Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Une startup des carburants de synthèse séduit Safran et Engie
    Safran et Engie se sont associés pour investir dans Ineratec, une startup allemande créée en 2014 à Karlsruhe. La startup évoque un investissement de 17,5 M€, incluant d’autres partenaires financiers, dont le fonds MPC Capital. Cette petite entreprise dispose d’une maturité industrielle dans une source d’énergie encore très peu exploitée : les carburants de synthèse. Si l’hydrogène, les carburants issus de la biomasse et l’énergie électrique sont depuis peu sous les feux de la rampe dans la décarbonation du transport aérien, eux restent pour le moment dans l’ombre. Or, Ineratec a mis au point des unités de production modulaires complètes, reposant sur l’assemblage d’hydrogène vert et de CO2 – provenant de la biomasse, des rejets industriels, ou capturé dans l’atmosphère, afin d’obtenir des chaînes carbonées similaires à celles présentes dans le kérosène traditionnel. La jeune société a déjà déployé 13 de ces modules, dont un en Basse-Saxe, dédié au secteur aérien. « Ineratec est l’une des rares entreprises à maîtriser l’ensemble des technologies de fabrication, à l’exception du raffinage, précise Laurent Rambaud, le directeur des investissements d’Engie New Ventures. La startup compte financer un projet d’usine pilote à Francfort, capable de produire 3500 tonnes de carburant par an, dont une partie sera consacrée à l’aérien via une distribution effectuée directement au niveau de l’aéroport. Un projet qui pourrait atteindre une puissance de 10 MW en 2023.

    L’Usine Nouvelle du 12 mars

international
  • international
    Pétrole, titane, sanctions… Comment le conflit ukrainien secoue le transport aérien
    Alors qu’industriels et compagnies aériennes voyaient en 2022 l’année d’une franche reprise, la guerre déclenchée par la Russie vient une fois encore modifier les prévisions. Si la Russie et l’Ukraine représentent une très faible part du trafic aérien mondial de passagers (1,3% pour la Russie et 0,8% pour l’Ukraine, selon l’IATA), le conflit perturbe de nouveau le secteur aérien. Un coup dur alors que la reprise prenait corps, avec un trafic aérien en janvier 2022 supérieur de 82,3% par rapport à janvier 2021. Ce sont désormais les conséquences indirectes de ce conflit qui affolent tout le transport aérien mondial, notamment la hausse brutale du prix du pétrole. Pour l’heure, les effets du conflit sur la chaîne d’approvisionnement française semblent mesurés. L’équipementier et motoriste Safran est sans doute l’acteur aéronautique français le plus exposé : ses activités en Russie représentent un effectif de plus de 500 personnes et un chiffre d’affaires d’environ 300 M€ (environ 2% des revenus). La Russie compte aussi pour moins de 50% de l’approvisionnement de la filière en titane. Pour l’heure, les industriels affichent une relative confiance. « Nous avons racheté différents stocks et notamment en Allemagne », assurait fin février Olivier Andriès, directeur général du groupe Safran. Autre possibilité qui pourrait réduire la dépendance des industriels : favoriser la filière du recyclage du titane. « Entre la matière première qui arrive en usine et la pièce finie, il y a une perte de matière de l’ordre de 80% en raison des chutes et des copeaux de production », souligne Rémy Bonnery, expert aéronautique au sein du cabinet Archery Strategy Consulting.

    L’Usine Nouvelle du 14 mars
  • international
    Guerre en Ukraine : le monde du fret en pleine tempête
    L’accalmie aura été de courte durée. En ce début d’année, on entrevoyait un début de normalisation dans le fret international après le chaos provoqué par la pandémie de Covid-19. Les prix du transport maritime, qui s’étaient envolés depuis deux ans, marquaient une pause. En janvier, la demande de fret aérien avait bien progressé, mais dans des proportions moindres (+ 2,7%) qu’escompté. La guerre en Ukraine a soufflé ce fragile château de cartes. En quelques jours, les chaînes logistiques ont replongé dans la désorganisation la plus totale. Délais d’acheminement, tarifs, tout flambe ou menace de flamber dans le secteur. Ainsi, les routes de la soie ferroviaires tournent au ralenti. Le fret aérien cumule aussi les handicaps à cause de ce conflit. Les compagnies aériennes prennent de plein fouet la hausse des prix du pétrole. Rien que la semaine du 4 mars, le tarif du kérosène a grimpé de 27,5%. En outre, sur l’axe Chine-Europe, essentiel pour le transport de marchandises, les transporteurs aériens occidentaux ne peuvent plus prendre la route la plus courte : comme l’espace aérien russe leur est fermé, ils n’ont pas le droit de survoler la Sibérie, ce qui rallonge le trajet et augmente la consommation de carburant. « Au cours des dix derniers jours, les tarifs à court terme du fret aérien ont grimpé de 40% », affirme Arthur Barillas, fondateur d’Ovrsea, une plateforme spécialiste du transport international de marchandises.

