Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Sébastien Lecornu ferme sur le calendrier de l'avion de chasse du futur (SCAF)
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé mardi 4 octobre ne pas vouloir modifier le calendrier du Système de combat aérien du futur (SCAF), projet porté la France, l’Allemagne et l’Espagne et qui stagne depuis un an. « Nous devons regarder le calendrier avec beaucoup de fermeté, car il s'agit d'affirmer l'autonomie stratégique française », a déclaré le ministre à l'Assemblée nationale. « Nous avons besoin d'un avion de chasse pour le futur, pour notre dissuasion nucléaire, pour notre autonomie », a-t-il ajouté. « Si on le fait tout seul, ça coûtera plus cher ou ça prendra plus longtemps que si nous le faisons en coopération ». Sébastien Lecornu a finalement insisté : « Les coopérations doivent être toujours gagnant-gagnantes. Il doit y avoir plus d'avantages que d'inconvénients. Le chancelier et le président de la République en ont discuté lundi soir à Berlin ». À l'approche d'un conseil franco-allemand le 26 octobre, les « discussions sont toujours en cours » entre industriels, avait affirmé le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, lors d'une audition parlementaire la semaine passée. Le projet, initié en 2017, est censé entrer en service à l'horizon 2040.

    Les Échos du 5 octobre
  • Défense
    La Corée du Sud et les États-Unis tirent 4 missiles après le lancement nord-coréen au-dessus du Japon
    La Corée du Sud et les États-Unis ont lancé 4 missiles sol-sol en direction de la mer du Japon, a annoncé, mercredi 5 octobre, l’armée sud-coréenne, après que la Corée du Nord ait lancé un missile balistique intercontinental (ICBM) pour la 1ère fois depuis 2017. Tokyo avait été obligé d’activer son système d’alerte et de demander aux habitants de certaines régions de se mettre à l’abri. Les armées sud-coréenne et américaine ont tiré chacune 2 missiles tactiques vers des cibles simulées. La veille, les aviations des deux pays alliés avaient déjà mené un exercice de bombardement sur une cible en mer Jaune. Il s’agit de « répondre aux provocations du Nord, pour nous assurer que nous pouvons démontrer nos propres capacités » et « nous assurer que nous avons les capacités militaires prêtes » a déclaré le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, John Kirby. Parmi ces tirs, un missile balistique Hyunmoo-2 a connu un dysfonctionnement qui a provoqué une vague de panique dans la ville de Gangneung, certains habitants croyant à une attaque nord-coréenne. L’explosion a été particulièrement bruyante dans cette ville de l’Est. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé une « escalade » et appelé Pyongyang « à reprendre le dialogue » afin de parvenir à « une dénucléarisation complète et vérifiable de la péninsule coréenne ».

    Ensemble de la presse du 5 octobre

Industrie
  • Industrie
    Croatia Airlines opte pour l’A220 afin de remplacer l'ensemble de sa flotte
    Croatia Airlines va acquérir 6 A220 pour remplacer l'ensemble de sa flotte actuelle de monocouloirs moyen-courriers d'ici 2026. Les appareils disposeront d'une capacité de 127 et 148 sièges. Ce choix intervient après une année de délibérations qui a vu Croatia Airlines choisir entre l'Embraer E2, l'A220, et le B737 MAX. La compagnie aérienne croate aligne aujourd'hui 5 A319 et 1 A320, en plus de 6 Dash 8- Q400 pour ses liaisons régionales. Cette commande d'A220 viendra par ailleurs remplacer les 4 A320neo figurant dans le carnet de commandes de l'avionneur européen depuis octobre 2015, des appareils qui étaient déjà issus d'une conversion des 4 A319 commandés à Airbus en 2008. « Les A220 de nouvelle génération nous permettront de mieux répondre aux besoins spécifiques de nos passagers et de développer un modèle économique plus efficace et plus durable à l'avenir », a annoncé la compagnie aérienne.

