Synthèse de presse

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    Le rover franco-allemand Idefix finalisé à Toulouse
    Le rover Idefix, de conception franco-allemande, subit actuellement ses derniers tests au centre spatial de Toulouse (CNES). Il sera livré dans quelques semaines à l'agence spatiale japonaise JAXA. Le rover est destiné à la mission japonaise MMX (Martian Moons Exploration), qui vise à explorer les lunes martiennes et doit s'envoler l'année prochaine. En cas de succès, Idefix, qui pèse seulement 25 kg pour 40 cm de côté, sera le premier rover au monde à se poser dès début 2027 sur Phobos, l'une des deux lunes martiennes, sur laquelle la communauté scientifique a pour le moment peu de connaissances. « Idefix aura un rôle d'éclaireur. Le rover va rouler en premier sur la surface de Phobos pour sécuriser l'atterrissage de la sonde japonaise qui sera ensuite chargée de collecter des échantillons et de les renvoyer vers la Terre. En analysant la progression d'Idefix, on pourra savoir si le sol de la lune martienne est plutôt mou ou dur et limiter un risque de basculement ou d'enlisement de la sonde », explique Stéphane Mary, chef du projet MMX au sein du CNES. Pour la fabrication du rover Idefix, le CNES a fait appel à des composants fournis par des PME françaises, dont le calculateur de bord fourni par Steel, le système de puissance d'Erems, les antennes d'Anywaves, le générateur solaire d'Hemeria et des éléments de la constellation de Kinéis, précise La Tribune.

    La Tribune et La Dépêche du Midi du 8 septembre
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    Le Japon réussit le lancement d'une mission vers la Lune
    L'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA) a réussi, ce jeudi, le lancement d'une fusée H2-A depuis le centre spatial de Tanegashima, dans le sud-ouest du pays. Le lanceur a déployé le satellite X-Ray Imaging and Spectroscopy Mission (XRISM), développé conjointement avec les agences spatiales américaine et européenne, ainsi qu'un atterrisseur lunaire léger baptisé « Smart Lander for Investigating Moon » (SLIM). Ce dernier va voyager pendant trois ou quatre mois vers la Lune avant de la survoler en orbite et de tenter, en début d'année prochaine, une descente pour s'y poser sur un site très précis. Alors que les alunissages actuels manquent de précision et s'effectuent souvent à plusieurs kilomètres de leur objectif initial, la JAXA entend tester des technologies permettant de poser des appareils à moins d'une centaine de mètres de la zone identifiée depuis la Terre. Le satellite XRISM, conçu par la NASA et la JAXA, avec une participation de l'ESA, doit permettre quant à lui d'observer les rayons X, des formes de rayonnement électromagnétique constitués de photons émis en masse lors des grands événements dans le cosmos, qui échappent aux télescopes spatiaux actuels.

    Ensemble de la presse du 8 septembre
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    Ingenuity, l’hélicoptère martien de la NASA, poursuit son exploration
    L'hélicoptère Ingenuity, qui avait débuté sa mission sur Mars en 2021 avec le rover Perseverance, a volé à ce jour 56 fois sur la surface martienne. « Ingenuity a dépassé de deux ans sa mission initiale, qui devait durer trente jours », explique le chef de ce projet, Joshua Anderson, cité par Le Monde. « Et, de ce que nous savons, il est toujours en pleine forme ! Même si, désormais, chaque vol comporte de plus en plus de risques ». Ce succès a poussé la NASA à réfléchir à d’autres missions similaires. Selon Joshua Anderson, « des hélicoptères encore plus développés pourraient être utilisés pour rapporter des échantillons de Mars ». L’architecture d’Ingenuity est étudiée pour d’autres missions, notamment Dragonfly, une sonde qui compte voler sur Titan, un satellite de Saturne.

    Le Monde du 7 septembre
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    L'expérience MOXIE de la NASA achève sa mission et génère avec succès de l'oxygène sur Mars
    La NASA a annoncé mercredi que l'instrument MOXIE (Mars Oxygen In-situ Resource Utilization Experiment), développé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et embarqué à bord du rover Perseverance, a réussi à extraire de l'oxygène de l'atmosphère martienne 16 fois depuis le début de sa mission en 2021. L'administrateur adjoint de la NASA, Pam Melroy, a salué les performances de MOXIE, affirmant que l'expérience démontre la faisabilité de l'extraction de l'oxygène de l'atmosphère martienne. Cela pourrait aider à fournir de l'air respirable ou du propergol aux futurs astronautes. « La démonstration technique a permis de tester avec succès la conversion du CO2 martien en oxygène, ce qui pourrait ouvrir la voie à de futures missions humaines sur Mars », a tweeté l'agence spatiale américaine.

