Synthèse de presse

Défense
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    « Le Tigre Mark 3 n'aura pas d'équivalent au niveau mondial » : entretien avec Bruno Even, CEO d’Airbus Helicopters
    Dans une interview accordée à La Tribune, le CEO d'Airbus Helicopters, Bruno Even, revient sur les enjeux du contrat du Tigre Mark 3, récemment notifié à Airbus Helicopters et ses partenaires. « C'est une très bonne nouvelle au niveau politique, industriel et opérationnel. Le lancement de ce programme est important pour l'Europe de la défense, notamment sous son angle politique. On voit bien l'importance du Tigre, qui a été et est l'un des programmes emblématiques de la coopération européenne, pour une Europe de la défense forte et pour son industrie. Ce programme appuie par ailleurs l'évolution actuelle importante, qui est le renforcement de la souveraineté de l'Europe et de ses pays membres ». Il rappelle que « Airbus Helicopters a près de deux tiers de la charge de travail sur le développement de cette nouvelle version du Tigre. Au niveau de notre supply chain, Thales (avionique), Safran (viseurs et chaîne optronique) et MBDA (armements) seront nos principaux fournisseurs sur le Tigre Mark 3 ». Au niveau opérationnel, le Tigre Mark 3 « n'aura pas d'équivalent au niveau européen », se félicite-t-il. « Au niveau mondial, il y a encore l'Apache mais le Tigre Mark 3, avec ses futures capacités, sera un hélicoptère d'attaque, qui dans la haute intensité n'aura pas d'équivalent au niveau mondial que ce soit en termes de connectivité (Man Machine Teaming) mais aussi en termes de connectivité tactique et d'échanges de données sur le champ de bataille et, enfin, en termes de capacités de feu et d'armement. Nous développons avec Thales une nouvelle avionique, qui va alléger la charge de travail du pilote pour lui permettre de se concentrer sur ses missions, et avec Safran des nouveaux systèmes de mission et de détection (optronique). C'est pour cela que sur le plan opérationnel et dans un monde incertain, ce nouvel hélicoptère continuera d'être sur le champ de bataille l'ange gardien de nos soldats ».

    La Tribune du 8 mars
  • Défense
    Accord entre l’Arabie saoudite et Lockheed Martin sur les systèmes de Défense
    L'Arabie saoudite a annoncé lundi un accord avec Lockheed Martin, pour deux projets de production sur son sol de systèmes antimissiles THAAD (Theater High Altitude Area Defense), selon l'agence de presse officielle SPA. Cet accord « améliorera les capacités militaires du système de défense aérienne » de l'Arabie saoudite, a affirmé à l'agence Gasem Al-Maimani, à la tête de l'autorité saoudienne supervisant l'industrie de Défense. Aucune information concernant la partie financière de l'accord n'a été révélée. L'annonce a été faite en marge du premier salon international de Défense en Arabie saoudite, qui se tient à Ryad depuis dimanche, avec environ 600 entreprises et organisations, venues de 42 pays.

    Le Figaro du 8 mars
  • Défense
    En Ukraine, l’armée russe préfère utiliser ses équipements anciens
    L’Usine Nouvelle relève que la Russie, qui possède de nombreux équipements de haute technologie dans son arsenal militaire, les utilise peu en Ukraine, leur préférant des matériels plus anciens. En 2012, Vladimir Poutine a lancé un vaste programme de modernisation de son armée, annonçant plus de 500 M€ d’investissement sur dix ans afin de doter la Russie de chars hyper-modernes, ou de missiles hypersoniques, notamment. Les missiles hypersoniques souvent mis en scène par l’armée russe, armes qui n’ont pas été utilisées pour l’instant, « ont un objectif de dissuasion », d’après Sophie Lefeez, chercheuse associée à l’institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Elle observe toutefois : « Il est assez fréquent que la Russie fasse la promotion d’armes nouvelles pas encore totalement au point ».

    L’Usine Nouvelle du 8 mars

Industrie
  • Industrie
    Industrie : pour Eric Trappier, il faut « passer des paroles aux actes »
    En prévision de l’élection présidentielle, Éric Trappier, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et PDG de Dassault Aviation, présente, dans une tribune au Figaro, les réformes exigeantes nécessaires selon lui au renouveau de l’industrie française. Il souligne que la réindustrialisation est un enjeu crucial à l’heure actuelle. « Il y a urgence à un traitement de choc pour la compétitivité et les compétences, seuls remèdes pour refaire de la France une grande puissance industrielle, économique et politique ». Pour ce faire, il prône « outre une nouvelle baisse de 35 Md€ des impôts de production pour rattraper ne serait-ce que la moyenne européenne », une « refondation de notre système de protection sociale pour le rendre plus lisible, plus efficace, et que son financement soit compatible avec l’exigence indispensable de compétitivité ». Il insiste également sur la nécessité mettre en place un « plan de promotion de la culture scientifique dès l’école primaire », et souhaite « un rapprochement sans précédent du monde de la formation et de celui de l’entreprise ». En conclusion, il rappelle que 95% des Français considèrent que l’industrie devrait être une thématique prioritaire ou importante de la campagne présidentielle, et que 71% d’entre eux citent la désindustrialisation comme étant à l’origine du déclin de leur territoire (selon un sondage IFOP pour l’UIMM). Il invite les candidats à l’élection présidentielle à « passer des paroles aux actes ».

