Synthèse de presse

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    Le programme de satellites sécurisés européens IRIS², enjeu de souveraineté pour l’Europe
    Christophe Grudler, député européen (Renew Europe / Mouvement Démocrate) et rapporteur pour le Parlement européen pour les satellites sécurisés européens IRIS², s’exprime dans La Tribune. Il insiste sur le fait qu’avoir ses propres satellites est un élément essentiel de la souveraineté technologique pour l'Union européenne. « Communiquer depuis n'importe quel endroit, sans dépendre d'autres acteurs, est plus qu'une nécessité. Ces satellites permettront ainsi de renforcer considérablement l'autonomie stratégique de l'Union européenne, c'est-à-dire notre capacité à décider de notre avenir, en Européens, ici grâce à des télécommunications par satellites ». Le député se félicite de la prise en compte de l’impact environnemental des lancements : « Nous, parlementaires européens, avons également réussi à imposer une idée forte : que ces nouveaux satellites européens soient un exemple mondial en termes de durabilité. Durabilité environnementale, d'abord, avec une limitation des émissions de gaz à effets de serre, mais aussi de la pollution lumineuse qui pourrait être engendrée par les reflets du soleil sur ces satellites. Durabilité spatiale ensuite, en évitant au maximum la production de débris spatiaux, véritable fléau qui risque de transformer l'espace en gigantesque poubelle si nous n'agissons pas. Face à d'autres projets de constellations de satellites qui multiplient le nombre de lancements sans penser à l'impact environnemental, qui ne respectent pas des règles élémentaires pour éviter les débris spatiaux, je suis fier que cette constellation européenne puisse être un exemple de durabilité ».

    La Tribune du 22 novembre
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    Airbus et ArianeGroup signent un contrat pour le lot de transition d'Ariane 6 en Espagne
    Airbus et ArianeGroup ont signé un contrat pour le prochain lot de transition des grandes structures en fibre de carbone du lanceur Ariane 6. Le contrat comprend la fabrication et la fourniture de structures innovantes, grandes et légères pour les 14 prochains lanceurs Ariane 6, qui seront fabriqués jusqu'en 2025. Le contrat accompagnera la montée en cadence d'ArianeGroup à pleine cadence de production d'ici là. Airbus construit jusqu'à quatre structures en fibre de carbone pour chaque lanceur Ariane sur son site de Getafe, près de Madrid. Le nouveau site industriel comprend une chaîne de fabrication et d'assemblage dédiée aux structures du lanceur Ariane 6. « Après la signature des contrats d'exploitation avec Sabca, Europropulsion, Avio et MTAerospace, ce contrat avec Airbus est une nouvelle étape clé vers une équipe européenne Ariane 6 forte », a déclaré Stéphane Nogatchewsky, responsable des achats d'ArianeGroup. « Alors que le vol inaugural d'Ariane 6 se rapproche et que la montée en puissance industrielle s'intensifie, cette collaboration est une étape positive et critique pour l'avenir des opérations d'Ariane 6. L'unification des acteurs européens est primordiale pour assurer la poursuite de la robustesse industrielle d'Ariane 6, sa compétitivité et préserver l'accès autonome européen à l'Espace ».

    Capital et Air & Cosmos International du 22 novembre
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    Budget de l’ESA : entretien avec Philippe Baptiste (CNES) et Walther Pelzer (DLR)
    Dans un entretien conjoint au Figaro et à Die Welt, Walther Pelzer, directeur général de l’agence spatiale allemande (DLR), et Philippe Baptiste, président du Centre national d’études spatiales (CNES), évoquent la contribution respective de leurs pays dans le budget de l’Agence spatiale européenne (ESA) pour les trois ans à venir. En 2019, lors de la précédente réunion des ministres du spatial, la contribution allemande (3,29 Md€ sur trois ans) avait dépassé, pour la première fois, la contribution française (2,6 Md€). Les deux pays n’ont pas la même stratégie : plus de 50% du budget spatial allemand est engagé dans l’ESA, ce qui n’est pas le cas pour la France, qui a d’autres canaux de financement : les budgets militaires, le programme d’investissements France 2030 et des coopérations bilatérales, par exemple avec la NASA. « Pour chaque euro dépensé, nous regardons quel est le meilleur canal », explique Philippe Baptiste. Les dirigeants font état de leur accord sur de nombreux sujets, dont le soutien franco-allemand à la contribution de l’ESA (750 M€) dans Iris2, la constellation européenne de satellites sécurisés, ainsi que l’objectif partagé par les deux agences de soutenir fortement les programmes d’observation de la Terre. Les satellites d’observation « sont cruciaux pour surveiller et collecter les données sur notre planète qui alimentent les modèles mathématiques permettant de prévoir les évolutions du climat », insiste Philippe Baptiste. La pérennisation d’un accès autonome à l’Espace constitue une autre priorité, à travers le soutien franco-allemand au programme de lanceur Ariane 6, avec un premier vol prévu fin 2023, et le soutien aux programmes tels que l’étage réutilisable Themis et le moteur à bas coût réutilisable Prometheus.