    Le Journal de l’Aviation du 5 octobre
  • Industrie
    Nicolas Jacquemin, Directeur général de Demgy Normandie, explique comment l’entreprise s’est lancée dans la plastronique
    Demgy Group, anciennement Dedienne Multiplasturgy Group, est l’un des plus gros plasturgistes de France avec plus de 700 personnes maîtrisant l’ensemble des technologies de conception et de fabrication en matériaux plastiques ou composites, pour développer des pièces toujours plus légères, plus intelligentes et plus vertes. Les plastiques utilisés par Demgy Group remplacent souvent des solutions métalliques pour alléger les systèmes. Ils doivent avoir de ce fait de très bonnes propriétés mécaniques. « Nous disposons de 5 sites en France, 2 en Roumanie et 1 aux États-Unis où nous développons pour nos clients des solutions visant à alléger leurs produits, qu’il s’agisse d’automobile, d’aéronautique, d’industrie, de médical et de bien d’autres secteurs » explique Nicolas Jacquemin, le Directeur général de Demgy Normandie. Tous les sites ont des spécificités et des secteurs d’activité́ différents, le site de Nantes est tourné vers les composites thermoplastiques, tandis que le site de Normandie travaille plus particulièrement sur la fabrication additive, le thermoformage des matières haute performance et la métallisation des plastiques. Le besoin d’allègement est commun à de nombreux secteurs industriels, notamment l’aéronautique, grâce à la substitution métal/plastique et c’est ce qui a conduit Demgy à se lancer dans la plastronique. « Airbus a souhaité remplacer sur ses A380, A320 et A350 des raccords entre faisceaux électriques, qui étaient en inox ou en aluminium, par des pièces composites en PEEK chargé en fibres de carbone, 2 fois moins lourdes » annonce Nicolas Jacquemin. La plastronique est une demande forte de la part des industriels, puisqu’elle contribue à l’allègement et à la simplification de l’assemblage. « Même si les process de fabrication sont maintenant bien rodés, il faut que les industriels les qualifient chez eux avant de vraiment les adopter de manière générale. C’est la difficulté de toutes les technologies de rupture », conclut Nicolas Jacquemin.

    CAD Magazine du 5 octobre
  • Industrie
    Un atelier revalorise les déchets de l’aéronautique en maroquinerie à Toulouse
    Une entrepreneuse toulousaine, Domitille Roche Michoudet, a lancé en 2020 la société Atelier Méta qui revalorise les déchets en cuir de l’industrie aéronautique. Le cuir des sièges d’avion peut avoir une seconde vie et est ainsi transformé en pièces de maroquinerie comme des sacs, des porte-étiquettes pour valise, des porte-monnaie, des sacs à dos, des protège-passeports ou trousses de toilette. « J’ai sollicité les entreprises du secteur aéronautique afin d’avoir une démarche circulaire : je récupère principalement des chutes de cuir de fauteuil d’avion » explique Domitille Roche Michoudet, qui travaille déjà avec les sociétés JCB Aéro à Auch et Safran, mais recherche d’autres partenaires pour s’approvisionner en matières premières. « Je peux aussi travailler les bâches et les gilets de sauvetage pour les transformer en pièces de maroquinerie, assure-t-elle. Sur le long terme, j’aimerais monter une vraie filière de revalorisation de ces déchets ».

    Le Parisien du 5 octobre

Environnement
  • Environnement
    Jean-Marc Jancovici préfèrerait limiter le nombre de vols par personne plutôt que de taxer le carburant
    L’ingénieur Jean-Marc Jancovici, engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, répondait mardi 4 octobre aux questions des lecteurs du Parisien. Il a notamment exposé sa vision d’un avenir où le mot d’ordre serait la sobriété énergétique. S’il est favorable à une limitation du nombre de vols, à la question d’un pilote de ligne portant sur la pertinence des billets très peu chers pour partir à l’autre bout du monde, il répond que la bonne manière de limiter l’usage de l’avion n’est pas de taxer le kérosène. « Les utilisateurs fréquents ne sont en réalité qu’une minorité » explique-t-il, préférant un système limitant le nombre de vols par personne, où « riche ou pauvre, vous auriez droit qu’à 3 ou 4 vols dans votre vie, dont 2 dans votre jeunesse ».

