Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Silk Way West Airlines commande deux A350F
    La compagnie Silk Way West Airlines, basée à Bakou en Azerbaïdjan, a signé un contrat d'achat pour deux A350F (version fret de l'A350). Il s'agit de la première commande de la région caspienne pour ce type d'appareil. L’A350F présente un avantage d'au moins 20% en termes de consommation de carburant et d'émissions de CO2 par rapport à son concurrent le plus proche, indique Airbus. Avec une capacité de charge utile de 109 tonnes (soit 11% de volume en plus par rapport à sa concurrence), l'A350F « dessert tous les marchés du fret (Express, fret général, fret spécial...) et est, dans la catégorie des gros porteurs, le seul avion-cargo de nouvelle génération prêt à temps pour les normes d'émissions CO₂ améliorées de l'OACI », souligne l’avionneur. Lancé en 2021, l'A350F enregistre à ce jour 31 commandes et engagements de la part de six clients.

    Air & Cosmos du 29 juin
  • Industrie
    Le frittage flash, procédé métallurgique innovant sur lequel mise Safran
    Safran, via sa division Safran Corporate Ventures, a annoncé début juin avoir pris une participation dans la startup française Sintermat, spécialiste du frittage flash, un procédé métallurgique innovant qui permet d’obtenir des matériaux plus denses et résistants. L’Usine Nouvelle consacre un article à ce procédé, qui « pourrait très bien être employé dans les futurs grands programmes, comme le démonstrateur de moteur CFM Rise », indique Florent Illat, directeur général de Safran Corporate Ventures. Le frittage flash, dit SPS pour « Spark plasma sintering », consiste à « densifier des poudres dans des outillages en appliquant un courant électrique pulsé, permettant d’échauffer la matière par effet Joule, ainsi qu’une pression uniaxiale », explique L’Usine Nouvelle. « Ce procédé permet d’obtenir des matériaux denses, avec une résistance mécanique accrue et une grande homogénéité microstructurale », indique Florent Illat. « En outre, le frittage flash réduit les temps de cycle par rapport à la fonderie traditionnelle, ne nécessite pas de fusion des matériaux, consomme moins d’énergie et permet de maîtriser la consommation de poudres métalliques, en assurant notamment la production de pièces proches des cotes ». Safran entend accompagner Sintermat dans son processus d’industrialisation du procédé de frittage flash pour mettre au point des machines de plus grandes dimensions, et être capable à terme de fabriquer des pièces répondant aux exigences du secteur aéronautique en termes de certification.

    L’Usine Nouvelle du 29 juin
  • Industrie
    Réindustrialisation : focus sur le soutien aux startups
    Le Figaro consacre un article au nouveau plan de soutien aux startups à vocation industrielle, annoncé en début d’année par Bpifrance et dont les premiers dispositifs ont été mis en place en mars. « Les startups ne sont pas une mode, mais un nouveau processus d’innovation », analyse Paul-François Fournier, directeur exécutif innovation de Bpifrance. « Le défi industriel est double pour ces entreprises. Construire une usine est un processus complexe. Elles le font pour des produits et procédés qui n’existent pas », résume-t-il. L’objectif du plan, qui correspond aux ambitions du plan France 2030 pour la réindustrialisation et la souveraineté industrielle française, est de soutenir la création de 500 startups « deeptech », qui, avec des innovations de rupture, constituent une des pierres angulaires du dispositif, ainsi que la réalisation de 100 sites industriels par an, portés à la fois par de jeunes entreprises et par des PME, avec des innovations de rupture. Une enveloppe de 2,3 Md€ est prévue dans le cadre de ce plan pour soutenir les projets d’usines.