    Le Figaro du 22 novembre
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    Les nouvelles ambitions de l'Agence spatiale européenne
    L'ESA demande aux Etats membres de financer un budget, pour la période 2023 à 2025, en hausse de 25% par rapport à la dernière réunion interministérielle de 2019, qui avait réuni 14,3 Md€ de financements. La majorité des financements sollicités s'inscrivent dans la continuité de programmes existants : environ 3 Md€ pour le transport spatial, 3 Md€ pour l'observation de la Terre et autant pour l'exploration, 2,4 Md€ pour les télécommunications, 900 M€ pour la sécurité dans l'Espace, à compléter par différents programmes, dont une enveloppe de 100 M€ pour soutenir les startups. Pour la France, le transport spatial est prioritaire, afin de permettre la montée en puissance d’Ariane 6 et garantir l’accès autonome de l’Europe à l’Espace. Parmi les nouveaux projets à financer figure la nouvelle constellation de satellites de haut débit en orbite basse, IRIS², pour laquelle l'ESA demande 750 M€ de financement. L'ESA entend assurer l'avenir des programmes d'observation de la Terre, avec le programme Futur EO, qui succède à l’Earth Observation Envelop Programme (EOEP), et renforcer la collaboration au programme Artemis de la NASA. L'ESA propose une forte augmentation des moyens pour l'exploration vers la Lune et Mars. « Aujourd'hui, nous consacrons 7% de ce que la NASA dépense pour l'exploration humaine et la robotique et je propose d'aller à 10% », expliquait Josef Aschbacher, directeur général de l'Agence spatiale européenne, dans une interview accordée à Air & Cosmos en octobre 2022.

    Les Echos du 22 novembre et Air & Cosmos du 13 octobre
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    L'Europe devrait-elle envoyer elle-même ses astronautes dans l'Espace ?
    Alors que l'ESA apparaît comme un partenaire majeur de la NASA au sein du programme Artemis, le débat reste ouvert sur la nécessité de doter l'Europe de ses propres moyens pour le spatial habité. L'ESA a passé commande à Airbus Defence and Space pour six ESM (module de service européen). Outre un projet de vaisseau cargo pour la surface de la Lune, l'Argonaute (ou EL-3), l'agence européenne s'est aussi vu confier la conception de deux des quatre modules de la future Gateway, la station spatiale en orbite lunaire. L'un, baptisé « I-Hab », servira de lieu de vie pour les astronautes. L'autre, surnommé « Esprit », sera consacré aux communications avec la Terre ainsi qu'avec la surface lunaire. Les deux contrats ont été attribués à Thales Alenia Space à l'automne 2020. L'ESA a sécurisé deux sièges pour ses astronautes, sur Artemis 4 et 5. En septembre, à l'occasion du Congrès astronautique international (IAC), ArianeGroup a par ailleurs dévoilé Susie (Smart Upper Stage for Innovative Exploration), un projet d'étage supérieur compatible avec la future Ariane 6 et capable d'assurer des missions cargos ou habitées en orbite basse, notamment à destination de l'ISS. Philippe Baptiste, le président du CNES, estime que l'idée d'une station européenne en orbite terrestre ne doit pas être tabou. « Le vol habité ne coûte pas aussi cher qu'avant », estime-t-il.

    Les Echos du 22 novembre

Emploi
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    L’industrie aéronautique mobilisée pour l’emploi des personnes handicapées
    A l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, Collins Aerospace a accueilli sur son site de Saint-Ouen-L’Aumône, le 17 novembre, le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, et la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq. Aerobuzz rappelle que l’industrie aéronautique, spatiale et de Défense recrute 15 000 personnes en 2022. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2023 selon le GIFAS, qui est à l’origine de l’opération « L’Aéro Recrute » accompagnant les entreprises de la filière. En plus de ces recrutements, 6 000 contrats en alternance ont été proposés en 2022 et un volume comparable est attendu en 2023. Des formations en alternance sont notamment proposées aux personnes en situation de handicap par l’association Hanvol, créée en 2010 à l’initiative du GIFAS avec le soutien de l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées). L’association, dont Collins Aerospace est un des membres fondateurs, permet aux jeunes et aux adultes en reconversion professionnelle de trouver le chemin de l’emploi tout en préparant un diplôme d’un niveau supérieur à leur formation initiale.

