Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus a enregistré 98 commandes au mois d'avril 2022
    Airbus a publié ses chiffres de commandes et de livraisons au titre du mois d'avril 2022. Le groupe a réalisé 48 livraisons à 34 clients en avril pour un nombre total de 98 commandes. Depuis le début de l'année, l’avionneur a effectué 190 livraisons auprès de 54 clients. « Le nombre net de livraisons depuis le début de l'année de 188 est amputé de deux livraisons enregistrées en décembre 2021 (2 A350-900 d’Aeroflot) pour lesquelles un transfert physique n'a pas été possible en raison de sanctions internationales », précise Airbus.

    Ensemble de la presse du 10 mai
  • Industrie
    En 2023, un salon du Bourget sous le signe du rebond de la filière et de l’aviation décarbonée
    Le magazine Air & Cosmos revient sur les résultats 2021 de la filière aéronautique française, présentés jeudi 28 avril par Guillaume Faury, Président du GIFAS. Avec une nette hausse du chiffre d’affaires (55,2 Md€), à 7,2%, et des prises de commandes qui atteignent 50,1 Md€, soit une hausse de 68% par rapport à 2020, la filière se prépare à un rebond pour 2023, année durant laquelle se déroulera le salon du Bourget : « Nous espérons un retour à l’activité de 2019 quelque part entre 2023 et 2025 », indique Guillaume Faury. L’édition 2023 du salon du Bourget sera l’occasion de souligner les efforts accomplis en matière d’aviation décarbonée : « nous devons mettre en évidence aux yeux de tous tout ce que nos entreprises sont capables de faire en matière de mobilité urbaine et d’électrification », souligne Patrick Daher, président du groupe Daher et Commissaire Général du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget (SIAE). La démarche s’accompagne de la création par le GIFAS du club StartAir, ouvert aux startups. « Toute la filière est mobilisée sur l’avion décarboné qui s’accompagne d’innovations qui doivent aussi venir des startups », souligne Guillaume Faury.

    Air & Cosmos du 6 mai
  • Industrie
    Capgemini va fournir des services cloud à Airbus
    L'entreprise de services numériques Capgemini a annoncé mardi avoir été sélectionnée par Airbus pour lui fournir des services d'informatique dématérialisée (cloud). Capgemini a indiqué qu'elle mettrait en œuvre à l'échelle mondiale un programme de transformation « cloud-first » pour les activités d'aéronautique civile et hélicoptères d’Airbus. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué. « Capgemini facilitera la modernisation des applications en faisant évoluer l'environnement cloud vers une solution multi-hybride et introduira un modèle de « paiement à l'usage » qui permettra continuité et souplesse aux activités d'Airbus », indique la société. Capgemini adoptera de plus une approche holistique « sustainability by design » pour permettre aux services cloud d’Airbus d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2024.

    Capital et Zone-Bourse.com du 10 mai

Espace
  • Espace
    Télescope James Webb : les vérifications en orbite terminées pour l’instrument NIRSpec
    Airbus a annoncé lundi que le spectrographe infrarouge NIRSpec (Near Infrared Spectrograph), un instrument clé du télescope spatial James Webb, a passé avec succès l’ensemble de ses tests fonctionnels en orbite, et se rapproche de la livraison de ses premiers résultats. L'équipe de mise en service de NIRSpec, comprenant des experts d'Airbus, a effectué les tests alors que le Webb se refroidit à des températures cryogéniques, ce qui lui permet de fonctionner sans perturbations infrarouges qui pourraient affecter ses observations. Le télescope s'approche de sa température opérationnelle d'environ -235 °C (38 K), et la réussite des tests constitue une étape cruciale dans la mise en service de NIRSpec. Depuis le lancement de James Webb, les membres de l'équipe des sites Airbus à Munich et Friedrichshafen surveillent en permanence son refroidissement depuis le centre des opérations de la mission au Space Telescope Science Institute de Baltimore (Maryland). La prochaine phase de mise en service, qui durera deux mois, doit notamment comprendre des tests de performance. Airbus souligne que NIRSpec est si précis qu'il pourrait détecter une allumette en combustion sur la Lune. Ce niveau de détail sans précédent fait du télescope James Webb une « machine à remonter le temps », qui doit permettre de voir comment les premières galaxies se sont formées. « Le télescope Webb marquera un tournant dans la façon dont nous voyons notre Univers », a déclaré Jean-Marc Nasr, Président d’Airbus Defence and Space et Executive vice-President d’Airbus Space Systems. « Nos contributions aux instruments NIRSpec et MIRI représentent le sommet de la technologie de l'astronomie moderne. Chez Airbus, nous apporterons notre expérience inégalée et serons un partenaire clé dans les futures découvertes de la mission Webb ».

