Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    AFI KLM E&M et Ascendance Flight Technologies signent un protocole d’accord
    AFI KLM E&M et Ascendance Flight Technologies annoncent la signature d'un protocole d'accord (MOU), pour explorer des collaborations dans le domaine des avions à propulsion électrique et de l'aviation durable. Quatre domaines principaux sont retenus : la maintenance en ligne, la réparation des composants, la formation des mécaniciens et la gestion de la navigabilité. Ascendance Flight Technologies travaille sur un projet d'avion à décollage et atterrissage vertical (VTOL). Baptisé Atea, il s'agit d'un avion de 5 places avec une autonomie de 400 km, grâce au système de propulsion hybride électrique Sterna, doté d’une approche énergétique modulaire pour accepter aussi bien le carburant conventionnel que le carburant aviation durable (SAF), voire l'hydrogène. Un prototype Atea devrait réaliser son premier vol en 2023. Jean-Christophe Lambert, co-fondateur et PDG d'Ascendance Flight Technologies, a déclaré : « Nous sommes honorés de recevoir ce signal d'intérêt de la part d'un acteur majeur dans le domaine de la maintenance aéronautique. Parallèlement à nos efforts pour développer un nouveau type d'avion, il est très important pour nous de préparer dès aujourd'hui le futur de ses opérations, en collaboration avec les meilleurs experts de notre industrie. La maintenance est évidemment au centre des préoccupations de nos clients et cette collaboration avec AFI KLM E&M est une étape majeure pour leur apporter des solutions fiables ». Géry Mortreux, Directeur Général Adjoint Engineering & Maintenance au sein d’Air France Industries, commente pour sa part : « Chez AFI KLM E&M, nous sommes très intéressés par les technologies de propulsion électrique et hydride électrique, qui sont appelées à devenir les futurs moteurs de l'activité au cours de la prochaine décennie. Je crois que ce type de coopération va dans le sens de l'intérêt général et constitue une nouvelle illustration de la mobilisation générale de notre industrie pour décarboner l'aviation - un effort collectif dans lequel AFI KLM E&M est bien sûr pleinement impliqué ».

    Aerobuzz du 19 octobre
  • Industrie
    Première apparition publique du Falcon 6X au Salon NBAA de Las Vegas
    Le Falcon 6X de Dassault Aviation est présenté pour la première fois au public à l’occasion du Salon NBAA, qui a débuté ce mardi à Las Vegas. 19 mois après le premier vol, le programme est entré « dans la phase finale de certification, avec les essais en vol effectués par des pilotes de l'Agence européenne de sécurité aérienne et de la FAA américaine », a annoncé le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, lors d'une conférence de presse. Le Falcon 6X offre la cabine la plus spacieuse du marché dans sa gamme de prix et une avionique de pointe. Sa mise en service est prévue pour la mi-2023. Dans un contexte de hausse de la demande pour l’aviation d’affaires, Dassault Aviation a enregistré, sur les six premiers mois de l'année 2022, 41 commandes de Falcon, selon les chiffres des Echos. Le programme du Falcon 10X, nouveau fleuron à très long rayon d'action de la famille Falcon, qui doit entrer en service en 2025, se déroule par ailleurs comme prévu, indique le quotidien. La production des premiers éléments a démarré, sur le site de Biarritz de Dassault Aviation. Le Falcon 10X devrait apporter une innovation majeure, en étant le premier Falcon capable de voler avec 100% de biocarburants, grâce à de nouveaux moteurs Rolls-Royce.