    Le Figaro du 8 mars
  • Industrie
    La société japonaise All Nippon Helicopter signe le tout premier contrat de support HCare pour son H160
    Airbus Helicopters a signé avec All Nippon Helicopter (ANH) un contrat HCare Smart « parts-by-the-hour » (PHB) d'une durée de cinq ans, pour le premier H160 du client. Dans le cadre de ce programme personnalisé de gestion du matériel HCare, le H160 d'ANH se voit garantir la fourniture de pièces de rechange et de pièces réparées à un taux fixe par heure de vol. Le tout premier hélicoptère multirôle H160 a été livré depuis l'installation d'Airbus à Kobe en décembre 2021. L'entrée en service de l'hélicoptère au Japon est prévue cette année. « Ce premier contrat HCare Smart pour le programme H160 est particulièrement significatif pour Airbus. La possibilité de soutenir un client de longue date comme All Nippon Helicopter, alors qu'il lance le nouvel hélicoptère dans le pays, est encore plus gratifiante. Grâce à notre offre HCare hautement adaptative garantissant la disponibilité de l'appareil, nous sommes convaincus que le H160 d'ANH sera toujours prêt pour toutes ses opérations exigeantes », a déclaré Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters. HCare est l'offre de services complète d'Airbus, qui fournit des solutions sur mesure et compétitives aux clients. Elle couvre cinq domaines : la gestion du matériel, la maintenance des hélicoptères, le support technique, la formation et les opérations aériennes, ainsi que les services connectés, avec des experts disponibles sur appel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

    Travel News Asia du 8 mars
  • Industrie
    Les PME au défi d'anticiper les tarifs de l'électricité
    Les PME anticipent une hausse forte et durable des tarifs de l’électricité en 2022. Les Echos consacrent un reportage à ce sujet au sein des PME industrielles normandes. Les leviers dont disposent les entreprises face à cette « hausse brutale et durable » des prix de l'électricité sont minces, estime Pierre-Jean Leduc, président du MEDEF Normandie et dirigeant du groupe Demgy (ex Dedienne Multiplasturgy Group), ETI basée à Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure). L’autoproduction apparaît comme une solution possible : « Nous allons générer notre propre électricité via une centrale photovoltaïque, ce qui va représenter 15% de notre consommation d'électricité », explique le dirigeant. Il précise avoir pris cette décision en 2020 dans une optique « vertueuse allant dans le sens de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) » mais, au lieu d'engager ce chantier en 2024, il va le concrétiser dès 2022, « de façon défensive » face à la hausse des prix de l’énergie. Les achats de gros volumes mutualisés peuvent constituer un autre levier. Demgy, qui fabrique des pièces techniques en plastique pour l'aéronautique et le spatial, l'automobile et le médical, s'appuie sur le Groupement achats plasturgie (GAP) dont il est membre. « GAP a négocié notre dernier contrat en décembre 2020 avec EDF avec des mégawattheures basés sur le tarif ARENH », explique Pierre-Jean Leduc. Mais cela ne fait « qu'atténuer la hausse », souligne-t-il.

    Les Echos du 1er mars
  • Industrie
    NetJets va acheter 150 avions Lilium eVTOL
    La compagnie américaine NetJets a annoncé son intention d'acheter 150 avions eVTOL de Lilium, conformément à un protocole d'accord récemment publié. L'information a été communiquée aux investisseurs le 28 février, et il a été précisé que NetJets exploiterait également les avions eVTOL dans le cadre de son réseau charter Part 135 existant. NetJets est actuellement l'une des plus grandes sociétés d'affrètement de jets privés au monde. Elle vend des programmes d'adhésion qui permettent aux clients de réserver des vols sur une large gamme de jets privés. Sa flotte compte plus de 750 appareils, et les vols peuvent être réservés avec un préavis de 10 heures seulement.

    Air & Cosmos du 8 mars
  • Industrie
    Comment Airbus a surpassé Boeing
    Le Monde rappelle que sur l’ensemble de 2021, Airbus a enregistré 4,2 Md€ de bénéfices, et livré 611 appareils, soit 45 de plus que l’année précédente. En 2022, Airbus prévoit déjà de livrer plus de 720 avions. Boeing a de son côté annoncé une perte de 4,29 Md$ (environ 3,8 Md€). Le constructeur américain a vu ses commandes repartir à la hausse en 2021, avec 535 contrats nets. En revanche, il est resté en retard en termes de livraisons avec seulement 340 appareils remis aux clients. Le dépassement est intervenu il y a trois ans. Être le vainqueur, « ça n’existe pas dans l’industrie, il faut toujours rester humble et prudent », a toutefois déclaré Guillaume Faury, PDG d’Airbus, vendredi 18 février sur BFM-TV. Le Monde observe que « c’est l’envolée des compagnies à bas coûts qui a fait le succès d’Airbus », en particulier à travers le succès de l’A320 auprès des compagnies low-cost.

