Synthèse de presse

Industrie
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    Les forces armées brésiliennes acquièrent 27 hélicoptères H125
    Les forces armées brésiliennes, par l'intermédiaire du Comité de coordination du programme d'avions de combat (COPAC), ont fait l'acquisition de 27 hélicoptères Airbus H125 monomoteurs afin de renforcer la capacité de formation de la Marine et de l'armée de l'Air brésiliennes. Le H125 sera produit dans la ligne d'assemblage final du H125 située à Itajubá, au Brésil, dans l'usine d'Helibras où sont également assemblés les H225M destinés aux forces armées brésiliennes. Ces nouveaux hélicoptères remplaceront les hélicoptères AS350 et Bell 206 actuellement en service dans l'armée de l'Air et la Marine brésiliennes. « Ce contrat d'approvisionnement conjoint représente la réalisation d'un projet qui équipera à la fois l'armée de l'Air et la Marine brésiliennes d'appareils modernes qui répondront aux besoins des Forces pour les 30 prochaines années », a estimé le commandant de l'armée de l'Air, le lieutenant Carlos de Almeida Baptista Junior. « Le H125 est un hélicoptère polyvalent largement utilisé sur les marchés civils et militaires comme plateforme de formation grâce à sa robustesse, sa fiabilité et sa facilité de maintenance. Nous sommes honorés par la confiance que nous accordent les forces armées brésiliennes après plus de 40 ans de coopération », a déclaré Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters. Les nouveaux hélicoptères H125 seront équipés d'un cockpit à double vitrage G500H TXi et d'un VEMD (Vehicle & Engine Multifunction Display) et seront compatibles avec l'utilisation de lunettes de vision nocturne (NVG). Les forces armées brésiliennes exploitent actuellement un total de 156 hélicoptères Airbus déployés à partir de ses huit bases à travers le pays. Le H125, best-seller mondial, a accumulé plus de 37 millions d'heures de vol avec plus de 5 350 hélicoptères actuellement en service. Il est largement utilisé dans les missions de haute performance.

    Ensemble de la presse du 17 septembre
  • Industrie
    Le Prix Icare 2022 de l’AJPAE attribué à la grande soufflerie S1MA de l’ONERA
    L’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE) a décerné son Prix Icare 2022 à S1MA, la grande soufflerie de Modane-Avrieux (Savoie) de l’ONERA. Un équipement unique au monde à la disposition de l’industrie aéronautique française et européenne qui accueille aussi des clients du monde entier. Lors de la cérémonie organisée le 14 septembre 2022 à Paris, le prix Icare a été remis par Gesche Wüpper, présidente de l’AJPAE, à Bruno Sainjon, président de l’ONERA. Tous les plus grands projets aéronautiques français, européens voire mondiaux, sont passés et passent à Modane », a rappelé Bruno Sainjon. La grande soufflerie S1MA, la plus grande soufflerie subsonique au monde, fonctionne depuis plus de 70 ans. Outre ses dimensions exceptionnelles, elle peut accueillir dans sa veine d’essai des maquettes de très grandes dimensions. « S1MA est au cœur du principal défi de l’aéronautique pour les prochaines décennies : réduire l’empreinte environnementale de l’aviation. Pour relever ce défi, S1MA sera essentielle notamment pour les essais liés aux nouvelles motorisations, intégrations motrices et aux nouvelles formes d’avion », a souligné Marie-José Martinez, directrice de la division des souffleries de l’ONERA.

    Aerobuzz du 19 septembre
  • Industrie
    Airbus Helicopters compte porter sa production à plus de 200 monomoteurs en 2023
    Airbus Helicopters prévoit d'augmenter sa production à plus de 200 appareils monomoteurs en 2023, contre une estimation de 180 à 190 unités en 2022, a rapporté vendredi l'agence Reuters dans un entretien avec les dirigeants de la société. Le président d'Airbus Helicopters, Bruno Even, a précisé que l'entreprise s'attendait à une hausse de son chiffre d'affaires en 2022, qui est également une année « très forte en termes de prises de commandes ». Ce regain de commandes est soutenu par la guerre en Ukraine et par la crise énergétique, selon le dirigeant.