    Le Figaro du 14 mars

Défense
  • Défense
    Armées : la Cour des comptes propose de réduire la voilure dans un contexte budgétaire contraint
    Prévue le 2 mars, la présentation par la Cour des comptes de son rapport sur « La loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et les capacités des armées » a été reportée. De manière surprenante, la Cour y émet des doutes sur la poursuite de cet effort budgétaire pour les armées entre 2024 et 2025, correspondant au modèle d’armée « Ambition 2030 ». Elle estime que « la remontée en puissance de l'outil de défense prévue par la loi de programmation militaire LPM 2019-2025 se heurte à la conjonction de deux évolutions défavorables », à savoir la dégradation des finances publiques et l'accélération et la diversification de la montée des menaces. La LPM 2019-2025, construite sur l'hypothèse d'un budget de 47 Md€ en 2024, puis de 50 Md€ en 2025, « ne pourra pas être inscrite sans grandes difficultés dans le contexte du nécessaire redressement d'ensemble des finances publiques », assure la Cour. Dans les trois scénarios esquissés par la Cour, celle-ci cherche des marges de manœuvre budgétaire à travers soit la confirmation de l'Ambition 2030 (scénario de référence du ministère des Armées), la réduction homothétique des capacités des armées et des ambitions, ou des choix capacitaires comportant des renoncements probablement irréversibles. Une ligne qui risque d'être difficile à tenir avec la guerre en Ukraine. D'autant que l'Allemagne va porter son effort budgétaire pour son armée à 100 Md€ dès 2022.

    La Tribune du 11 mars
  • Défense
    Selon l’AIEA, le personnel du site de Tchernobyl est épuisé et ne fait plus les réparations de sécurité
    Le personnel gérant les complexes de déchets radioactifs à la centrale nucléaire de Tchernobyl a arrêté de procéder aux réparations de maintenance car ils sont épuisés, n'ayant pas été remplacés depuis que la Russie a pris le contrôle du site le mois dernier, l'Ukraine a prévenu l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). « La première question me paraît être la fragilisation de la sûreté, que ce soit à cause des coupures d'alimentation électrique ou à cause des difficultés éprouvées par les personnels pour exercer leur mission » estime Olivier Gupta, directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside le réseau des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest. Vendredi, les Etats-Unis ont accusé la Russie de violer les principes de sûreté nucléaire en Ukraine et lui ont demandé d'arrêter de cibler des usines nucléaires dans le pays. La secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm, a déclaré que les outils de surveillance radiologique étaient toujours en état de marche en Ukraine mais que Washington était préoccupé par le manque de données en provenance des centrales nucléaires de Tchernobyl et de Zaporojie, la plus grande d'Europe. Par ailleurs, l’AIEA soumettra prochainement des idées à l'Ukraine et à la Russie pour garantir la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes, et une réunion aura probablement lieu « très prochainement », a déclaré jeudi son directeur général Rafael Grossi.

    La Tribune du 14 mars
  • Défense
    Croatie : un drone militaire a survolé l’espace aérien de l’OTAN avant de s'écraser à Zagreb
    Un drone militaire s'est écrasé dans la nuit de jeudi à vendredi dans les faubourgs de la capitale croate Zagreb, ne provoquant que des dégâts matériels. L'engin a été partiellement identifié, il s'agit d'un Tupolev Tu-141 Strizh, drone de reconnaissance de fabrication soviétique utilisé dans les années 1970 et 1980. Long de 14 mètres, cet engin pèse plus de 6 tonnes. Il a décollé d'Ukraine et a survolé trois pays de l’OTAN, la Roumanie, la Hongrie et la Croatie, pendant plus d'une heure, avant de tomber, à court de carburant. L’hypothèse privilégiée est celle de l'incident technique, l'engin ayant pris une mauvaise direction et volée en ligne droite jusqu'à l’extinction du moteur. Résultat : un engin militaire a pu voler plus de 1 000 kilomètres dans l'espace aérien de l’OTAN sans déclencher d'alerte. Pour les autorités croates, il s'agit d'un manquement très grave dans la défense de leur pays, alors qu'une guerre fait rage aux frontières de l'OTAN. Le Premier ministre Andrej Plenkovic a appelé au « renforcement et à l'intensification de la coopération » au sein de l'alliance.

