Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Vers une aéronautique durable : la transition écologique des avionneurs et des compagnies aériennes
    Le secteur de l’aviation est souvent considéré à tort comme l’archétype de l’industrie polluante. Le média The Conversation consacre une analyse à la manière dont le secteur aéronautique, notamment Airbus, semble avoir fait de la crise de la Covid-19 une opportunité pour initier un changement profond et adopter une stratégie résolument durable. Leader mondial de l’industrie aéronautique, la stratégie du groupe Airbus est soutenue par la France, l’Espagne et l’Allemagne. Pour atteindre ses objectifs, Airbus combine trois approches managériales : l’innovation durable ouverte, le management d’équipes multifonctionnelles et la gouvernance collaborative avec ses fournisseurs. Airbus s’appuie sur ses partenariats et sa coopération industrielle avec des entreprises puissantes et innovantes, ainsi qu’avec quelque 1 500 fournisseurs. Le groupe se concentre sur la réduction de l’empreinte carbone des avions, les recherches sur les biocarburants, l’utilisation de l’énergie électrique et trois concepts d’avions à hydrogène. Guillaume Faury, CEO d’Airbus, déclarait récemment : « C’est un moment historique pour toute l’industrie de l’aviation commerciale, et nous entendons jouer un rôle de premier plan dans la transition la plus importante que notre industrie ait jamais connue ».

    The Conversation du 30 mars
  • Environnement
    Comment le transport aérien peut facilement éviter l'émission des millions de tonnes de CO2
    Dans le transport aérien, l’optimisation de la quantité de carburant transporté par les avions est une possibilité que l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) va offrir dès le 30 octobre 2022. Avec à la clé une réduction annuelle potentielle de 3 millions de tonnes de CO2, à l’échelle européenne, soit 1% des émissions. Concrètement, l’AESA va permettre aux compagnies aériennes de réduire les quantités de carburant embarquées à bord, des volumes tirés vers le haut pour des raisons de sécurité. A l’heure de la nécessaire décarbonation du transport aérien, ce volume de carburant additionnel pose en effet question. « Cela peut être fait sans compromettre la sécurité. Cette réduction est possible aujourd’hui grâce à de meilleures méthodes d'évaluation et à de meilleures données qui permettent aux compagnies aériennes d'effectuer une évaluation plus précise des risques » explique Jesper Rasmussen, directeur des standards à l’AESA. L’AESA estime que cette mesure pourrait permettre de réduire la consommation de carburant de l’ordre d’1 million de tonnes par an pour les compagnies aériennes européennes, sur la base des vols effectués en 2015. Alors que le kérosène représente près d’un tiers des coûts d’exploitations des compagnies aériennes, l’optimisation du carburant à bord pourrait en outre générer de substantielles économies pour les compagnies aériennes.

    L’Usine Nouvelle du 31 mars
  • Environnement
    Pratt & Whitney signe un protocole d'accord avec Air BP sur le développement des SAF
    Pratt & Whitney a annoncé le 29 mars 2022 la signature d'un protocole d'accord avec Air BP concernant divers volets de travail relatifs à l'application de mélanges de carburant aviation durable (SAF) à hauteur de 100% dans les essais et la recherche sur les moteurs de Pratt & Whitney. Dans le cadre de cet accord, les parties travailleront en collaboration pour explorer la fourniture viable à Pratt & Whitney de mélanges de SAF contenant jusqu'à 100% de SAF pour les essais de moteurs et de systèmes de propulsion jusqu'en 2024. En outre, les deux sociétés ont l'intention de collaborer à la recherche sur la performance de 100% de SAF dans les systèmes de propulsion, afin de fournir des informations et des données sur la performance du carburant et la réduction des émissions.

    Air & Cosmos du 30 mars

Espace
  • Espace
    Le télescope Hubble repère l'étoile la plus lointaine jamais observée
    Elle s'appelle Earendel, et sa lumière a voyagé durant 12,9 milliards d'années pour parvenir jusqu'à nous. Détectée par le télescope spatial Hubble, il s'agit de la plus lointaine étoile jamais observée. Earendel « existait il y a tellement longtemps qu'il se pourrait qu'elle n'ait pas été composée des mêmes matières premières que les étoiles autour de nous aujourd'hui », explique l'auteur principal de ces travaux, Brian Welch, de l'université Johns Hopkins à Baltimore, aux Etats-Unis. Etudier cette étoile « livrera une fenêtre sur une période de l'Univers dont nous ne sommes pas familiers, mais qui a conduit à tout ce que nous connaissons aujourd'hui », a-t-il ajouté. Cette étoile sera ainsi une cible de choix pour le nouveau télescope spatial James-Webb , en cours de calibrage dans l'espace. James-Webb observera cette nouvelle étoile dès cette année, a précisé dans un communiqué l'Agence spatiale européenne (ESA), qui opère le télescope avec la NASA.