    Aerobuzz du 22 novembre

Industrie
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    Il faudrait « une logique européenne de solidarité » pour le gaz : entretien avec Éric Trappier
    Éric Trappier, président de l’UIMM et PDG de Dassault Aviation, s’est exprimé lundi sur RTL. Interrogé sur la flambée des prix de l'énergie, il est en accord avec le constat de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF, qui a évoqué des « entreprises étranglées », confrontées à un problème de survie à court terme. « La vraie question, c'est, est-ce qu'on arrive encore à produire au bon prix ? », souligne Eric Trappier. Les aides annoncées par le gouvernement permettront de soutenir les petites entreprises (PME et TPE), tandis que les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises pourraient choisir une énergie moins chère, en produisant en dehors de la France. Éric Trappier observe la nécessité d’une réponse européenne pour acheter le gaz de façon groupée : « Il faudrait qu'il y ait une logique européenne de solidarité pour les achats de gaz ». En ce qui concerne Dassault Aviation, « la flambée de l’énergie pèse un peu » mais l’impact est limité. Eric Trappier relève par ailleurs que la guerre en Ukraine stimule notamment les achats de matériel américain, et souhaiterait une préférence européenne, pour l’armement comme pour l’industrie, ce qui « permettrait de soutenir les grands projets ». « Défendre l’industrie, pilier de souveraineté » est « une question de bon sens » à ses yeux. Il aborde également la question de l’emploi. « Dans le secteur de l’UIMM, il manque des milliers d’emplois », déplore-t-il. Les enjeux reposent notamment sur la formation : « il faut anticiper : dès le collège, informer, travailler à l’attractivité de l’industrie ».

    RTL du 21 novembre
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    L’EASA veut rendre obligatoire un réservoir résistant au crash pour tous les hélicoptères
    L’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a publié un avis de proposition d'amendement visant à rendre obligatoire l’installation d’un système de carburant résistant au crash sur tous les hélicoptères. Les appareils en production en 2025, mais aussi en retrofit à partir de 2031, seront concernés. En 2003, l’agence a inclus cette obligation dans les certifications CS-27 et CS-29, concernant respectivement les hélicoptères légers et lourds. Toutefois, les hélicoptères certifiés avant la création de l’EASA en 1994, ainsi que les modèles dérivés de ces voilures tournantes, en étaient jusque-là dispensés. La nouvelle obligation devrait entrer en vigueur un an après la publication de l’amendement pour les hélicoptères légers et lourds en production. Les hélicoptères pouvant emporter plus de cinq occupants devront être rétrofités 7 ans après l’adoption du texte et après 15 ans pour les hélicoptères de moins de 4 passagers.

    Aerobuzz du 22 novembre
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    Mecaprotec finalise l’acquisition de Metal Chrome (Mecaprotec Charente-Maritime)
    Mecaprotec, leader français du traitement de surface sur pièces élémentaires, vient de finaliser l'acquisition de Metal Chrome, en Charente-Maritime. La société est rebaptisée Mecaprotec Charente-Maritime depuis le 1er août 2022. Cette acquisition « vient agrandir un groupe déjà présent sur 8 sites de production en France et à l’international », le groupe « renforçant ainsi sa position de spécialisation en traitement de surface, contrôle non destructif et peinture afin d’accompagner ses clients dans cette période de forte reprise d’activité », souligne Mecaprotec. Mecaprotec Charente-Maritime est « une société très complémentaire, puisqu'elle est également positionnée sur le traitement de surface, mais plutôt spécialisée sur les pièces de grandes dimensions, qui peuvent aller jusqu'à 8 mètres de long sur 3 mètres de haut », précise Pierre Bares, directeur général de Mecaprotec. Depuis janvier 2022, Mecaprotec a aussi lancé une filiale dans les Hauts-de-France qui regroupe une usine à Lille dédiée au traitement de surface et un site sur le parc aéronautique de Méaulte, spécialisé dans les activités de montage de petits équipements. Le groupe a lancé un plan d'investissement de plus de 15 M€ pour atteindre un chiffre d'affaires de 60 M€ en 2025.

