Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Airbus réalisera un peu plus de 2 000 recrutements en France en 2022
    À l'occasion d'un déplacement à Toulouse du ministre du Travail, Olivier Dussopt, le DRH d'Airbus, Thierry Baril, a indiqué que l'avionneur européen tablait sur 2 000 recrutements en France sur l'ensemble de l'année 2022. Le ministre a également visité le lycée Airbus, implanté au cœur de l'usine Airbus Saint-Éloi à Toulouse, là où sont produits les mâts des réacteurs d’avions. L'établissement forme chaque année près de 350 élèves à 5 métiers du secteur aéronautique : opérateur machine-outil, chaudronnier, électricien, opérateur système et mécanicien. À l'issue de leur cursus, 95% des élèves trouvent un CDI chez Airbus. « C'est la voie royale pour intégrer l'entreprise », rappelle Nicolas Coadou, Directeur du lycée. Pour cette rentrée, le lycée Airbus a augmenté ses capacités de 20%, en accueillant 120 élèves de seconde, pour s’adapter aux besoins grandissants du groupe. Airbus envisage en effet de passer à un rythme de production de 65 A320neo par mois début 2024 et des études sont déjà en cours pour tendre vers 75 avions à terme. Le lycée Airbus héberge aussi la 1ère promotion de sa licence en cybersécurité. En cas de succès, Airbus réfléchit déjà à étoffer son offre avec 2 années supplémentaires pour créer un master cybersécurité et ouvrir certains modules pour former ses propres employés. Un des objectifs de l’établissement est désormais de parvenir à féminiser les effectifs dans la production aéronautique. Le lycée compte seulement 23% de filles mais s'est fixé pour objectif de passer à 30% dès la rentrée 2023.

    La Tribune du 24 octobre
  • Emploi
    Plus d’un actif sur trois intéressé par le secteur aéronautique
    D’après une enquête de l’institut Yougov, sur l’attractivité du secteur aéronautique et spatial, réalisée au printemps 2022 et commandée par le GIFAS dans le cadre de la campagne l’AERO RECRUTE, 35% des Français sont attirés par le secteur dans le cas d’une reconversion professionnelle ou pour leur carrière. L’industrie aéronautique et spatiale est perçue comme un domaine de pointe. C’est pour 12% des répondants le principal facteur d’attractivité, devant les carrières rémunératrices (9%) et le fait que le secteur recrute (8%). « De nombreux Français sont en quête de sens dans leur travail, et souhaitent avoir un impact à travers leur emploi. Il apparaît que l’aéronautique et le spatial en France font partie des domaines qui répondent aux attentes des Français, étant un secteur de métiers de pointe et de passion » explique Philippe Dujaric, Directeur des Affaires sociales et de la Formation au GIFAS. 14% des interrogés considèrent néanmoins qu’il est nécessaire d’avoir suivi une formation adaptée aux métiers spécialisés du domaine. C’est à ce niveau qu’est identifié l’un des freins principaux. Le GIFAS a lancé au printemps la campagne « L’AERO RECRUTE » dont l’objectif est de démocratiser l’accès aux offres d’emploi de la filière en permettant à des personnes qui n’auraient pas les compétences aujourd’hui, de nous rejoindre malgré tout » selon Philippe Dujaric. En France, la filière aéronautique et spatiale propose cette année 15 000 emplois, auxquels s’ajoutent 6 000 postes en alternance.

    Aerobuzz du 25 octobre

Industrie
  • Industrie
    Airbus va verser une prime de 1 500 € à ses salariés
    Airbus a annoncé verser une prime à ses salariés dans le monde entier pour faire face à la flambée de l'inflation. La prime, « exceptionnelle », s’élèvera à 1 500 € ou 1 500 £ bruts « par employé dans les 4 pays fondateurs (Royaume-Uni, Allemagne, France, Espagne) », et calculée en fonction du « salaire de base moyen local » dans les autres pays, explique l'entreprise. Airbus employait fin 2021 plus de 126 000 personnes dans le monde, dont 46 000 en France, 43 000 en Allemagne, 12 000 en Espagne et plus de 9 000 au Royaume-Uni. Le groupe européen a également prévu d'embaucher au moins 6 000 personnes dans le monde en 2022. Il a également annoncé que les alternants bénéficieront de la mesure. En France, les négociations salariales conclues en début d'année prévoient une augmentation de salaire, applicable depuis le 1er juillet, de 6,8% sur deux ans, assortie d'une clause de revoyure début 2023.

