Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    Airbus crée un site consacré à l'espace à Stevenage au Royaume-Uni
    Airbus Defence and Space au Royaume-Uni annonce avoir reçu 3,9 M£ de la part de l'Agence spatiale britannique (UKSA) pour créer un « Space Catalyst », un site consacré à l'Espace au sein du siège social de Stevenage. Airbus disposera une gamme d'installations à destination des acteurs spatiaux pour encourager la croissance de l'écosystème spatial. Le nouveau « Space Catalyst » fera partie du programme Community for Space Prosperity (CUSP) d'Airbus qui vise à développer l'activité de la chaîne d'approvisionnement spatiale britannique, ainsi que les activités de recherche et de sensibilisation. « Les acteurs spatiaux pourront profiter des laboratoires, des installations de test et des infrastructures existantes et exploiter l'expertise des 1 200 travailleurs qualifiés basés sur site », a développé Ben Bridge, président d'Airbus Defence and Space UK.

    Zonebourse du 23 novembre
  • Espace
    Les Emirats Arabes Unis visent la ceinture d’astéroïdes pour 2028
    Le Salon de Dubaï, qui s’est tenu du 13 au 17 novembre, a été l’occasion pour l’Agence spatiale émiratie, UAE Space Agency, de mettre en avant sur son stand le succès de la mission Al-Amal, qui a rejoint l’orbite de la planète Mars en février 2021. Les Emirats Arabes Unis étaient alors devenus la 5ème puissance mondiale capable de satelliser une sonde autour de la planète rouge. L’agence spatiale émiratie a également présenté sa prochaine grande mission interplanétaire : MBR Explorer, du nom de l’émir Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, actuel vice-président et premier ministre des Emirats. Annoncée officiellement en mai 2023, la sonde d’environ 2,3 t au décollage doit être lancée en mars 2028, lors d’une fenêtre de seulement 3 semaines, vers la ceinture d'astéroïdes, située entre les orbites de Mars et de Jupiter. L’engin devra visiter 6 petits corps, puis déposer en 2034 un petit atterrisseur à la surface de l’astéroïde (269) Justitia, après un périple d’environ 5 milliards de km. Les mêmes partenaires institutionnels internationaux que pour la mission Al-Amal devraient être à nouveau associés : l’Agence spatiale japonaise (JAXA), l’Université de Boulder et l’Université de l’Arizona.

    Air & Cosmos du 23 novembre

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters fait face à de nombreux enjeux commerciaux de fin d'année
    La fin d'année est chargée sur le plan commercial pour Airbus Helicopters, dont plusieurs campagnes majeures doivent arriver à leur conclusion. « Nous avons beaucoup d'enjeux sur cette fin d'année, confirme le PDG d'Airbus Helicopters, Bruno Even, dans un entretien accordé à La Tribune lors du salon aéronautique de Dubaï. En Allemagne, le constructeur attend le résultat de 2 campagnes très importantes pour les sites de Marignane et de Donauwörth en Bavière. La police fédérale allemande doit sélectionner avant la fin de l'année son futur hélicoptère lourd, afin de renouveler sa flotte de Super Puma. Plus de 40 appareils sont en jeu. En cas de victoire, Airbus Helicopters pourrait positionner le H225 comme « la seule plateforme hélicoptère lourd étant certifiée sur le marché civil, estime Bruno Even. Ce serait un positionnement unique sur le marché civile ». Airbus Helicopters vise également en Allemagne une commande de plus de 60 H145M pour les forces armées allemandes. Pressé par les tensions internationales et la guerre en Ukraine, le pays pourrait passer une commande d'ici à la fin de l'année. En France, le constructeur attend la traduction de la loi de programmation militaire (LPM) en commandes fermes. « Nous avons bon espoir de pouvoir signer une commande complémentaire de 8 NH90, qui tomberait d'ici à la fin de l'année pour engager l'armée de Terre dans le renouvellement de la flotte Puma », annonce le dirigeant. En outre, Airbus Helicopters est en négociation avec le ministère de l'Intérieur pour finaliser un contrat « d'ici à la fin de l'année en vue d'engager une 1ère tranche du renouvellement de la flotte vieillissante » des EC145 de la sécurité civile et de la gendarmerie, qu'il estime à une « quarantaine d'hélicoptères ». La sécurité civile évalue un besoin à 38 appareils. Pour Airbus Helicopters, c'est une « fin d'année très, très chargée », souligne Bruno Even. Du côté du grand export militaire, « ce sont des grosses campagnes qui mettent du temps à se concrétiser, rappelle-t-il. Ce sont programmes qui sont lourds et ambitieux et qui ne se décident pas en l'espace de 6 mois », prévient Bruno Even. Le Royaume-Uni souhaite au tout début de 2024 remplacer sa flotte de Puma, soit une quarantaine d'appareils. Dans ce cadre, Airbus Helicopters propose la version militaire du H175, le H175M, qui fera ainsi ses 1ères armes sur le marché militaire.

