Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Elisabeth Borne confirme « une nouvelle Loi de Programmation Militaire »
    Promulguée en juillet 2018, la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019-25 ne précisait les ressources devant être allouées aux armées que pour ses 5 premières annuités, c’est-à-dire jusqu’en 2023. L’objectif étant alors de porter l’effort de Défense à 2% du PIB d’ici 2025, une « actualisation » de cette loi a alors eu lieu afin de préciser la trajectoire financière pour les années 2024 et 2025. Selon l’article 7 de ce texte, cette actualisation aurait dû avoir lieu avant la fin de l’année 2021, en y associant le Parlement. Seulement, faute de visibilité sur la situation macroéconomique en 2024 et 2025, le gouvernement conduit par Jean Castex, avait ajusté cette LPM, via une procédure lui permettant de ne pas engager sa responsabilité. Il semblerait qu’il soit désormais question d’aller plus loin qu’une simple réévaluation de la LPM actuellement en vigueur, selon la déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale d’Elisabeth Borne, la Première Ministre. « Nous devons disposer d’un modèle d’armée complet, équilibré, modernisé. Un modèle d’armée cohérent et capable d’agir », a déclaré la cheffe du gouvernement. « Le Président de la République annoncera les contours d’une nouvelle Loi de Programmation Militaire. Il donnera une vision et un cap à nos armées comme à notre industrie de Défense, en tirant les enseignements de l’engagement de nos forces et de la coopération avec d’autres armées » a-t-elle poursuivi. A l’ouverture du salon de l’armement terrestre EuroSatory 2022, Emmanuel Macron avait évoqué la mise en place d’une « économie de guerre », et le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait ensuite confirmé que le budget de la Défense augmenterait bien de 3 Md€ en 2023.

    Ensemble de la presse du 7 juillet
  • Défense
    Le gouvernement espagnol approuve 1 Md€ pour la Défense
    Un budget supplémentaire de 1 Md€ a été approuvé par le gouvernement espagnol pour la Défense, afin de couvrir les dépenses supplémentaires auxquelles l’armée doit faire face dans le cadre des engagements de l’Espagne envers l’OTAN. La décision, approuvée mardi 5 juillet lors du Conseil des ministres, est toutefois controversée et a exposé à nouveau les différences profondes entre les deux membres de l’exécutif, le PSOE, parti socialiste, et le parti de gauche Unidas Podemos, qui ont affirmé ne pas avoir été informés de la décision au préalable. Les dépenses militaires actuelles de l’Espagne dépassent à peine 1% de son PIB. Pedro Sánchez, le Premier Ministre espagnol, s’est engagé précédemment à atteindre 2% du PIB en dépenses de défense d’ici 2029. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier, les partis de gauche, défavorables à l’OTAN depuis que l’Espagne l’a rejointe en 1982, sont de plus en plus nombreux à approuver sa présence au sein de l’Alliance militaire.

    Euractiv du 7 juillet

Innovation
  • Innovation
    Le projet Octavie, nouveau système pour optimiser les trajectoires aériennes
    Sept partenaires se sont associés dans le projet Octavie, qui consiste à façonner un système d'information et de communication avec pour objectif d'optimiser les opérations aériennes et réduire leur empreinte environnementale. Le projet Octavie, pour Optimisation Collaborative du Transport aérien vis-à-vis de l'Environnement, est composé de Thales, Air France, Atmosphère, CGX Aéro, le Cerfacs, DSNA et l'ONERA. Au-delà des SAFE, des nouveaux moteurs ou encore des futurs avions annoncés comme bas carbone, Thales mise ainsi sur l'optimisation des opérations aériennes. « Nous pouvons gagner jusqu'à 10% sur notre consommation de carburant et donc autant de rejets d'émissions de CO2 en moins » explique Yannick Assouad, la directrice générale adjointe des activités Avioniques de Thales. En 15 mois de recherche, pour un montant total de 1,4 M€ (dont 50% sont apportés par le conseil régional d'Occitanie sous forme de subvention), le consortium souhaite « rendre l'avion encore plus acceptable socialement » poursuit la dirigeante. Le concept repose sur Flight Footprint, un outil de mesure des polluants d'un vol imaginé par Thales en collaboration avec le laboratoire DLR, l'équivalent allemand de l'ONERA, et le soutien de la fondation Solar Impulse. CGX Aéro, une PME toulousaine impliquée dans le projet et spécialisée dans le développement de solutions pour les systèmes d'information géographique dans l'aéronautique, a mis au point un nouveau logiciel de gestion de l'espace aérien permettant ces optimisations du concept « Green Flag », élaboré par Thales, la DSNA et Air France. En période de trafic modéré, les pilotes empruntant ces espaces peuvent pleinement exploiter les pratiques d'éco-pilotage, consistant à optimiser les paramètres du vol. Une autre PME toulousaine, Atmosphère, spécialisée dans les communications satellites, a mis au point un système de communication sol-air autonome pour véhiculer ces informations dans le cadre de cette expérimentation. Le système d'optimisation des vols et ses outils digitaux ont pu être testés grâce à Air France sur 2 vols Toulouse - Paris Orly le 29 mars et le 4 avril.

