Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran Landing Systems et ATR développent « Smart Lander », un service innovant de diagnostic des trains d'atterrissage
    Safran Landing Systems et ATR ont mis au point un service de diagnostic des trains d'atterrissage, afin d'optimiser le temps de réponse du constructeur en cas d'atterrissages durs et permettre une remise en service rapide de l'avion. Il s’agit « d’un service inédit, une première dans l'industrie aéronautique », soulignent les deux groupes. Il repose sur la technologie de machine learning (apprentissage automatique) : alimenté par des centaines de milliers de simulations d'atterrissages durs, Smart Lander émet des recommandations à l’attention des opérateurs sur les actions de maintenance à effectuer selon la brutalité de l’atterrissage et le degré de charge subi par les trains d’atterrissage. L’appareil peut ainsi être autorisé à poursuivre ses opérations commerciales ou se voir diriger vers une base de maintenance. Le processus prend moins d'une heure, contre plus d’une semaine auparavant. David Brigante, Directeur du Support client et des Services d’ATR, a déclaré : « Notre ancien processus pouvait prendre de 10 à 20 jours ouvrables. Smart Lander nous permettra de réduire considérablement notre temps de réponse, donc d’augmenter la disponibilité des appareils, de réduire les coûts pour nos clients et d’améliorer leur satisfaction. Et ce tout en maintenant la même qualité d’analyse qu’auparavant ». Patrick Joyez, Directeur Technique de Safran Landing Systems, souligne : « Smart Lander est une innovation de rupture en matière d'analyse des charges à l’atterrissage, qui offrira une valeur réelle aux opérateurs d’ATR ».

    Air & Cosmos et Aeromorning du 13 mai
  • Industrie
    MRO des Falcon 900 et Falcon 2000 : Thales et Dassault Aviation renforcent leur partenariat
    Thales et Dassault Aviation ont signé, le 1er avril 2022, un contrat de maintenance portant sur les systèmes électriques des avions d’affaires de la gamme Falcon 900 et Falcon 2000. Avec ce partenariat, Thales et Dassault Aviation offriront aux opérateurs d’avions d’affaires Falcon « une valeur ajoutée sans précédent » avec les Services Premium, ainsi que « des réductions significatives du coût direct de maintenance (DMC), avec une campagne dynamique d’incitation à passer des générateurs-démarreurs P/N 8060-160 aux nouveaux modèles P/N 8060-170 ». « Ce nouveau partenariat entre Thales et Dassault Aviation nous permet de donner à nos clients Falcon la possibilité de réduire leurs coûts de maintenance en optant pour un générateur de dernière génération », se félicite Benoit Lefondré, Senior Director, Worldwide Falcon Spares, Dassault Aviation. « Les opérateurs qui participent au programme Falcon Advantage pourront en outre bénéficier d'avantages supplémentaires ». « Nous sommes très honorés de collaborer avec Dassault Aviation pour faire bénéficier chaque client Falcon de l’excellence qu’apporte un OEM (Original Equipment Manufacturer) proposant une gamme étendue de services, disponibles dans des délais extrêmement courts », ajoute Frédéric Dé, Vice-Président, Electrical Business, Thales Aviation Global Services.

    Boursier.com du 13 mai
  • Industrie
    ITA Airways devient le premier exploitant italien de l'A350
    ITA Airways, la nouvelle compagnie nationale italienne, a pris livraison de son premier A350, devenant ainsi le 40ème exploitant de ce type d'appareil. L'appareil, loué par ALAFCO, a effectué son premier atterrissage à l'aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino mercredi 11 mai. L'A350 d'ITA Airways entrera en service au début du mois de juin 2022 pour desservir les nouvelles liaisons intercontinentales que la compagnie ouvrira pendant la saison estivale de Rome Fiumicino à destination de Los Angeles, Buenos Aires et Sao Paulo. En décembre 2021, ITA Airways a passé une commande de 28 Airbus, dont 18 monocouloirs (sept A220, 11 A320neo) et 10 A330neo. En outre, ITA Airways a déjà loué plus de 50 appareils Airbus supplémentaires de nouvelle génération, dont 6 A350, pour compléter la modernisation de sa flotte.

