Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Amazon Air signe un accord pour 10 A330-300P2F
    Amazon Air a signé un accord ferme avec le bailleur américain Altavair pour lui louer 10 A330-300P2F. Amazon utilisera pour la 1ère fois des avions tout cargo Airbus pour le transport de ses colis à travers le monde. La livraison du 1er A330-300P2F est programmé pour l'automne 2023, les avions sont actuellement en conversion par Elbe Flugzeugwerke (EFW), la co-entreprise formée par Airbus et ST Aerospace basée à Dresde. Amazon utilise aujourd'hui plus d'une soixantaine de B767 cargos opérés principalement par Air Transport Services Group (ATSG) et Atlas Air Worldwide Holdings. Les futurs A330-300P2F d'Amazon Prime Air seront quant à eux exploités par la compagnie aérienne américaine Hawaiian Airlines, elle-même opératrice de 24 A330-200 pour ses vols de transports de passagers. « L'approbation de nos avions cargo par Amazon en dit long sur la valeur marchande de I'A330 et sur la position que les gros-porteurs Airbus gagnent sur le marché du fret », a expliqué Christian Scherer, le Directeur commercial d'Airbus. Philippe Karam, le Directeur Amazon Global Air Fleet & Sourcing, a quant à lui déclaré : « Ces A330-300 ne seront pas seulement les 1ers du genre dans notre flotte, ils seront également les plus récents et les plus gros avions d'Amazon Air ». Le programme A330-300P2F s'accélère depuis la livraison du 1er exemplaire en 2017, 20 appareils sont désormais en service dans le monde.

    Ensemble de la presse du 24 octobre
  • Industrie
    L’Arabie Saoudite en négociation pour près de 40 A350
    L’Arabie Saoudite avait dévoilé en septembre les contours de sa future compagnie aérienne RIA, basée à l’aéroport de Riyad-King Khalid, qui pourrait débuter ses activités avant la fin de l’année. La compagnie, actuellement en négociations exclusives, devrait annoncer cette semaine via son fonds souverain public d’investissement une grosse commande de près de 40 A350. D’une valeur estimée à 12 Md$ au prix catalogue, les A350 mentionnés entrent dans le cadre de la stratégie saoudienne « Vision 2030 » de concurrencer les 3 grandes compagnies du Golfe (Emirates, Etihad Airways et Qatar Airways) sur les lignes long-courriers. Une commande plus globale, incluant des monocouloirs, pourrait même s’élever à 70 ou 80 avions. Boeing serait également en négociation avec la compagnie avec le 787 Dreamliner.

    Air Journal du 24 octobre
  • Industrie
    Liebherr Aerospace et AMETEK MRO AEM s’associent pour les révisions des trains d'atterrissage de la 1ère génération d'E-Jet d’Embraer
    Liebherr-Aerospace et AMETEK MRO AEM (AEM) ont signé un accord de coopération en matière de services MRO concernant les trains d'atterrissage des appareils de la famille E-Jet d'Embraer. L'équipementier confiera ainsi les travaux des trains d'atterrissage sous contrat à AEM, qui seront réalisés dans son centre de réparation de Ramsgate (Royaume-Uni). Ce partenariat vise en particulier les opérateurs de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Liebherr-Aerospace a précisé que cet accord augmentera ainsi le nombre de créneaux de révision disponibles et renforcera la fiabilité de l'offre de services.

    Le Journal de l’Aviation du 24 octobre
  • Industrie
    Safran Nacelles remporte 2 contrats MRO avec Play et Air Greenland
    Safran Nacelles a remporté 2 contrats de soutien NacelleLife d'une validité de 12 ans avec les compagnies islandaise Play et danoise Air Greenland. L'accord avec Play porte sur les nacelles des LEAP-1A qui motoriseront ses 15 A320neo, dont la compagnie en exploite déjà 7. Play aura ainsi accès à un pool de pièces et aux solutions fournies par la station de réparation de l'OEM à Pont-Audemer. Air Greenland, de son côté, bénéficiera de services similaires mais qui concerneront les nacelles de son futur A330-800. L'appareil, sorti du hangar de peinture cet été, doit remplacer l’A330-200 actuellement en service.

