Synthèse de presse

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Wizz Air convertit ses droits sur 75 A321neo
    Wizz Air a décidé de convertir les droits d'achat qu'elle détenait auprès d'Airbus sur 75 A321neo. Les dates de livraisons doivent être négociées avec l'avionneur mais la compagnie précise que dans l'accord initial, signé en novembre 2021, les appareils couverts par ces droits d'achat étaient prévus pour 2028-2029. Lors de cette signature, Wizz Air s'était engagée pour 75 A321neo et 27 A321XLR par une commande ferme. Ces appareils doivent être livrés entre 2025 et 2027. Jozsef Varadi, le Président de Wizz Air, a rappelé que la compagnie low-cost vise une flotte de 500 appareils d'ici la fin de la décennie, elle en exploite 157 aujourd'hui, et une réduction de 25% de ses émissions de CO2.

    Le Journal de l’Aviation et les Echos du 16 septembre

Industrie
  • Industrie
    Nicomatic SA fait l’acquisition d’Accurate, son partenaire distributeur suédois depuis 20 ans
    Nicomatic SA, le spécialiste savoyard des connecteurs, a racheté Accurate, son partenaire distributeur suédois depuis 20 ans. Nicomatic, une entreprise familiale de Bons-en-Chablais, dirigée par les frères Olivier et Julien Nicollin et qui emploie 500 salariés dans ses 14 filiales, est réputée pour ses connecteurs vendus mondialement dans l'industrie aéronautique et spatiale. Accurate, composé de Accurate Nordic et Accurate Consulting, a été fondé en 2003 et est dirigé par Per Häglund et Peter Åkesson. La société emploie actuellement 30 personnes. Cette croissance externe va initier un nouveau modèle utilisant les expertises existantes en consulting de la société scandinave et accélérant le développement de systèmes électroniques intégrés en partenariat avec un écosystème local puissant. Le rapprochement entre les 2 sociétés permet ainsi d’apporter une solution au client et de l’accompagner dans l’intégration de cette solution, par une approche plus globale impliquant l’exploration de la data, la transformation de métiers, le management de changement et l’industrie 4.0. Cette démarche chère à Nicomatic favorise la réindustrialisation qui consiste à produire en local et à mener des recherches en interagissant avec des acteurs voisins, dans une philosophie d’innovation ouverte. Si ce modèle fonctionne en Suède, il sera dupliqué en France et dans le réseau de Nicomatic.

    Le Dauphiné du 16 septembre
  • Industrie
    La demande de titane n’est toujours pas sous pression aux États-Unis
    Le suivi des importations d'éponges de titane montre une nouvelle fois que la demande n'est toujours pas sous pression aux États-Unis. Sur le mois de juillet 2022, les volumes ont été inférieurs de 8% par rapport au même mois de 2019 après des baisses de 63% en juin et de 41% en mai. Les États-Unis avaient importé 34 400 tonnes sur l'ensemble de 2019, des importations qui étaient tombées à 18 200 tonnes en 2021. Pour autant, la tendance est repartie à la hausse sur 2022 avec un bond de 40% sur les 7 premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2021 et un volume annuel final qui devrait atteindre celui de 2020, soit 21 900 tonnes.

    Air & Cosmos du 16 septembre
  • Industrie
    Trescal s’implante en Norvège et acquiert 2 autres laboratoires
    Trescal, le groupe spécialiste des services de métrologie, a fait l’acquisition de la société norvégienne IKM Laboratorium, filiale d’IKM Group, une entreprise du secteur énergétique. Possédant 6 laboratoires en Norvège et employant 70 personnes, IKM Laboratorium fournit des services d’étalonnage et de maintenance accrédités dans 10 domaines techniques, avec une expertise particulière en mesure de pression. Ses techniciens sont notamment qualifiés pour intervenir sur des plateformes offshores. « Grâce à cette acquisition, nous sommes désormais implantés dans 29 pays. Notre partenariat avec IKM Group nous permettra par ailleurs d’accélérer notre développement dans le secteur de l’énergie », indique Guillaume Caroit, le Directeur général de Trescal. Dans le cadre de ce rachat, IKM Group et Trescal ont conclu un partenariat exclusif à long terme. Le groupe français a également fait l’acquisition de la société roumaine Metrosenzor. Située à Constanț, au bord de la mer Noire, c’est une entreprise qui propose des prestations accréditées dans les domaines de la masse et l’humidité et dispose de compétences en matière d’étalonnage des réservoirs de stockage de liquides.

