Synthèse de presse

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    Hemeria Invest acquiert la société Cnim Air Space
    L'équipementier spatial toulousain Hemeria annonce l’acquisition de la société Cnim Air Space, qui devient Hemeria Airship. Le fonds souverain Definvest du ministère des Armées reste détenteur de 15% du capital, aux côtés d’Hemeria Invest. Implantée au sud de Toulouse, Cnim Air Space développe depuis 1971 des produits à haute intensité technologique tels que ballons, dirigeables ou dirigeables-drones. Ces systèmes assurent des missions telles que le transport de charges ou de passagers, la collecte de mesures scientifiques en haute ou très haute altitude, la surveillance de zones à fort enjeu sécuritaire, l’observation des perturbations climatiques de la Terre, la surveillance automatique d’infrastructures (pipelines, réseaux de transports ou électriques), ou le relayage de télécommunications. La société conçoit et fabrique également des protections thermiques de satellites (MLI). Par cette opération, Hemeria, acteur majeur de l'industrie spatiale et de la dissuasion française, complète son offre de petits satellites par des systèmes complémentaires opérant à plus basse altitude. Le groupe se positionne ainsi « sur un marché à fort potentiel du fait de deux atouts clefs des aérostats : ils sont beaucoup plus écologiques et beaucoup moins coûteux que les autres moyens effectuant des missions de même type », précise Hemeria. « Je suis très heureux que la poursuite du développement du groupe Hemeria passe par l’intégration de cette pépite française dans les domaines des « plus légers que l’air » et des protections thermiques pour satellites. Nous sommes également certains que les nombreuses synergies que nous mettrons en œuvre vont renforcer le positionnement d’Hemeria dans le domaine de la Défense et ouvrir de belles perspectives à l’export », déclare Nicolas Multan, Directeur Général d’Hemeria.

    La Tribune et La Dépêche du Midi du 13 octobre
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    La NASA prévoit un nouveau vol d'essai d'Artemis le 14 novembre
    La NASA annonce qu’elle procédera le 14 novembre à une nouvelle tentative de lancement de son lanceur de nouvelle génération SLS (Space Launch System) dans le cadre du programme d'exploration lunaire Artemis. Ce premier vol d'essai a été reporté à plusieurs reprises, en raison d'une fuite de carburant puis du passage de l'ouragan Ian sur la Floride. La NASA a par ailleurs publié, le 4 octobre, une étude indiquant que la Lune serait « composée d'environ 60% de matériaux proto-terrestres », contre 30% d’après les théories initiales. L’un des objectifs du programme Artemis sera de ramener de nouveaux échantillons lunaires qui pourront confirmer ou infirmer ces théories. « Les premiers échantillons nous parviendront certainement entre 2026 et 2027 », précise Francis Rocard, planétologue au CNES, cité par Le Figaro. « Plus nous en apprenons sur la naissance de la Lune, plus nous découvrons l'évolution de notre propre Terre. Leurs histoires sont entrelacées - et pourraient trouver un écho dans les histoires d'autres planètes modifiées par des collisions similaires ou très différentes », commente Vincent Eke, chercheur à l'Université de Durham (Royaume-Uni) et co-auteur de l'étude de la NASA.

    Le Figaro et Ensemble de la presse du 13 octobre

Industrie
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    Relance du secteur aéronautique : entretien avec David Perret (Eldec France)
    David Perret, CEO d'Eldec France - société spécialisée dans les capteurs de détection de proximité et les jaugeurs de carburant pour l'aéronautique - et membre du Cluster Aerospace Auvergne Rhône-Alpes, s’exprime dans La Tribune. Il souligne la vigoureuse reprise de l’activité du secteur aéronautique depuis le début de l’année, et notamment de la filière régionale Auvergne Rhône-Alpes, qui occupe une place importante en vertu de la densité de son tissu d’équipementiers et de sous-traitants. « Aujourd'hui, les commandes sont là, et il n'y a pas un secteur d'activité au monde qui ait plus de 10 ans de commandes fermes devant lui, comme on le voit avec Airbus. Le problème n'est donc pas le carnet de commandes, mais les problématiques autour de l'énergie et de la chaîne d'approvisionnement avec le conflit en Ukraine ou la situation en Asie des composants, et surtout, la pénurie de main d'œuvre », explique le dirigeant. Interrogé sur la transition vers l’aviation durable, il souligne : « L'aviation permet d'assurer une liberté fondamentale qui est de voyager et dont on ne peut pas se passer. (...) 80% des émissions de CO2 ont déjà été réduites, mais il reste 20% à adresser. Il existe un plan d'action très concret à mettre en place, notamment au niveau de la filière française, afin d'atteindre l'objectif de zéro net carbone à horizon 2050 ».