    Les Echos du 17 septembre
  • Industrie
    Rolls-Royce investit près de Bordeaux pour un site dédié au moteur du Falcon 10X
    Rolls-Royce ouvrira en 2023 au Haillan (Gironde) un site visant à soutenir la production du Pearl 10X, le moteur équipant le Falcon 10X de Dassault Aviation. Le jet d’affaires, lancé en mai 2021, doit entrer en service fin 2025, avec Rolls-Royce comme unique fournisseur du système propulsif. Le futur site de Rolls-Royce, comprenant des bureaux, un atelier ainsi qu’un entrepôt, devrait être uniquement chargé de soutenir la préparation et l’intégration des Pearl 10X sur la ligne d’assemblage de Dassault Aviation. « L’objectif principal de Rolls-Royce pour les années à venir sera de fournir un soutien local aux activités de préparation des essais en vol et à la ligne de production du Falcon 10X de Dassault Aviation, selon les besoins », indique le groupe, cité par L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle du 19 septembre

Espace
  • Espace
    La France annonce un investissement de 9 Md€ sur trois ans dans le secteur spatial
    À l'occasion du Congrès international d'astronautique (IAC), rassemblant plusieurs milliers de représentants de la communauté spatiale mondiale, qui s’est ouvert dimanche 18 septembre à Paris, la Première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé l'intention du gouvernement d'investir 9 Md€ dans le secteur spatial sur les trois prochaines années. Cette enveloppe comprend des crédits déjà votés, notamment les crédits du volet spatial du plan d'investissement France 2030 (1,5 Md€), ceux de la trajectoire de loi de programmation pour la recherche votée jusqu'en 2030, les moyens alloués au CNES (Centre national d'études spatiales) ainsi que ceux de la loi de programmation militaire 2019-2025 (5 Md€). Egalement incluse, la prochaine contribution française au budget de l'Agence spatiale européenne qui sera voté lors de la conférence ministérielle, en novembre à Paris. « Au total, ce sont plus de 9 Md€ que la France s'apprête à investir sur le secteur spatial dans les trois prochaines années, pour la recherche et notre industrie spatiale », a déclaré la Première ministre. Ces investissements « majeurs » s'inscrivent dans le cadre de la stratégie spatiale définie par le président Emmanuel Macron en février dernier, a-t-elle souligné. « La première stratégie, c'est de garder avec l'Europe notre autonomie d'accès à l'Espace » et pour cela « nous avons besoin de moyens forts et d'une recherche de pointe », a-t-elle souligné, évoquant les ambitions pour les lanceurs (Ariane 6), la compétitivité industrielle, l'exploration, le climat et la Défense. « Nous vivons une période de bouleversements majeurs », a expliqué Élisabeth Borne. « Je pense aux bascules géopolitiques, bien sûr, mais aussi aux lames de fond que sont les changements climatiques et numériques. Et pour les surmonter, l'Espace sera crucial ».

    Ensemble de la presse du 19 septembre
  • Espace
    ArianeGroup dévoile Susie, un étage supérieur de fusée 100% réutilisable pour des vols habités européens
    A l’occasion du Congrès Astronautique international (IAC) qui se tient à Paris jusqu’à jeudi, ArianeGroup a dévoilé pour la première fois le projet Susie, « Smart Upperstage for Innovative Exploration ». Il s’agit d’un projet d’étage entièrement réutilisable, remplaçant la coiffe du lanceur, capable de voler aussi bien avec Ariane 64 qu’avec un lanceur de la génération suivante, ouvrant la voie aux lanceurs intégralement réutilisables du futur. « Susie est un concept qui vise à soutenir les enjeux spatiaux européens des décennies à venir. Il est basé sur l’étude approfondie des besoins futurs de l’Europe en matière de transport spatial et de services en orbite, et sur la nécessité d’un changement profond de la logique d’accès à l’espace », souligne ArianeGroup. « Fruit de plusieurs années de travail de nos équipes de conception, Susie apporte une réponse particulièrement astucieuse aux besoins futurs de services dans l’espace et de transport automatisé ou habité, lesquels ne pourront que croître à l’avenir. C’est un projet qui repose sur l’ensemble des savoir-faire existants chez ArianeGroup et au sein de l’industrie Européenne. Il est cohérent avec les développements technologiques en cours ou à venir, en matière de transport spatial et de réutilisation », explique Morena Bernardini, Directrice de la Stratégie et de l’Innovation chez ArianeGroup. « Il est de notre devoir d’industriel de proposer aux décideurs européens des solutions technologiques intelligentes et ambitieuses, capables de contribuer à l’indépendance d’accès à l’Espace, mais aussi d’ouvrir la voie à une exploration spatiale européenne et de répondre aux besoins commerciaux et institutionnels de services dans l’espace des décennies à venir », ajoute-t-elle. Susie est conçu pour permettre d’assurer, avec une grande polyvalence, de nombreux types de missions dans l’espace. Le large volume de la baie intérieure (40 m3) permettra une grande variété d’adaptations pour le transport de fret ou de charges utiles, comme pour le vol habité. Susie est une composante du projet de famille de lanceurs proposée par ArianeGroup et ses partenaires à l’Agence spatiale européenne (ESA), dans le cadre de son initiative NESTS (New European Space Transportation Solutions). Cette famille de lanceurs réutilisables et modulaires est basée sur l’utilisation de briques technologies communes, comme le moteur Prometheus, ou celles développées dans le cadre du programme Themis.