    Actutem 16 septembre
  • Industrie
    Airbus Développement fête ses 25 ans à Toulouse
    Airbus Développement a fêté ses 25 ans, jeudi 15 septembre 2022 lors d’un grand événement organisé à la Leadership University, à Blagnac, près de Toulouse. Depuis sa naissance, cette filiale d'Airbus, qui opère dans 6 régions, a accompagné le développement de 1 500 entreprises françaises, et a contribué à la création et la sauvegarde de 19 000 emplois. « Cette filiale a été créée pour développer, en suscitant l'emploi, les territoires où nous sommes implantés. Les startups que l'on aide sont des startups qui créent de l'emploi. C'est notre objectif premier » explique Bertrand Gautier, Président d'Airbus Développement. Ce soutien se matérialise de différentes manières. « On accompagne les entreprises en termes de conseils, on les connecte à l’écosystème avec des organismes divers et variés comme des pépinières, des incubateurs ou encore des banques etc. », détaille Bertrand Gautier. Airbus Développement peut également apporter un soutien financier grâce à des fonds propres ou à des fonds de revitalisation qui lui sont confiés. En 25 ans, la filiale a prêté 22 M€ et proposé 9 M€ de subventions. En moyenne, Airbus Développement propose aux entreprises des prêts (taux d’intérêt à 1%) de 30 000 €, remboursables sur 3 ans.

    Actu.fr du 16 septembre
  • Industrie
    Tikehau Ace Capital poursuit sa mission de consolidation d’un pôle français à la fois concurrentiel et performant
    Après plusieurs mois de négociations, a été acté le rapprochement entre le groupe toulousain Mecachrome, spécialisé dans la conception, l'usinage, les sous-ensembles et les ensembles de haute précision, et son alter ego WeAre Group. La constitution d'un groupe de 450 M€ de chiffre d'affaires, qui pourrait bien franchir le cap des 750 M€ et les 6 000 salariés à l'horizon 2025, réjouit les acteurs financiers ayant rendu l'opération possible : Éric Lefebvre, Directeur capital développement de Bpifrance, et Marwan Lahoud, Président exécutif de Tikehau Ace Capital, société de capital investissement spécialisée dans les secteurs industriels et technologiques. Au cours des derniers mois, Tikehau Ace Capital a accompagné depuis le début de la crise sanitaire la consolidation de plusieurs acteurs aéronautiques spécialisés dans la mécanique de précision. Avec la volonté de structurer un pôle français à la fois concurrentiel et performant. Un engagement qui s'appuie notamment sur le fonds Ace Aéro Partenaires, lancé mi-2020. Doté de 750 M€, ce dernier doit permettre d'accompagner les PME et les ETI françaises de la filière aéronautique, avec le soutien de 4 grands donneurs d'ordre, Airbus, Safran, Dassault Aviation et Thales. L’objectif est clair : consolider la filière. « Car l'aéronautique est une industrie de volumes. Il est réellement nécessaire d'atteindre une certaine taille », explique Marwan Lahoud. Dans l'optique de cette consolidation sectorielle, il y a 2 grandes catégories d'investissement. D'une part, la constitution de grandes plateformes, à l'image de Mecachrome, Figeac-Aéro et Nexteam Group, dont Tikehau Ace Capital est actionnaire. Et d'autre part, la société ne veut pas perdre de vue les structures spécialisées dans de plus petites séries. Tikehau Ace Capital a ainsi annoncé, en mai dernier, son entrée au capital du groupe bordelais Bt2i, spécialisé dans la production de pièces métalliques élémentaires de petites et grandes dimensions, ainsi que de sous-ensembles dédiés aux constructeurs et équipementiers aéronautiques. L’objectif est d’accompagner cet acteur positionné sur les programmes A320, Dassault Falcon et Rafale et disposant de 4 sites de production via ses filiales MAP, Simair et Cauquil.

