Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Thales publie ses prises de commandes et son chiffre d’affaires du premier trimestre 2023 - confirmation des objectifs financiers
    Le chiffre d’affaires au T1 2023 s’établit à 4,0 Md€, en hausse de 7,9% (+9,4% en variation organique), les prises de commandes sont à 3,4 Md€, en hausse de 13% (+14% en variation organique). Le groupe a notamment bénéficié du rebond des activités de service dans l'aéronautique civile, à la faveur de la reprise du trafic aérien. « Le début d’année 2023 confirme la très bonne dynamique de toutes nos activités, avec une croissance organique du chiffre d’affaires en avance sur l’objectif annuel, tirée en particulier par les activités liées à l’aéronautique civile et à la biométrie. Les prises de commandes du premier trimestre 2023 sont solides », déclare Patrice Caine, PDG de Thales. « Comme nous nous y étions engagés dans le cadre de notre feuille de route ESG, nous avons obtenu la validation de nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 par la SBTi. Nous restons focalisés sur notre stratégie de croissance dans des marchés porteurs, et confirmons tous nos objectifs financiers pour 2023 ».

    La Tribune et Les Echos du 5 mai
  • Industrie
    Nexans utilise de l’aluminium recyclé pour ses câbles
    Nexans, l'un des leaders mondiaux de la conception et la fabrication de systèmes de câblage, et Trimet, groupe allemand producteur d'aluminium, ont mis au point et commercialisé un matériau contenant de l'aluminium recyclé pour la production de fils d'aluminium utilisés dans les câbles électriques. L’objectif est de réduire l’empreinte environnementale, la production d’aluminium étant très émettrice de CO2 (la production d'une tonne de ce métal émet en moyenne 18 tonnes de CO2 dans le monde, selon Aluminium France). Les deux entreprises travaillaient sur le sujet depuis 2018. « Il était impératif que l'aluminium conserve exactement les mêmes propriétés mécaniques, électriques et techniques pour être réutilisé dans les câbles, afin de garder une conductivité maximale », explique Vincent Dessale, directeur des opérations chez Nexans. Les deux groupes s'appuient sur RecyCâbles, une société commune de Nexans (36,5%) et Suez (63,5%), spécialisée dans le recyclage de câbles et métaux non ferreux.

    Les Echos du 5 mai
  • Industrie
    L’impression 3D, levier de souveraineté industrielle ?
    Le magazine l’Usine Nouvelle consacre un article à la part croissante de l’impression 3D dans la production en série de composants pour l’aéronautique. A compter de 2025, Dassault Aviation devrait introduire ses premières pièces de série imprimées en 3D dans ses appareils civils et militaires, grâce au projet de R&D Aeroprint, lancé début 2020. En octobre dernier, Safran a inauguré son usine du Haillon (Gironde), dotée de 8 imprimantes laser. En Allemagne, la division Premium Aerotec d’Airbus livre déjà des composants imprimés en 3D pour l’A400M et l’A350 et s’attelle à la production plus massive d’une pièce destinée aux systèmes de freinage de tous les A320. L’impression 3D pourrait constituer un levier de souveraineté : « avec l’usine du Haillon, nous pourrions rapatrier un certain nombre de pièces de fonderie produites à l’étranger », observe Olivier Andriès, directeur général de Safran.

    L’Usine Nouvelle, mai 2023
  • Industrie
    En Provence, Sabena technics se dote d’un nouvel atelier pour hélicoptères
    Sabena technics, spécialisé dans la maintenance des aéronefs civils et militaires, a inauguré le 4 mai son implantation dans un hangar, dont le groupe a pris en charge la réhabilitation, près de l’aéroport Marseille-Provence. Il s’agit de l’un de deux hangars construits au début des années 50 et classés « Patrimoine du XXeme siècle » en raison de leur construction par l’entreprise de Simon Boussiron, collaborateur d’Eiffel. Sabena technics transfère dans l’un d’eux ses activités mécaniques et logistiques et ses bureaux ainsi qu’une centaine de collaborateurs. Implanté non loin du siège d’Airbus Helicopters, le bâtiment a été inauguré le 4 mai par Philippe Rochet, président de Sabena technics. Il s’intègre désormais dans le Pôle Hélicoptères du groupe.

    L’Usine Nouvelle et Air & Cosmos du 5 mai
  • Industrie
    H2FLY et Air Liquide testent le couplage au sol d'un réservoir d'hydrogène liquide avec le démonstrateur HY4
    La startup H2FLY, basée à Stuttgart (Allemagne), qui développe des systèmes de piles à combustible à hydrogène, annonce avoir réalisé avec succès les premiers essais de couplage au sol d'un réservoir d'hydrogène liquide avec son avion démonstrateur hydrogène-électrique HY4. Le système de stockage d’hydrogène liquide, conçu et fourni par Air Liquide, a été couplé au sol au système de pile à combustible à bord de l’HY4, un avion démonstrateur quadriplace. La campagne d’essais a été menée sur le Campus Technologies Grenoble d’Air Liquide, à Sassenage, en France, en collaboration avec Air Liquide. Une nouvelle campagne de tests en vol pourrait être annoncée prochainement par la startup. H2FLY ambitionne d’adapter sa technologie hydrogène-électrique à un avion de 40 places (un Dornier 328 modifié avec le concours de Deutsche Aircraft) d’ici à 2025.