    Air & Cosmos du 8 septembre

Défense
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    MBDA et PGZ travaillent ensemble sur un nouvel intercepteur à moyen terme
    MBDA et le groupe polonais PGZ ont signé un accord pour coopérer sur le développement d'un nouvel intercepteur à moyenne portée CAMM (Common Anti-air Modular Missile. L'accord a été conclu lors du salon MSPO 2023 à Kielce (Pologne). Le missile CAMM-MR est conçu pour répondre aux besoins de la défense aérienne terrestre et navale avancée à moyenne portée. La lettre d'intention entre PGZ et MBDA fait suite à l'accord du gouvernement britannique et polonais pour progresser sur le développement d'un missile commun basé sur la famille CAMM dans le cadre du partenariat stratégique UK-Pologne 2030. « Le nouveau concept de missile CAMM-MR a été créé sous contrat par le ministère polonais de la Défense nationale, le nouveau missile devant compléter CAMM & CAMM-ER au sein des capacités de défense aérienne et de missiles intégrés (IAMD) des programmes MIECZNIK et PILICA+/NAREW/WISLA », précise MBDA. Eric Béranger, directeur général de MBDA, a déclaré : « Cette coopération sur un nouveau missile est une étape historique pour nos entreprises et pour le développement de solutions européennes pour la défense de l'Europe ».

    Air & Cosmos du 8 septembre
  • Défense
    L’Indonésie pourrait commander au moins 2 avions ravitailleurs A330 MRTT
    Le 5 septembre, à l’issue d’une rencontre entre le vice-ministre de la Défense, Muhammad Herindra, et Anand Stanley, le directeur d’Airbus pour la région Indo-Pacifique, le ministère indonésien de la Défense a publié un communiqué indiquant : « Les équipement de défense fabriqués par Airbus qui sont actuellement sous contrat effectif avec le gouvernement indonésien sont l’hélicoptère anti-sous-marin [référence à 11 AS565 MBe Panther commandés en 2014, ndlr], l’hélicoptère de transport H225M [contrat signé en 2019], l’avion-cargo A400M [contrat de 2022] et l’A330 Multi Role Tanker Transport [MRTT] ». La mention de l'A330 MRTT représente un élément nouveau. Le contrat reste toutefois à finaliser. D’après la presse spécialisée indonésienne, il serait question d’un achat de 2 A330 MRTT.

    Zone-Militaire.com du 8 septembre
  • Défense
    MGCS : des tensions à l'approche d'une nouvelle réunion ministérielle sur le projet de char de combat franco-allemand ?
    Selon le quotidien « Handelsblatt », les constructeurs allemands Rheinmetall et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) auraient monté un consortium avec Saab et Leonardo pour développer le successeur du char allemand Leopard 2, qui connaît des commandes record. Une nouvelle alliance qui « interroge », selon Les Echos, « alors que le gouvernement d'Emmanuel Macron pousse depuis 2017 à un renforcement des coopérations de défense avec le projet de char du futur, dit « MGCS » (Main Ground Combat System) et le Système de combat aérien du futur (SCAF) ». Lors de leur dernière rencontre le 10 juillet, les ministres de la Défense des deux pays, Boris Pistorius et Sébastien Lecornu, avaient demandé à leurs états-majors un nouveau rapport sur l'expression de leurs besoins et s'étaient fixé rendez-vous le 22 septembre.

    Les Echos du 8 septembre

Industrie
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    Inauguration du chantier pour le second site de Thales à Cholet
    Le chantier du futur campus de recherche et développement de Thales à Cholet a été inauguré ce jeudi 7 septembre. L’investissement atteint 70 M€, pour un campus qui doit s'étendre sur 21 hectares. Thales prévoit d'y accueillir 640 ingénieurs en radiocommunications sécurisées pour la Défense, dès le début 2025. Le groupe prévoit des embauches massives jusqu’en 2030.

