Synthèse de presse

Espace
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    Martin Sion présente ses priorités pour ArianeGroup à la conférence Perspectives spatiales 2023
    Martin Sion, qui présidait depuis juin 2015 Safran Electronics & Defense et siégeait depuis avril 2020 au sein du conseil d’administration d’ArianeGroup, est depuis mardi 4 avril le nouveau président exécutif d’ArianeGroup, la coentreprise créée en 2016 à l'initiative des groupes Airbus et Safran, afin de réorganiser la filière européenne des lanceurs. Martin Sion est également président du GEAD (Groupement des Equipements Aéronautiques et de Défense) au sein du GIFAS. Il prend la suite d’André-Hubert Roussel, qui dirigeait ArianeGroup depuis janvier 2019, avec la mission d’assurer la fin du développement d’Ariane 6 et la transition avec Ariane 5. Invité dès le lendemain de sa prise de fonction à la conférence Perspectives spatiales 2023, organisée à la Maison de la Chimie à Paris par le cabinet Euroconsult et le GIFAS, Martin Sion a présenté ses ambitions : « Mes 3 priorités sont le 1er vol d’Ariane 6, la montée en puissance et le modèle d’exploitation équilibré, qui permettent qu’Ariane 6 soit véritablement un total succès ». Le dirigeant souhaite faire accéder l’Europe à une pleine souveraineté dans son accès à l’Espace. Il ajoute : « Je pense que c’est possible, je pense que cela sera fait, avec l’ensemble de nos partenaires industriels, l’ESA et le CNES ».

    Le Figaro et Air & Cosmos du 6 avril

Industrie
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    Avant la visite d’Emmanuel Macron en Chine, Guillaume Faury a rencontré des responsables chinois
    En amont de la visite d’Emmanuel Macron en Chine, Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a rencontré 2 responsables chinois mardi 4 avril et a discuté de la croissance et du développement du constructeur européen dans la 2ème économie mondiale. Zheng Shanjie, président de la Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme (NDRC), a déclaré à cette occasion que la Chine aiderait le constructeur à renforcer sa présence dans le pays. En outre, Zheng Shanjie a indiqué que les 2 parties allaient promouvoir conjointement le développement des technologies numériques et de faible émission en carbone, selon un communiqué publié par la NDRC. Guillaume Faury a également rencontré Song Zhiyong, le chef du régulateur chinois de l'aviation, avec qui il a échangé sur le développement commercial d'Airbus en Chine, ainsi que sur le renforcement de la coopération dans les domaines de la sécurité aérienne, de la certification de navigabilité, du développement vert et de la transformation numérique. Airbus avait annoncé en juillet 2022 que la Chine, son 1er marché à l’export, lui avait acheté 292 A320 destinés aux compagnies aériennes Air China, China Eastern, China Southern et Shenzhen Airlines. Une commande d’un montant d’environ 35 Md€ qui renforce les relations entre la Chine et Airbus, qui a ouvert sur place, à Tianjin, en 2008, une ligne d’assemblage d’A320, un centre de finition en 2017 et un centre de maintenance et de recyclage des avions à Chengdu.

    L’Usine Nouvelle du 6 avril
  • Industrie
    La Région Normandie renouvelle son soutien à la filière NAE
    Un nouveau contrat de filière pour la période 2023-2025, vient d’être signé entre la Région Normandie et l’association NAE qui depuis 1998 réunit les acteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité en Normandie. Ce contrat s’accompagnant d’une allocation de 2,8 M€ permet aux différents secteurs d’installer des actions sur le long terme. Le précédent contrat triennal 2020/2022 s’est déroulé sur fond de crises et l’association NAE a dû adapter ses objectifs initiaux pour répondre aux problématiques et aux urgences soulevées par ces crises. Le réseau des acteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité en Normandie a réussi à accompagner ses membres durant cette période pour maintenir l’emploi, adapter leur activité, préserver les compétences et saisir les nouvelles opportunités liées au marché de la défense. Aujourd’hui, la filière NAE regroupe 167 membres, soit 21 500 salariés, avec de fortes perspectives de recrutement dans les mois à venir. Son chiffre d’affaires, qui s’élève à plus de 4 Md€, a maintenant dépassé celui de 2019. NAE a notamment réalisé une percée très importante depuis 2 ans dans le secteur de la Défense. De même, son activité Recherche Technologie & Innovation a abouti à de nombreux succès au niveau national sur les stratégies de spécialisations : plateformes fabrication additive, drones, fiabilité, etc. La stratégie de NAE pour 2023/2025 est construite autour des fortes opportunités de développement dans « l’Europe de la Défense », de l’accélération de la décarbonation, de l’effervescence du marché des drones, du new space.