    RFI du 12 mars
  • Défense
    L’Allemagne en passe d’officialiser l’achat d’avions de combat F-35 américains et d’Eurofighter
    C'est quasiment officiel. Selon Reuters et l’AFP, citant des sources gouvernementales, l'Allemagne a pris la décision de principe d'acquérir jusqu’à 35 avions de combat F-35 de Lockheed Martin pour remplacer sa flotte vieillissante de Tornado, ainsi que 15 Eurofighter pour d’autres missions. Une source de la Défense avait précisé début février à Reuters que l'Allemagne penchait pour le F-35, mais que la question n'avait pas été définitivement tranchée. Le nombre d'avions susceptibles d'être concernés par cette commande n'est pas connu pour l'instant. Selon la presse allemande, le chiffre de 35 unités est avancé pour un montant de 15 Md€. Il y a quelques jours, Dassault Aviation avait déjà commenté le choix allemand. « On va voir avec notre partenaire numéro un affiché qu'est l'Allemagne, si le premier choix qu'ils font est de signer le contrat SCAF ou d'acheter du F-35 », observait Eric Trappier, PDG de l'avionneur. Tout en se disant « persuadé qu'ils vont acheter du F-35 ».

    BFMTV, le Télégramme et Mediapart du 14 mars

Industrie
  • Industrie
    Défense sous-marine : iXblue échappe à Thales au profit du Groupe Gorgé
    Après des mois d'enchères, la pépite française de l'autonomie maritime iXblue a été acquise par le Groupe Gorgé. Cette entreprise fabrique des centrales inertielles utiles aux sous-marins pour connaître leur position tout en étant indétectables ainsi que des technologies indispensables dans la chasse des mines marines. La vente a été scellée pour une centaine de millions d'euros de plus qu'anticipé au début du processus de vente fin 2021. Vendredi soir, Gorgé a ainsi confirmé être entré en négociations exclusives avec les actionnaires d'iXblue pour 410 M€. Le nouvel ensemble, valorisé 800 M€ et fort d'un carnet de commandes de plus de 620 M€, créera «un acteur de premier plan mondial dans les technologies de pointe pour la défense, le spatial et les opérations maritimes», se félicite Gorgé. Le groupe industriel va racheter iXblue au travers d'ECA, sa filiale de hautes technologies qui développe des solutions de lutte contre les mines et travaille depuis plus de cinquante ans aux côtés des forces armées. Dans le cadre de ce contrat, ECA a signé en 2020 un accord avec iXblue pour la livraison de sonars ainsi que des systèmes de navigation inertielle et de communication acoustique sous-marins.

    Les Echos du 11 mars
  • Industrie
    Un avion espion franco-allemand pour l'Ukraine ?
    L’enveloppe de 500 M€ remboursables par l’UE en vue de l’achat d’armements pour l’Ukraine aiguise déjà l’appétit des constructeurs européens. La société allemande Grob Aircraft H3 se serait rapprochée ces derniers jours de la DGA, afin de proposer son avion ISR de haute altitude et de longue endurance, le D520NG. La plate-forme allemande pourrait ainsi emporter un nouveau radar européen. Reste toutefois à évaluer la faisabilité d’un tel chantier compte tenu du degré d'urgence de la situation en Ukraine. En 2014, Grob a réalisé une nouvelle version pour répondre aux besoins liés au contre-terrorisme en Afrique. Et de fait, c’est le seul appareil construit qui effectue depuis des missions au profit de plusieurs gouvernements au Sahel. Aussi, plusieurs électroniciens suivent de près Grob, comme Selex et Hensoldt. Mais le plus motivé pourrait bien être Thales. Le groupe français cherche à diversifier le type de plateformes sur lesquelles il pourrait placer ses équipements. Le G520NG et le conflit en Ukraine pourrait ouvrir la voie à l’emploi des développements SIGINT réalisés par Thales sur le Falcon 8X Archange, comme sur le radar du Guépard, l'AirMaste.

    Air & Cosmos du 13 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM en concurrence avec Lufthansa pour se rapprocher d’ITA Airways
    Les compagnies aériennes Air France-KLM, Delta Air Lines et Virgin Atlantic ont formalisé leur intérêt pour une prise de participation majoritaire dans l’italienne ITA Airways, les plaçant en concurrence avec le groupe Lufthansa allié pour l’occasion avec MSC. Selon La Repubblica, les partenaires de coentreprise transatlantique ont déposé une lettre conjointe au ministère des finances italien, exprimant leur intérêt pour devenir actionnaire majoritaire de celle qui est devenue compagnie nationale depuis le 15 octobre dernier. Le groupe franco-néerlandais l’a confirmé : « Air France-KLM, Delta et Virgin Atlantic sont déterminées à forger des liens plus étroits avec la nouvelle Alitalia et à s’appuyer sur la réussite du partenariat commercial que les compagnies ont créé ». Les trois se seraient alliées pour l’occasion avec un fonds d’investissement anonyme mais « actif dans le secteur du tourisme ». Basée à l’aéroport de Rome-Fiumicino, ITA Airways est déjà membre de l’alliance SkyTeam, comme Air France, KLM et Delta. Un autre candidat anonyme serait sur les rangs, un fonds d’investissement international qui a précédemment investi dans « les transporteurs à bas prix les plus importants du monde ».

