Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    La France chercher à accélérer sa production de carburants verts pour le transport aérien
    Compagnies aériennes, énergéticiens, gestionnaires d’aéroports, avionneurs, motoristes, etc. sont conviés ce mardi 14 février par 3 ministres, Clément Beaune en charge des Transports, Agnès Pannier-Runacher pour la Transition énergétique et Roland Lescure pour l’Industrie, à une réunion pour accélérer le développement d’une filière française de carburants durables, dits SAF (Sustainable Alternative Fuel). « Nous allons demander à cette task force de nous dire d’ici le salon du Bourget en juin combien nous pourrions produire de carburants durables en France et en Europe d’ici 2030, et avec quelle répartition entre des biocarburants et du kérosène synthétique, explique Clément Beaune. Pour l’instant, il y a un goulet d’étranglement en matière de production ». Selon des estimations, les besoins européens en carburants durables pour l’aviation devraient atteindre les 2 millions de tonnes en 2030. La France exige depuis l’année dernière l’incorporation de 1% de SAF et l’Union européenne devrait dans les prochains mois fixer à 6% la proportion obligatoire en 2030. « Notre objectif est clair : avoir suffisamment de carburant durable produit en Europe pour que les compagnies aériennes n’aient pas à se fournir ailleurs », poursuit Clément Beaune. Les États-Unis ont effectivement pris de l’avance dans ce domaine, grâce à leur plan de soutien à l’industrie américaine baptisé IRA (Inflation Reduction Act), faisant bénéficier les producteurs de carburant durable locaux et les transporteurs aériens de fortes subventions. Le pays pourra produire en 2030 4 fois plus de kérosène vert que l’Europe. L’enjeu pour les industriels est de produire un carburant vert qui puisse être directement utilisé par un moteur d’avion, sans avoir à changer les équipements. Les industriels ont déjà commencé à investir dans le domaine. En France, TotalEnergies vise la réduction de 80 à 90% des émissions des CO2, par rapport à son équivalent fossile.

    Le Figaro du 14 février
  • Environnement
    Le consortium avec Airbus et Air New Zealand s’élargit pour évaluer le déploiement de stations-service à hydrogène dans les aéroports
    L'aéroport international de Christchurch, la société d'énergie verte Fortescue Future Industries (FFI), Hiringa Energy et la société d'hydrogène Fabrum rejoignent Airbus et Air New Zealand dans le consortium qui cherche à faire progresser les vols commerciaux à l'hydrogène et à développer des hubs dans les aéroports du pays. Le « Hydrogen Consortium » travaille sur les concepts et les opérations des avions à hydrogène, l'approvisionnement en hydrogène, l'infrastructure de l'hydrogène et les exigences de ravitaillement dans les aéroports. Au cours des 6 prochains mois, les partenaires développeront un « écosystème de l'hydrogène » pour l'aviation en Nouvelle-Zélande, y compris les politiques, réglementations et incitations proposées, et se concentreront sur la recherche jusqu'à la fin de 2023. Ensuite, la 2ème phase consistera à déterminer si des vols d'essai d'avions à hydrogène peuvent être organisés en Nouvelle-Zélande. Air New Zealand, la compagnie nationale du pays, souhaite remplacer sa flotte de Bombardier Q300 par des avions à faibles émissions et prévoit également d'effectuer son 1er vol commercial de démonstration à partir de 2026. La scène aéronautique néo-zélandaise représente une « occasion unique » d'explorer les solutions d'énergie verte, selon Airbus, étant donné la forte dépendance du pays à l'égard des énergies renouvelables (environ 80% des besoins nationaux) et l'importance du marché intérieur court-courrier, avec plus de 60% des vols reliant des destinations situées dans un rayon de 350 km.

    Zonebourse du 14 février

Défense
  • Défense
    La DGA notifie à Hensoldt un contrat de 100 M€ dans le cadre du SCAF
    Hensoldt a obtenu un contrat d'une valeur d'environ 100 M€ de la part de la DGA pour le développement de démonstrateurs pour le futur réseau de capteurs dans le cadre du programme SCAF (Système de Combat Aérien Futur). En tant que membre du consortium allemand FCMS (Future Combat Mission System), Hensoldt développe des éléments centraux essentiels du futur réseau de capteurs, dans les domaines de l'électronique radar, les moyens de reconnaissance et d'autoprotection, l'optronique et également la mise en réseau globale des capteurs. D'ici 2025, plusieurs démonstrateurs technologiques seront développés pour montrer les possibilités d'une solution en réseau indépendante de la plateforme. Ce réseau de capteurs avec différentes plateformes sera ensuite développé dans les autres phases de démonstrateurs SCAF. Les leaders technologiques respectifs de l'industrie des 3 pays sont impliqués : sous la direction générale d'Indra pour l’Espagne, Thales pour la France et le consortium FCMS pour l'Allemagne, composé de Hensoldt, Diehl Defence, ESG Elektroniksystem- und Logistik-GmbH et Rohde & Schwarz, travaillent ensemble dans la phase dite de démonstration 1b.