    Le Monde du 8 mars
  • Industrie
    Au Mans, un écosystème dédié à l’acoustique qui rayonne sur l’industrie
    L’Usine Nouvelle consacre un article à l’écosystème dédié à l’acoustique, établi au Mans, notamment autour du Centre de transfert de technologie (CTTM), sur le campus universitaire. Il s’agit d’ « une discipline méconnue qui rayonne pourtant dans toute l’industrie française », souligne le magazine. Réduction du bruit, design sonore, valorisation du son… les applications industrielles sont vastes. La thermoacoustique, qui explore en particulier la possibilité de « transporter de la chaleur avec du son, sans utiliser de fluides caloporteurs », représente un savoir-faire rare, qui attire de grands noms de l’industrie, dont Safran ou Airbus. Safran, qui cherche à réduire le bruit de ses moteurs et leur consommation de carburant, travaille notamment en partenariat avec l’université du Mans, où a été créée une chaire industrielle spécialisée dans les matériaux acoustiques innovants pour l'aéronautique.

    L’Usine Nouvelle du 8 mars

international
  • international
    Boeing rompt avec VSMPO-Avisma et renonce au titane russe
    Boeing annonce qu'il suspend ses achats de titane russe, en particulier avec VSMPO-Avisma, principal producteur mondial et premier fournisseur du constructeur américain, ainsi que d'Airbus ou Safran. Le titane russe est présent sur les programmes B737, B767, B777, B777X et B787. Selon le Wall Street Journal, il représentait jusqu'ici un tiers des approvisionnements de Boeing. Boeing a assuré être en mesure « de maintenir une production ininterrompue d'avions civils » grâce à des stocks importants. Le constructeur mentionne également son réseau de fournisseurs alternatifs et souligne ainsi l'initiative qu'il mène depuis plusieurs années pour créer un pool de fournisseurs mondiaux. Trois grands groupes américains comptent parmi les fournisseurs alternatifs au titane russe : Titanium Metals Corporation (Timet), Allegheny Technologies Incorporated (ATI) et RTI International Metals (RTI). Les autres grands pays fournisseurs sont le Kazakhstan, le Japon et la Chine. VSMPO-Avisma n'est pour l'instant visé directement par aucune sanction et peut continuer ses exportations. La plupart des industriels occidentaux continuent à s'approvisionner auprès du groupe. C'est notamment le cas pour les sociétés européennes.

    La Tribune et Le Figaro du 8 mars

Environnement
  • Environnement
    Swiss International Airlines (SWISS) va utiliser du « carburant solaire »
    Swiss International Airlines (SWISS), filiale du groupe allemand Lufthansa, a conclu un accord de collaboration stratégique avec Synhelion, entité commerciale de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), en vue de l’utilisation de « carburant solaire ». Il s’agit d’un procédé qui utilise la chaleur solaire concentrée pour produire du gaz de synthèse, à partir duquel le kérosène est ensuite transformé selon des processus industriels standard. Ce carburant ne libère, lors de sa combustion, que la quantité de CO2 qui a été utilisée auparavant pour sa fabrication. Cet accord fera de SWISS la première compagnie aérienne au monde à utiliser du kérosène dit « Sun-to-liquid ». Synhelion construira cette année à Jülich (Allemagne) la première installation au monde de production industrielle de « carburant solaire ». SWISS devrait en être le premier acheteur en 2023. Le partenariat prévoit également que SWISS et le groupe Lufthansa apportent leur soutien au développement de l’usine de carburant commerciale prévue par Synhelion en Espagne.

    Air Journal du 5 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’impact de la guerre en Ukraine sur les compagnies européennes
    L’interdiction de survoler la Russie allonge le trajet pour aller en Chine et au Japon. « L’interdiction du survol de la Sibérie constitue un énorme point noir », explique Xavier Tytelman, expert du transport aérien interrogé par Le Figaro. « C’est la route la plus courte pour aller en Chine, au Japon et en Corée ». Les compagnies se sont reportées sur une route passant par la Turquie et le Kazakhstan. Les horaires ont dû être adaptés : « Sur les vols France-Asie, nous partons plus tôt, ce qui ne change pas notre heure d’arrivée », détaille-t-on chez Air France. « Dans le sens Asie-France, nous décollons à l’horaire classique et atterrissons plus tard ». L’allongement du trajet entraîne des surcoûts en raison de l’augmentation de la consommation de kérosène. Pour les compagnies asiatiques, en revanche, le survol de la Sibérie reste possible. « Rien n’a changé dans la façon d’opérer nos trois vols par semaine Paris-Séoul et nos deux vols hebdomadaires Amsterdam-Séoul et Francfort-Séoul », indique Korean Airlines.

    Le Figaro du 8 mars