    Le Figaro et Sud-Ouest du 19 septembre
  • Espace
    Entretien avec Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space
    Ce lundi 19 septembre, Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space (TAS), s'est penché sur les activités de Thales Alenia Space et ses divers contrats, dans l'émission Good Morning Business, sur BFM Business, à l’occasion du Congrès international d’astronautique (IAC) qui s’est ouvert dimanche. Le dirigeant a évoqué la performance de TAS sur le marché des satellites en orbite basse dédiés aux télécommunications, « un marché porteur et stratégique » au sein duquel TAS est un acteur reconnu. 8 contrats majeurs ont été enregistrés ces 10 derniers mois par TAS pour des satellites en télécommunication. Le satellite Eutelsat Konnect VHTS, lancé la semaine dernière, satellite de « très haute technologie », « est le plus capacitaire développé en Europe ». Dans un contexte mondial tendu, en particulier suite aux pénuries énergétiques et de certaines matières premières, ces performances sont rendues possibles par « l’innovation ». « A chaque fois on gagne parce qu’on est plus innovant, qu’on présente de meilleurs produits avec une meilleure performance », souligne Hervé Derrey. Il évoque également l’aventure lunaire, avec la mission Artemis, dans laquelle TAS est impliqué de multiples façons, avec, notamment, une contribution majeure au module européen du vaisseau Orion, la fabrication de 3 modules pressurisés pour le Lunar Gateway - le poste avancé pour les astronautes avant l’alunissage-, et des solutions pour l’habitat lunaire.

    BFM Business du 19 septembre
  • Espace
    Thales Alenia Space a fait appel à l’US Air Force pour transporter son satellite SWOT
    Faute de pouvoir disposer des avions cargo ukrainiens Antonov pour transporter le satellite SWOT (Surface Water Ocean Topography), qui doit être lancé d’ici la fin de l’année, Thales Alenia Space a fait appel à un avion-cargo militaire américain, le C-5 Galaxy. L’appareil doit atterrir à l’aéroport de Nice début octobre, pour transporter le satellite vers la base spatiale de Vandenberg en Californie (Etats-Unis). « Ce sera la première fois qu’un satellite européen sera transporté par un tel appareil. On le doit notamment à notre partenariat avec la NASA sur ce projet », se félicite Christophe Duplay, chef du projet SWOT pour Thales Alenia Space. Les équipes de Thales Alenia Space, du CNES et de la NASA ont collaboré pour la mise au point du satellite. Financée à hauteur d’1 Md$ par la NASA et le CNES, la mission de ce satellite va apporter de précieuses informations sur l’état de la planète. Positionné à près de 900 km d'altitude, SWOT va observer la circulation océanique avec une précision jamais atteinte et évaluer la quantité d’eau disponible de millions de lacs.