    Air & Cosmos du 12 février
  • Défense
    Le 1 000ème F-35 entre en production chez Lockheed Martin
    18 ans après le début de la production des avions de série, Lockheed Martin débute l’assemblage du 1 000ème appareil. BAE Systems, qui produit les pointes avant de fuselage dans son usine de Samlesbury et également la partie arrière du fuselage des trois versions de l’avion, a annoncé avoir livré à Lockheed Martin le 1 000ème sous-ensemble. BAE systems fait partie des 3 partenaires de 1er plan du programme, avec Lockheed Martin, responsable du fuselage avant et de l’assemblage final, et Northrop Grumman, chargé du tronçon central du fuselage. Son usine a la capacité de produire à ce jour des sous-ensembles pour 160 avions par an. Lockheed Martin a annoncé vouloir livrer 156 avions cette année. Environ la moitié des F-35 construits annuellement vont à l’US Air Force et l’autre moitié part à l’export.

    Aerobuzz du 14 février

international
  • international
    Un 4ème objet volant abattu dans le ciel américain dimanche 12 février
    Un nouvel engin a été abattu au-dessus du lac Huron dimanche 12 février par 2 chasseurs F-16, le 4ème en moins de 10 jours dans le ciel américain. Le 1er ballon a été abattu le 4 février par un F-22 américain à l'aide de missiles AIM-9X. 2 jours plus tôt, le Pentagone avait indiqué suivre ses mouvements à la trace. Le 10 février, « sur ordre du président », l'armée américaine a descendu un autre « objet volant à haute altitude » au-dessus de l'Alaska. « Nous ne savons pas qui en est le propriétaire, si c'est un État ou une entreprise ou un particulier, nous ne le savons pas. Et nous ne comprenons pour l'heure pas son usage », avait expliqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Ensuite, le 11 février, Justin Trudeau, premier ministre canadien, a annoncé que 2 avions américains et 2 avions canadiens avaient mené une mission conjointe pour abattre un « objet non identifié violant l'espace aérien canadien ». Enfin, dimanche, vers 14h, un objet « de forme cylindrique » a cette fois-ci été détruit à environ 6 000 m d'altitude. Si le 1er engin, le ballon chinois, était haut de 60 m, et portait une nacelle, les 3 autres engins ont des formes différentes. Le ballon chinois portait « de nombreuses antennes, un ensemble probablement capable de collecter et géolocaliser des communications », et était « équipé de panneaux solaires assez larges pour fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement de multiples capteurs collectant du renseignement ». Le 2ème volait à 12 000 m, il avait « la taille d'une petite voiture » et ne semblait pas avoir de système de propulsion ni de commandes lui permettant de se diriger. Le 3ème revêtait l'aspect d'un « appareil cylindrique », et le 4ème était quant-à-lui « octogonal » et « sans nacelle apparente ». Les aéronefs constituaient tous une menace possible pour la sécurité des vols civils, selon les autorités.

    Ensemble de la presse du 14 février
  • international
    Dassault Aviation répond présent au salon Aero India
    Dassault Aviation est présent en force au salon Aero India qui se tient du 13 au 17 février à Bangalore. « La participation de Dassault Aviation au salon Aero India est un nouveau témoignage du partenariat qui nous unis à l'Inde depuis 70 ans. Fournir les meilleurs matériels aux Forces et aux entreprises indiennes a toujours été notre ambition et notre fierté. Demain comme aujourd'hui, nous ferons tout notre possible pour développer notre empreinte industrielle dans ce grand pays et pour satisfaire ses besoins en avions militaires et en avions d'affaires », a déclaré Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. L'armée de l'air indienne est le plus ancien client export de Dassault Aviation. L'Inde a modernisé sa flotte de Mirage 2000 I/TI et l'avionneur français a livré le dernier des 36 avions de combat Rafale de l'Indian Air Force mi-décembre, des appareils commandés en 2016 et basés à Ambala et à Hashimara. Dassault Aviation a aussi expliqué qu'il restait candidat au renouvellement de la flotte de chasseurs embarqués de l'Indian Navy, dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement indien. Le Rafale Marine pourrait ainsi l'emporter face au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, alors que la marine indienne a évalué les performances des deux appareils l'année dernière avec des décollages effectués à l'aide d'une rampe implantée à la base aéronavale de Hansa. L'objectif de l'Indian Navy est de remplacer des MiG-29K et de pouvoir disposer d'un appareil capable d'opérer à partir du nouveau porte-avions INS Vikrant.

    Le Journal de l’Aviation du 14 février

Espace
  • Espace
    Le prochain lancement d’Ariane 5 annoncé le 13 avril pour le décollage du satellite JUICE
    Le Centre Spatial Guyanais a décidé de la date du 13 avril pour le décollage du satellite européen d'exploration JUICE (Jupiter Icy Moons Explorer). Arrivé en Guyane le 10 février, le satellite sera envoyé depuis Kourou à bord d’une Ariane 5 dans le cadre d'une mission d’exploration de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) afin d'étudier Jupiter et ses 3 plus grosses lunes : Europa, Ganymède et Callisto. Il effectuera 35 survols des 3 grandes lunes en orbite autour de Jupiter, avant de changer d'orbite pour Ganymède.