    Le Figaro du 25 octobre
  • Industrie
    Adoption du rapport sur le commerce extérieur : alerte sur l’approvisionnement en matières premières
    Jean-François Portarrieu, député de la Haute-Garonne, vient de faire adopter son rapport sur le commerce extérieur dans lequel il alerte sur l’approvisionnement en matières premières dans l’industrie. À cette occasion, l’élu a souhaité faire un focus sur l’aéronautique, la 1ère filière contributrice à la balance commerciale française. Dans les pas du rapport Varin sur la sécurisation de l’approvisionnement de l’industrie en matières premières minérales, le député appelle le gouvernement à « investir dans des sociétés minières pour s’assurer le contrôle de fournisseurs de premier niveau. » Les métaux cruciaux pour l’aéronautique sont notamment le lithium, le cobalt et surtout le titane. « Il faut être interventionniste et passer de la diplomatie économique à l’action car le temps presse car notre filière aéronautique toulousaine et occitane est en jeu », déclare Jean-François Portarrieu. L’élu conduira par ailleurs en 2023 une mission parlementaire sur l’avion décarboné, qui ne verra le jour que si ces matières premières sont au rendez-vous.

    La Dépêche du 25 octobre
  • Industrie
    Tarmac Aerosave démantèle les A380 sur sa base de Teruel en Espagne
    Après avoir démantelé 6 A380 dans sa base de Tarbes, Tarmac Aerosave a annoncé la semaine dernière avoir commencé à le faire également à Teruel, un aéroport dans le centre de l’Espagne où étaient notamment entreposés les A380 d’Air France, British Airways, Lufthansa ou Etihad Airways depuis le début de la pandémie de Covid-19. Tarmac Aerosave n’a pas précisé à qui appartenait l’A380 objet de ce démantèlement en Espagne, se contentant de dire que le recyclage sera mené à bien d’ici mars 2023 pour le compte de SETNAiO, un fournisseur de pièces basé à Chicago. L’entreprise construit, en outre, à Teruel un nouveau hangar pouvant accueillir 2 A380, en plus d’étendre de 195 hectares supplémentaires son parking afin de pouvoir accueillir jusqu’à 200 appareils. En 15 ans, Tarmac Aerosave a accueilli plus de 1 290 avions, re-livré plus de 820 avions et démantelé 325 avions et 170 moteurs.

    Air Journal du 25 octobre

Défense
  • Défense
    La DGA réceptionne un 8ème A330 MRTT Phénix pour l'armée de l'Air et de l’Espace
    La Direction de l’Armement (DGA) a validé la réception le 21 octobre 2022 du 8ème avion ravitailleur multirôle A330 MRTT (Multi role tanker transport) Phénix à la suite des différentes opérations de vérifications qu’elle a conduites depuis début juin. Ces essais se sont déroulés en Espagne, à Getafe, où les avions civils A330 produits par Airbus à Toulouse y sont transformés en MRTT. L’A330-MRTT Phénix est un avion polyvalent dérivé de l’avion de ligne Airbus A330. L’étendue de ses capacités lui permet de remplacer plusieurs flottes d’avions distinctes d’anciennes générations, soit les C135-FR et KC135-RG pour le ravitaillement en vol, ainsi que les A310 et A340 pour le transport stratégique de personnels et de fret. Le Phénix est conçu pour répondre aux différentes missions confiées à l’armée de l'Air et de l'Espace, notamment la mise en œuvre de la composante aérienne de la dissuasion nucléaire, la contribution à la posture permanente de sûreté aérienne, la projection stratégique de forces et de puissance et le transport médicalisé d’urgence. Le ministère des Armées a commandé un total de 15 A330 MRTT (12 appareils produits directement par Airbus Defence and Space et 3 A330-200 à convertir à partir de 2025).

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 25 octobre
  • Défense
    Collins Aerospace équipe les C-130 de l'armée de l'Air chilienne avec son système d'hélices NP2000
    Collins Aerospace équipe désormais le premier C-130 de l'armée de l'Air chilienne (CAF) d'hélices NP2000. Cette installation constitue la première modernisation de C-130 avec le système NP2000 en dehors de ceux de l’US Air Force. Dans le cadre de la commande chilienne, Collins va ainsi moderniser la flotte de C-130 de l'armée de l'Air chilienne, notamment les variantes des modèles C-130B, C-130E, KC-130R et C-130H. Doté de 8 pales en composite et d’un système de commande électronique des hélices (EPCS), le système d'hélices NP2000 est produit chez Collins (ex Ratier) Figeac. Un des principaux avantages est de permettre une franche augmentation des performances du C-130H sans modifications de la motorisation. Le système permet ainsi jusqu'à 20% d'augmentation de la poussée au décollage, environ 20 dB de réduction du bruit dans le cockpit et jusqu'à 50% de réduction des heures de maintenance. En passant de 4 à 8 pales, le système est beaucoup plus équilibré et génère moins de vibrations sur l'ensemble de l'appareil.