    Le Figaro du 29 juin

Environnement
  • Environnement
    Cadre réglementaire pour la transition énergétique : l'Europe avance vers l'avion décarboné
    La commission Transports du Parlement européen a voté, lundi 27 juin, le projet de loi Refuel EU relatif aux carburants durables (SAF), déjà adopté le 2 juin en Conseil des ministres européens, et qui devra encore être ratifié par le parlement européen, en séance plénière, le 7 juillet. Ce texte représente une avancée dans la mise en place du cadre réglementaire indispensable à la transition énergétique du transport aérien. Il fixe un taux d'incorporation progressif de carburants durables (SAF), qui devront être mélangés au kérosène par les pétroliers d'ici à 2050, au fur et à mesure de l'augmentation de sa production. Ce pourcentage obligatoire, déjà fixé à 2% en France, démarrera à 2% dans toute l'Europe en 2025, puis 6% en 2030, 20% en 2035, 37% en 2040, 54% en 2045 et 85% en 2050. Un système « book and claim », permettant de compenser le manque de disponibilité des SAF dans certains aéroports, va également être mis en place. Grâce ce dispositif, un voyageur ou une entreprise pourront acheter un pourcentage de SAF afin de réduire le bilan carbone de son voyage, même si les carburants ne sont pas disponibles sur son aéroport de départ : la quantité de SAF facturée sera utilisée ultérieurement par sa compagnie aérienne sur une autre destination. Le texte prévoit de plus le principe d'un mécanisme visant à réduire l'écart de prix, actuellement de 1 à 4 au minimum, entre le prix du kérosène et des carburants durables, afin de limiter l'impact sur les compagnies européennes.

    Les Echos du 29 juin
  • Environnement
    Aviation décarbonée : les ambitions d’Air France-KLM
    La conférence Connecting Europe Days, organisée par la Commission européenne, qui se déroule à Lyon du 28 au 30 juin, a été l’occasion, pour sa journée d’ouverture, mardi 28 juin, de 13 vols réalisés avec du carburant d’aviation durable (SAF), opérés par les compagnies du groupe Air France-KLM, ainsi que par Lufthansa, easyJet et Vueling. « L’engagement des compagnies en faveur d’un transport aérien durable est plus solide que jamais », a assuré Thomas Reynaert, le directeur général de l’association de compagnies aériennes européennes Airlines for Europe. « Air France-KLM veut aller plus vite en raison de la demande à la fois des passagers et des entreprises clientes, qui ont elles-mêmes pris des engagements forts en matière de réduction des émissions, notamment celles liées aux déplacements de leurs collaborateurs », déclare Anne-Sophie Le Lay, secrétaire générale d’Air France et Air France-KLM. Comme s’y est engagée IATA, le groupe vise la neutralité carbone pour 2050, via des mesures de réduction d’émissions carbone et de compensations. La compagnie a même annoncé, en avril dernier, un jalon plus ambitieux que ce qu’impose le cadre national et européen : la réduction de 30% des émissions de CO2 d’ici à 2030 par rapport à 2019. En ce qui concerne les SAF, « Notre feuille de route est plus ambitieuse que celle de la France et de l’Europe, puisque nous visons une incorporation de 10% minimum en 2030, contre un objectif de 5 à 6% au niveau français et européen », précise Anne-Sophie Le Lay.

    L’Usine Nouvelle, Air Journal et Sud-Ouest du 29 juin
  • Environnement
    Haute-Garonne : réaction suite au choix par les députés de la Nupes de privilégier le train pour se rendre à Paris
    Suite à l’annonce de la décision des nouveaux députés de la Nupes de Haute-Garonne de choisir le train plutôt que l’avion pour rejoindre l’Assemblée nationale à Paris, Christophe Cador, PDG de Satys et président du Comité Aéro-PME du GIFAS, a réagi : « Je considère que ce boycott est très grave même si évidemment chacun est libre de voyager comme il l’entend. En boycottant l’avion de façon bruyante, les députés donnent en fait un très mauvais signal aux dizaines de milliers de salariés de l’aéronautique de la région toulousaine en les stigmatisant », a-t-il déclaré. Le dirigeant souligne l’engagement du secteur de l’aéronautique depuis plusieurs années dans une démarche de réduction de l’empreinte environnementale : « Savent-ils qu’à Toulouse, les équipes d’ingénieurs travaillent d’arrache-pied sur des solutions techniques innovantes comme le recours aux biocarburants ou encore l’hybridation avec un objectif d’avion décarboné en 2035 ? Nous peinons à croire que ces députés ignorent ces réalités ».

