Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Le secteur aéronautique et spatial recrute 7 500 personnes en Occitanie
    La filière aéronautique et spatiale a embauché plus de 18 000 personnes l’an dernier et, selon les prévisions du GIFAS, prévoit cette année 25 000 embauches, dont 7 000 alternants. Jean-Luc Rouy, directeur des ressources humaines chez Airbus Operations à Toulouse et ambassadeur de « l’Aéro Recrute », se montre optimiste. « Ces chiffres montrent tout le dynamisme de cette filière qui est à nouveau en pleine croissance. C’est un très bon signal ». Environ 30% des recrutements devraient concerner la région Occitanie, soit 7 500 postes à pourvoir. Dans la production, la filière a besoin d’opérateurs, de mécaniciens, de chaudronniers, ou encore d’usineurs. L’ingénierie, elle, cherche des ingénieurs dans divers domaines : design, conception d’avions de demain, simulation, calcul de structures, développement logiciels, avionique, propulsions de demain, robotique, ou encore cybersécurité. Et pour faire face aux difficultés rencontrées par la chaîne d’approvisionnement, la filière va également recruter de nombreux chargés d’affaires capables de gérer des portefeuilles et d’accompagner les fournisseurs. « Ce n’est pas un problème d’attractivité. À titre d’exemple, Airbus a reçu l’an dernier plus de 600 000 CV dans le monde. En revanche, il y a un problème de ressource disponible sur le marché sur des métiers de niche », explique Jean-Luc Rouy. La filière développe ainsi de plus en plus la formation continue via des contrats de qualification notamment dans la métallurgie et s’efforce de féminiser cette branche. Pour soutenir ces besoins en recrutement, la campagne de recrutement « L’Aéro Recrute » a été lancée en mai 2022. Cette plateforme web donne accès à toutes les informations nécessaires pour postuler : offres d’emploi, dispositifs de formation, présentation de l’ensemble des entreprises et des métiers de la filière, etc. Selon les dernières prévisions du GIFAS, le secteur devrait dépasser les 200 000 emplois en France d’ici la fin de l’année, et retrouver ainsi son niveau d’emploi d’avant crise.

    La Dépêche du 31 Août

Industrie
  • Industrie
    Airbus inaugure un nouveau hangar automatisé dédié à l’A321XLR à Hambourg
    Après l'inauguration de la nouvelle ligne d'assemblage A321neo à Toulouse, Airbus vient de mettre en service un nouveau hangar d'installation d'équipements entièrement automatisé pour l'A321XLR. Ce hangar H259 couvre une surface de 9 600 m². Il abritera le montage des composants des fuselages arrière de l'A321XLR, soit l'installation des systèmes électriques et mécaniques, des hublots, des panneaux de plancher, des antennes externes, etc. Le travail est géré sur une « ligne d'impulsion » automatisée composée de 8 stations. Puis chaque section est testée avant de rejoindre la ligne d'assemblage final, également à Hambourg. Airbus mise sur les dernières technologies pour les opérations et la fabrication : logistique automatisée, systèmes numériques, stations d'essai capables d'indiquer à tout moment l'état de chaque section de fuselage. L’avionneur a également conçu les postes pour que la production soit efficace mais aussi ergonomique, tout en facilitant la collaboration entre les fonctions de production et de support. Avec cette nouvelle structure, Airbus continue de développer son outil industriel afin d'atteindre son objectif de production de 75 appareils de la famille A320neo par mois en 2026. Une attention toute particulière a été donnée aux modèles A321neo, qui représentent une part toujours plus importante de son carnet de commandes.

    Le Journal de l’Aviation du 31 août
  • Industrie
    Air France et Airbus cherchent à s'allier pour la maintenance de l’A350
    Airbus et Air France seraient prêts à créer une coentreprise pour assurer une partie de la maintenance des équipements de l’A350. Les deux partenaires souhaiteraient avancer vite sur ce projet, baptisé Cyrus, le temps de notifier l'opération à la Commission européenne et d'obtenir l'aval des autorités de la concurrence. Les deux groupes aimeraient que cette entité soit opérationnelle début 2024. Cette joint-venture se concentrera sur la révision ou la réparation des équipements du long-courrier, essentiellement des éléments mécaniques et électroniques comme des calculateurs de bord. L'alliance entre l’avionneur et la compagnie aérienne, qui vont apporter des compétences différentes, est assez inédite. En mettant leurs forces en commun sur l'A350, les deux groupes entendent dépasser la division industrielle de Lufthansa, leader de la maintenance des équipements de l'A350 avec 40 % de part de marché. Elle devance Air France et Airbus qui s'arrogent 20% chacun actuellement. Avec ces savoir-faire étendus, la joint-venture devrait offrir une palette de services élargie aux compagnies clientes ou prospects. Des synergies génératrices d'économies pourraient également générer des gains sur les coûts logistiques de 100 M$ en 10 ans, selon les estimations d’Air France. Cette nouvelle société serait basée à Orly, avec à sa tête 2 dirigeants, l’un nommé par Airbus, et l’autre par Air France.