    La Tribune du 23 novembre
  • Industrie
    Airudit parmi les startups d’IA générative les plus prometteuses en France
    Sur les 79 startups d’IA générative que la France comptait en septembre 2023, La Tribune en a sélectionné 8 parmi les plus prometteuses, dont fait partie Airudit. Cette startup, qui se veut le « ChatGPT de la voix » pour l'industrie et la Défense, vient de signer avec Solvay, Dassault Aviation et Spie Nucléaire pour déployer son IA vocale dans des environnements industriels. Installée à Bordeaux, Airudit affiche 10 ans de développement sur l'interface homme-machine par la commande vocale. Loin des usages grand public, elle se concentre exclusivement sur le marché professionnel pour des applications dans le civil et le militaire. La solution d'Airudit, qui ne nécessite pas de connexion internet, revendique « une fiabilité au-delà de 95%, c’est-à-dire supérieure à un échange entre 2 humains » ce qui lui permet, par exemple, de travailler sur un assistant vocal pour les pilotes de Rafale. L'entreprise, dirigée par Philippe Le Bas et Marc Bagur, vise 5 M€ de prises de commande en 2024.

    La Tribune du 20 novembre
  • Industrie
    Centaurium UAS et Thales signent un accord de coopération pour une campagne d’essais des drones UAS100 en Suisse
    Thales a signé un accord de coopération avec Centaurium UAS afin de réaliser la campagne d'essais des drones UAS100 de Thales et autoriser leurs opérations de grande élongation en Suisse. Selon le groupe aéronautique, l'UAS100 est « particulièrement adapté pour des missions civiles ou gouvernementales de détection, de surveillance et d'alerte ». Le drone serait capable d'opérer dans un rayon supérieur à 100 km et pourrait être certifié pour le survol de zones peuplées. L'accord de coopération comprend la livraison de 2 premiers systèmes Thales UAS100 et les stations de contrôle au sol à l'entreprise suisse, avant le début des expérimentations au printemps 2024 et des opérations commerciales prévues à l'horizon 2025. Centaurium UAS réalisera les vols de qualification des drones et proposera à terme aux collectivités et industriels helvétiques de bénéficier de services de drones optimisant impact environnemental et coût des opérations.

    La Tribune du 23 novembre
  • Industrie
    Bell célèbre la livraison de son 505ème hélicoptère Bell 505
    Bell a annoncé le 20 novembre la livraison du 505ème Bell 505 à Austin Claborn, un opérateur basé en Amérique du Nord. Certifié par Transports Canada en 2016, l’hélicoptère Bell 505 est l'un des programmes commerciaux de Bell qui connaît la plus forte croissance à ce jour. La flotte de l'appareil a dépassé plus de 185 000 h de vol, les avions étant exploités dans le monde entier. La cérémonie de livraison s'est déroulée dans les installations de Bell Textron Canada, à Mirabel, au Québec, où plus de 1 400 employés sont responsables de la chaîne de production commerciale actuelle de Bell, y compris le Bell 505, le Bell 407GXi, le Bell 429 et le SUBARU Bell 412EPX. À ce jour, l'entreprise a construit et livré plus de 5 800 hélicoptères commerciaux. Avec une vitesse de 125 nœuds (232 km/h) et une charge utile de 680 kg, le Bell 505 peut accueillir 5 passagers. Il intègre notamment le turbomoteur Safran Arrius 2R à Fadec double canal. L'appareil peut par ailleurs être équipé d'un crochet de charge, qui a été certifié par l'AESA.

