Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Latécoère fournira les portes du D328 de Deutsche Aircraft
    Deutsche Aircraft a annoncé la nomination de Latécoère en tant que fournisseur stratégique pour toutes les portes de l'avion régional à turbopropulseur de 40 places D328eco. Dans le cadre de ce contrat « build-to-print », Latécoère produira sur la durée du programme les 6 portes de l'avion régional de Deutsche Aircraft, à savoir la porte passagers, la porte de service, la porte cargo, les portes de secours et la trappe. Le groupe tirera parti de son empreinte en Europe pour livrer l'usine de production en série de Deutsche Aircraft à Leipzig, en Allemagne. Avant la fabrication, le bureau d'études de Latécoère à Toulouse accompagnera la phase de conception 2D vers 3D. Les premières portes seront livrées à Deutsche Aircraft d'ici mi-2025, indique Latécoère. Parallèlement, le conseil d'administration de Latécoère a nommé Greg Huttner au poste de directeur général du groupe. Il avait rejoint le groupe Latécoère en 2020 et avait joué un rôle essentiel lors de la crise du Covid-19. Thierry Mootz, qui cumulait les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général, continuera d'exercer les fonctions de président non exécutif du conseil d'administration à compter de ce jour. Ce changement doit permettre à l'entreprise d'accélérer et de réaliser son plan visant à garantir l'augmentation de la production requise par les clients dans le cadre de la recapitalisation, annoncée avant l'été.

    Aeroweb du 16 octobre
  • Industrie
    ATR espère livrer 40 appareils fin 2023
    Le constructeur toulousain ATR table sur la livraison de 40 avions régionaux à la fin de l’année 2023. « On dépassera notre objectif à la fin de l’année », assure Nathalie Tarnaud Laude, présidente exécutive d’ATR. Le constructeur avait livré 25 avions neufs en 2022, mais le chiffre des 40 appareils livrés reste loin des niveaux atteints en 2015 notamment, avec la livraison de 88 avions, ou encore 68 en 2019. Le groupe est néanmoins confiant avec les 22 commandes fermes déjà enregistrées, contre seulement 26 pour toute l’année 2022. La sous-traitance, fragilisée par de multiples facteurs (manque de disponibilité de certains matériaux, envolée des prix des matières premières et des coûts de l’énergie), doit maintenant suivre la hausse des cadences de production. « La chaîne rencontre toujours des difficultés », prévient la présidente, qui assure avoir déployé des moyens. « On lui donne aussi de la visibilité en lui passant des commandes entre 12 et 18 mois avant la livraison. Ce qui lui permet d’anticiper des commandes de matériaux et de composants », explique-t-elle. Concernant le lancement de l’ATR Evo, un avion à hélice de 40 à 70 places, équipé de nouveaux moteurs et d’une hybridation électrique, la présidente d’ATR prévient : « Nous sommes encore au stade de l’étude. Nous avons demandé aux motoristes de proposer des solutions. Il faut ensuite prouver la maturité de ces technologies ». Un nouveau calendrier sera fixé à la fin 2024, et en 2025, les actionnaires d’ATR pourront prendre une décision pour sa commercialisation, attendue en 2030.

    Touléco du 16 octobre
  • Industrie
    Le CFM Leap choisit Figeac Aero pour la production de son carter d’échappement
    Safran Aircraft Engines vient de confier à Figeac Aero la production du carter d’échappement TRV (Turbine Rear Vane) du moteur CFM LEAP-1B qui équipe la famille B737 MAX. Le contrat d'un montant de plus de 30 M€ porte sur 10 ans pour Figeac Aero. La pièce à produire est en inconel, un alliage constitué principalement de nickel, de chrome, de fer, de magnésium et de titane. Elle requiert un savoir-faire technique pointu tant par ses dimensions, la complexité de son process de fabrication, que par ses volumes élevés. Les premières livraisons de carters TRV sont attendues au cours du 2ème semestre 2024, avec une montée en puissance de la production en 2025. Figeac Aero produit déjà des pièces moteurs pour le CFM Leap-1B mais aussi sur les autres moteurs CFM Leap, Leap-1A et Leap-1B, ainsi que les viroles interveines pour les 3 versions de la famille CFM Leap : 1A sur la famille A320neo, 1B sur la famille B737 MAX et 1C sur le C919 de Comac. Un contrat portant sur la production des pièces métalliques à forte valeur ajoutée pour les nacelles des appareils de la famille A320neo, équipés de moteurs CFM Leap-1A, a également été prolongé d'une durée de 10 ans, pour une valeur de près de 140 M€ avec une production répartie entre Figeac et Casablanca.