    Les Echos et Air & Cosmos du 19 octobre
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    « Le déclin industriel de l'Europe est inéluctable sans énergie décarbonée compétitive » : entretien avec Alexandre Saubot
    Alexandre Saubot, le président de France Industrie, accorde un entretien aux Echos. Face au choc d’une crise énergétique qui préserve largement les Etats-Unis et la Chine, l'industrie française et européenne court un risque de décrochage, alerte-t-il. « Dans une économie ouverte, l'énergie est un facteur clé de succès. Dans un monde décarboné, l'énergie électrique l'est encore plus. Si l'Europe n'est pas capable de fournir une énergie électrique décarbonée aux industriels à un coût compétitif par rapport à la Chine et aux Etats-Unis, le déclin prendra quelques mois ou quelques années, mais il sera inéluctable ». Interrogé sur les premiers signes d’une désindustrialisation, il explique : « Pour l'instant, on observe des décisions de suspensions d'investissement. Sans réponses adaptées à la crise de l'énergie, ces suspensions deviendront définitives. Les effets couplés des hausses de prix énergétiques et de gel des investissements sont annonciateurs de ralentissement économique et de déclin industriel. En interrogeant nos industriels, on estime que la baisse d'activité pourrait approcher 10% en fin d'année. Si on ne trouve pas de bonnes réponses, tout cela va s'amplifier au fil des mois ». Pour faire face à cette crise, « la meilleure réponse est européenne », indique-t-il. « Seule une réponse européenne apportera la bonne solution. De ce point de vue, la position, que j'espère provisoire, des Allemands n'est pas compréhensible. Nous soutenons le gouvernement français et espérons qu'il va, avec d'autres, faire valoir l'intérêt de l'Europe ».

    Les Echos du 19 octobre
  • Industrie
    ECA Group et iXblue deviennent Exail
    A la suite de l'acquisition d'iXblue par Groupe Gorgé fin septembre, ECA Group, filiale de Groupe Gorgé, et iXblue, annoncent que les deux sociétés opéreront sous une nouvelle marque commune, Exail. Avec cette alliance, Exail devient un champion industriel mondial de la haute technologie, spécialisé en matière de robotique, de navigation maritime, d'aérospatiale et de photonique. « En combinant une expertise technologique et une empreinte géographique complémentaires, soutenues par un solide héritage en matière d'innovation, Exail fournit à sa base mondiale de clients des technologies de pointe, allant des composants et capteurs aux systèmes de drones complets », précise Groupe Gorgé. Fabien Napolitano, PDG d'iXblue, souligne : « Unir nos forces sous une marque commune nous permet de devenir un acteur mondial majeur capable d'adresser de nouveaux marchés plus larges, mais aussi de fédérer nos 1 500 collaborateurs autour d'une même bannière […]. Les nouvelles synergies créées avec Exail ouvrent des perspectives illimitées pour le développement de nouveaux produits et systèmes qui continueront à repousser les limites technologiques et à élargir les capacités de nos clients ». Dominique Giannoni, PDG d'ECA Group, commente : « Notre monde est confronté à de nombreux défis, qu'ils soient sécuritaires, environnementaux ou sociétaux. Chez Exail, nous sommes convaincus que le développement de technologies disruptives nous permettra de relever ces nouveaux défis. En maîtrisant les technologies de pointe, nous sommes au cœur des missions les plus complexes de nos clients ».

    Boursier.com du 19 octobre
  • Industrie
    Crise énergétique : « Le deuxième hiver sera le plus difficile », selon la Commission européenne
    Dans un entretien à des journaux européens, dont Les Echos, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, notamment chargé du Green Deal européen, revient sur les mesures que l'exécutif européen propose pour lutter contre la flambée des tarifs énergétiques, via des achats communs de gaz et un mécanisme de correction temporaire sur le marché de gros. « Nous devons d'abord évaluer précisément quelle sera la demande d'importation de gaz au niveau de l'UE. La Commission va solliciter un fournisseur de services via une procédure de marché public pour récupérer ces données et chercher ensuite des offres via un appel d'offres public. Ensuite les Etats membres devront exiger qu'au moins 15% de leurs besoins de stockage pour l'année prochaine soient inclus dans le processus, soit un peu moins de 14 milliards de mètres cubes pour l'ensemble de l'UE […] Enfin, les entreprises qui formeront un consortium d'achat de gaz contribueront à stabiliser le marché. Le consortium couvrira l'ensemble de l'UE, il n'y aura pas de distorsion de concurrence ». Le dirigeant avertit : « Je ne vois pas de risque de black-out si nous faisons ce que nous proposons. La seule chose qui pourrait faire que nous ayons des coupures de courant, c'est que les Etats membres ne soient pas solidaires. Tout le monde dit que cet hiver sera difficile, mais le stockage est bon et nous allons nous en sortir. L'hiver prochain sera beaucoup plus difficile parce que le gaz russe ne représentera alors qu'une très, très petite partie de notre stockage, voire pas du tout. Le troisième hiver ne sera pas le plus grand défi, pas autant que le deuxième. Nous devons préparer nos sociétés à cette réalité ».

