Synthèse de presse

Industrie
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    Lease Corporation International signe une commande de H175
    La société Lease Corporation International (LCI), filiale du groupe Libra, a annoncé ce mercredi 27 juillet une commande de six hélicoptères « super-médiums » H175 auprès d'Airbus Helicopters, d'une valeur de plus de 125 M$. La commande porte sur deux appareils confirmés, le premier H175 devant être livré à LCI fin 2023. L'accord prévoit quatre options supplémentaires et s'appuie sur la précédente commande de nouveaux H175 passée par LCI. Bruno Even, CEO d'Airbus Helicopters, déclare : « LCI est un partenaire de longue date et apprécié d'Airbus. En tant que loueur et exploitant de premier plan d'hélicoptères Airbus, leur engagement renouvelé envers le H175 démontre la force du marché et sa reprise post-pandémie ». La flotte de LCI comprend actuellement environ 50 hélicoptères et avions Airbus. Ils sont déployés par 14 opérateurs dans 10 pays à travers le monde pour une gamme de missions comprenant les services médicaux d'urgence, la recherche et le sauvetage et l'éolien offshore, précise Airbus Helicopters.

    Helicopter Investor du 27 juillet
  • Industrie
    Airbus Helicopters et VRM Switzerland vont développer le premier simulateur de réalité virtuelle au monde pour le H145
    Airbus Helicopters et le groupe VRM Switzerland, spécialisé dans la fabrication de simulateurs en réalité virtuelle (VR) pour hélicoptères, développent conjointement un dispositif de formation en réalité virtuelle pour le H145. « Ce nouvel outil de formation innovant offrira aux opérateurs du H145 une solution de formation abordable et compacte avec un comportement de vol réaliste et une immersion totale, ainsi que la vision 3D et les paysages haute résolution de la technologie VR », commente Airbus Helicopters. Les deux groupes ont établi leur collaboration en 2021 pour mettre sur le marché le dispositif de formation VR H125, qualifié par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), permettant aux pilotes de s'entraîner de manière réaliste et d'exécuter des contrôles de compétence complets sur le simulateur. « Comme nous l'avons fait pour le simulateur H125 VR, nos pilotes et experts d'Airbus travailleront main dans la main avec l'équipe de VRM Switzerland, apportant notre expérience d'équipementier à cette solution de formation abordable et flexible qui répondra sûrement aux exigences de nos clients tout en respectant nos normes élevées en matière de sécurité opérationnelle. Avec ce type de simulateur, le pilote peut s'engager dans des scénarios opérationnels qu'il serait très risqué de tenter en vol réel, mais qui apportent une valeur ajoutée significative à la formation », déclare Christoph Zammert, Executive Vice President of Customer Support & Services chez Airbus Helicopters.

    Fly News du 27 juillet
  • Industrie
    Le FMI alerte sur le risque d’une récession mondiale
    Dans ses prévisions actualisées, publiées mardi 26 juillet, le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une croissance mondiale de 3,2% en 2022, en recul de 0,4 point de pourcentage par rapport à ses prévisions d’avril, puis de 2,9% en 2023, soit un fort ralentissement après les 6,1% enregistrés en 2021, la première année de sortie de la pandémie de Covid-19. Le produit intérieur brut (PIB) mondial a subi une contraction au deuxième trimestre 2022, après le début de la guerre en Ukraine. Le FMI souligne « l’inflation plus élevée que prévu dans le monde entier, en particulier aux Etats-Unis et dans les principales économies européennes », « un ralentissement plus important que prévu en Chine » à la suite des confinements liés à la crise sanitaire et les « retombées négatives de la guerre en Ukraine ». « L’ombre de la pandémie plane toujours sur l’économie mondiale », rappelle Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du FMI. « Elle est en partie à l’origine du ralentissement en Chine et de la hausse de l’inflation ». « Deux ans seulement après la dernière récession, le monde pourrait bientôt vaciller au bord » d'une nouvelle « récession mondiale », alerte-t-il.

    Ensemble de la presse du 27 juillet

Espace
  • Espace
    Airbus fait appel à Anywaves pour fournir les antennes des plates-formes satellitaires de Loft Orbital
    Airbus a choisi la startup spatiale française Anywaves (basée à Toulouse) pour fournir les antennes des plates-formes satellitaires que Loft Orbital a commandées en janvier. Anywaves fournira plus de 70 produits pour les satellites qui seront déployés par Loft Orbital. En janvier dernier, la startup franco-américaine Loft Orbital avait choisi Airbus pour produire 15 plates-formes pour sa future constellation de services partagés. Airbus a par ailleurs signé l'année dernière un contrat-cadre de cinq ans avec Anywaves, dans le cadre d'une stratégie visant à s'engager auprès de nouvelles entreprises spatiales. « Cette commande nous fait passer pour la première fois sur une constellation de plus d'une dizaine de satellites, ce qui est totalement en cohérence avec notre modèle économique. Nous voulons à terme pouvoir équiper des centaines de satellites par an », commente Nicolas Capet, PDG d'Anywaves.