    Ouest-France du 8 septembre

Environnement
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    « Rien ne justifie que le transport aérien devienne le bouc émissaire de la transition climatique » : Entretien avec Emmanuel Combe et Paul Chiambaretto
    Emmanuel Combe, professeur à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à Skema Business School, après avoir été vice-président de l’Autorité de la concurrence de 2012 à 2022, et Paul Chiambaretto, professeur de management stratégique à Montpellier Business School et chercheur associé à l’École polytechnique, à la tête de la Chaire Pégase dédiée à l’économie et au management du transport aérien, viennent de publier « Le transport aérien » aux éditions La Découverte. Dans un entretien à L'Opinion, ils estiment que « « Le transport aérien est devenu le bouc émissaire de la transition climatique. Le train est dans le camp du bien ; l’avion dans le camp du mal. Rien dans les chiffres ne justifie un traitement si particulier et si discriminatoire ». Paul Chiambaretto souligne : « la question de l’empreinte environnementale du transport aérien est relativement mal comprise. Par exemple, 50% des Français pensent que l’aérien représente plus de 10% des émissions mondiales de C02. En réalité, en l’état actuel de nos connaissances, le consensus des experts considère qu’il représente entre 2 % et 3 % des émissions mondiales. Même dans les pays développés, sa part dépasse rarement les 4 % à 5 % ». Interrogé sur une déclaration récente du ministre des Transports, Clément Beaune, qui vient de proposer un prix minimum pour les billets d’avion, Emmanuel Combe réagit : « La pratique des prix bas est une pratique assez classique de prix d’appel, qui existe dans tous les secteurs […] La fixation d’un prix minimum contrevient au principe fondamental de liberté tarifaire dans l’aérien, qui est gravé dans le marbre en Europe ».

    L'Opinion du 7 septembre
  • Environnement
    Un consortium ouvre la voie à l'aviation à hydrogène en Nouvelle-Zélande
    Un rapport intitulé « Launching green hydrogen powered aviation in Aotearoa New Zealand » vient d'être publié par le New Zealand Hydrogen Aviation Consortium, un partenariat de six entreprises internationales : Airbus, Air New Zealand, Christchurch Airport, Fortescue, Hiringa Energy et Fabrum. Ce rapport montre comment les membres du consortium pourraient travailler ensemble pour éliminer jusqu'à 900 000 tonnes d'émissions de carbone par an d'ici à 2050 grâce à l'utilisation d'avions fonctionnant à l'hydrogène sur les lignes intérieures de la Nouvelle-Zélande. Karine Guenan, vice-présidente de l'écosystème ZEROe, explique que la Nouvelle-Zélande est particulièrement bien placée pour mener les essais et le déploiement d'aéronefs à faible émission de carbone. « Les vastes ressources potentielles en eau et en électricité renouvelables du pays constituent des avantages clés, tandis que la taille des aéronefs utilisés ici et la longueur des itinéraires empruntés correspondent aux capacités des aéronefs à hydrogène. Ce rapport présente l'écosystème nécessaire pour y parvenir. Il s'agit d'une première étape et Airbus s'engage à mettre à profit son expertise pour travailler avec le gouvernement, les industries et les autres parties prenantes afin de concrétiser ce projet », a-t-elle déclaré.

    Travel Weekly du 8 septembre

Ukraine
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    La Belgique ne livrera pas d’avions F-16 à l’Ukraine
    La Belgique, membre de la coalition de 11 pays européens qui forment désormais de futurs pilotes de chasseurs bombardiers F-16 américains, a fait savoir qu'elle ne livrera pas d’appareils à l’armée ukrainienne. Lundi 4 septembre, le lieutenant général Frédéric Goetynck, chef du département des ressources matérielles de la défense belge, a fait savoir : « nos appareils ont trop d’heures de vol et on ne peut envoyer en Ukraine des appareils que nous pouvons plus utiliser nous-mêmes ». Le 20 août, le président ukrainien s’était réjoui que les Pays-Bas et le Danemark promettent de lui céder des avions de ce type. Les autorités belges soulignent, en revanche, que le pays entend bien assumer l’entraînement des pilotes ukrainiens et mobiliser son industrie pour la remise en état d’avions que d’autres pays livreront à Kiev. La Belgique dit, par ailleurs, vouloir poursuivre son aide militaire à l’Ukraine. Le pays devrait désormais dépenser 7 Md€ pour que ses réserves de munitions atteignent les normes fixées par l’OTAN, a souligné Frédéric Goetynck.

    Le Monde du 8 septembre