Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Multiplication des opérations de recrutements pour Airbus
    Airbus multiplie depuis la rentrée les opérations de recrutement pour répondre à l’augmentation des cadences de production des avions commerciaux, en particulier de la famille A320. L’entreprise annonçait une campagne de recrutement de 6 000 personnes dans le monde, dont 1 500 sur ses 11 sites français. « Nous allons finalement recruter plus de 2 000 personnes en France, et continuer sur cette lancée en 2023 », confirme Mikael Butterbach, le Directeur des ressources humaines France. Sans compter le recrutement de 1 500 intérimaires et l’accueil de 1 500 apprentis et stagiaires de longue durée. « Nous travaillons sur l’avion décarboné à 100% en 2035, qui fonctionne à l’hydrogène, et aussi sur les carburants durables pour l’ensemble de nos avions commerciaux en 2030. Nous cherchons donc des compétences spécifiques », explique le DRH. Sont aussi recherchés des managers opérationnels et des fonctions support dans l’export ou encore le juridique. Airbus participera le 26 novembre au Forum Toulouse Technologies, pour recruter sur les métiers du numérique, et à un job dating à l’Apec, à Paris, le 8 décembre, destiné aux techniciens et aux cadres. L’avionneur a aussi créé cette année une formation en apprentissage, le certificat professionnel d’analyste en cybersécurité appliqué au domaine aéronautique et spatial, sur son site toulousain de Saint-Éloi.

    Sud-Ouest du 14 novembre

Défense
  • Défense
    A l’occasion des célébrations du 11 novembre, les Français plébiscitent leur armée selon un sondage
    Alors que le 11 novembre a été marqué par les célébrations de l’Armistice de 1918, un sondage révèle la bonne opinion des Français pour leur armée. Le souvenir de la Grande Guerre a notamment servi aux militaires à renforcer les liens entre les citoyens et leur armée. Le sondage Odoxa Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro sur les Français et le patriotisme, donne ces chiffres : pour 89% des personnes interrogées, « continuer à commémorer » le 11 novembre plus d’un siècle après la fin du conflit mondial est justifié. Pour 75% d’entre eux, l’idée de patriotisme a encore un sens aujourd’hui. Le résultat est également partagé chez les sympathisants de droite et de gauche. 76% des personnes interrogées déclarent être elles-mêmes patriotes. L’adhésion s’accroît avec l’âge : 59% des 18-24 ans se disent patriotes contre 86% des plus de 65 ans. L’attachement au patriotisme est certainement renforcé par la crise ukrainienne lors de laquelle les Français ont largement salué la mobilisation de la population locale pour la défense de son territoire face aux attaques de la Russie, note l’enquête. En revanche, l’opinion semble lucide sur les capacités militaires de la France. Seulement 65% des personnes interrogées considèrent la France comme une grande puissance, contre 78% en juillet 2018 et 71% en juillet 2022. Depuis plusieurs mois, rapports officiels et déclarations publiques ont en effet révélé les carences des armées, qui, seules face à un adversaire, ne disposeraient par exemple que de quelques jours de munitions.

    Le Figaro du 14 novembre
  • Défense
    200 systèmes de micro-drones Anafi réceptionnés par la DGA pour les armées
    La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné 200 systèmes de micro-drones Anafi le 24 octobre 2022, ce qui porte à 450 le nombre de systèmes déjà livrés aux armées françaises. Le contrat, d’une durée de 5 ans, prévoit la livraison de systèmes de drones, d’équipements complémentaires et la formation de pilotes référents. Conformément à la LPM 2019-2025, 845 systèmes sont prévus d'être commandés au titre d’un marché notifié par la DGA fin 2020 à la société française Parrot. L’équipement en systèmes de micro-drones répond à un besoin opérationnel des trois armées, 60 % des systèmes seront alloués à l’armée de Terre, 28% à la Marine nationale et 12% à l’armée de l’Air et de l’Espace. Ils comprennent chacun une station sol et 2 drones quadricoptères de moins de 500 grammes. Ils disposent de capacités d’observation de jour comme de nuit, et d’une autonomie d’une trentaine de minutes de vol. En mesure de détecter et reconnaître des cibles de taille humaine jusqu’à 2 km de distance et particulièrement discret, ils peuvent être mis en œuvre en moins d’une minute. À la différence des autres drones déjà mis en œuvre, ces micro-drones peuvent être utilisés par des opérateurs non-spécialistes après une courte formation et répondent aux exigences de la DGA en termes de cybersécurité et de sécurisation de la liaison de données.