    La Dépêche du Midi du 29 juin

Espace
  • Espace
    Le corps central d’Ariane 6 est assemblé
    Au Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou, les équipes d’ArianeGroup ont assemblé pour la première fois le corps central du lanceur Ariane 6. L’opération, qui consiste à réunir horizontalement l’étage principal et l’étage supérieur du lanceur, a eu lieu dans le nouveau bâtiment d’assemblage du lanceur, le BAL. Lors de cette étape, « l’étage principal et l’étage supérieur ont été intégrés mécaniquement et électriquement, ne formant plus qu’un : le corps central du lanceur, prêt à être transféré et érigé dans la zone de lancement », détaille ArianeGroup. Cette étape ouvre la voie vers la connexion d’Ariane 6 avec le nouveau pas de tir, menée sous la responsabilité de l’Agence spatiale européenne (ESA) et réalisée par une équipe intégrée ESA-ArianeGroup-CNES. L’étage principal sera testé à feu et son moteur Vulcain 2.1 sera allumé plusieurs fois sur le pas de tir, explique L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle du 29 juin

Défense
  • Défense
    Armement nucléaire : La France opposée au traité d’interdiction
    La première réunion des Etats signataires du Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) s’est tenue la semaine dernière en Autriche. Ce texte, adopté en 2017, est entré en vigueur en janvier 2021, après que 50 Etats l’ont ratifié. Ils sont désormais 65, sur les 86 qui l’ont signé. Aucune des neuf puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France, Inde, Pakistan, Israël et Corée du Nord) ne figure parmi eux. La France est opposée au TIAN. Défendant la non-prolifération, elle a adopté en janvier 2022, avec les autres Etats dit « dotés de l’arme nucléaire » au regard du droit international (soit les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France), une déclaration commune affirmant « qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ». Trois Etats membres de l’UE adhèrent au traité d’interdiction : l’Autriche, l’Irlande et Malte. Plusieurs autres pays européens étaient représentés à la conférence de Vienne avec le statut d’observateurs : l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Finlande et la Suisse.

    L’Opinion du 27 juin
  • Défense
    La Finlande et la Suède vont rejoindre l'OTAN
    La Turquie a levé ses objections à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Alliance atlantique, après la levée, notamment, d'un embargo suédois sur les exportations d'armes. Les deux pays, traditionnellement neutres, vont rejoindre l’OTAN. Le Figaro rappelle par ailleurs que le sommet de l’OTAN, qui s’est ouvert mardi 28 juin à Madrid, est l’occasion pour l’Espagne d’attirer l’attention sur les menaces concernant le « flanc sud » de l’Europe. A la veille d’une visite à Paris début juin, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, déclarait au Figaro : « Le sommet doit apporter une réponse forte à l’est, mais aussi aux menaces hybrides du flanc sud : cybersécurité, utilisation politique des flux énergétiques et migratoires, djihadisme. Et cela doit être reflété dans le Concept stratégique de l’OTAN ».

    Le Figaro et Ensemble de la presse du 29 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La Norvège envisage de revenir au capital de SAS
    La Norvège a annoncé, mardi 28 juin, vouloir revenir au capital de la compagnie aérienne SAS (Scandinavian Airlines System), quatre ans après en être sortie, ce qu'elle envisage de faire en convertissant les titres de dette qu'elle détient en actions de l'entreprise. « Étant donné la situation de la compagnie, (...) nous pouvons, sous certaines conditions, accepter de convertir la dette actuelle en action si nous le jugeons nécessaire », a déclaré le ministre norvégien du Commerce et de l'Industrie, Jan Christian Vestre. Toutefois, « l'État norvégien n'apportera pas de nouveaux capitaux et ne sera pas propriétaire à long terme de SAS », a insisté le ministre.

    Le Figaro du 29 juin