    Les Echos du 19 octobre
  • Industrie
    Air Astana reçoit son 9ème A321LR
    Air Astana, la compagnie aérienne nationale du Kazakhstan, vient de réceptionner son 9ème A321LR, la première version long-courrier de l'A321neo. L’appareil est en location auprès d'Air Lease Corporation. La livraison d'un 10ème A321LR est prévue avant la fin de l'année ; le premier Airbus A321LR avait été livré à Air Astana en octobre 2019. L'A321LR, qui possède un rayon d’action de 7 400 km de distance franchissable, est « un véritable banc d'essai volant et commercial de l'A321XLR », observe Air & Cosmos. Lancé en juin 2019 l'A321XLR, capable de voler encore plus loin (8 700 km), sera livré à partir du début de l'année 2024.

    Air & Cosmos du 19 octobre
  • Industrie
    Safran signe un contrat de service NacelleLife avec Play concernant la flotte des nacelles des A320neo
    Safran Nacelles a signé avec la compagnie aérienne islandaise Play un contrat de 12 ans pour le support des nacelles des 15 A320neo de la compagnie, équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International. A ce jour, Play opère 7 appareils. 8 avions supplémentaires viendront rejoindre la flotte dans les années à venir. Play aura accès à un stock partagé de grands composants de nacelles (entrées d’air, capots de soufflante, inverseurs de poussée et systèmes d’échappement). La compagnie aérienne bénéficiera aussi de solutions de MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) et de garanties OEM (Original Equipment Manufacturer) dans la station de réparation de Safran Nacelles à Pont-Audemer en France.

    Zone-Bourse.com du 19 octobre

Espace
  • Espace
    « Dans les secrets du module européen pour les missions lunaires Artemis » : entretien avec Philippe Berthe (ESA)
    Philippe Berthe, responsable de la coordination du module de service européen (ESM) à l’Agence spatiale européenne (ESA), accorde une interview au magazine Ciel et Espace. Il détaille la participation aux missions Artemis de l’Europe, qui fournit les modules de service (ou ESM, pour European Service Module) des premières missions lunaires de la NASA. « La participation européenne au programme lunaire américain est actée jusqu’à Artemis 6, la suite est en discussion », explique-t-il. « Les ESM qui sont très importants à mes yeux sont ceux d’Artemis 4 et 5, car ils contribuent à la part de l’Europe sur la station lunaire Gateway. C’est notamment cela, avec les modules fournis pour la station circumlunaire, qui va assurer qu’il y aura 3 astronautes européens qui voleront vers la Gateway d’ici 2030 ».

    Ciel et Espace, automne 2022
  • Espace
    Deux missions institutionnelles de logistique sur orbite pour la startup française Exotrail
    Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, la startup Exotrail (créée en 2017 et aujourd’hui basée à Massy, en Essonne) vient d’être sélectionnée pour exécuter les premières missions institutionnelles françaises de logistique sur orbite. Le contrat doit prochainement être formalisé avec le CNES, selon Air & Cosmos. Le SpaceVan, un véhicule de transfert orbital (OTV) développé par la startup, qui doit effectuer son vol inaugural en octobre 2023, devra démontrer, lors d’une mission prévue en 2024, son aptitude à effectuer des manœuvres de changement d’altitude et de plan sur orbite basse. Une seconde mission, en 2025, devra déplacer un microsatellite institutionnel, depuis sa séparation du lanceur jusqu’à son orbite finale.