    La Tribune du 10 mai
  • Espace
    Entretien avec Philippe Baptiste (CNES)
    Philippe Baptiste, Président du CNES, accorde un entretien aux Echos. Il évoque notamment l’appel à candidatures lancé « pour proposer aux startups qui veulent construire des mini-lanceurs de venir à Kourou ». « Nous avons décidé de rénover le pas de tir historique Diamant 1 pour mettre toute l'expertise du CNES au service de ces futures sociétés. Il sera opérationnel en 2024. Treize candidats se sont manifestés et nous avons retenu un premier lot de sept lauréats, des jeunes pousses françaises, allemandes, espagnoles et italiennes ». Selon le dirigeant, « on ne peut faire abstraction du bouillonnement qui existe actuellement en France et ailleurs dans le secteur spatial. Chaque semaine, de nouveaux entrepreneurs viennent taper à la porte du CNES, qui se doit d'être un acteur de ce mouvement ». Philippe Baptiste souligne toutefois que les missions historiques du CNES, dans la Défense, la science, les lanceurs et le soutien économique, « sont confirmées et ne changent pas ». « Le niveau d'activité du CNES n'a jamais été aussi élevé », insiste-t-il, « avec des programmes ambitieux, comme Perseverance, le sismographe SEIS sur Mars, CSO (Composante Spatiale Optique) et Ceres pour la défense, la nouvelle fusée Ariane 6 et son pas de tir, les travaux sur l'accueil des mini-lanceurs et la rénovation du Centre spatial guyanais. Mais aussi les programmes SWOT (Surface Water Ocean Topography) sur l'altimétrie des surfaces d'eau, SVOM (Space-based multi-band astronomical Variable Objects Monitor) pour l'étude des plus lointaines explosions d'étoiles, les sursauts gamma, MicroCarb pour la concentration des gaz à effet de serre, Trishna pour les eaux continentales, IASI-NG, un sondeur atmosphérique de nouvelle génération, sans compter la préparation des nouvelles générations de satellites de défense, ou la surveillance de l'espace ».

    Les Echos du 10 mai

Défense
  • Défense
    Le NATO Tiger Meet 2022, lancé en Grèce le lundi 9 mai
    Le NATO Tiger Meet 2022 a été lancé en Grèce, sur la base Araxos, lundi 9 mai. Cet exercice annuel est organisé par l’Association des Tigres de l'OTAN, qui regroupe des unités de différentes armées de l'Air membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, dans le but de favoriser le partage d'expérience, d'améliorer l'interopérabilité et de renforcer la solidarité. Il regroupe un très grand nombre d'appareils de différents types et nationalités et doit durer deux semaines. Sept Rafale français de l’escadron de chasse (EC) 3/30 « Lorraine » et 1/30 « Côte d’argent » sont notamment arrivés sur la base grecque.

    Air & Cosmos du 10 mai

Environnement
  • Environnement
    ZeroAvia accélère les tests de son système de propulsion
    ZeroAvia, startup britannique implantée en Californie, qui développe un système de propulsion électrique à hydrogène, a pris livraison d'un deuxième Dornier 228. L’appareil, de 19 places, est destiné aux tests des composants du système de propulsion à pile à hydrogène développé par la startup. Ces tests doivent permettre d’accélérer le processus de certification par la Federal Aviation Administration, que ZeroAvia souhaite obtenir en 2024. La société convertit actuellement un premier Dornier 228 au Royaume-Uni. En 2021, ZeroAvia a annoncé son intention d’acquérir les deux avions 19 places et de les utiliser comme plateformes de tests pour son système motopropulseur ZA600, développé dans le cadre du projet britannique HyFlyer II, financé par le gouvernement britannique à hauteur de 12,3 M£ (14,4 M€). Val Miftakhov, fondateur et directeur général de ZeroAvia, a déclaré : « Cette année, nous ferons voler deux démonstrateurs sur deux continents avec nos moteurs électriques à hydrogène, ce qui nous aidera à convaincre nos partenaires et nos clients de l’industrie aéronautique mondiale ». ZeroAvia a reçu le soutien d’Alaska Air Group et de United Airlines, qui souhaitent convertir leurs flottes d’avions régionaux à l’hydrogène.