    Air & Cosmos du 16 septembre

Défense
  • Défense
    Face à la révolution géopolitique, la Loi de programmation militaire ne doit pas être élaborée dans la précipitation
    Alors que la montée sourde des tensions a basculé vers une conflictualité ouverte et que la guerre de haute intensité est de retour en Europe, Nicolas Baverez revient Le Point sur la nécessité de prendre le temps pour l’élaboration de la Loi de programmation militaire (LPM). La France ne peut rester à l'écart des bouleversements à l’œuvre dans le monde actuel et de l'impératif du réarmement. Cependant notre système de Défense n'est pas capable de soutenir une guerre de haute intensité et de répondre au renouveau d'une menace vitale sur le territoire et la population. La dissuasion est vieillissante, le format des forces est insuffisant et l’industrie, dont les capacités ont été calibrées pour des commandes minimales, ne peut augmenter sa production aussi rapidement que le voudrait le gouvernement. Ainsi des choix difficiles et déterminants devront être tranchés concernant le positionnement vis-à-vis de la Russie et de la Chine, la redéfinition de la posture en Afrique, le poids du dispositif Sentinelle, la modernisation de la dissuasion, la traduction concrète du basculement vers une économie de guerre, la crédibilité des efforts en faveur de la souveraineté de l'UE et d'un pilier européen en matière de Défense, alors que le projet de taxonomie de Bruxelles compromet le financement et le développement de l'industrie de Défense et que les programmes d'avion et de char du futur avec l’Allemagne sont bloqués. En outre, le réinvestissement dans la Défense devra prendre en compte la situation critique de la dette publique, qui atteint 114,5% du PIB. Si le temps nécessaire au débat stratégique n'exclut nullement de prendre les mesures d'urgence qui s'imposent dans le domaine des drones, de l'artillerie ou de la reconstitution des stocks de munitions et de pièces de rechange, l’élaboration d’une nouvelle Loi de programmation militaire pour les années 2024-2030 ne doit pas être précipitée. Une Loi de programmation sans livre blanc a toutes les chances de déboucher sur de mauvais compromis au service d'une stratégie à court terme.

    Le Point du 15 septembre

Espace
  • Espace
    La bataille des satellites agite toujours les startups françaises
    U-Space, un fabricant de nanosatellites basé à Toulouse, vient de lever 7 M€ auprès de Karot Capital, Bpifrance et BNP Paribas Développement. La startup a développé ses technologies au sein du CNES, notamment via son programme d'incubation baptisé SpaceFounders. « Il y a une explosion du nombre de clients qui veulent proposer des services à partir des données satellitaires collectées dans l'Espace », décrypte Fabien Apper, le fondateur de U-Space. « Ils souhaitent acheter des vingtaines, voire plusieurs centaines de satellites pour les déployer autour de la Terre. En plus du volume, ils recherchent de la performance », poursuit-il. Les acteurs des télécommunications, de l'Internet des objets, du véhicule autonome et les organismes scientifiques ont de l'appétit pour les appareils légers qui peuvent évoluer par grappes en orbite basse. Outre la conception et la fabrication, U-Space propose un suivi opérationnel des nanosatellites, de leur lancement jusqu'au jour où ils cessent d'émettre. « Nous visons une durée de vie de huit ans », commente Fabien Apper. Les jeunes pousses industrielles comme U-Space espèrent accélérer grâce au plan France 2030, pour lequel Bpifrance et le CNES ont été désignés pour flécher les financements et lancer des appels à projets. Par ailleurs, les synergies entre grands groupes et startups s'accélèrent. U-Space collabore par exemple avec Airbus et Thales. Un des enjeux pour la société est d'atteindre une taille critique pour produire des volumes importants et faire baisser ses coûts. Grâce à son premier tour de table, U-Space compte ainsi se doter d'une nouvelle usine.