    Le Parisien du 4 octobre
  • Environnement
    Safran Landing Systems souhaite réduire les émissions de CO2 grâce au roulage électrique
    Réduire les émissions de CO2 jusque dans les phases de roulage au sol de l’avion, c’est le défi que souhaite relever Safran Landing Systems avec « l’Electric Taxiing ». Permettant à l’aéronef de se déplacer au sol sans utiliser les réacteurs et sans tracteurs, ce système de motorisation des roues limite la consommation de kérosène et participe à réduire l'impact environnemental de l’appareil. « Le principal défi est d’intégrer l’actionneur sur l’atterrisseur, c’est-à-dire d’intégrer le moteur électrique et la chaine mécanique de transmission de la puissance jusqu’à la roue, qui permettra de la faire tourner pour faire déplacer l’appareil », explique Dominique Onfroy, Ingénieur chef de projet R&T chez Safran Landing Systems. Avec ce système, il estime pouvoir gagner 4% de consommation de kérosène sur un vol.

    Aérocontact du 5 octobre

Innovation
  • Innovation
    Expérimentations de vertiports quai d’Austerlitz et à La Défense pour les taxis volants des JO 2024
    La RATP et la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), à la tête du projet, ont lancé les démarches administratives pour créer 2 vertiports à La Défense et quai d’Austerlitz à Paris (XIIIe). Les vertiports sont des zones de décollage et d’atterrissage des véhicules. Sur le quai d’Austerlitz, le vertiport sera réalisé avec des pontons flottants amarrés sur la Seine. Le site aura pour but de tester « l’acceptabilité sociale, le bruit et les vibrations ». À La Défense, il sera situé sur le toit de la Grande Arche. Il permettra de mieux comprendre comment on gère un vertiport sur un immeuble de grande hauteur. 2 autres lieux ont été désignés pour accueillir les prototypes de Volocopter : l’aérodrome de Pontoise (Val-d’Oise), où sont testés les aéronefs, et Saint-Cyr-l’École (Yvelines), pour l’endurance, l’insertion dans le trafic aérien et l’autonomie des taxis volants en conditions réelles d’exploitation. L'appareil de Volocopter avait navigué pour la 1ère fois avec un pilote, en mars 2022 sur l'aérodrome de Pontoise. À partir d’avril 2024, ce sont 10 taxis volants de 2 places chacun qui pourraient expérimenter les premiers couloirs aériens entre ces 4 sites. « Ces vols permettront de documenter les informations nécessaires à la nouvelle réglementation des e-VTOL (electric Vertical Take-Off and Landing), aujourd’hui contraints de se conformer aux règles applicables aux hélicoptères. Les tests de vol pour mesurer les émissions de l’appareil Volocopter VC-2X, en collaboration avec Bruitparif, le STAC/DGAC (Service technique et Direction générale de l’Aviation civile) et l’Onera, ont d’ores et déjà commencé et les 1ers résultats devraient être communiqués en novembre prochain.

    Le Parisien du 4 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Aéroports et compagnies ont accumulé retards et annulations de vols cet été
    Cet été, retards et annulations de vols se sont multipliés en Europe et notamment en France, où 38 % des 20 millions de voyageurs ont souffert de retards ou d’annulations de vols entre mai et août, selon les données collectées par AirHelp, une des plus importantes sociétés spécialisées dans la récupération des indemnités dues aux passagers. Soit 10 points de plus qu’en 2019. Malgré une forte reprise, l’activité n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant la crise : à la fin août, le ciel européen était sillonné par près de 31 000 vols quotidiens en moyenne, contre 35 000 à la même période en 2019. En plus des compagnies aériennes qui n’ont pas réussi à recruter suffisamment avant l’été, les aéroports sont également pointés du doigt. À l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, sur près de 8,4 millions de voyageurs, 45% ont été pénalisés par des retards. À Heathrow, l’aéroport de Londres, ce sont 40 % des quelque 8,3 millions de passagers qui ont dû s’armer de patience avant d’embarquer. Ces retards et annulations de vols commencent à peser sur les finances des compagnies aériennes. Fin juillet, Johan Lundgren, Directeur général d’easyJet, annonçait que le coût de ces désagréments pour son entreprise s’élevait à 157 M€ au 2ème trimestre. Les règlements européens imposent en effet aux compagnies aériennes de lourdes indemnisations en cas de retard de plus de 3 heures ou d’annulation de vol.