    Air & Cosmos du 16 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le premier taxi volant sans pilote certifié dans le monde est chinois
    La startup chinoise Ehang a reçu de la part de l’Agence de la sécurité aérienne chinoise (CAAC) un certificat de type pour son « système d’aéronef sans pilote EH216-S », un appareil à décollage et atterrissage vertical à propulsion électrique (e-VTOL) ou hybride. Ce document atteste que l’engin répond aux exigences de navigabilité et « possède les capacités de sécurité pour des opérations habitées ». L’appareil n’a cependant pas encore obtenu le feu vert pour transporter des passagers. « Il va faire l’objet d’examens de qualification opérationnelle et sera officiellement mis en exploitation commerciale après avoir satisfait aux exigences », confirme la CAAC. D’autres engins sont en cours de certification dans le monde, comme le Wisk de Boeing, qui aura aussi une version sans pilote. Ou encore le Volocity, conçu par la startup allemande Volocopter, qui espère obtenir l’autorisation de l’EASA, l’Agence européenne de la sécurité aérienne, d’ici à l’été 2024, afin de le mettre en service lors des JO de Paris.

    Le Figaro du 16 octobre
  • Aviation Commerciale
    Dassault Aviation présentera sa gamme Falcon à la convention NBAA-BACE de Las Vegas
    Alors que le Falcon 6X est maintenant certifié par l'EASA et par la FAA pour une mise en service prochaine, Dassault Aviation présentera ses activités à la convention NBAA-BACE qui doit se tenir à Las Vegas du 17 au 19 octobre. Un Falcon 2000LXS et un Falcon 8X seront présentés au public, tout comme une maquette taille réelle présentant le poste de pilotage et la cabine du futur Falcon 10X. Ce futur appareil à très long rayon d'action, jusqu'à 13 890 km, et rapide, jusqu'à Mach 0,925, offrira la plus grande cabine de sa catégorie. Sa mise en service est prévue pour la fin de l'année 2025. Dassault Aviation profitera également de la convention NBAA-BACE pour présenter sa nouvelle application de planification de vol FalconWays. Elle permet aux pilotes de Falcon de sélectionner l'itinéraire le plus économe en carburant et de réduire l'excès de carburant transporté en utilisant des données de vent mondiales, synonyme de réduction des émissions. Lors de vols réels utilisant FalconWays, les équipages ont pu réduire la consommation de carburant de jusqu'à 7 %. Cette nouvelle application sera déployée sur le Falcon 6X dès sa mise en service et sera ensuite disponible sur les autres programmes de façon graduelle.

    Le Journal de l’Aviation du 16 octobre
  • Aviation Commerciale
    Embraer présente son Phenom 100EX avant la convention NBAA-BACE
    Embraer a présenté avant l’ouverture du salon d'aviation d'affaires NBAA-BACE de Las Vegas son Phenom nouvelle version. L'avionneur brésilien a apporté plusieurs améliorations à son jet léger pour aboutir aujourd'hui au Phenom 100EX. En cabine, Embraer a intégré les commandes dans des panneaux techniques supérieurs, prolongé les tables jusqu'aux panneaux latéraux pour augmenter l'espace de travail avec des matériaux plus durables. Un 5ème fauteuil a également été installé, orienté sur le côté, à l'avant de la cabine. Le Phenom 100EX est équipé d'un système de détection et d'alerte de dépassement de piste (ROAAS), pour la première fois pour un appareil de sa catégorie. L'avionique, basée sur la solution Prodigy Touch de Garmin, a été mise à jour avec l'intégration du système FlightStream 510, un système de vision synthétique, un mode de descente d'urgence, une fonction d'approche stabilisée, des systèmes de prédiction de la présence de vents de cisaillement, de grêle et de foudre (par balayage volumétrique 3D), etc. Certifié par les autorités brésilienne (ANAC), américaine (FAA) et européenne (EASA), le Phenom 100EX remplace donc désormais le Phenom 100 au portefeuille de l'avionneur. Tous les créneaux de production de 2024 ont été vendus et les prochains seront disponibles en 2025.