    Air et Cosmos du 14 novembre
  • Défense
    La future flotte d'A330 MRTT de la Force aérienne brésilienne est au complet
    L'armée de l'Air brésilienne (FAB) a pris livraison de son 2ème Airbus A330-200, un appareil qui sera ensuite transformé en A330 MRTT par Airbus Defence and Space afin d'ajouter, notamment, la capacité de ravitaillement en vol. Comme le premier, cet avion est un ancien appareil d'Avianca motorisé par des Trent 700 de Rolls-Royce. Il était précédemment stocké en Europe et a rejoint le Brésil le 25 octobre dernier. Les 2 appareils seront opérés par le 2ème Escadron du deuxième groupe de Transport de la FAB, basé sur l'aéroport international Galeão de Rio de Janeiro. La nouvelle dénomination de ce type d'appareils est le KC-30. La Force aérienne brésilienne avait décidé de se doter d'une capacité de transport et de ravitaillement en vol plus importante que celle apportée par ses KC-390, notamment pour pouvoir projeter sa nouvelle flotte de chasseurs Gripen E/F (40 avions prévus au total). Elle a d'ailleurs réduit sa commande de KC-390 avec Embraer, ne souhaitant plus que 19 exemplaires, contre 22 précédemment (et 28 initialement).

    Le Journal de l’Aviation du 14 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La fin des billets d’avion à prix cassés
    Les compagnies aériennes avertissent de plus en plus leurs passagers que les tarifs vont inexorablement augmenter. Les prix des billets au départ de la France ont déjà bien augmenté, de 20,4% en septembre par rapport à l’année dernière, selon la Direction Générale de l’Aviation civile (DGAC). « L’industrie aurait eu besoin de prix plus hauts pour financer un investissement plus important et être plus résiliente face à des chocs comme la pandémie de 2019 », a notamment expliqué Carsten Spohr, PDG du groupe Lufthansa. Les compagnies font aussi face à une hausse de leurs coûts qu’elles doivent répercuter dans les prix de vente. À court terme, c’est la flambée des tarifs du kérosène provoquée par la guerre en Ukraine qui les affecte le plus, le carburant représentant 20% à 25% des dépenses sur un vol. L’inflation généralisée qui gonfle leur facture d’achats (assistance en escale, restauration à bord…), et les revalorisations salariales, indispensables pour séduire des personnels dans un secteur frappé par la pénurie de main-d’œuvre, font également partie des raisons des hausses à venir sur les prix des billets. Finalement, la transition écologique rend inévitable le renchérissement du prix des billets. L’engagement pris par l’IATA, l’association qui fédère 180 compagnies aériennes, de rendre le transport aérien neutre en carbone d’ici 2050 nécessitera d’avoir massivement recours au carburant durable.

    Le Figaro du 14 novembre
  • Aviation Commerciale
    CDB Aviation fournira 6 A320neo à Air India
    CDB Aviation a signé un contrat de location avec Air India portant sur 6 Airbus A320neo. L'annonce a été faite à Singapour, en marge de la conférence Airline Economics Growth Frontiers Asia Pacific. Les appareils seront livrés au cours 2ème semestre 2023. Le transporteur indien devient un nouveau client du bailleur irlandais détenu à 100% par China Development Bank Financial Leasing. Air India, qui est désormais pleinement intégré au groupe Tata, a signé différents accords de leasing fin septembre pour introduire 21 A320neo, 4 A321neo et 5 B777-200LR à sa flotte d'ici fin 2023. La compagnie indienne prévoit en effet de revenir à une part de marché de 30% sur le réseau intérieur tout en se développant à l'international. Air India aligne déjà 25 A320neo en leasing (tous motorisés en LEAP-1A de CFM International), en plus de 48 autres monocouloirs de la famille A320neo.