    Ensemble de la presse du 23 novembre
  • Industrie
    La FAA autorise Boeing à effectuer des essais en vol en vue de la certification du B737 MAX 10
    Boeing a déclaré mercredi 22 novembre que l'autorité américaine de régulation de l'aviation l'avait autorisé à commencer les essais en vol de certification de son B737 MAX 10. L'autorisation d'inspection de type est généralement associée au lancement du processus de certification, après que la FAA a examiné les données techniques. Cette étape permet aux pilotes de la FAA de participer aux essais en vol nécessaires à la certification de l'avion pour des opérations normales. « Il s'agit d'une étape importante alors que nous travaillons à la certification du B737-10, le plus gros avion de la famille B737 MAX, pour qu'il puisse entrer en service auprès des opérateurs du monde entier », ont écrit Mike Fleming, vice-président senior de Boeing pour les programmes de développement, Ed Clark, responsable du programme B737, et Wayne Tygert, responsable des essais, dans une lettre envoyée aux employés. Le B737 MAX 10 est notamment la réponse de Boeing à l'A321neo fabriqué par Airbus, qui domine le marché des monocouloirs. De son côté, le MAX 7 de Boeing, le plus petit de la famille B737 MAX, attend toujours la certification de la FAA, prévue pour la fin de 2023. La 1ère livraison a été repoussée de cette année à 2024, a annoncé le groupe en juillet.

    Boursorama du 23 novembre

Médiation
  • Médiation
    Aura Aero, Des ailes pour la planète et Inspiration distingués par l’Aéro-Club de France
    Le Prix 2023 de l’Innovation Air et Espace, qui a eu lieu le 20 novembre 2023 dans les salons de l’Aéro-Club de France, a récompensé le constructeur Aura Aero et l’association Des ailes pour la Planète. Louis Le Portz et Jean-François Georges, présidents de la commission Innovation de l’ACF, ont rappelé à l’occasion de la remise des prix que la vocation de l’Aéro-club de France était « d’encourager et développer, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs applications, les diverses activités aériennes et spatiales ». Le prix « « Industriel & Réalisation », a donc été remis par le Général Frédéric Parisot, Délégué Général du GIFAS à Jérémy Caussade, Wilfried Dufaud, Fabien Raison d’Aura Aero, pour leur Intégral E, le 1er avion de formation 100% électrique à capacité de super charge, qui répond à l’objectif de décarbonation de l’aviation générale. Le prix « Amateurs », a été remis par Dominique Simon, Président de la Fédération RSA, à Jean-Baptiste Loiselet pour InnovaVis, de l’association Des Ailes pour la Planète, pour leur planeur solaire, capable de voler en autonomie et sans impact carbone. Enfin, le diplôme de l’Innovation a été décerné à Maxime Suspene, pour son « Inspiration », interfaces numériques de simplification des procédures et d’accès à l’information.

    Aerobuzz du 23 novembre

Environnement
  • Environnement
    Emirates fait voler un A380 avec un moteur alimenté par 100% de carburant durable
    Emirates a fait voler, mercredi 22 novembre, un A380 avec l'un des 4 réacteurs alimentés à 100% de carburant alternatif fabriqué par l'entreprise Neste. C’est une étape de plus dans la course à la décarbonation du transport aérien, à une semaine de la COP28 qui se tiendra à Dubaï. Les « sustainable aviation fuel » (SAF), qui sont élaborés à partir de biomasse ou d'huiles usagées, ne sont pour le moment autorisés que mélangé au maximum à 50% avec du kérosène. En janvier 2023, la compagnie du Golfe avait annoncé un objectif ambitieux d'atteindre cet objectif 50% de carburant durable pour ses vols d'ici à 2030. La compagnie avait effectué à cette occasion un vol de démonstration sur un B777-300ER sans passager, avec 100% de SAF dans l’un de ses 2 moteurs depuis l’aéroport de Dubaï. Selon l’IATA, la production de SAF a augmenté à 200 millions de litres en 2022, qui espère parvenir à 30 milliards de litres par an en 2030 dans son projet de « zéro émission nette » de CO2 pour le transport aérien à l'horizon 2050.