    France Info du 14 février
  • Espace
    Un nouveau vaisseau russe amarré à l’ISS victime d’une fuite
    Le 11 février, Roscosmos, l’entreprise d’Etat chargée des activités spatiales russes, a annoncé que le Centre de contrôle de mission russe de la Station spatiale internationale (Tsoup), près de Moscou, avait enregistré une dépressurisation à bord du vaisseau-cargo automatique Progress MS 21. Le cargo, actuellement amarré au module russe Poisk de la Station spatiale internationale (ISS) depuis le 28 octobre 2022, a été isolé après la découverte de la dépressurisation à son bord. L'écoutille d’accès au cargo a dès lors été fermée, avec tout l'équipement destiné à être enlevé pour être brûlé dans l’atmosphère déjà installé à bord. L’incident, sans conséquence, intervient moins de 2 mois après une fuite apparue sur le Soyouz MS 22, attribuée à une collision avec une micrométéorite. Roscosmos n’a pour le moment pas retardé l’arrivée du Progress MS 22, lancé 2 jours plus tôt depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, et amarré le 11 février à l’arrière du module de service russe Zvezda. L’incident ne devrait pas non plus interférer avec le départ du Progress MS 21, prévu pour le 18 février prochain.

    Air & Cosmos du 14 février

Ukraine
  • Ukraine
    Pour accélérer la production de munitions, l’Union européenne envisage d’effectuer des achats en commun
    Kaja Kallas, la première ministre estonienne, a proposé que la Commission lance des appels d’offres et achète en commun du matériel militaire pour l’Ukraine. La base industrielle et technologique de Défense européenne réclame effectivement depuis plusieurs mois des commandes s’étendant sur plusieurs années afin d’investir et d’augmenter ses capacités de production. La nouvelle proposition estonienne « permet de remettre un peu d’urgence sur ce sujet », selon un haut fonctionnaire européen. A l’automne, l’exécutif européen avait présenté un texte pour lancer des achats conjoints de matériels d’urgence, dit Edirpa, doté de 500 M€. Le texte, bloqué au Parlement européen, ne sera prêt au plus tôt qu’à l’été. « Il faut voir s’il est possible de faire plus vite avec un dispositif spécifique entre-temps », suggère un diplomate, qui espère une réponse dès mars, lors du prochain Conseil européen. L’UE pourrait passer par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement, un organisme qui a géré les appels d’offres pour les avions de transport militaire A400M, soit elle en laisse la responsabilité à un Etat qui gérera les appels d’offres pour le compte des Etats membres ; soit, encore plus novateur, l’Agence européenne de la Défense (AED) pourrait en être chargée. Les Etats membres, mais également le Royaume-Uni, pourraient financer ces achats, ou l’UE pourrait, alternativement, recourir à la Facilité européenne pour la paix (FEP). Ce fonds, doté de 3,6 Md€, qui sera augmenté de 2 Md€ supplémentaires entre 2024 et 2027, permet de rembourser partiellement les Etats qui transfèrent des armes en Ukraine depuis le début de la guerre. 911 M€ ont cependant d’ores et déjà été attribués pour l’année 2023. Alors que 30 ministres de la Défense de l’OTAN doivent se réunir ce mardi 14 février à Bruxelles, cette nouvelle initiative sera sans doute au cœur des débats, d’autant que l’OTAN dispose également de son propre système d’achat d’armes et de munitions en commun.

    Le Monde du 14 février

Industrie
  • Industrie
    Aviation Capital Group finalise une commande supplémentaire pour 20 A220
    Le loueur américain Aviation Capital Group (ACG) a passé une commande ferme de 20 A220. Une commande ferme induit de premiers versements tandis qu'un protocole d'accord marque l'entente générale des 2 parties sur le principe de la vente dont les détails doivent encore être précisés. La commande d'ACG pour 20 A220, appareils d'une capacité de 100 à 150 sièges, fait suite à sa commande de 40 appareils de la famille A320neo, dont 5 A321XLR, annoncée en décembre 2021. D’après BFMTV, le dernier prix catalogue d'un A220 s'élève entre 81 et 91,5 M$ selon les modèles. « Cette commande de 20 A220 par Aviation Capital Group de Tokyo Century reflète le potentiel de l'avion en tant qu'investissement solide, y compris pour les investisseurs basés dans la région Asie-Pacifique », a déclaré Christian Scherer, directeur commercial d’Airbus et directeur d’Airbus International. Avec une empreinte sonore réduite de 50% et une consommation de carburant par siège jusqu'à 25% inférieure à celle des avions de la génération précédente, l’A220 a des émissions de NOx inférieures d'environ 50% aux normes de l'industrie. Le nombre total de commandes fermes pour l'A220 s’élève désormais à plus de 700 appareils. Avec cette nouvelle commande, ACG soutient par ailleurs l'initiative de fonds ESG, récemment lancée par Airbus, pour plusieurs millions de dollars, qui contribuera à l'investissement dans des projets de développement de l'aviation durable.

    BMTV du 14 février