    Air Journal du 14 mars

Emploi
  • Emploi
    Podcast : Féminisons les métiers de l’aéronautique et du spatial
    Que ce soit en vol ou au sol, la mixité dans les équipes militaires ou civiles est un gage de succès, car elle permet d’avoir un angle de vue souvent différent de celui des hommes. Les solutions se retrouvent ainsi multipliées et maximisent les chances de réussite d’une opération. À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, l’association Airemploi vient d’organiser une journée dédiée à la féminisation des métiers qui s’inscrit dans le cadre du label « Féminisons les métiers de l’aéronautique et du spatial ». Fruit d’un partenariat entre Airemploi, le GIFAS, Air France, Airbus, Groupe ADP, ArianeGroup, Dassault Aviation, Transavia, l’Armée de l’Air et de l’Espace, la Marine nationale, l’ENAC, IATA et les Fédérations Professionnelles, cette journée a permis des rencontres entre des femmes en poste et de futures potentielles postulantes à des métiers variés et passionnants. Air & Cosmos propose un podcast permettant d’en savoir plus sur la féminisation des métiers et la passion qui anime les femmes de ce secteur.

    Air & Cosmos du 11 mars

France Relance
  • France Relance
    Les investissements étrangers en France atteignent un niveau record en 2021
    La France a enregistré en 2021 un nombre record de projets d'investissements étrangers, a annoncé hier Business France. Durant son quinquennat, Emmanuel Macron a régulièrement reçu des patrons étrangers lors des sommets « Choose France » pour vanter les attraits de la France comme site d'implantation, réindustrialiser le territoire et favoriser l'innovation. Au total, ce sont 1607 sites nouveaux, repris ou étendus qui ont permis de créer ou de maintenir quelque 45 000 emplois. Parmi eux se trouvent 460 projets industriels, pesant 34% des emplois induits. « On a une progression à la fois en nombre de projets et en nombre d'emplois de 50% en cinq ans », a relevé le directeur général de Business France, Christophe Lecourtier. « L'attractivité, c'est le thermomètre de la bonne santé économique du pays », a affirmé de son côté aux Échos le ministre du Commerce extérieur et de l'Attractivité, Franck Riester. Face au déficit commercial record enregistré par la France en 2021, celui-ci voit dans la hausse des investissements étrangers un « motif d'espoir » pour « regagner du terrain à l'exportation et sur la production nationale de biens qui sont aujourd'hui importés ». L'Allemagne a été en 2021 le 1er investisseur étranger en France en nombre de projets, avec 297 projets, soit 18% du total, devant les États-Unis avec 247 projets, mais ceux-ci la dépassent en termes d'emplois. Malgré le Brexit, le Royaume-Uni est à la 3ème place avec 151 projets. À la 4ème place se trouve la Belgique puis les Pays-Bas, classant les Européens dans l’ensemble comme les 1ers investisseurs étrangers en France.

    Le Figaro du 14 mars

Espace
  • Espace
    La Russie affirme que les sanctions pourraient provoquer la chute de la Station spatiale internationale
    Les sanctions occidentales introduites contre la Russie pourraient provoquer la chute de la Station spatiale internationale, a affirmé samedi Dmitri Rogozine, le responsable de l’agence spatiale russe Roscosmos, demandant leur levée. Selon lui, le fonctionnement des vaisseaux russes ravitaillant l’ISS sera perturbé par les sanctions, affectant en conséquence le segment russe de la station, qui sert notamment à corriger l’orbite de la structure orbitale. En conséquence, cela pourrait provoquer « l’amerrissage ou l’atterrissage de l’ISS pesant 500 tonnes ». « Le segment russe veille à ce que l’orbite de la station soit corrigée (en moyenne onze fois par an), y compris pour éviter les débris spatiaux », indique Dmitri Rogozine, qui affiche régulièrement sur les réseaux sociaux son soutien à l’armée russe, engagée en Ukraine. Publiant une carte du monde où la station pourrait tomber, le patron de Roscosmos relève que la Russie est largement à l’abri. Le 1er mars, la NASA avait indiqué travailler à des solutions pour maintenir la station en orbite sans l’aide de la Russie. Les équipages et le ravitaillement sont acheminés sur ce segment par les vaisseaux Soyouz et les cargos Progress.

    Ensemble de la presse du 12 mars