    Le Monde du 5 octobre
  • Aviation Commerciale
    Air Belgium annonce l’arrivée de 2 A320-200 dans sa flotte
    La compagnie aérienne Air Belgium a annoncé le 3 octobre la prochaine arrivée dans sa flotte de 2 A330-200. Le 1er avion, âgé de 8 ans et demi et pris en leasing chez Altavair Air Finance, doit entrer en service au plus tard ce mois-ci. Le 2ème A330-200, loué chez la même société, a été assemblé il y a près de 17 ans. Les 2 appareils, auparavant opérés par Etihad Airways et devant principalement l’être entre Charleroi et les Antilles, s’ajouteront à 2 A330neo loués chez Airbus et aux 7 avions dédiés au fret (4 A330F opérés pour le compte de CMA-CGM Air Cargo, 2 B747-8F, 1 A330F pour le Hongyuan Group, plus 2 A330F supplémentaires d’ici le printemps prochain). Les A340-300 d’Air Belgium avaient quitté la flotte en mars dernier.

    Air Journal du 5 octobre
  • Aviation Commerciale
    ADP confirme ses perspectives de trafic à Paris pour 2022 et 2023
    Le Groupe ADP a confirmé le 3 octobre les hypothèses énoncées en juillet dernier sur un maintien de la bonne dynamique du trafic enregistrée depuis le début d’année. Le trafic 2022 pour Paris Aéroport sera compris entre 72% et 82 % du niveau de 2019 (et entre 74% et 84% pour le Groupe), et le trafic 2023 entre 85% et 95% du niveau de 2019. ADP souligne que « les hypothèses et les guidances 2022 à 2025 » sont donc inchangées par rapport aux derniers résultats financiers, publiés fin juillet. « Le groupe ADP a enregistré cet été de très bons niveaux de trafic tant à Paris que dans le reste du monde, et cette dynamique se confirme depuis la rentrée. Dans un contexte macro-économique incertain, le groupe anticipe que le trafic des mois à venir sera tiré tout d’abord par le retour progressif des voyageurs en provenance et à destination de l’Asie, mais aussi par la réalisation de voyages largement entravée durant deux années par les restrictions sanitaires » a déclaré le PDG d’ADP, Augustin de Romanet. ADP prévoit un retour au niveau de trafic de 2019 entre 2024 et 2026, et au-delà du niveau de 2019 à partir de 2026.

    Aviation Week et Air Journal du 5 octobre

Emploi
  • Emploi
    Mecachrome recrute 50 personnes sur son site d’Amboise
    Le groupe Mecachrome recrute toujours une cinquantaine de personnes sur son site d’Amboise. « Nous sommes portés par la reprise du secteur aéronautique, pour lequel nous réalisons des pièces de grande dimension, qui font la structure des avions, et des pièces assemblées, mais aussi par le rebond du fret », précise Wilfrid Thomas, Directeur de Mecachrome Amboise. Le site réalise notamment des portes de grande dimension pour STEA, une entreprise spécialisée dans la conversion des avions de passagers en avion de fret, secteur actuellement en forte croissance. Mecachrome Amboise, qui compte actuellement un peu plus de 300 employés, a lancé sa campagne de recrutement en mars. Sur les 80 postes à pourvoir, 50 restent encore ouverts ce début d’octobre 2022. « Nous recherchons des profils experts, du type ingénieur, ainsi que des profils spécialisés du type opérateur de production, opérateur de commande numérique, peintre… » explique Élisabeth Lefort, Responsable des ressources humaines. Attachée à son implantation dans le territoire, Mecachrome cherche principalement à recruter localement, et renforce ses liens avec les écoles d’Amboise et des alentours.

    La Nouvelle République du 5 octobre