    Le Journal de l’Aviation du 14 novembre
  • Aviation Commerciale
    Inauguration du 1er vertiport européen à l’aérodrome de Pontoise
    Le 1er vertiport européen, c'est-à-dire le terminal des taxis volants (VTOL pour véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical), a été inauguré jeudi 10 novembre à l'aérodrome de Pontoise dans le Val-d'Oise. Il préfigure une nouvelle forme de mobilité aérienne décarbonée qui va essaimer dans la région dans les prochaines années. Un appareil, fabriqué par l'allemand Volocopter, a effectué un vol d'essai dans un environnement conventionnel, dans l'optique d'obtenir la certification de l'agence européenne de sécurité aérienne (AESA). « Vous aurez la même garantie de sécurité que dans un avion commercial », assure Jean-Christophe Drai, représentant France de Volocopter. Ce vol d’essai vient parachever une année de tests, notamment de la mesure du bruit émis par l'engin, qui a été jugé bonne par les partenaires du projet avec un niveau d'émission de 76 décibels. « Cet engin émet 4 fois moins de bruit qu'un hélicoptère », avance Augustin de Romanet, PDG d’ADP. Le bâtiment inauguré, de 115m2, est doté d'un service de contrôle, d'un panneau d'affichage des vols, d'une salle de travail et d'un espace restauration, est désormais prêt à accueillir les passagers. « Cela a représenté un investissement d’1M€ », précise Alex McCord, responsable du développement du vertiport de l'entreprise Skyports, qui a conçu et développé l'ouvrage avec le groupe ADP. Les 5 1ers vertiports seront aménagés pour relier les aéroports du Bourget et de Paris-CDG au quai d'Austerlitz à Paris, ainsi que de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux à l'aérodrome de Saint-Cyr l'Ecole.

    Ensemble de la presse du 12 novembre
  • Aviation Commerciale
    Boeing estime que l’Asie du Sud-Est aura besoin de 4 200 nouveaux avions d’ici 2041
    Boeing a dévoilé ses perspectives du marché commercial pour l’Asie du Sud-Est, prévoyant un retour à une croissance rapide au cours des prochaines années. Pour répondre à une croissance à long terme prévue de 5,3% des voyages de passagers et de fret dans les années à venir, l’avionneur américain prévoit que le secteur aérien de la région aura besoin de plus de 4 200 nouveaux avions commerciaux dans les 2 prochaines décennies. Il s’attend à ce que le trafic de passagers en Asie du Sud-Est, qui compte des pays à fort potentiel touristique comme la Thaïlande, l’Indonésie ou encore le Vietnam, dépasse la demande pré-pandémique au cours des 20 prochains années. D’ici 2041, pour répondre à la demande, la région aura besoin de 50 avions régionaux, 3 430 monocouloirs, 740 gros-porteurs et 35 avions cargo, pour au total une valeur de 245 Md$. Le secteur aérien devrait recruter 193 000 nouveaux personnels, dont 50 000 pilotes, 58 000 techniciens et 85 000 membres d’équipage de cabine, estime Boeing.