    Ensemble de la presse du 23 novembre
  • Environnement
    La Chine s'impose dans la production de carburant d'avion grâce à sa fondue traditionnelle
    Pour répondre à la demande mondiale croissante de carburant durable, la Chine possède un atout majeur : le réemploi du bouillon, à base d'huile épicée, de la traditionnelle fondue chinoise. Les restes de ce plat, connu aussi sous le nom de « hot-pot », sont désormais régulièrement utilisés pour la fabrication de carburant pour les avions. A Chengdu, la capitale du Sichuan, qui compte 16 millions d'habitants, 12 000 tonnes d'huiles usagées sont produites chaque mois environ, soit 144 000 tonnes par an. Depuis quelques années, une entreprise locale, créée au début des années 2000, transforme ces déchets en produit de base pour la production de biocarburant destiné à l'aviation. Ainsi, la Sichuan Jinshang Environmental Protection Technology Co collecte chaque jour cette huile alimentaire des restaurants de Chengdu. Après en avoir éliminé les impuretés telles que le sodium et les particules métalliques, elle obtient une huile de qualité industrielle. Depuis 2016, 90% de cette dernière est embarquée jusqu'au port de Shanghai, puis exportée vers les sites du finlandais Neste Oyj, le plus grand producteur mondial de carburant d'aviation durable. Mais également au profit des géants mondiaux de l'énergie, dont BP ou Eni, qui vont à leur tour produire du « carburant durable d'aviation » (SAF), vendue à des clients étrangers. La Chine est le pays qui consomme le plus d'huile alimentaire au monde : 41 millions de tonnes par an, dont près de 3 millions de tonnes se retrouvent dans la chaîne de production des biocarburants. L’entreprise veut désormais construire son propre site de production. Un accord a pour cela été signé en mai avec l'américain Honeywell pour la construction d'une usine qui doit permettre de produire 300 000 tonnes de SAF, ce qui en fera l'un des plus gros sites de production installés en Chine.

    Les Echos du 23 novembre

Défense
  • Défense
    « Pas d'autonomie stratégique européenne sans investissements privés »
    La filière industrielle de la Défense peine à mobiliser les investisseurs privés, constate une tribune rédigée par Elie de Moustier, consultant opérations & stratégie. Le sous-financement est un risque systémique de l'industrie de Défense, alors que la nouvelle donne géopolitique internationale doit mener à un renforcement des capacités militaires européennes, constate-t-il. Le défi est de disposer de chaînes de production domestiques pour ne pas dépendre outre mesure de fournisseurs étrangers. Il pointe 2 facteurs pour une remontée des capacités militaires européennes. D'abord, la bonne volonté des gouvernements à accorder un effort budgétaire conséquent à leurs armées. Elle dépend ensuite de l'inclinaison des grands investisseurs à soutenir le développement et la croissance d'une base industrielle et technologique de Défense (BITD). La filière fait pourtant face à plusieurs obstacles : la R&D nécessite des investissements conséquents et le secteur est construit sur des cycles industriels de longue durée. La France, qui représente un quart du chiffre d'affaires européen des entreprises de la Défense, doit poursuivre sa mobilisation pour prémunir le secteur de tout risque d'exclusion réglementaire au niveau européen, plaide-t-il. Cette mobilisation doit se traduire par une meilleure inclusion de la Défense dans l'édifice réglementaire européen. Un grand pas a déjà été réalisé avec l'inclusion, dans la loi de finance 2024, de l'épargne populaire issue du Livret A comme un outil de financement de la filière Défense. Charge à l'exécutif européen désormais de réaliser le même travail d'ouverture pour les acteurs financiers, estime l’auteur.

    La Tribune du 23 novembre