    Les Echos du 30 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La justice européenne confirme une lourde amende pour des compagnies aériennes européennes
    Mercredi, douze compagnies aériennes européennes, dont Air France-KLM et ses filiales Air France et KLM, ont perdu leurs recours contre des amendes qui leur avaient été imposées il y a cinq ans par l'autorité de la concurrence de l'Union européenne pour une entente sur le marché du fret aérien. Air France devra donc s'acquitter d'une amende de 182,9 M€, la plus lourde dans ce dossier, et KLM de 127,1 M€. Au total, quelque 776 M€ d'amende ont été prononcés par la Commission européenne contre les douze compagnies aériennes composant le cartel. La sanction avait été imposée une première fois en 2010 pour une entente sur les prix dans le domaine du fret entre 1999 et 2006. Elle avait été annulée en 2015 pour vice de procédure mais rétablie deux ans plus tard par la Commission européenne. Seules Lufthansa et sa filiale Swiss International Airlines sont épargnées. Pour cause : c'est elles qui avaient alerté les autorités antitrust.

    L’Usine Nouvelle du 30 mars
  • Aviation Commerciale
    Les prix des billets d'avion s'envolent sous la pression du pétrole et des taxes
    Les prix du transport aérien en France et ailleurs sont en forte hausse depuis trois mois. Une tendance qui semble partie pour durer. Selon l'indice des prix du transport aérien, publié par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), les tarifs au départ de France sont en moyenne 7% plus élevés en février 2022 qu'en février 2021. A l'exception des vols intérieurs, tous les segments de trafic voient leurs prix grimper. Cette inflation aérienne se retrouve un peu partout en Europe et aux Etats-Unis. Elle s'explique avant tout par la reprise du trafic, ainsi que par la flambée des cours du pétrole et l'augmentation conjoncturelle des salaires. A cela s'ajoutent une hausse des taxes à justification écologique et la facture de la crise de la Covid-19. La situation est particulièrement critique en France, où la DGAC doit réduire son endettement, passé de 1,4 Md€ en 2014 à plus de 3 Md€ en 2022, tout en poursuivant son effort d'investissements. Pour 2022, une hausse de 30,6% de la redevance en route et de 15,2% de la redevance pour services terminaux (autour des grands aéroports) est déjà prévue ainsi que d'autres hausses à venir, qui seront répercutées sur le prix des billets.

    Les Echos du 30 mars
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM : Benjamin Smith prolongé jusqu'en 2027, Marjan Rintel prend la tête de KLM
    Le directeur général d'Air France-KLM Benjamin Smith a vu son mandat prolongé jusqu'en 2027 tandis que KLM va être dirigée par l'actuelle patronne de la compagnie ferroviaire néerlandaise NS, Marjan Rintel, a annoncé jeudi le groupe aérien. « Ces deux décisions permettent de mettre en place une équipe de direction solide pour les prochaines années » a affirmé dans un communiqué l'entreprise franco-néerlandaise, très gravement affectée depuis deux ans comme tout le secteur aérien par la pandémie de Covid-19 qui lui a fait perdre plus de 10 Md€ cumulés.

    Le Figaro du 31 mars
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM : incertitudes sur la future recapitalisation
    Dans l'obligation de renforcer son bilan, Air France-KLM prépare depuis plusieurs mois une série d'opérations de recapitalisation de grande ampleur sans parvenir à les concrétiser. Prévue initialement en fin d'année dernière, l'opération de recapitalisation a été repoussée par les vagues de la Covid-19, puis la guerre en Ukraine et l’envolée du prix du kérosène. Or, la date butoir de l'assemblée générale, prévue en juin 2022, approche. Air France-KLM va mieux depuis l'été 2021, mais les 10 Md€ de perte nette accumulés au cours des deux derniers exercices pèsent fortement sur les comptes. Le groupe cherche à renouveler sa dette et à faire baisser son niveau d'endettement. Outre les investisseurs, l'autre instrument privilégié est l'émission d'instruments de quasi-fonds propres. Il y a enfin un projet de refinancement des actifs par le biais d'obligations privées perpétuelles. L'évolution du contexte géopolitique et économique sera bien entendu déterminante. Le groupe devra également composer avec le calendrier politique, entre la mise en place du nouveau gouvernement néerlandais il y a à peine deux mois et le 1er tour de l'élection présidentielle française le 10 avril.