    Air Journal du 14 novembre

Industrie
  • Industrie
    330 commandes de C919 et ARJ21 pour le constructeur chinois COMAC
    Le constructeur chinois COMAC a annoncé avoir reçu 330 commandes lors du Salon de Zhuhai. Les commandes portent sur 300 C919 et 30 ARJ21. Elles ont été passées selon l’agence Xinhua par les sociétés de leasing China Development Bank Leasing, ICBC Leasing, CCB Financial Leasing, BOCOM Leasing, CMB Financial Leasing, SPDB Financial Leasing et Suyin Financial Leasing. Certifié par la CAAC en septembre dernier, le C919, destiné à concurrencer les A320 et B737, est attendu « avant la fin de l’année » par la compagnie aérienne de lancement China Eastern Airlines, pour sa filiale OTT Airlines (5 exemplaires ont été commandés en 2021). L’ARJ21 a de son côté été émis en service par au moins 7 compagnies aériennes chinoises, dont justement OTT en 2020 mais aussi Air China, China Southern, Chengdu Airlines, China Express Airlines, Jiangxi Air et Genghis Khan Airlines. Plus de 80 exemplaires ont été livrés à ce jour et volent sur des routes intérieures chinoises.

    Air Journal du 14 novembre
  • Industrie
    Airbus commence la production d’appareils A321 dans sa ligne d’assemblage chinoise
    Airbus a annoncé mercredi 9 novembre avoir commencé à produire des appareils A321neo dans sa Final Assembly Line (FAL) de Tianjin (FAL Asia) en Chine, qui avait commencé en août des travaux d’adaptation pour devenir « compatible » avec le plus grand monocouloir. « L’équipe d’Airbus Tianjin a achevé avec succès les travaux d’adaptation pertinents dans les délais prévus en travaillant en étroite collaboration avec des experts européens et nos fournisseurs pour surmonter l’impact du COVID-19 », a déclaré dans un communiqué George Xu, vice-Président exécutif d’Airbus et PDG d’Airbus Chine. Inaugurée en 2008, la FAL de Tianjin a été la 1ère chaîne d’assemblage d’avions commerciaux d’Airbus hors d’Europe. Depuis sa 1ère livraison d’A320 en 2009, la ligne d’assemblage a livré plus de 600 appareils. Airbus dispose aussi d’un C&DC (Centre de finition et de livraison), inauguré en septembre 2017 avec une capacité A330. Il a livré son 1er A350-900 en juillet 2021 à China Eastern.

    Air Journal et Air et Cosmos du 14 novembre
  • Industrie
    La Chine octroie sa certification de type à l'Embraer E190-E2
    Après ATR, c'est au tour d'Embraer d’obtenir la certification de l'autorité chinoise de l'aviation civile (CAAC). Elle a en effet octroyé sa certification de type à l'E190-E2, permettant au jet régional de nouvelle génération d'être exploité dans le pays. L'annonce a été faite dans le cadre du salon de Zhuhai, qui se déroule actuellement. Embraer indique par ailleurs qu'il attend la certification de l'E195-E2 de façon imminente. L'avionneur estime que la famille E2 peut permettre à la Chine d'accélérer la création d'un réseau entre les villes secondaires du pays, aux côtés de l'ARJ21 et du C919 développés par le pays.

    Air Journal et Le Journal de l’Aviation du 14 novembre

Ukraine
  • Ukraine
    L’Ukraine veut reconstruire l’emblématique Antonov An-225 Mriya, détruit en février 2022
    Le constructeur aéronautique ukrainien Antonov souhaite ressusciter l’Antonov An-225 Mriya. L’unique exemplaire du plus grand avion du monde avait été détruit par des bombardements russes dans la nuit du 24 au 25 février 2022, en prenant feu dans le hangar où il était stationné pour des réparations. Depuis son lancement en 1988, il surpassait tous les autres par sa longueur (84 m, soit 12 m de plus que l’actuel A380) et son poids (285 tonnes, contre 276 pour l’A380). Avec ses 6 moteurs, le gros porteur était reconnaissable entre tous. En août 2022, lors d’une visite à Leipzig, Eugene Gavrylov, le Directeur général d’Antonov, avait déclaré que les travaux du nouvel avion étaient « en cours dans un endroit secret » et qu’il était déjà reconstruit à 30%. L’opération consiste à utiliser des pièces récupérées sur l’appareil détruit, mais aussi celles d’un deuxième exemplaire qui aurait dû être opérationnel en 2008. Le projet, qui n’en est encore qu’à ses prémices, est estimé à environ 500 M€.

    Ouest-France du 14 novembre