    La Tribune du 27 juillet
  • Espace
    La Russie va quitter la Station spatiale internationale après 2024
    La Russie a annoncé, mardi 26 juillet, qu'elle allait quitter la Station spatiale internationale (ISS) après 2024. « Nous allons sans doute remplir toutes nos obligations à l'égard de nos partenaires [de l'ISS] », a déclaré Iouri Borissov, directeur général de l'Agence spatiale russe Roscosmos, « mais la décision de quitter cette station après 2024 a été prise. Je pense que d'ici là, nous commencerons à créer la station orbitale russe », qui sera « la principale priorité » du programme spatial national, a-t-il ajouté. « C'est un développement regrettable, étant donné le travail scientifique essentiel réalisé à bord de l'ISS, la précieuse collaboration professionnelle que nos agences spatiales ont entretenu à travers les années, et en particulier au vu de notre accord renouvelé de coopération en matière de vols spatiaux », a commenté Edward Price, le porte-parole du département d'Etat américain, lors d'un point-presse.

    Ensemble de la presse du 27 juillet
  • Espace
    Budget de l’Agence spatiale européenne : « Notre approche est celle de l’efficacité de chaque euro investi », souligne Philippe Baptiste, président du CNES
    Le Figaro rappelle qu’en novembre prochain, les 22 États membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) devront se mettre d’accord sur le budget de l’ESA pour les trois ans à venir. « La France investit en moyenne 3 Md€ par an dans le spatial, contre plus de 2 Md€ pour l’Allemagne et plus de 1 Md€ pour l’Italie. Cela, via différents canaux : l’ESA, les programmes menés par le CNES avec d’autres agences comme la NASA, le plan France 2030, des commandes et des achats de services à l’industrie et aux startups, mais aussi des contributions directes à la Commission européenne », précise Philippe Baptiste, président du CNES, dans un entretien au Figaro. Si l’ambition spatiale française est forte, « notre approche est celle de l’efficacité de chaque euro investi. C’est pourquoi nous allons identifier, sujet par sujet, le meilleur vecteur d’investissement », ajoute-t-il. Il ne s’agit pas « d’un désengagement de l’ESA par la France, bien au contraire. Contrairement à d’autres pays, la France ne répartit pas son effort de la même façon et doit aussi financer ses programmes de Défense », insiste encore Philippe Baptiste. « Le cadre de l’ESA est adapté aux programmes scientifiques, à l’exploration et l’observation de la Terre. Avec de très grands succès sur ce dernier sujet, crucial pour le climat », souligne le dirigeant.

    Le Figaro du 27 juillet
  • Espace
    Thales Alenia Space s'associe à Miprons en vue de développer un système de propulsion spatiale carburant à l'eau
    Thales Alenia Space (TAS) indique avoir signé un accord avec la startup italienne Miprons afin de concevoir un système propulsif innovant pour satellites, utilisant l’eau comme carburant. Un processus d’électrolyse décomposera l’eau en hydrogène et oxygène, qui seront ensuite admis dans la chambre de combustion. « Avec l’eau comme unique propergol, ce système permettra d’effectuer plus rapidement des manœuvres telles que la mise à poste, la désorbitation du satellite ou l’évitement de collisions », explique TAS. « Spécialement conçu pour les satellites de Thales Alenia Space, ce micropropulseur à rendement et poussée élevés bénéficiera d’un poids et d’un encombrement extrêmement faibles », ajoute le groupe. Le système sera compatible avec des satellites de toutes tailles. La fabrication des composants du système se fera par impression 3D. TAS supervisera le développement du propulseur, et TAS en Italie soutiendra les tests environnementaux du modèle d’ingénierie. Massimo Claudio Comparini, Président-Directeur général de TAS en Italie, souligne : « Cet accord confirme la stratégie de Thales Alenia Space de jouer un rôle de tout premier plan dans les initiatives du New Space, en créant des synergies avec des startups qui sont autant de catalyseurs au sein de tout l’écosystème spatial ».

    Zone-Bourse.com du 27 juillet
  • Espace
    Rapprochement d’Eutelsat avec OneWeb, un « virage radical » nécessaire selon la directrice générale du groupe
    La directrice générale d'Eutelsat, Eva Berneke, s’exprime dans Les Echos. Elle commente le projet de rapprochement avec OneWeb, qu’elle estime nécessaire pour transformer l'opérateur de satellites en un acteur mondial des télécommunications. « Nous subissons un changement de marché, avec l'évolution des manières de regarder la télévision et l'essor de la vidéo à la demande, ce qui nous oblige à un virage radical pour aller vers les télécommunications », explique Eva Berneke. Elle souligne qu'Eutelsat va prendre le contrôle de OneWeb à un moment clé de son développement technologique : « OneWeb a lancé une première génération de satellites, qu'il va falloir très vite remplacer par une deuxième génération, en développant une vision multi-orbitale, afin d'optimiser le service rendu entre nos satellites en position géostationnaire et ceux en orbite basse, les premiers offrant beaucoup de puissance mais une latence du signal de 600 millisecondes, tandis que les seconds offrent moins de puissance mais zéro latence ».