    Aerobuzz du 6 avril
  • Industrie
    Rebond surprise de la production industrielle en février 2023
    C’est une bonne nouvelle pour l'industrie, après la baisse de janvier, l'activité industrielle a fortement rebondi en février, plus fortement que ne l'anticipaient les analystes. Prise dans son ensemble, la production industrielle affiche une hausse de 1,2%, selon les données publiées mercredi 5 avril par l'Insee. Sur un an, elle affiche une hausse de 0,5%. Les bons résultats du mois de février s'expliquent avant tout par le regain d'activité dans le secteur du transport. La production automobile a en effet progressé de 3,4% par rapport à janvier et la production des « autres matériels de transport », dans lesquels on compte le ferroviaire et l'aviation, a augmenté de 7,3%. Les branches les plus pénalisées restent celles pour lesquelles l'énergie pèse beaucoup dans les coûts de production, telles que pour la sidérurgie, pour la fabrication de pâte à papier, et pour le secteur des produits chimiques de base.

    Les Echos du 6 avril
  • Industrie
    Airbus signe un nouveau contrat avec Thai Airways pour le support des équipements de ses A320
    Thai Airways vient de renouveler un contrat de support équipements à long terme avec Airbus pour sa flotte de monocouloirs de la famille A320. La compagnie thaïlandaise aligne aujourd'hui 20 A320, des appareils opérés par sa filiale régionale Thai Smile depuis plus de 10 ans. Ce contrat est de type Flight Hour Services-Components (FHS-C) et comprend la mise à disposition d'un stock sur site sur l'aéroport de Bangkok Suvarnabhumi, un accès illimité aux pools régionaux d'Airbus, ainsi que des services de réparation et d'ingénierie. L'avionneur précise que plus de 1 200 appareils étaient actuellement couverts par des contrats FHS à travers le monde. Thai Airways réfléchit par ailleurs à réintégrer sa filiale Thai Smile pour simplifier sa structure et réduire ses coûts.