    Le Journal de l’Aviation du 24 octobre
  • Industrie
    La SABCA sélectionnée par Airbus pour fournir des actionneurs électriques aux A350
    La SABCA (Société anonyme belge de constructions aéronautiques) a annoncé avoir été sélectionnée par Airbus pour la conception, le développement et la fabrication du nouvel actionneur du spoiler numéro 5 de l’A350. Les différentes phases de développement, d’essai et de production seront effectuées sur son site de Bruxelles. Il s’agira d’un nouvel actionneur électromécanique, dont le premier exemplaire devrait être placé en 2025. C’est une montée en puissance pour la SABCA qui disposera ainsi d’actionneurs dans l’aéronautique militaire, le spatial et enfin l’aéronautique civile. Ce sera aussi la première fois qu’un Airbus sera équipé d’un actionneur électromécanique sur une fonction vitale. Le spoiler numéro 5 a une double fonction ; il est déployé à l’atterrissage afin d’augmenter la trainée de l’avion et donc de le freiner, et il est utilisé pendant tout le vol afin de contrôler le roulis de l’avion. « Nous sommes très fiers d'avoir été sélectionné par Airbus pour ce projet stratégique, permettant aux 2 partenaires d'introduire de nouvelles technologies pour les avions actuels et futurs » a déclaré Thibauld Jongen, CEO de la SABCA.

    Air & Cosmos du 23 octobre

Défense
  • Défense
    Les transpondeurs aéroportés de Saab sélectionnés pour la flotte d’Albatros Falcon 2000LXS de Dassault Aviation
    Les transpondeurs aéroportés de dernière génération de Saab TransponderTech ont été sélectionnés pour être intégrés à la flotte d'Albatros Falcon 2000LXS de Dassault Aviation pour la surveillance et l'intervention maritimes. L'avion fait partie du programme AVSIMAR de la Marine française et assurera la protection et la défense maritime du territoire. Le programme comprend un total de 12 avions pour remplacer les Falcon 50M et Falcon 200 Guardian qui seront retirés du service entre 2025 et 2030. Les transpondeurs AIS et VDES de nouvelle génération de Saab répondent aux exigences très strictes de la plate-forme Albatros, un système multi-mission prêt à fonctionner dans un large éventail de conditions allant de la protection du territoire et de la sécurité maritime à l'action gouvernementale en mer, en passant par la lutte contre la pollution et le trafic, la surveillance des frontières et des zones d'exclusion, la police des pêches ainsi que la recherche et le sauvetage en mer. « Nous nous sommes engagés à offrir à Dassault la dernière génération de capteurs AIS pour l'avion Falcon 2000 Albatros. C'est une confirmation de l'ambition de Saab d'être leader dans cette technologie maritime et une reconnaissance de notre coopération à long terme avec Dassault », a déclaré Johanna Gustafsson, Directrice générale de Saab TransponderTech.

    Air & Cosmos du 23 octobre
  • Défense
    Dassault Aviation et Airbus devraient trouver un accord sur le SCAF
    Airbus et Dassault Aviation devraient trouver un accord sur le pilier 1 du programme SCAF (Allemagne, Espagne, France), le NGF (Next Generation Fighter), selon des informations de la Tribune. Jusqu'ici sous la pression de leur pays respectif pour parvenir à un accord, les 2 industriels ne sont plus aujourd'hui aussi pressés par le temps en raison du report du conseil des ministres franco-allemands, qui devait se tenir mercredi à Fontainebleau. Sauf accident dans les dernières négociations, Dassault Aviation et Airbus devraient prochainement pouvoir annoncer le lancement de la phase 1B (études détaillées en vue d'aboutir à la définition d'un démonstrateur), puis à son issue viendrait naturellement la phase 2 (démonstration). Tout pourrait néanmoins être remis en question par le Bundestag, les syndicats allemands ou encore la future loi allemande sur le contrôle des exportations, qui serait a priori restrictif. Auquel cas Dassault Aviation pourrait alors actionner son plan B, notamment déjà évoqué par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sensibilisé aux enjeux stratégiques de ce programme.

    La Tribune du 24 octobre
  • Défense
    Avec l'acquisition d'Héli-Union, Sabena technics vise les marchés militaires à l'export
    Sabena technics fait l'acquisition d'Héli-Union, spécialiste de la maintenance d'hélicoptère, et se renforce sur les marchés militaires à l’export. Le groupe réalise une opération d'abord significative sur le plan comptable : avec 500 M€ de chiffre d'affaires l'an dernier, il augmente son périmètre de 150 M€ supplémentaires. Avec Héli-Union, qui emploie 350 personnes, Sabena technics devient un poids lourd de la maintenance d'hélicoptères en vendant ses services à la moitié de la flotte militaire française, face à d'autres opérateurs comme Daher, DSI ou Babcock. Cette opération a été soutenue par ses actionnaires Sagard, Bpifrance et Towerbrook, propriétaires depuis 2019 et son rachat à TAT, qui reste actionnaire minoritaire. Le groupe, qui emploie désormais 3 000 personnes, dispose d'un site principal à Mérignac, au bord des pistes de l'aéroport, où il a investi 25 M€ en 2020 dans un nouvel atelier destiné à accueillir de gros avions de ligne ou militaires. L'opérateur dispose aussi d'installations à Toulouse, Perpignan, Nîmes et Pau. Sabena technics s'était lancée dans la maintenance d'hélicoptères il y a une dizaine d'années à Dinard.