    La Tribune du 31 mars

Défense
  • Défense
    Comment l'Allemagne veut rebâtir son armée
    Matériel vétuste, fonctionnement bureaucratique, soldats démotivés : créée en 1955, la Bundeswehr est dans un état « alarmant », a alerté la commissaire à la défense au Bundestag, Eva Högl, dans son rapport annuel. Elle ne serait même plus capable de remplir la fonction de défense du pays en cas d'attaque, selon le député libéral Marcus Faber, spécialiste des questions de défense. La promesse du chancelier Olaf Scholz de consacrer chaque année plus de 2% du PIB aux dépenses de défense « ne suffira pas : les structures de planification et d'acquisition doivent être modernisées », préconise Eva Högl. L'armée souffre en effet depuis sa création d'un fonctionnement décentralisé qui laisse aux régions la mainmise sur la construction et l'entretien des bâtiments. De 1ères pistes sont connues : Berlin va remplacer ses chasseurs Tornado par des F-35 américains et des Eurofighter. L'Allemagne mise aussi sur l'avion de combat européen (SCAF), et entend acheter des drones armés à Israël. Le Main Ground Combat System (MGCS), un nouveau char de combat européen, est également attendu, mais pas avant 2035. Autre nécessité : le remplacement des hélicoptères de transport vieillissants. Au total, « jusqu'à huit années » devraient être nécessaires, selon M. Faber, pour « l'équipement complet de la Bundeswehr ». Des investissements qui ne font pas l'unanimité en Allemagne.

    Challenges du 29 mars et Air Journal du 31 mars

Emploi
  • Emploi
    Aéronautique : les entreprises qui recrutent en alternance
    Chaque année, de nombreuses entreprises recherchent des jeunes en alternance pour les former à leurs métiers. Safran accueille ainsi entre 2 500 et 3 500 apprentis par an, et Thales forme 1 800 alternants. Les besoins se situent particulièrement dans l’ingénierie industrielle, les ressources humaines, la fabrication-montage-réparation et la qualité. Les opportunités sont nombreuses. Le CFA des Métiers de l’Aérien recense, pour la rentrée de septembre 2022, 800 contrats en alternance au sein de ses entreprises partenaires. Les entreprises plébiscitent l’alternance pour répondre à leurs besoins en recrutement. « L’apprentissage permet de former les étudiants à nos besoins et les rendre opérationnels rapidement. Dans des environnements spécifiques comme l’industrie aéronautique et la défense notamment, avec de grands donneurs d’ordre comme Airbus, Thales ou Dassault Aviation, l’alternance et l’apprentissage nous donnent l’occasion d’accompagner de futurs salariés du groupe, de les voir progresser au fur et à mesure et de s’assurer de leur compétence au moment de l’embauche » déclare Laetitia Delbarre, DRH du groupe Ametra.

    Studyrama du 30 mars

Covid-19
  • Covid-19
    Chine : l'aviation a encore creusé ses pertes en 2021
    1er pays touché par le Covid-19, la Chine a pratiquement fermé ses frontières depuis mars 2020. Et la reprise progressive du tourisme et des déplacements professionnels dans le pays est fragile, alors que le pays est confronté ces dernières semaines à sa pire flambée épidémique. Dans ce contexte, Air China a vu en 2021 ses pertes se creuser de plus de 15% sur un an à 16,6 milliards de yuans (2,3 Md€). Pour la 2ème année d'épidémie, l'activité a été « encore plus entravée » par les restrictions à l'étranger et la hausse des prix du pétrole, a souligné Air China, notant néanmoins une « amélioration » sur son marché intérieur. Ces résultats sont publiés au moment où la Chine fait face à un nouveau rebond épidémique, qui étouffe la demande dans l'aérien.

    Le Figaro du 31 mars