    Le Journal de l’Aviation du 6 avril

Défense
  • Défense
    Les décalages de programmes prévus par la LPM reportent le passage au « tout Rafale »
    La loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, qui a été présentée en Conseil des ministres, prévoit des décalages dans le temps de certains programmes. S’ils touchent surtout l’armée de Terre, les forces aériennes sont également concernées, notamment avec le passage du Mirage 2000D au Rafale. Selon le rapport annexé au projet de LPM, le parc d’avions de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace et celui de la Marine s'élèvera fin 2023 à 177 appareils : 141 Rafale et 36 Mirage 2000D. En 2030, ce parc aura augmenté avec 37 Rafale (178 au total) et 12 Mirage 2000D (48) qui auront alors achevé leur modernisation, soit 226 avions de combat. Le passage au « tout Rafale » voulu par le Président de la République ne sera donc pas atteint en 2030. Disposer d’un seul type d’appareil au sein d’une force aérienne permet de faire des économies de formation et de maintenance. La Marine, pour son porte-avions, n’aligne que des Rafale (41), depuis le retrait des Super-Etendard en 2016. Pour le moment, le ministère des Armées indique seulement que le retrait des Mirage 2000D se fera « rapidement » après 2032. Si elle est adoptée en l'état au Parlement, la LPM confirmera ainsi la commande de 42 Rafale pour l’armée de l’Air et de l’Espace. Les livraisons s’opéreront entre 2027 et 2032, soit une moyenne de 7 par an, sachant qu’il faut 3 ans pour construire un Rafale, pour un coût de l’ordre de 100 M€. Il n’existe qu’une seule chaîne de montage du Rafale à Mérignac, en Gironde, où l’usine de Dassault Aviation peut produire 3 avions par mois. Or son carnet de commandes est déjà plein, avec 164 Rafale, dont 125 destinés à l’export, soit 5 années d’activité déjà garanties. Avec 87 avions d’affaires Falcon, « c’est le carnet de commandes le plus important de l’histoire du groupe », se réjouit Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Outre le Rafale, l’armée de l’Air et de l’Espace aura également besoin d’avions de transport militaire. Son principal appareil est désormais l’A400M, dont la France s’était engagée, lors du lancement du programme, à en acquérir 50. Selon les documents préparatoires de la LPM, elle devrait en aligner « au moins 35 » en 2030 et 2035, contre 22 actuellement. Quant aux drones MALE (Moyenne altitude longue endurance), produits par Airbus, l’armée de l’Air et de l’Espace devrait avoir son 1er système EuroMale en 2030. A terme en 2035, ce système européen devrait remplacer les actuels Reaper fournis par les Etats-Unis.

    L’Opinion du 6 avril
  • Défense
    Simulation d’une frappe nucléaire lors du dernier exercice Poker de l’armée de l’Air et de l’Espace
    La Force aéronavale nucléaire a simulé une frappe lors du dernier exercice Poker de l’armée de l’Air et de l’Espace. Organisé régulièrement, à raison de 4 éditions par an, l’exercice Poker vise à simuler un raid nucléaire des Forces aériennes stratégiques (FAS). Un tel entraînement mobilise tous les aéronefs susceptibles d’être déployés en vue d’une frappe nucléaire, dont les Rafale B de la 4ème Escadre de chasse ainsi que les avions ravitailleurs A330 MRTT et C-135FR. Comprenant des vols de basse, moyenne et haute altitude ainsi que des vols ravitaillements, d’interception et de détection aéroportée, les exercices Poker ne sont pas confidentiels. Si leur raison d’être reste la préparation opérationnelle des équipages relevant des FAS, ils sont aussi une démonstration de force puisqu’ils sont menés au vu et au su de tous. Ainsi, lors de l’exercice Poker 2023-1, les appareils impliqués se sont rassemblés au-dessus de la Bretagne, pour ensuite se diriger vers la Méditerranée. Cette phase a été suivie par un vol de pénétration à très basse altitude par le sud-est. Et cela jusque dans la région Centre, où le tir d’au moins un missile Air-Sol Moyenne Portée amélioré (ASMP-A) a été réalisé. Cette année, la Force aéronavale nucléaire (FANu) a pris part à l’exercice, a précisé la Marine nationale.

    Zone militaire du 5 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La réduction des vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schipol n’aura pas lieu cette année
    Le tribunal de Haarlem au Pays-Bas a donné raison le 5 avril à KLM, Delta Air Lines, easyJet, TUI et Corendon, qui avaient début mars intenté une action en référé contre le gouvernement néerlandais. Les annonces de l’aéroport d’Amsterdam-Schipol sur la réduction du nombre de vols au nom de l’environnement n’ont pas respecté les règles européennes sur la consultation des parties prenantes dans le transport aérien. Ainsi, le passage d’ici 2024 de 500 000 à 460 000 vols par an « ne peut être mis en œuvre cette saison par l’aéroport », précise un communiqué du tribunal, tout en soulignant que la réduction portée à 440 000 vols par an en 2025 a bien respecté la procédure. KLM a réagi à cette décision hier, expliquant que le tribunal a jugé que « l’utilisation de la règle expérimentale n’est pas destinée à réduire le nombre de mouvements d’avions à Schiphol et qu’elle n’est pas conforme aux règles européennes ». La compagnie précise : « Nous avons malheureusement été contraints d’engager cette procédure de référé pour obtenir des éclaircissements ; la capacité pour l’hiver prochain sera déterminée au début du mois de mai. Avec ce verdict, nous avons de la clarté ». Willie Walsh, directeur général de l’IATA, qui s’était associée au procès, a ajouté : « Cette décision apporte une stabilité vitale pour cette année aux compagnies aériennes utilisant l’aéroport de Schiphol et maintient le choix et la connectivité que les passagers apprécient ».