    Les Echos du 21 octobre

Espace
  • Espace
    Une fusée indienne lance 36 satellites de la constellation OneWeb
    La fusée indienne GSLV-F10 a quitté le port spatial de Satish Dhawan le 22 octobre, emportant 36 satellites de la constellation OneWeb. La société de satellites basée à Londres est de retour sur la bonne voie, après la perte de l’accès aux fusées russes Soyouz. OneWeb avait dû agir rapidement pour sécuriser les trajets sur d’autres transporteurs, et conclure des accords avec les fournisseurs de fusées américains SpaceX et Relativity Space, mais également avec New Space India Limited, la branche commerciale de l’agence spatiale indienne Isro, qui commercialise le GSLV. Ce nouveau lancement porte à 462 le nombre de satellites actuellement en orbite au-dessus de la Terre. Cela représente plus de 70% du total dont OneWeb a besoin pour atteindre une couverture mondiale avec sa constellation de 1ère génération, soit 650 satellites. L’entreprise, en partie détenue par le gouvernement britannique, prévoit d’achever son déploiement au milieu de l’année prochaine.

    Ensemble de la presse du 24 octobre
  • Espace
    La Station spatiale internationale bientôt prolongée jusqu’en 2030 ?
    Pour la plupart des partenaires de la Station spatiale internationale (ISS), régie par un accord intergouvernemental, la question de l’exploitation au-delà de 2024 devrait être résolue d’ici la fin de l’année au niveau politique. Les Etats-Unis avaient, le 28 juillet dernier, signifié les premiers leur souhait d’étendre leur participation à l’exploitation de l’ISS durant 6 années supplémentaires. La nouvelle loi d'autorisation de la NASA inclut notamment un volet sur la prolongation des opérations sur l’ISS jusqu’au 30 septembre 2030. Le texte précise que l'administrateur de la NASA devra soumettre aux commissions appropriées du Congrès, au plus tard d’ici un an, les résultats d'une estimation faite par le Bureau des coûts sur les dépenses nécessaires, mais aussi les « possibilités d'efficacité opérationnelle qui pourraient se traduire par des économies de coûts et une productivité de la recherche ». Les principaux partenaires de la NASA semblent également prêts à s’aligner, comme le confirme Didier Schmitt, chargé de la stratégie et de la coordination du programme d'exploration humaine et robotique à l’Agence spatiale européenne : « La décision du Canada paraît imminente, celle de l'ESA devrait être formellement prise lors de la réunion ministérielle des 22-23 novembre à Paris, et celle du Japon est attendue pour la fin de l’année au niveau des services du Premier ministre ». La Russie reste elle-aussi impliquée dans le programme, malgré les déclarations du nouveau Directeur général de Roscosmos annonçant la fin de la participation russe à l’ISS « après 2024 ».

    Air & Cosmos du 24 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Frontier Airlines envisage des lignes transatlantiques grâce à l’A321XLR
    Après la compagnie aérienne JetBlue Airways, c'est au tour de la compagnie américaine low-cost Frontier Airlines de s'intéresser très fortement à l'ouverture de liaisons transatlantiques vers l'Europe. Pour cela, elle souhaite s'appuyer sur les nouvelles possibilités offertes par l'A321XLR, qui a réalisé son premier vol en juin dernier, et dont Frontier Airlines a 18 exemplaires en commande pour un début de livraisons fixé à 2026. Présent à la conférence « Routes 2022 » qui s'est déroulé à Las Vegas du 16 au 18 octobre, le PDG de Frontier Airlines, Barry Biffle, a donné des indications sur ses projets concernant le nouvel appareil du constructeur européen. « L’A321XLR nous permettra de voler vers l'Europe, Hawaii et plus loin en Amérique du Sud », a-t-il déclaré. Ouvrir des liaisons transatlantiques est « définitivement à considérer », a-t-il insisté.

    Air & Cosmos du 23 octobre