    Le Figaro du 31 août
  • Industrie
    Figeac Aéro remanie sa gouvernance
    Figeac Aéro vient d'officialiser l'arrivée de Thomas Girard au poste de directeur général adjoint pour seconder le PDG du groupe, Jean-Claude Maillard. Il prendra dès le 1er septembre la suite de Didier Roux qui quitte après 24 ans le groupe aéronautique. Avec plus de 18 ans passés au sein de l'entreprise, il en était devenu depuis 2019 directeur commercial. La volonté du groupe est de « renforcer l'intégration de ses fonctions achats, industrielles et commerciales sous son unique supervision, afin de lui permettre de disposer de l'ensemble des leviers opérationnels pour relever les défis liés au contexte actuel d'inflation et de tensions d'approvisionnement », explique le groupe. Après que son chiffre d'affaires soit passé de 447 M€ à 205 M€ avec la crise du Covid, Figeac Aéro est remonté sur le dernier exercice à près de 342 M€ et espère retrouver son niveau d'avant-crise à partir de 2025.

    La Tribune du 31 août

Environnement
  • Environnement
    Clément Beaune évoque une ponction proportionnée sur le prix du billet d’avion
    Lors de l'université d'été du Medef, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a évoqué une ponction « proportionnée » sur le prix du billet et quelques exceptions. Le prix du billet, éventuellement alourdi par de nouvelles taxes, sera une des variables permettant de favoriser d’autres moyens de transport et de financer la décarbonation du secteur, a-t-il estimé. « Je veux le faire de manière proportionnée, raisonnable », a assuré Clément Beaune. Le ministre a ainsi confirmé que le prochain projet de loi de finances comprendrait des taxes sur les sociétés d'autoroute et les billets d'avion. « Il faut que l'usager paie une partie des coûts », a-t-il jugé. « C'est vertueux et c'est responsabilisant ». La hausse des taxes « va financer aussi les 300 M€ par an que met dans la filière aéronautique l'Etat pour financer les carburants durables et l'avion vert de demain », a-t-il argumenté. Le ministre a toutefois évoqué des exceptions à ce dispositif, afin de « préserver les destinations d’Outre-Mer et « de ne pas faire peser davantage sur le pouvoir d'achat des Ultramarins les questions de billets d'avion », a-t-il ajouté.

    BFMTV du 31 août

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Transavia signe un contrat IMS avec Satair pour ses futurs A321neo
    Satair a annoncé que la compagnie néerlandaise Transavia avait signé un contrat pluriannuel pour sa solution IMS (Integrated Material Services), en vue de l'intégration de son premier A321neo dans les prochaines semaines. L'accord permettra de couvrir les besoins en consommables de la compagnie dans le cadre de ses opérations de maintenance en ligne et en base. Concernant tous les consommables de la cellule, il permettra d'améliorer la disponibilité des pièces de rechange tout en rationalisant les coûts de la chaîne d'approvisionnement, qui sera entièrement supervisée par Satair, de la planification à l'achat et la livraison. La filiale du groupe Airbus souligne qu'il s'agit de sa première collaboration stratégique avec la filiale low-cost du groupe Air France-KLM.

    Le Journal de l’Aviation du 31 août
  • Aviation Commerciale
    La fréquentation des aéroports gérés par Vinci Airports continue de progresser en juillet
    Le trafic de passagers des aéroports gérés par Vinci Airports, premier opérateur aéroportuaire privé avec 65 aéroports dans le monde, a continué de progresser en juillet de 21,3% par rapport à l’année dernière. Il atteint ainsi 96,4% de son niveau de 2019. Mais les situations restent contrastées selon les zones géographiques : très dynamique au Portugal, en Serbie, au Mexique et en Amérique centrale ; en léger retrait au Royaume-Uni, au Brésil, au Chili et aux États-Unis ; et en retrait plus prononcé en France et au Japon (Kansai et Osaka), a indiqué Vinci Airports. Hors aéroports asiatiques, le trafic de passagers de l’opérateur français dépasse même son niveau d’avant crise sanitaire. Dans les 12 aéroports français opérés par Vinci Airports, le trafic sur les 6 premiers mois de l’année atteint seulement 82% du niveau de 2019.

    Air Journal du 31 août
  • Aviation Commerciale
    La panne de contrôle aérien au Royaume-Uni coûtera près de 100 M£ aux compagnies aériennes
    Après la panne géante de contrôle aérien qui a perturbé le retour au Royaume-Uni de milliers de voyageurs coûtera des dizaines de millions de livres aux compagnies aériennes, a affirmé mercredi 30 août le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), Willie Walsh. « Pour l'ensemble du secteur, nous aurons près de 100 M£ (116 M€) de coûts supplémentaires auxquels les compagnies aériennes auront été confrontées », a-t-il assuré. Les compagnies vont notamment devoir supporter des coûts liés aux frais d'assistance aux passagers et aux perturbations des horaires des équipages et des avions. La panne du système de contrôle aérien britannique survenue lundi 28 août a forcé les agents aériens à rentrer manuellement les plans de vols, entraînant de très nombreux retards et annulations en chaîne. La NATS, autorité britannique du contrôle aérien, admettait mardi auprès de l'AFP que plusieurs jours seraient nécessaires pour revenir à la normale et ramener tous les voyageurs chez eux. Plus de 1 500 vols au départ ou à l'arrivée du Royaume-Uni, soit plus du quart du total, ont dû être annulés lundi, et encore 345 mardi, selon la compagnie spécialisée Cirium. Cette panne a été qualifiée par le ministre des Transports britannique, Mark Harper, de plus importante depuis près d'une décennie. La compagnie britannique easyJet a annoncé affréter d'ici la fin de la semaine 5 vols pour faire rentrer au Royaume-Uni des touristes encore bloqués en Espagne, au Portugal, en Tunisie ou en Grèce, précisant que ses opérations sont désormais revenues à la normale. Mark Harper a par ailleurs indiqué qu'il ne s'agissait « pas d'une cyberattaque » et annoncé une enquête administrative sur l'incident.