    Air & Cosmos et Aerobuzz du 10 mai
  • Environnement
    Hydrogène : la startup française Lhyfe lance son introduction en Bourse
    Lhyfe, producteur d'hydrogène décarboné, basé à Nantes, a annoncé lundi le lancement de son introduction en Bourse à Paris avec pour objectif de lever jusqu'à 145,5 M€, avec une fourchette indicative de prix entre 8,75 et 11,75 € par action. La société, qui entend devenir « un leader européen de la production d'hydrogène vert », précise avoir déjà reçu des engagements de souscription portant sur 32 à 39 M€. « Notre production sera semi-centralisée, proche des lieux où elle sera consommée », explique Matthieu Guesné, PDG de Lhyfe, cité par Les Echos. « L'hydrogène occupant beaucoup plus de place que le pétrole, il se transporte difficilement à un coût compétitif sur longue distance ». Lhyfe vise une capacité de production par électrolyse de 55 mégawatts en 2024, et de 3 gigawatts (soit 3 000 mégawatts) en 2030.

    Les Echos, La Tribune et Boursorama du 10 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Au premier trimestre, Air France-KLM affiche de meilleurs résultats financiers que Lufthansa et IAG
    La Tribune analyse les ressorts des excellents résultats financiers annoncés par Air France-KLM au 1er trimestre, avec un bénéfice supérieur à ses propres prévisions, à 221 M€. Le groupe français réalise le meilleur début d'année parmi les grands groupes traditionnels européens, devant Lufthansa et IAG, notamment. Air France-KLM a su profiter de la forte demande pour les vacances de printemps et pour l'été prochain avec des niveaux de réservations redevenus proches de ceux d'avant la pandémie. Le groupe a fait preuve d'une forte agilité sur son réseau, s’accommodant de la fermeture prolongée de l'Asie pour déployer ses capacités sur d'autres destinations. Air France a largement renforcé sa desserte vers les territoires français d'Outre-Mer dès 2021, notamment au départ de Roissy comme l'a rappelé Ben Smith, directeur général du groupe, lors de la présentation des résultats. Air France-KLM a aussi obtenu de bons résultats pour l'Afrique, marché résilient pendant la crise, et a su se montrer performant sur le marché de l'Amérique du Sud.

    La Tribune du 10 mai
  • Aviation Commerciale
    Billets d'avion : baisse générale des prix au départ de la France depuis une décennie
    Le comparateur de prix de billets d'avion Liligo a publié une étude sur l'évolution des prix des billets au départ de France métropolitaine depuis une dizaine d'années. D’après Liligo, ces dix dernières années, les prix des billets ont globalement diminué. Les prix ont baissé notamment pour les billets à destination des grandes villes européennes, de l'Amérique du Nord et des Antilles. Certaines capitales d'Outre-mer sont devenues aussi plus accessibles avec une baisse pour Saint-Denis de La Réunion (-37%) et Fort-de-France (-21%). « Cette baisse générale est expliquée par le prix du pétrole, relativement faible jusqu'à maintenant », détaille Guillaume Rostand, porte-parole de Liligo. La montée en puissance des compagnies low-cost, depuis les années 2010, a également tiré les prix vers le bas. En moins grand nombre, les destinations du pourtour méditerranéen ont en revanche vu les prix de leurs billets augmenter. C’est le cas pour Marrakech (+33%), Istanbul (+18%) et Dubaï (+20%). Désormais, avec le retour de l'inflation et la hausse des prix du pétrole, une hausse des prix des billets est à attendre. Liligo rappelle que 25 à 40% du prix d'un billet est déterminé par le prix du baril. En raison des stocks de pétrole accumulés par les compagnies, « il y aura tout de même un délai de six à sept mois entre la hausse du prix du baril et les répercussions sur celui des billets », détaille Guillaume Rostand.

    Le Figaro du 10 mai
  • Aviation Commerciale
    La reprise du trafic aérien se poursuit, selon IATA
    L’Association du transport aérien international (IATA) a annoncé des statistiques de trafic passager pour mars 2022 « démontrant que la reprise du transport aérien se poursuit » : l’impact de la guerre en Ukraine sur la demande a été « assez limité dans l’ensemble », tandis que les effets liés au variant Omicron de la pandémie de Covid-19 ont continué à être « largement confinés aux marchés intérieurs asiatiques ». L’association s’attend désormais à ce que le trafic revienne au niveau de 2019 en 2023 et non plus en 2024. « Avec la disparition des obstacles aux voyages dans la plupart des endroits, nous constatons que la hausse tant attendue de la demande refoulée se concrétise enfin. Malheureusement, nous constatons également de longs retards dans de nombreux aéroports avec des ressources insuffisantes pour gérer le nombre croissant de passagers. Ce problème doit être résolu de toute urgence pour éviter de frustrer l’enthousiasme des consommateurs pour les voyages en avion », a déclaré Willie Walsh, directeur général d’IATA.

    Le Figaro du 10 mai et Air Journal du 7 mai