    La Tribune du 7 juillet

Industrie
  • Industrie
    Saab remporte un contrat avec Airbus Defence & Space pour fournir des ordinateurs à l'Eurodrone
    L'avionneur suédois Saab a confirmé qu'il participerait bien au programme du futur drone MALE RPAS (Medium Altitude Long Endurance Remotely Piloted Aircraft System) européen. Saab a précisé avoir remporté un contrat avec Airbus Defence & Space pour fournir à l'Eurodrone des ordinateurs œuvrant à la sécurité dans les domaines de la gestion du vol et de l'intégration dans l'espace aérien. Dans le cadre du programme du consortium EUDAAS (European Detect and Avoid System), l’industriel suédois travaillait sur un programme partiellement financé par la Commission européenne depuis 2020 pour développer un système de détection et d'anticollision pour les drones militaires de grandes dimensions pouvant évoluer dans un environnement civil. Airbus et l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement) ont signé le contrat portant sur le développement et la production de 20 systèmes de l'Eurodrone (soit 60 drones) en février dernier, lançant le programme du futur drone MALE RPAS européen, en gestation depuis 2015. Le 1er drone MALE RPAS devrait effectuer son vol inaugural en 2026 et les 1ères livraisons sont attendues pour 2028.

    Journal de l’Aviation du 7 juillet
  • Industrie
    Le moteur Silvercrest de Safran testé quotidiennement sur le site d’Istres
    Le moteur Silvercrest, développé par Safran pour l'aviation d'affaires « vole tous les jours à Istres », sur un site de Safran spécialisé dans les essais de réacteurs au sol et en vol, a déclaré Olivier Andriès, le directeur général de Safran. Depuis 3 ans, dans le cadre d'un programme de R&T, le groupe a poursuivi le développement de son moteur destiné à l'aviation d'affaires. « Si un jour, il y a un besoin d'un avionneur dans la gamme de 10 à 12 000 livres de poussée, nous sommes prêts », explique Olivier Andriès interrogé par La Tribune. Il estime aujourd'hui disposer d'un moteur aux performances éprouvées, le Silvercrest est actuellement le seul moteur de nouvelle génération dans sa gamme de poussée. Le motoriste ne s'engagera avec un avionneur qu'une fois le niveau 6 de TRL (Technology Readiness Level, niveau de maturité technologique) atteint sur un total de 9. Un niveau qui permet de s'assurer que la technologie a été démontrée dans un environnement pertinent. Safran a lancé en juin 2021, en partenariat avec General Electric, le programme CFM RISE (Revolutionary Innovation for Sustainable Engines), un programme de développement technologique innovant ayant pour objectif de réduire de plus de 20% la consommation de carburant et les émissions de CO2 par rapport aux moteurs actuels. Dans ce programme, Olivier Andriès souhaite atteindre le niveau 6 de TRL en 2025/2026.

    La Tribune du 7 juillet
  • Industrie
    La Federal Aviation Administration certifie le TBM 960 de Daher
    Après plusieurs mois d’attente, la Federal Aviation Administration (FAA) vient enfin de certifier le TBM 960, dernière évolution en date du mono-turbopropulseur rapide de Daher. L’EASA avait certifié le TBM 960 en début d’année, ce qui avait permis à Daher d’exposer son nouveau modèle au salon Sun’n Fun, à Lakeland (Floride), début avril 2022. A Tarbes, les TBM 960 destinés au marché nord-américain ont commencé à remplir le parking, en attendant la certification américaine, qui a eu lieu le 23 juin dernier. « Je tiens à saluer le travail collaboratif de l’EASA et de la FAA qui a abouti à la certification du TBM 960. Je tiens également à exprimer mes remerciements à nos clients américains pour leur patience pendant le processus de certification », déclare Nicolas Chabbert, directeur de la division Avions de Daher. Depuis lors, 7 TBM 960 ont déjà été livrés et pas moins de 5 prennent la route des USA cette semaine. Daher n’avait pu livrer jusque-là que 4 avions à des clients européens. « Nous avons eu une réponse globale exceptionnelle au TBM 960 depuis son lancement, avec plus de 60 commandes pour cette nouvelle version. » explique Nicolas Chabert. Au régime de croisière recommandé par Daher, le TBM 960 atteint une vitesse de 308 nœuds pour une consommation de carburant de 215 litres par heure, soit une économie de carburant de 10% par rapport au régime maximal de croisière pour plus de durabilité. Daher pourra donc exposer son TBM 960, au salon AirVenture d’Oshkosh, fin juillet 2022.