    La Tribune et Air Journal du 13 mai
  • Industrie
    Daher et l’institut luxembourgeois LIST vont développer une technologie de soudage pour l’assemblage de sous-structures en composites thermoplastiques
    Daher a conclu un partenariat avec le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) afin d’optimiser une technologie d’assemblage automatisé par soudure de sous-structures primaires d’avions en composites à matrices thermoplastiques. Cet accord triennal portera sur l’étude d’une technologie d’assemblage par soudure infrarouge, adaptée aux pièces de forte épaisseur et de grandes dimensions, compatible avec des fabrications en grande série et offrant une reproductibilité élevée ainsi qu’une excellente qualité. « Associer cette nouvelle technologie de soudage à l’assemblage automatisé des sous-structures aéronautiques nous permettra d’exploiter tout le potentiel des composites thermoplastiques », explique Cédric Eloy, Deputy Chief Technology Officer chez Daher. Les composites thermoplastiques sont de plus en plus utilisés dans l’industrie aéronautique en raison des gains de masse qu’ils sont susceptibles d’apporter, de leur haut niveau de performance et de résistance, ainsi que de leur soudabilité.

    Aerobuzz du 13 mai
  • Industrie
    Focus sur la reprise de l’aéronautique en Occitanie
    En Occitanie, l’industrie aéronautique a repris une activité intense. La revue Challenges rappelle qu’Airbus a enregistré la commande de 217 appareils commerciaux au cours des seuls mois de février et mars 2022, et prévoit d’embaucher environ 800 personnes en Haute-Garonne. Un dynamisme qui se fait sentir au sein de l’ensemble de la filière : Liebherr-Aerospace, spécialiste des systèmes d’air, entend doubler son effectif et s’apprête à construire un second bâtiment industriel de 10 000 m², à Campsas, dans le Tarn-et-Garonne.

    Challenges du 12 mai

Espace
  • Espace
    Ariane 6 : la réalité virtuelle permet des gains de temps
    Les équipes d'ArianeGroup utilisent la réalité virtuelle pour visualiser un jumeau numérique du lanceur Ariane 6 à l'échelle un. Générant d'importants gains de temps, cette solution, développée par la startup SkyReal, contribue à tenir le calendrier du premier tir, prévu en fin d'année. La solution, disponible à Saint-Médard-en-Jalles comme sur les différents sites d'ArianeGroup en France métropolitaine, en Guyane et en Allemagne, permet de collaborer à distance en se déplaçant au sein d'une maquette virtuelle, reproduction fidèle des différents étages du lanceur et de son nouveau pas de tir au Centre spatial guyanais, à Kourou. « Cela permet d'optimiser les process et donc les coûts. Nous sommes plus rapides et plus efficaces sur les boucles de validation, sur le développement d'outillages spécifiques et sur la formation à distance des futurs opérateurs qui seront amenés à travailler sur le site de Kourou. Grâce à cet outil, ils valident eux-mêmes les infrastructures et machines qu'ils utiliseront en vrai dans quelques mois », explique Christophe Reig, le responsable du développement de la réalité virtuelle chez ArianeGroup. Pour tenir les délais, la réalité virtuelle a également permis d'accélérer la mise en service de la ligne d'assemblage des tuyères qui équiperont les futurs moteurs latéraux du vol inaugural et des suivants. Située au Haillan (Gironde), cette ligne d'assemblage est composée de deux gigantesques robots autonomes. « Ces robots nous permettent de réduire par trois ou quatre le temps d'assemblage des tuyères, ce qui doit nous permettre d'en fabriquer près d'une par semaine en rythme de croisière à partir de 2023 ou 2024 », souligne Yann Talamoni, le responsable des programmes « propulsion solide » d'Ariane 6.