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 25 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France Industries s’associe à Ampaire pour l’aviation électrique
    Air France Industries KLM E&M et Ampaire ont signé un protocole d'accord qui prévoit de mettre les ressources du réseau au service de l'introduction et du support mondial des avions électriques. Ce partenariat fait suite à un premier signé avec Ascendance, dans le domaine de l’aviation électrique. Le protocole d’accord couvre un large éventail d’intérêts communs, du développement des avions à l’analyse des données, en passant par la formation et le support en matière de maintenance. Alors que l’entrée en service de l’Eco Caravan, un avion hybride électrique de 9 places, est prévue pour 2024, Ampaire a l’intention d’étendre sa gamme de produits à des avions plus grands et, à terme, à des avions entièrement électriques. Les entreprises prévoient de développer la formation d’un réseau mondial de techniciens au sol, d’installer des mises à niveau de certificats de type supplémentaires (STC) mais aussi potentiellement de mettre en commun des équipements et d’analyser des données opérationnelles.

    Aerobuzz du 25 octobre

Espace
  • Espace
    La recherche par le rover Perseverance de « biosignatures » sur Mars entre dans sa phase critique
    Le rover de la NASA Perseverance est arrivé voici 6 mois dans la zone du delta où, il y a 3,5 milliards d'années, une rivière se jetait dans le lac d'eau liquide emplissant le cratère Jezero. La recherche de « biosignatures », ces traces organiques ou minérales dont l'origine ne peut s'expliquer autrement que par la présence de structures ou d'activités biologiques, et qui témoignent par conséquent d'une forme de vie ayant éclos en un lointain passé, est entrée dans sa phase critique. Cela le début de la seconde campagne scientifique, après une première consacrée à l'étude des roches ignées tapissant l'intérieur du cratère. Sur le rover, le spectromètre Raman Sherloc a procédé à une analyse d'une roche jugée particulièrement prometteuse, baptisée « Wildcat Ridge ». Outre des sulfates, la roche aurait révélé la présence en son sein de composés organiques en grande quantité, la plus riche moisson de ces molécules carbonées récoltée par Perseverance depuis le début de la mission Mars 2020. Cette probable matière organique martienne pourrait révéler, une fois soumise aux outils d'investigation dont nous disposons sur Terre, la présence en son sein de traces de vie ou d'une biosignature. La réponse à cette question ne viendra pas avant la 1ère moitié de la prochaine décennie.

    Les Echos du 25 octobre
  • Espace
    Arrivée à Kourou des 2 satellites d’Airbus Neo 5 et 6
    Les 2 derniers satellites Pléiades Neo 5 et 6 construits, détenus et exploités par Airbus Defence and Space sont arrivés au Centre spatial guyanais de Kourou, après un vol transatlantique depuis Toulouse, a annoncé Airbus. Leur lancement est programmé fin novembre, à l'occasion de la première mission commerciale de la fusée européenne Vega C exploitée par Arianespace. « Nous nous apprêtons à compléter notre toute nouvelle génération de satellites, qui couvre déjà un million de km2 par jour avec une résolution native de 30 cm », a déclaré François Lombard, Directeur de l'activité Intelligence chez Airbus Defence and Space. « Avec ce lancement, nous allons doubler notre capacité et être en mesure de répondre encore plus rapidement aux besoins de nos clients, en fournissant la meilleure qualité du marché, et ce, pour un large éventail d'applications militaires et civiles », conclut le responsable.

    Zonebourse du 25 octobre

Environnement
  • Environnement
    Les fournisseurs de SAF cherchent des solutions pour répondre à la forte demande de l'aviation
    Alors que les législateurs européens débattent des derniers détails de la législation ReFuelEU qui régira l'augmentation progressive de l'utilisation de carburant aviation durable (SAF), le véritable défi pour le secteur sera de garantir un approvisionnement suffisant. L'un des points clés encore en discussion est notamment les définitions des SAF, les mandats de mélange, les définitions des biocarburants durables, la portée des ambitions pour les e-carburants synthétiques et la question de savoir si les aéroports doivent être tenus de fournir des infrastructures pour les futurs projets d'hydrogène. « Pour répondre à l'offre, l'industrie a besoin de la certitude de la demande », déclare Thorsten Lange, Vice-président exécutif de la division Aviation renouvelable de Neste. « L'industrie ne peut pas construire des raffineries sur l'espoir ». Neste a pour objectif de produire 1,5 million de tonnes métriques de SAF d'ici à la fin de 2023, contre 100 000 tonnes métriques actuellement produites par sa raffinerie de Porvoo, en Finlande. La société investit notamment dans ses raffineries de Rotterdam et de Singapour. Le SAF de Neste est actuellement composée à 100% de déchets et de résidus, tels que des graisses et des huiles de cuisson usagées, indique Thorsten Lange. Il existe de nombreuses possibilités pour l'industrie d'élargir le bassin des matières premières disponibles, les déchets solides municipaux constitueraient aussi une matière première potentielle. « C'est une solution prometteuse, certes coûteuse en termes d'investissements, mais qui permettrait également de fournir davantage de matières premières et de relever le défi des déchets » explique Thorsten Lange. Chez Neste, environ 1 000 personnes, sur un effectif de 5 000 employés, se concentrent sur la recherche et le développement de ces possibilités, mais le secteur a besoin de plus de certitudes pour continuer à investir, précise-t-il.

    Aviation Week du 25 octobre