    Ensemble de la presse du 31 août

Formation
  • Formation
    Les écoles aéronautiques toulousaines font le plein pour la rentrée universitaire
    À Toulouse, les établissements d’enseignement supérieur de l’aéronautique et du spatial s’apprêtent à faire leur rentrée. Dans quelques jours, plus de 4 000 étudiants viendront prendre leur quartier pour l’année scolaire 2023/2024. Le campus de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (Isae-Supaero) qui s’étend sur 22 hectares offre un nouveau visage, après d’importants travaux liés à l’amélioration énergétique des bâtiments, le site est de nouveau complètement opérationnel. Cette année, plus de 1 700 étudiants, toutes formations confondues, feront leur rentrée sur le campus de cette école spécialisée dans l'ingénierie aérospatiale. Parmi eux, 40% sont des étudiants internationaux, et près de 600 rentrent en première année. Les 38 formations proposées débouchent sur des postes d’ingénieur Systèmes, Essais en vol, Sciences des données et intelligence artificielle, Design cockpit et facteurs humains, Cybersécurité, et même Expert climat. De son côté, l'Institut polytechnique des sciences avancées (IPSA) s’apprête à accueillir un peu plus de 600 étudiants sur son campus de Toulouse, dont 200 en première année. L’école forme en 5 ans des ingénieurs spécialistes en Véhicules ou en Systèmes aérospatiaux. À l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC), une partie des quelque 2 000 étudiants ont déjà fait leur rentrée et les autres les rejoindront d’ici la fin du mois de septembre. Cette année, l’école accueillera près de 700 élèves en première année. Avec ses 7 formations initiales, ses 3 Masters of Science et ses 7 mastères spécialisés, l’ENAC forme ses étudiants à devenir aussi bien contrôleur aérien, que pilote de ligne, ou ingénieur en exploitation aérienne. La formation des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne a notamment été profondément remaniée pour s’adapter à un certain nombre d'enjeux majeurs parmi lesquels l'environnement, dans un contexte de décarbonation du transport aérien

    La Dépêche du 31 Août
  • Formation
    Marwan Lahoud devient président du conseil d’administration de l’Isae-Supaero
    Marwan Lahoud a été nommé président du conseil d’administration de l’Isae-Supaero, par décret du Président de la République du lundi 28 août. Auparavant membre de ce conseil, Marwan Lahoud avait été chargé d’exercer l’intérim des fonctions de président, succédant ainsi à Charles Champion, Président de l’aéroport de Toulouse Blagnac, qui occupait ces fonctions depuis mai 2017. Il est nommé pour une période de 3 ans, renouvelable 2 fois. Ingénieur diplômé de l’École polytechnique et d’Isae-Supaero, Marwan Lahoud est directeur général délégué de Tikehau IM depuis janvier 2023 et président de l’activité de private equity du groupe.

    News tank du 31 août

Défense
  • Défense
    Thales et Schiebel franchissent une nouvelle étape vers la livraison de drones Camcopter S-100 à la Royal Navy
    Thales et Schiebel ont franchi avec succès les tests d’acceptation en usine (FAT) qui étaient prévus pour le Programme Peregrine du ministère britannique de la Défense (MoD). L’aboutissement de ces tests marque une avancée majeure qui doit conduire à la livraison du Camcopter S-100, un drone aérien à voilure tournante. Grâce à ses capacités d’« oeil dans le ciel », ce système autonome Camcopter S-100 pourra assurer la protection des navires de la Royal Navy. Le radar I-Master de Thales, permettra un meilleur niveau de mission de reconnaissance, de surveillance et de collecte d’informations. Avec les premières livraisons, la Royal Navy pourra prochainement entamer la formation des opérateurs et des techniciens de maintenance sur le drone de Schiebel. Cette formation permettra aux personnels de la Marine britannique de bénéficier d’une expertise accrue sur les drones, avec l’assurance d’une intégration transparente et d’une utilisation optimale de ce système. « Nous sommes extrêmement fiers de la réussite de ces tests d’acceptation en usine et des progrès accomplis dans le cadre du programme Peregrine », a déclaré Hervé Hamy, directeur de la Business Line ISR de Thales.

    Mer et Marine du 31 août