    Les Echos du 16 septembre

Environnement
  • Environnement
    Bpifrance mène une réflexion sur l’avion propre
    Bpifrance mène actuellement une réflexion sur les sujets d'innovation qui révolutionneront notre quotidien dans les années à venir, dont l’un des sujets stratégiques récemment traité est l’avion propre. L'aviation civile est une activité difficile à décarboner, en raison du poids des appareils qui demandent beaucoup d'énergie pour décoller puis voler. Il existe néanmoins des solutions, comme les SAF (sustainable aviations fuels). Il s'agit de bio kérosène ou de e-fuels (fuels de synthèse), qui peut être utilisé dans les moteurs existants, en grande proportion en combinaison avec du kérosène, et à terme de manière exclusive, avec des adaptations pour qu'il remplisse les mêmes fonctions que le kérosène telle que la lubrification. Pour l'instant, la production de ce carburant vert est encore quasi inexistante (0,1% du total fuel). La question est donc celle de la mise en place d'une filière. Le règlement ReFuelEU Aviation de l'Union Européenne propose d'incorporer 32% de SAF en 2040, puis 63% en 2050, mais il faudra que les autres continents s'alignent pour que ces mesures soient efficaces. La solution idéale reste l'hydrogène, mais ce carburant propre ne devrait pas arriver dans les réservoirs avant 10 à 15 ans et nécessitera de développer toute une infrastructure autour de sa production et de sa distribution. Parallèlement, l'industrie travaille aussi sur des nouveaux matériaux composites plus légers, des batteries pour certains mécanismes hydrauliques et des algorithmes de pilotage plus efficaces pour consommer moins de carburant. Un autre problème a récemment été mis en avant, les effets non CO2, comme les traînées de condensation qui se matérialisent par des cirrus (nuages) contribuant à l'effet de serre. L'incertitude sur ce point est encore forte car cette problématique est complexe. L'ONERA a mis en place cette année le projet Climaviation avec l'Institut Pierre-Simon Laplace (CNRS) sous l'égide de la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile), pour lequel une trentaine de chercheurs, sur une période de cinq ans, ont pour mission d’établir un lien entre les émissions de vapeur d'eau en sortie de moteur et la manière dont celle-ci s'agglomère en cristaux de glace, et de déterminer quels en sont les effets climatiques.

    La Tribune du 16 septembre 22

Compétitivité
  • Compétitivité
    « La bataille commerciale du train n’est pas avec l’aérien mais avec la route », Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF
    Jean-Pierre Farandou, Président de la SNCF, était l’invité du Podcast de l'Aviation. Après avoir présenté le bilan de l'été de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a assuré que le train ne s'opposait pas à l'avion mais davantage au secteur routier. Au contraire, il plaide pour une complémentarité entre ces modes de transport. Celle-ci se manifeste notamment dans les projets de desserte ferroviaire des aéroports et les accords signés avec les compagnies aériennes pour acheminer les passagers de province vers le hub parisien, avec de grandes ambitions pour la gare de Roissy CDG. « La bataille commerciale du train n’est pas avec l’aérien mais avec la route », a-t-il déclaré. Il revient également dans son entretien spécifiquement sur le programme de la future liaison CDG Express, dont la mise en service est attendue pour 2026.

    Le Journal de l’Aviation du 16 septembre