    La Tribune du 22 novembre

Environnement
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    Airbus équipe d’une voile un de ses bateaux de transport de pièces, pour réduire son empreinte carbone
    Airbus a équipé d'une immense aile tractrice le « Ville de Bordeaux », l'un des navires assurant la liaison vers les Etats-Unis, qui transporte entre Saint-Nazaire et le port de Mobile (Alabama) les éléments d'A320 destinés à être assemblés dans l'usine américaine de l'avionneur. L’objectif est de réduire de 20% la consommation de carburant du transport et les émissions de CO2 associées. « L'aile vole de façon transversale en effectuant des trajectoires en huit pouvant aller jusqu'à 150-200 km/h, ce qui procure une puissance multipliée par dix par rapport à une voile classique », explique à l'AFP Vincent Bernatets, président d'Airseas, société qui a conçu l’aile, baptisée « Seawing ». Airbus prévoit d'équiper de voiles géantes les trois bateaux qui font la navette entre l'Europe et les États-Unis tous les mois pour transporter de grandes pièces.

    AFP, Challenges et Le Figaro du 22 novembre
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    TotalEnergies s'appuie sur Air Liquide pour convertir sa raffinerie de Grandpuits à l'hydrogène
    TotalEnergies accélère la transformation de sa raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne). Le site va accueillir une unité de production d'hydrogène, développée par Air Liquide, d'une capacité de 20 000 tonnes par an. Air Liquide investit 130 M€, qui viennent s'ajouter aux 500 M€ prévus par TotalEnergies pour la reconversion de Grandpuits. Le site doit aussi accueillir une unité de production de biopolymères et une unité de recyclage chimique. « Tout le biogaz produit par la bioraffinerie ira alimenter l'unité de production d'hydrogène. Un complément de gaz naturel sera toutefois nécessaire et c'est pour cela que nous avons couplé le procédé à une unité de captage du CO2 », détaille Bernard Pinatel, directeur général de la branche raffinage-chimie de TotalEnergies. Air Liquide apporte sa technologie Cryocap, qui doit permettre de capter et de réutiliser 110 000 tonnes de CO2 par an. « C'est un très bel exemple de ce que l'on peut apporter en matière de décarbonation de l'industrie », se félicite Pascal Vinet, directeur et membre du comité exécutif d'Air Liquide, « nous nous adaptons à chaque cas et pouvons apporter des solutions de production d'hydrogène, de captation de carbone, et créer des synergies à l'échelle des bassins industriels ».

    Les Echos du 22 novembre

Défense
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    L’impact de la guerre en Ukraine sur les stocks d’armes occidentaux
    Présentée comme le premier conflit de « haute intensité » depuis la fin de la guerre froide, la confrontation entre Russes et Ukrainiens est très consommatrice de matériels. « Les stocks de munitions sont en train de se vider extrêmement rapidement dans les arsenaux occidentaux. Désormais, les pays doivent prendre dans leurs stocks critiques s’ils veulent soutenir l’Ukraine », a alerté Kusti Salm, secrétaire permanent du ministère de la défense d’Estonie, lors d’un entretien avec la presse le 17 novembre. « Certains stocks américains atteignent les niveaux minimaux nécessaires aux plans de guerre et à l’entraînement », estime Mark Cancian, chercheur au Center for Strategic and International Studies (CSIS), un cercle de réflexion basé à Washington, dans une note diffusée le 16 septembre. Les militaires occidentaux ont privilégié ces dernières décennies des armes sophistiquées, comme les missiles guidés ou les obus de précision, des équipements plus efficaces mais aussi plus coûteux. « Les armées occidentales ont eu l’illusion de la réduction de la masse par la technologie. Or, si les armes guidées sont utiles en Ukraine, ce conflit montre que les matériels classiques, comme l’artillerie, restent essentiels », explique Thibault Fouillet, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). La France, qui vient d’annoncer de nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine, n’est pas épargnée par cette attrition des stocks. « Les modèles, les rythmes, les standards [de production] doivent être envisagés selon un solfège différent », avait préconisé le Président de la République dans un discours prononcé le 13 juillet. « On doit gagner du temps en identifiant les goulets d’étranglement : environ 200 entreprises sur les 4 000 que compte la BITD [base industrielle et technologique de défense] ne seraient pas en mesure d’augmenter leur cadence. On doit savoir si c’est à cause d’un manque de machines, de ressources humaines limitées, de stocks insuffisants, et apporter des réponses appropriées », indique le cabinet du ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

    Le Monde du 22 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    ITA Airways : le groupe MSC retire son offre de reprise
    L’armateur suisse MSC a annoncé, lundi 21 novembre, renoncer au rachat d'ITA Airways (ex-Alitalia) pour laquelle il avait fait une offre en janvier dernier, conjointement avec Lufthansa. MSC a indiqué avoir « informé les autorités compétentes qu'il n'était plus intéressé à participer à la privatisation d'ITA Airways », estimant que la « procédure actuelle » ne réunissait pas les conditions nécessaires à un tel rachat.

    Le Figaro et La Tribune du 22 novembre