    Aerobuzz du 5 mai

Espace
  • Espace
    Etude PROTEIN : l’ESA a sélectionné ArianeGroup et RFA
    L’Agence spatiale européenne (ESA) a retenu ArianeGroup et la startup allemande RFA (Rocket Factory Augsburg, startup munichoise qui développe le microlanceur RFA One) pour « jeter les bases d’un système de transport européen de charges lourdes, réutilisable et rentable ». Le programme préparatoire des lanceurs futurs de l'ESA (ESA-FLPP, Future Launchers Preparatory Programme), confié à parts égales à l’Agence spatiale italienne (ASI), au Centre aérospatial allemand (DLR) et au CNES, est destiné à préparer les nouvelles générations de lanceurs européens. Dans ce cadre, l’ESA avait lancé en juin 2022 un appel à candidatures pour une étude de phase 0/A, baptisée PROTEIN (euroPean Reusable and cOsT hEavy lift transport InvestigatioN). Cette étude évaluera la faisabilité et identifiera les technologies clés nécessaires au développement d'un lanceur européen de charges lourdes (EHLL), un véhicule de lancement de grande capacité, pouvant fournir un accès à l'orbite terrestre basse (LEO) et au-delà, à la fois à un faible coût et à une cadence élevée. L'ESA a conclu des contrats avec ArianeGroup et RFA qui dureront jusqu'en septembre 2023.

    Air & Cosmos du 5 mai
  • Espace
    Après l’explosion du vaisseau Starship, la FAA visée par des poursuites judiciaires
    La FAA, qui avait accordé à SpaceX une autorisation de tir pour le lanceur Starship, lequel a explosé le 20 avril dernier à Boca Chica Beach (Texas), fait l'objet d'une action en justice de plusieurs associations écologistes pour violation des accords environnementaux nationaux. Les associations (American Bird Conservancy, Surfrider Foundation, Save RGV et Carrizo/Comecrudo Nation of Texas) demandent à la FAA de révoquer l’autorisation de tir des lanceurs Starship à Boca Chica en raison des débris dispersés à plusieurs km alentours suite à l’échec du premier vol, dans une zone où de nombreuses espèces s’abritent. Les fumées du tir, le sable et la poussière soulevés suscitent aussi des inquiétudes quant à leur impact sur le système respiratoire des populations voisines.

    Aerobuzz et Futura Sciences du 5 mai

international
  • international
    La FAA publie ses modifications de l'espace aérien pour les opérations de taxis volants
    La FAA a publié un projet actualisé de plan opérationnel pour les modifications de l'espace aérien ainsi que des procédures afin de permettre aux opérations de mobilité aérienne urbaine de se dérouler en toute sécurité au sein de l'espace aérien américain. Selon ce plan, les opérations de mobilité aérienne avancée commenceront à un rythme peu élevé, les taxis aériens volant de la même manière que les hélicoptères aujourd'hui. Ils utiliseront les itinéraires et les infrastructures existants, tels que les héliports et les premiers vertiports. Les pilotes communiqueront avec les contrôleurs aériens si nécessaire.

    Air & Cosmos du 5 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM réduit sa perte nette au premier trimestre 2023
    Air France-KLM annonce un chiffre d'affaires du T1 2023 à 6,33 Md€, en hausse de 40,6% à taux de change constant. La compagnie a bénéficié d'une reprise du trafic et d'une augmentation de la demande de voyages. Les ventes de billets se sont établies à plus de 1,5 Md€ au cours du premier trimestre. Par rapport au T1 2022, le groupe a réduit sa perte de plus d'un tiers au T1 2023, à 344 M€. En comparaison avec 2019, dernière année pleine pré-crise, le groupe, qui outre Air France et KLM inclut la low-cost Transavia, a déployé au premier trimestre 89% de sa capacité, mesurée en sièges-kilomètres offerts (SKO). Air France-KLM prévoit de faire porter cet indice autour de 95% au troisième trimestre. Pour Transavia, il devrait être « autour de 135% » sur l'ensemble de l'année, grâce notamment à la croissance rapide de la flotte de la compagnie. « Le groupe a continué d'afficher une forte croissance de son chiffre d'affaires ainsi qu'une solide génération de trésorerie grâce aux ventes très encourageantes de billets pour l'été », commente le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith. « Cela ouvre la voie à une saison de vacances bien remplie dans l'ensemble de notre réseau mondial ». Air France KLM s'attend en outre à une baisse du prix du carburant d'aviation au cours de l'année, l'un des principaux postes de dépenses pour les compagnies aériennes.

    La Tribune et Capital du 5 mai
  • Aviation Commerciale
    « La réouverture des liaisons avec la Chine doit se faire de manière progressive », selon Anne Rigail, directrice générale d’Air France
    Dans un entretien accordé à L'Usine Nouvelle, Anne Rigail, directrice générale de l'entreprise, demande que la reprise des vols entre la France et la Chine s’effectue de manière « progressive » et « loyale ». « Nous souhaitons accompagner la hausse de la demande sur la Chine mais dans des conditions de compétition qui restent loyales, sans déséquilibre et sans perte de souveraineté », indique-t-elle. « Certains pensent visiblement qu’Air France empêche la croissance, or ce n’est pas du tout le cas. Mais cela doit se faire de manière progressive et équilibrée. Nous ne demandons pas un équilibre parfait, nous demandons simplement à ce que les compagnies chinoises ne soient pas en capacité d’assurer trois ou quatre fois plus de rotations que nous alors qu’elles continuent de survoler l’espace aérien russe. Ce n’est pas une position de blocage ». La dirigeante souligne que les Etats-Unis adoptent une approche similaire, en limitant le nombre de vols à une vingtaine par semaine. Le nombre de rotations permises fait l’objet d’accords bilatéraux entre les autorités aériennes de chaque pays. « Au mercredi 3 mai, le nombre de rotations est de 16 par semaine, et cela montera à 50 rotations par semaine à compter de juin, soit 51% des vols autorisés durant l'été 2019. L'augmentation depuis le début de l'année est donc rapide », indique de son côté la DGAC.

    L’Usine Nouvelle du 5 mai