    La Tribune du 13 octobre
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    Vente aux enchères de pièces d’un A380 à Toulouse
    Une vente aux enchères des pièces détachées de l’A380 MN13 commence ce jeudi 13 octobre et durera jusqu’à samedi à l’Hôtel des ventes Saint-Aubin, à Toulouse. Plus de 500 pièces sont proposées à la vente. Elles proviennent pour la plupart d’un appareil de la compagnie Emirates, démantelé à Tarbes. Le produit de la vente sera reversé à la Fondation Airbus et à l’association AIRitage, consacrée au patrimoine aérospatial.

    La Dépêche du Midi

Défense
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    Actionnariat de CILAS : la DGA souhaite un partenariat entre Lumibird, Safran et MBDA
    Lors d'une audition, mardi 11 octobre, du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, au Sénat, Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l'armement, a été interrogé sur le dossier de reprise de la PME CILAS par Safran et MBDA. La DGA entend que « l'actionnariat cible » de CILAS se compose de la société française Lumibird qui « gardera ses parts » (37%, soit une minorité de blocage, précise La Tribune) ainsi que de Safran et MBDA qui souhaitent « racheter les parts d'ArianeGroup (63%, selon La Tribune), via une coentreprise ad hoc ». « Une fois ce projet de cession acté, nous ferons en sorte qu'il y ait des modalités de fonctionnement permettant de conserver le développement de la filière laser en France », a promis Emmanuel Chiva. « Nous prêtons une grande attention au fait de conserver cette compétence de Lumibird dans l'environnement de CILAS », a-t-il précisé. Emmanuel Chiva a rappelé que « Lumibird est un fournisseur mondial de diodes laser notamment pour le spatial. La société est un fournisseur de référence, qui jouit d'une très bonne situation financière ».

    La Tribune du 13 octobre
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    Renseignement interarmées : la DGA confie un contrat à 240 M€ à la startup Preligens
    La Direction générale de l'Armement (DGA) confie à Preligens (ex-EarthCube) un contrat de 240 M€ sur 7 ans pour le renseignement interarmées. Les solutions de la startup seront utilisées par les chaînes de renseignement des trois armées, ainsi que par le commandement des opérations spéciales et de la cyberdéfense. Fondée en 2016, la société de géo-intelligence emploie aujourd'hui 230 personnes, en majorité des scientifiques qui travaillent sur l'image satellitaire, et devrait réaliser un chiffre d'affaires de 25 M€ cette année.

    Ensemble de la presse du 13 octobre
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    L’OTAN déploie son nouveau concept stratégique
    Les ministres de la Défense des trente pays de l’Alliance atlantique, ainsi que les ministres finlandais et suédois, se réunissent les 12 et 13 octobre. Lors de cette réunion, « nous examinerons nos progrès en matière de renforcement de la dissuasion et de la défense de l’OTAN », a précisé Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN. Lors du sommet de Madrid, fin juin, l’alliance s’était dotée d’un nouveau concept stratégique de Défense et d’une nouvelle ambition : créer d’ici à 2023 une nouvelle force de 300 000 hommes, prête à être rapidement déployée et abondée par les armées européennes. Cette force sera prépositionnée, avec une grande partie de ses moyens d’armements, dans certains pays, selon les plans de l’OTAN. Sébastien Lecornu, le ministre français des Armées, a annoncé l’envoi de soldats et de matériels en Estonie et en Roumanie et le déploiement d’avions de combat Rafale pour la surveillance du ciel au-dessus de la Lituanie. L’Allemagne a également renforcé son déploiement en Lituanie en septembre. L’OTAN entend de plus conserver sa posture de dissuasion nucléaire. Jens Stoltenberg a annoncé la tenue, la semaine prochaine, de l’exercice annuel qui devrait concerner quatorze pays alliés, plus la France qui ne fait pas partie du dispositif otanien. « C’est un entraînement de routine qui a lieu tous les ans, pour conserver notre force de dissuasion sûre et efficace », a indiqué Jens Stoltenberg. « La dissuasion nucléaire reste une pierre angulaire de ce qui se passe ici à l’OTAN », a rappelé mardi Julianne Smith, l’ambassadrice américaine auprès de l’organisation. Dans un entretien accordé mercredi 12 octobre à France 2, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a par ailleurs confirmé le soutien à Kiev de la France, qui va notamment « livrer des radars, des systèmes et des missiles » à l’armée ukrainienne.