    Ensemble de la presse du 6 avril
  • Aviation Commerciale
    Les voyages d'affaires reprennent au niveau mondial
    La reprise du voyage d'affaires est confirmée, alors que rien ne pouvait l’assurer il y a encore un an. Le secteur ne tourne encore qu'à 72% de son niveau de 2019 mais constate une forte augmentation des événements internes, selon le baromètre annuel du secteur établi par Amex Global Business Travel. En France le secteur est même à 80% de son niveau de 2019. Entre le 4ème trimestre 2021 et le dernier trimestre de 2022, la dépense aérienne a augmenté de 90% et le rail de seulement 18% en comparaison, du fait des nombreux débrayages et du manque de personnel compliquant les déplacements ferroviaires, selon le baromètre. Le type de déplacement a aussi évolué. « C'est le grand boom des événements internes, notamment dans les PME/PMI. On parle maintenant de voyage professionnel plus que de voyage d'affaires, car il s'agit de garder un lien fort avec ses collègues, d'engager ses collaborateurs, et plus seulement de réaliser des objectifs commerciaux », pointe le vice-président d'Amex GBT France, Yorick Charveriat. Des incertitudes pèsent encore sur les déplacements en Chine et plus largement en Asie, avec des capacités encore insuffisantes qui tirent les prix vers le haut.

    Les Echos du 6 avril

Innovation
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    Les espoirs du taxi volant de l’allemand Volocopter
    Volocopter, la startup allemande, a inauguré mardi 4 avril, près de Karlsruhe, le hangar où ses aéronefs électriques seront assemblés puis testés. La production en série du Velocity, son eVTOL, à raison d'une cinquantaine d'exemplaires par an dans un premier temps, va pouvoir démarrer à la fin de ce mois dans une usine flambant neuve installée à 10 minutes du hangar. « Nous sommes au début d'une nouvelle ère, celle d'une mobilité aérienne respectueuse du climat, qui permettra de décongestionner les villes », s'est félicité Volker Wissing, la ministre allemande des Transports. Le groupe espère obtenir, au cours du 1er semestre 2024, la validation de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) pour pouvoir effectuer ses premiers vols commerciaux au cours des Jeux Olympiques à Paris. Contrairement à un hélicoptère classique, « nous aurons alors la même certification qu'un A320, ce sera un signal fort pour les gens qui veulent avant tout des moyens de transport sûrs », précise Dirk Hoke, directeur général de Volocopter. L’entreprise parie sur l'amélioration de la technologie des batteries qu'il produit lui-même et sur les économies d'échelle que le développement du marché permettra. L'objectif est d'être aussi cher qu'un taxi premium à l'horizon 2030, avec un prix voisin de 90 € la course pour rallier Paris depuis Charles-de-Gaulle. « Nous avons un vrai rôle à jouer sur la décarbonation du transport aérien » soutient Dirk Hoke. En attendant de devenir rentable, Volocopter devra cependant tenir financièrement. En 12 ans d'existence, la startup a consommé environ 400 M€ sur les 600 M€ levés et des financements publics supplémentaires seront nécessaires. « Nous avons besoin de 100 M€ supplémentaires pour accélérer la production. Un soutien public serait souhaitable », confirme Dirk Hoke.

    Les Echos du 6 avril