    La Tribune et Sud-Ouest du 13 mai
  • Espace
    Une méthode pour extraire l’oxygène du sol martien est à l’étude
    Une équipe de scientifiques de l'université de Patras, en Grèce, cherche à mettre au point un moyen de détecter puis récolter l’oxygène piégé dans les roches martiennes, afin de bâtir des fermes à oxygène pour de futures missions. Le projet est supervisé par l’Agence spatiale européenne (ESA). Il vise à développer de petits réacteurs grâce auxquels des composés du sol martien (ions superoxydes, perchlorate, peroxyde) réagiraient avec d’infimes quantités d’eau pour libérer de l’oxygène. L'équipe n'a, pour le moment, réalisé des tests qu'à l'aide d'échantillons de sols provenant des déserts du Mojave et d'Atacama, qui possèdent des caractéristiques proches de celles des sols martiens. Les scientifiques cherchent désormais à produire un régolithe martien synthétique, ou à utiliser des météorites martiennes pour leurs essais.

    Challenges du 12 mai

Défense
  • Défense
    Thales remporte une commande de l’OTAN pour fournir des viseurs de casque Scorpion à la Garde nationale aérienne américaine
    Thales a reçu une commande pour équiper les pilotes de F-16 de la Garde nationale aérienne américaine (Air National Guard) avec des écrans montés sur casque (HMD) Scorpion, dans le cadre d'un accord qui mettra ce système à la disposition des forces de l'OTAN. Le contrat fournira à l'Air National Guard des kits de rétrofit Scorpion pour remplacer l'actuel système de repérage monté sur casque (JHMCS) pour sa flotte d'avions F-16 block 40 et 50. Scorpion doit devenir la solution HMD commune à l'ensemble de la flotte de F-16 block 30, 40 et 50 de l'Air National Guard et de l'U.S. Air Force Reserve. « Le passage de l'ensemble de la flotte de F-16 à Scorpion témoigne de la capacité, de la qualité et du faible coût du cycle de vie que Scorpion offre aux combattants et à la Garde aérienne », a déclaré Mike Sheehan, président-directeur général de Thales Defense & Security. « La conscience situationnelle supérieure de Scorpion, avec un seul écran qui fournit une symbologie couleur et permet l'utilisation de lunettes de vision nocturne non modifiées, est inégalée sur le marché des HMD. De plus, nous pouvons fournir la même mise à niveau à tout client volant un avion équipé du JHMCS ».

    Le Journal de l’Aviation du 13 mai
  • Défense
    Pour l’armée française, les enseignements de la guerre en Ukraine
    Dans un entretien à l’AFP et au New York Times, le 6 mai, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des Armées, tirait les premières leçons du conflit en Ukraine, mettant en avant « l’importance de la force morale », de « la guerre informationnelle » et de « l’entraînement ». François Cornut-Gentille, député (LR) de la Haute-Marne et rapporteur spécial des crédits de la Défense à l’Assemblée Nationale, cité par La Croix, souligne : « Depuis vingt ans, nos armées ont été formatées pour d’autres types de conflits » que celui de la guerre de haute intensité. Il constate, avec les premiers enseignements de la récente guerre au Haut-Karabakh et du conflit en Ukraine, que « les drones, l’artillerie et le renseignement spatial ont un rôle majeur ». Or, selon lui, « en France, notre modèle est inadapté ». Dans son rapport sur la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et les capacités des armées, rendu public le 11 mai, la Cour des comptes n’exclut pas qu’il soit « nécessaire de rouvrir une réflexion sur le modèle d’armée ». « Il faut se réarmer, renforcer la cohésion et se mettre en position d’être compétiteurs avec les Russes », affirme le général Burkhard.

    La Croix du 13 mai

Covid-19
  • Covid-19
    Fin de l’obligation du port du masque dans les transports, fin du motif impérieux pour les voyageurs non vaccinés vers les Outre-mer
    Certaines mesures en vigueur pour les déplacements entre la France métropolitaine et les territoires ultra-marins seront progressivement levées à partir de ce vendredi, a indiqué jeudi le gouvernement. « Les motifs impérieux (pour voyager) depuis ou vers les Outre-mer ne seront plus obligatoires pour les passagers non-vaccinés, à l'exception de Wallis-et-Futuna ». Pour les vaccinés, « un test négatif à la Covid-19 ne sera plus demandé à l'embarquement », indiquent les ministères de la Santé et des Outre-mer, dans un communiqué commun. « Le port du masque ne sera plus obligatoire dans les déplacements, y compris en avion », à partir de lundi, indiquent-ils.

    Le Figaro du 13 mai