    Aerobuzz.fr du 7 juillet

Espace
  • Espace
    Stellar Télécommunications s’installe à Bordeaux pour développer sa constellation de satellites
    La startup Stellar Télécommunications installe son siège social et son pôle Recherche et Développement à Bordeaux, avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine qui vient de lui accorder 1 M€ de subvention. L’objectif de Stella est de développer une constellation de satellites pour garantir une connexion internet fiable aux véhicules, à commencer par le marché automobile. Damien Garot, son fondateur, passé par SkyBridge, Alcatel Space, Eutelsat et OneWeb prévoit de déployer des satellites en orbite basse (entre 500 et 1 000 km d'altitude) pour diffuser son réseau. D'ici 2030, le marché potentiel des services connectés dans l'industrie automobile se chiffrera en centaines de milliards d'euros alors qu'environ 95% des nouveaux véhicules mis sur le marché seront équipés nativement de solutions de connectivité, contre 1 sur 2 actuellement. La startup devra d'abord passer par une longue série de levées de fonds et tests techniques sur des satellites tiers puis des prototypes avant de déployer sa propre constellation à l'horizon 2030. Stellar Télécommunications compte moins d'une vingtaine de collaborateurs entre Paris, l'Allemagne et le Luxembourg et prévoit de créer 70 emplois directs à Bordeaux.

    La Tribune du 7 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Plus de la moitié de la flotte d’A380 est de nouveau active
    Plusieurs compagnies avaient décidé de sortir de leur flotte leurs A380 au début de la pandémie, comme Lufthansa, Qatar Airways, Air France, Etihad, et avaient fait une croix sur ce qui reste le plus grand avion de transport de passagers actuellement en service dans le monde. Toutefois, après avoir été parqués et mis sous cocon, les A380 sont de retour. Qatar Airways a ressorti les siens du désert pour répondre à une demande croissante et à une capacité propre insuffisante pour les vols long-courriers. De son coté, Emirates qui est de loin le plus gros opérateur du type, compte sur l’A380 pour au moins 10 ans encore, ce sont d’ailleurs 94 des 121 gros porteurs de sa flotte qui ont déjà été remis en service. Lufthansa vient, elle aussi, de faire volte-face en annonçant vouloir à nouveau exploiter ses A380 à partir de 2023. Elle prévoit de baser 5 de ses 14 avions à Munich. Airbus a construit 251 A380, dont 8 ont déjà été démolis ou sont en cours de recyclage. 133 exemplaires sont à nouveau en vol, dont un exemplaire qu’Airbus est en train de convertir en avion d’essai à hydrogène. Actuellement plus de la moitié de la flotte d’A380 est donc à nouveau active.

    Ensemble de la presse du 7 juillet

Environnement
  • Environnement
    A l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, le gouvernement néerlandais plafonne le nombre de vol
    Le gouvernement néerlandais a annoncé qu’il allait plafonner le nombre de vols depuis l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, le troisième plus fréquenté d’Europe, à 440 000 vols par an contre une capacité de 500 000, atteinte avant la pandémie de Covid-19, soit une baisse de 12%. Schiphol est situé dans l’une des régions les plus fréquentées des Pays-Bas « Une zone urbanisée avec beaucoup d’activités » écrit le gouvernement dans un communiqué. Cette décision est une première mondiale qui vise à réduire les effets négatifs sur l’environnement environnant, tout en préservant cette « forte fonction de hub » de l’aéroport précise un communiqué ministériel.

    L’Opinion du 7 juillet

international
  • international
    L'UE lance un pont aérien pour acheminer une aide en Somalie
    L'Union européenne a annoncé mercredi 6 juillet l'organisation d'un pont aérien humanitaire pour acheminer une aide d'urgence aux populations de la Somalie menacées par la famine. « Nous organisons une série de vols en vue d'apporter des fournitures essentielles, principalement des denrées alimentaires et des médicaments, à nos partenaires humanitaires dans des régions reculées de Somalie, dans lesquelles cette aide ne peut être acheminée que par voie aérienne », a expliqué le Commissaire européen Janez Lenarcic dans un communiqué. L'UE a alloué 800 000 € pour cette « opération logistique majeure ». Elle devrait nécessiter entre 50 et 70 vols et le 1er avion devait décoller mercredi 6 juillet en direction du district d'El Barde, dans le sud-ouest de la Somalie. Il acheminera 6,5 tonnes d'aliments thérapeutiques et de fournitures médicales destinés à l'organisation humanitaire Action contre la faim. Un pont aérien similaire en direction de la Somalie avait déjà été mis en place en 2020.

    Le Figaro et les Echos du 7 juillet