    Les Echos du 27 juillet

Emploi
  • Emploi
    Comment faire face au redémarrage industriel massif de la filière aéronautique ? L'exemple d'Airbus Atlantic à Rochefort
    Sud-Ouest consacre un article à l’usine Airbus Atlantic de Rochefort, qui fabrique « au moins un élément de chacune des gammes d’avions Airbus, civils ou militaires ». L’usine de Rochefort produit notamment la totalité des sièges des pilotes d’Airbus et d’Airbus Helicopters ainsi que de nombreux sièges passagers classe business et première classe pour une cinquantaine de compagnies aériennes. Pour ce faire, Airbus Atlantic mobilise chaque jour 900 personnes en CDI. « En début d’année, nous avons ouvert 120 postes en CDI. Actuellement nous avons bouclé le recrutement d’une soixantaine d’entre eux » explique Christophe Betencourt, directeur du site Airbus Atlantic Rochefort. « Cela veut dire que malgré un marché de l’emploi tendu, nos CDI restent attractifs. Ils le sont parce que nous avons de l’activité, une activité très diverse sur ce site et nous sommes dans une dynamique de programmes innovants, de recherche et de développement qui sont enthousiasmants pour toutes les équipes. Par ailleurs, nous sommes déjà engagés dans un programme d’aménagement et de transformation de l’outil industriel de type usine 4.0 à l’horizon 2030 » ajoute-t-il. Pour pallier le manque d’intérimaires, Airbus Atlantic s’adapte : « Nous renforçons nettement notre politique de contrats en alternance. Nous formons aussi, nous-même, des publics demandeurs d’emploi, qui arrivent de secteurs éloignés du nôtre. Nous le faisons en partenariat avec Pôle emploi » explique le dirigeant.

    Sud-Ouest du 27 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    EasyJet réduit ses pertes
    Pour son troisième trimestre décalé, easyJet accuse une perte avant impôts de 114 M£ (134,4 M€), une amélioration par rapport au même trimestre l'an dernier (376 M€). Sur un an, le nombre de passagers a été multiplié par sept et le revenu total s'est établi à 1,7 Md£ (2 Md€). Grâce à la reprise de la demande dans le secteur aérien, le chiffre d'affaires de la compagnie a été multiplié par huit. Le rendement auxiliaire par passager a augmenté de 55% par rapport à 2019. « Les initiatives stratégiques prises pendant la pandémie livrent leurs résultats », a déclaré le directeur général de la compagnie, Johan Lundgren.

    La Tribune et Le Figaro du 27 juillet

Défense
  • Défense
    Safran Power Units et Rolls-Royce collaborent avec MBDA pour la propulsion des futurs missiles antinavires de croisière franco-britanniques
    Rolls-Royce et Safran Power Units ont signé avec MBDA un contrat de « phase d’évaluation » (Assessment Phase), dans le cadre du programme franco-britannique FC/ASW (Future Cruise/Anti-Ship Weapon) pour le futur missile de croisière antinavires. Les deux partenaires vont collaborer en vue de développer une nouvelle solution de propulsion pour un missile subsonique doté de capacités de furtivité, qui devrait voir le jour avant la fin de la décennie. Signé dans le cadre du salon aéronautique de Farnborough, cet accord doit permettre « d’offrir des capacités qui vont totalement changer la donne et permettre de traiter des cibles et des systèmes de défense aérienne durcis sur des champs de bataille de plus en plus contestés », commente Safran Power Units. En début d’année, le ministère de la Défense britannique et la Direction Générale de l’Armement (DGA) avaient signé un accord bilatéral portant sur le programme, en vue du développement conjoint d’une nouvelle génération de missiles. Ghislaine Doukhan, PDG de Safran Power Units, a déclaré : « Nous sommes fiers de rejoindre le programme FC/ASW et de contribuer à renforcer une collaboration stratégique entre la France et le Royaume-Uni, initiée avec le développement du système de propulsion du missile de croisière SCALP-EG (Storm Shadow) au début de la décennie 1990. Safran Power Units apporte plus de 60 ans d’expérience dans le développement et la production de systèmes de propulsion avancés pour différents missiles, tels que le Scalp MBDA, l’Exocet et le missile de croisière naval MdCN ».

    Zone-Militaire.com du 27 juillet