    Le Monde du 13 octobre

Emploi
  • Emploi
    Reportage : comment Thales accueille des candidats sans CV
    Le Figaro consacre un reportage au centre de compétence technologique d’Étrelles (Ille-et-Vilaine) de Thales, où les candidats sont sélectionnés selon leurs aptitudes et non en fonction de leur expérience ou de leurs diplômes. Grâce au recours à une méthode dite « méthode de recrutement par simulation » (MRS), les candidats sont évalués en fonction de leur capacité à effectuer des tâches précises. Les opérateurs recrutés viennent donc d’horizons très différents. Éric Normand, directeur général du site, souligne que la culture d’entreprise cimente les équipes : « Lorsque nos collaborateurs parlent de leurs métiers, ils ne disent pas qu’ils assemblent des câbles mais expliquent qu’ils travaillent pour le Rafale ou pour la Formule 1. Ils en sont fiers et le lien à l’entreprise est important », assure-t-il. Thales prévoit d’engager 200 collaborateurs, de l’opérateur de production à l’ingénieur, au cours des six prochains mois dans son centre de compétence technologique d’Étrelles.

    Le Figaro du 4 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Slots aériens : le seuil d'utilisation fixé à 75% pour la saison hiver 2022-2023
    Le Parlement européen vient d'approuver la remontée à 75% du seuil d'utilisation des créneaux horaires (ou « slots ») afin que les compagnies aériennes puissent en conserver l'usage, pour la saison hiver 2022-2023. Ce seuil intermédiaire devrait permettre de revenir au seuil normal de 80% pour la saison été 2023. Dans le cadre des nouvelles règles de seuils d'utilisation des slots, le Parlement européen a aussi approuvé de nouvelles exceptions qui pourraient justifier une non-utilisation des créneaux horaires : urgences épidémiologiques, catastrophes naturelles, et perturbations politiques à grande échelle qui pourraient avoir des effets perturbateurs sur le transport aérien.

    Air & Cosmos du 13 octobre
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    Taxe Tiruert : les compagnies aériennes craignent une hausse du kérosène
    Prévu dans le projet de budget 2023, le renforcement des incitations fiscales pour décarboner les transports suscite des inquiétudes parmi les compagnies aériennes. La taxe incitative relative à l’incorporation d’énergie renouvelable dans les transports (Tiruert), appliquée aux producteurs de carburant, va augmenter pour s’aligner sur les autres pays européens, selon le texte en cours d’examen à l’Assemblée nationale. « Cette progression de la taxe Tiruert d’environ 35% en 2023 devrait être refacturée par les producteurs de kérosène aux compagnies », avertit le délégué général de la Fédération nationale de l’aviation et des métiers (FNAM), Laurent Timsit. « Pour l’ensemble du kérosène à bord des avions en France, cela devrait représenter une hausse de 10 à 20 M€ et être répercuté sur le prix des billets, de façon toutefois limitée », ajoute-t-il. Le ministère de l’Economie et des Finances précise que « les capacités de production de carburant durable d’aviation (SAF) sont en cours de développement en France et tout l’objectif de la taxe est justement de provoquer la mise en place de ces capacités ». « Nous présentons des amendements pour élargir le nombre de carburants verts éligibles, comme l’hydrogène bas carbone », souligne le rapporteur général des Finances, le député (Renaissance) Jean-René Cazeneuve.

    Le Figaro du 13 octobre