    Le Journal de l’Aviation du 16 octobre
  • Aviation Commerciale
    Airbus teste le confort de sa cabine sur l’A321XLR
    Le jeudi 5 octobre, un avion d’essai A321XLR a effectué son vol d’expérience passagers dans des conditions d’exploitation typiques d’une compagnie aérienne. A son bord, 200 salariés d’Airbus ont été parmi les premiers à expérimenter le confort de l’appareil, dont 22 experts et 11 membres du personnel d’essai en vol et de cabine d’Airbus. L’’A321XLR était propulsé avec 30% de carburant d’aviation durable, pour respecter les objectifs de réduction des émissions du secteur, notamment dans les activités d’essais en vol d’Airbus. Le vol a permis à Airbus d’affiner les procédures cabine et d’évaluer l’environnement cabine et des systèmes pendant que l’avion est en vol. Les passagers ont été invités à répondre à une enquête sur les aspects visuels de la cabine, ainsi que sur les niveaux de température et de bruit. Les aspects ergonomiques ont également été évalués, comme la facilité ou la difficulté de charger et de décharger les nouveaux compartiments supérieurs. Avec ce nouvel essai en vol, les tests intensifs de certification de l’A321XLR progressent vers l’objectif d’atteindre la certification de type suivie d’une entrée en service en 2024. L’A321XLR constitue la prochaine étape dans l’évolution de la famille monocouloir A320neo, répondant à la demande du marché en matière d’autonomie et de charge utile accrues sur les routes plus longues.

    Air Journal du 16 octobre

Innovation
  • Innovation
    Safran et le CEA automatisent le contrôle qualité des pièces aéronautiques métalliques
    Safran et le CEA-List ont présenté une machine robotique, baptisée Spring, chargée de l’inspection des pièces aéronautiques métalliques. Le robot est commandé par un ordinateur et composée de 2 bras qui tournent autour de la pièce afin d’en inspecter la surface sous toutes les facettes. « La pièce est chauffée de quelques degrés pendant une poignée de millisecondes, explique Frédéric Vetil, le directeur transformation digitale et industrie 4.0 de Safran. Quand elle refroidit, la caméra thermique la filme : si une anomalie est présente en surface, elle apparaît sur l’image ». Conçue par Safran, la machine a été construite par l’intégrateur Axiome. À terme, tous deux vont s'associer avec l'ingénieriste et fabricant ADF au sein d'un consortium chargé de sa production. L’objectif sera de produire les premières machines industrielles d’ici à la fin 2024 et, à terme, plusieurs dizaines d’exemplaires. Actuellement, c’est une inspection chimique, appelée contrôle ressuage, qui est utilisée lorsque les pièces sont métalliques. Une méthode manuelle qui nécessite une installation éloignée de la ligne de production et qui met les opérateurs au contact de produits chimiques. La numérisation permet de s'en affranchir, tout en fournissant une continuité numérique de l’inspection sur plusieurs décennies.

    L’Usine Nouvelle du 16 octobre

Environnement
  • Environnement
    Boeing, la NASA et United Airlines testent les avantages du SAF sur les traînées de condensation
    Dans le cadre d’une collaboration visant à renforcer la durabilité dans l’aviation, Boeing s’associe à la NASA et à United Airlines pour des tests en vol afin de mesurer l’impact du carburant d’aviation durable (SAF) sur les traînées de condensation et les émissions non carbonées, en plus de réduire la consommation de carburant. Le 2ème ecoDemonstrator Explorer de Boeing, un B737-10 destiné à United Airlines, volera avec du SAF et du kérosène conventionnel dans des réservoirs séparés et avec des carburants alternatifs pendant les tests. Le laboratoire scientifique aéroporté DC-8 de la NASA volera derrière l’avion commercial et mesurera les émissions produites par chaque type de carburant et les particules de glace traînées. Les satellites de la NASA captureront des images de la formation de traînées de condensation dans le cadre des tests. Les chercheurs visent à comprendre comment les carburants avancés, les conceptions de chambres de combustion des moteurs et d’autres technologies peuvent réduire le réchauffement atmosphérique. La FAA apporte un financement par l’intermédiaire du Centre d’excellence ASCENT, GE Aerospace fournit de son côté une expertise technique et le Centre aérospatial allemand (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt ou DLR) mobilise, lui, des experts et des instruments.

    Air Journal du 16 octobre