    L’Usine Nouvelle du 19 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Entretien avec Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair et futur président de la FNAM
    Pascal de Izaguirre, PDG de la compagnie Corsair, qui prendra début novembre la présidence de la FNAM (Fédération nationale de l'aérien et de ses métiers) et de la Confédération syndicale du transport aérien, s’est exprimé vendredi 16 septembre à l'occasion de l'Aeroforum organisé par La Tribune à Toulouse. Il a évoqué les défis auxquels seront confrontées les compagnies aériennes dans les prochains mois. Il souligne la reprise du trafic après la crise de la pandémie de Covid-19 : « La saison s'est déroulée de façon plutôt satisfaisante avec un trafic relativement dynamique. Après deux années de frustrations accumulées, nous avons senti véritablement chez les clients le désir de voyager. Il existe une très bonne dynamique en septembre avec des engagements de ventes qui sont supérieurs de 38% à ce qu'ils étaient en période pré-Covid. Le secteur aérien dans son ensemble s'est rapproché de l'étiage de 2019. La résilience du transport aérien est plus forte qu'anticipé ». Le secteur fait toutefois face à une nouvelle crise, liée à la hausse des coûts de l’énergie. La lutte contre le dérèglement climatique représente aussi un enjeu majeur : « je tiens à souligner que le transport aérien s'est engagé de façon résolue et déterminée dans la transition [vers le transport durable]. Toutes les compagnies aériennes font de gros efforts, par exemple en matière de modernisation et de renouvellement de leur flotte ». Il rappelle la nécessité de bâtir « une véritable filière française de production et d'approvisionnement » en carburants durables. « Cela pose également un problème économique parce que pour les compagnies aériennes le coût actuel de ces carburants d'aviation durable est quatre à huit fois plus élevé que le carburant fossile. D'où là aussi, la nécessité de mécanismes d'incitations fiscales de l'Etat. Il faut être conscient que la transition écologique va représenter un coût d'investissement gigantesque et donc il faut que l'Etat contribue à aider à cette transition pour les acteurs du secteur aérien ».

    La Tribune du 19 septembre
  • Aviation Commerciale
    Le projet de fusion entre Air Austral et Corsair est abandonné
    Le plan de redressement d’Air Austral a été notifié, vendredi 16 septembre, à la Commission européenne par le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI). L’idée d’un rapprochement de la compagnie réunionnaise Air Austral avec Corsair a été rejetée suite à l’opposition des élus du conseil régional de La Réunion, qui détient la compagnie à 73,5% par le biais de la société d’économie mixte Sematra. Le plan de restructuration, transmis à la Commission européenne, prévoit l’injection de 55 M€ et l’abandon de créances par l’Etat et les banques, de l’ordre de 180 à 190 M€. Bruxelles doit désormais instruire le dossier, le valider, l’amender ou le rejeter d’ici à la mi-octobre, en veillant à ce qu’il soit conforme au régime des aides publiques.

    Le Monde du 19 septembre
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM candidate à la reprise de TAP Air Portugal
    Air France-KLM et Lufthansa sont candidates à la reprise de TAP Air Portugal. Des discussions sont en cours avec le gouvernement portugais, qui a lancé un processus de reprivatisation de la compagnie aérienne et veut aboutir d'ici la fin de l'année, selon l'hebdomadaire portugais Expresso.

    Air & Cosmos du 19 septembre

Environnement
  • Environnement
    François Jackow (Air Liquide) : « Je veux faire d'Air Liquide le champion des solutions climat »
    François Jackow, directeur général du groupe d'Air Liquide, accorde un entretien au Figaro. Il estime que la crise énergétique actuelle est un accélérateur de la stratégie du groupe : « Advance, notre plan stratégique lancé en mars, a été bâti pour répondre à des défis qui sont là pour durer. Air Liquide est au cœur de la transition énergétique et mise sur des marchés d'avenir, l'électronique, la santé, les hautes technologies ». « Avec la flambée du prix de l'énergie, on parle de sobriété énergétique. Pour tout le monde, c'est l'urgence du moment », souligne-t-il, or « pour Air Liquide, c'est un impératif de toujours. Nous utilisons de l'énergie pour produire des gaz et délivrer des services. En optimiser la consommation a tiré nos développements technologiques et nos investissements. La sobriété énergétique est au cœur de la valeur que nous apportons à nos clients ».

    Le Figaro du 19 septembre