    Air & Cosmos du 19 octobre
  • Espace
    Vers des réseaux satellitaires capables de communiquer avec les smartphones
    L’Opinion consacre un article à l’ambition de l’industrie des satellites de développer des réseaux satellitaires capables de communiquer avec les smartphones sur le sol terrestre. SpaceX a annoncé en août dernier qu’il allait s’associer à T-Mobile US pour rendre son service Starlink compatible avec le réseau de l’opérateur de téléphonie mobile, un service qui pourrait être testé avant la fin de 2023. Les américains Apple et Iridium Communications entendent aussi se positionner sur le marché. Des startups, parmi lesquelles AST SpaceMobile, Omnispace et Lynk Global, lancent de nouvelles activités ciblant les opportunités offertes par les appareils mobiles. Les sociétés de satellites Inmarsat et Viasat ont quant à elles justifié leur projet de fusion en partie par l’opportunité du mobile, en faisant valoir que leur taille combinée les aidera à être compétitives. Les dirigeants de OneWeb et de Telesat ont également discuté de l’expansion de leurs services pour répondre aux besoins des téléphones cellulaires. « Les téléphones satellites actuels nécessitent de grosses batteries alimentant de grandes antennes pour atteindre leurs cibles dans le ciel. Les entreprises auront besoin de smartphones plus puissants, de satellites plus sensibles ou d’une combinaison des deux pour que les données à haut débit en provenance de l’Espace puissent arriver et tenir dans la main d’un consommateur ordinaire », explique L’Opinion.

    L’Opinion du 19 octobre

Défense
  • Défense
    MBDA et Miltech International signent un contrat de R&D pour des matériaux furtifs
    MBDA et Miltech International ont signé, le 18 octobre, lors du salon Euronaval 2022, un contrat de R&D dans le domaine des nouveaux matériaux furtifs infrarouges pour des applications militaires, en collaboration avec l'Université de Patras (Grèce). Ce contrat s'inscrit dans le cadre du programme de coopération associé à l'IED HN (frégates de Défense et d'intervention pour la Marine hellénique), et soutient les efforts européens en faveur de l'indépendance de la base industrielle grecque de Défense. L'objectif du projet de R&D est « d'explorer de nouveaux matériaux photoniques nanocomposites, des structures avancées de métamatériaux nanophotoniques infrarouges, et leur utilisation. Le projet s'appuiera sur les compétences techniques maîtrisées par Miltech dans le domaine de l'infrarouge furtif et sur l'expertise de l'Université de Patras en matière de matériaux micro/nanophasés, moléculaires, hybrides et biophasés et de technologies associées », précise MBDA. Eric Béranger, PDG de MBDA, a déclaré : « Le contrat que nous avons signé aujourd'hui avec Miltech est un parfait exemple de la manière dont nous défendons l'innovation et la coopération chez MBDA. En progressant dans la recherche de technologies profondément innovantes et perturbatrices, nous avons également renforcé à long terme le partenariat historique que nous avons construit avec la Grèce ».

    Jointforces.com du 19 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Transport aérien européen : Eurocontrol revoit ses prévisions à la baisse
    La remontée du trafic aérien se poursuit au niveau mondial, mais semble donner des signes de ralentissement en Europe. Eurocontrol, l'organisme chargé de la gestion du trafic aérien en Europe, a revu à la baisse ses prévisions de trafic d'ici à 2028. Il anticipe toujours, pour son scénario médian, un retour à 92% du niveau d'avant-crise en décembre 2022 (avec 9,3 millions de vols sur un an) et un retour à la normale courant 2024. Mais la marge d'incertitude est plus importante et le trafic européen de 2024 sur l'ensemble de l'année pourrait rester légèrement inférieur à celui de 2019 (aux alentours de 98%). Le véritable retour à la normale en année pleine serait donc plutôt pour 2025, selon ce scénario. Dans le cas de la France, Eurocontrol prévoit 2,927 millions de vols pour l'année 2022 et 3,193 millions en 2023 (contre 1,813 million en 2021 et 3,372 millions en 2019). Le retour à la croissance serait pour 2024, avec 3,4 millions de vols prévus et 3,746 millions à l'horizon 2028. Le principal facteur d'incertitudes est la guerre en Ukraine, dont les conséquences s'envisagent désormais à long terme.

    Les Echos du 19 octobre