Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters et la société chinoise GDAT signent pour 50 hélicoptères H160
    Pendant la visite du Président Emmanuel Macron en Chine, Airbus Helicopters a signé un contrat avec GDAT, l'un des plus importants loueurs et opérateurs d'hélicoptères en Chine, portant sur 50 hélicoptères H160. Ce contrat est la plus importante commande pour le H160 sur le marché civil et parapublic depuis que l'hélicoptère a été dévoilé en 2015. Les appareils seront notamment utilisés dans le secteur de l'énergie, y compris le transport offshore pour les plateformes pétrolières et gazières, les parcs éoliens et le pilotage portuaire, ainsi que les services médicaux d'urgence et d'autres missions de service public municipal. Les deux entreprises ont également signé un accord de coopération stratégique portant sur des sujets tels que les capacités de soutien et de services, entre autres. « Nous sommes honorés que GDAT ait décidé de renforcer sa flotte de 26 hélicoptères Airbus en y ajoutant 50 hélicoptères H160. Le H160 a été conçu dès le départ comme un hélicoptère multi-missions et est donc bien adapté aux multiples segments que les loueurs approvisionnent », a déclaré Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters. Le H160 est déjà certifié pour voler avec jusqu'à 50% de carburant d'aviation durable et est équipé de deux moteurs Arrano de dernière génération de Safran Helicopter Engines, qui offrent une réduction de 15% de la consommation de carburant.

    Ensemble de la presse du 11 avril
  • Industrie
    Airbus a livré 127 avions au 1er trimestre 2023
    Airbus indique avoir livré 127 appareils commerciaux à 54 clients au 1er trimestre 2023 (contre 140 à la même période un an plus tôt). Les livraisons du mois de mars 2023 s’élèvent à 61, pour 37 clients. L’avionneur a enregistré 20 commandes brutes pendant le mois. Le carnet de commandes brutes atteint 156 unités sur le trimestre.

    Ensemble de la presse du 11 avril
  • Industrie
    Icelandair passe à l'A321 XLR
    La compagnie islandaise Icelandair, cliente historique de Boeing, a signé un protocole d’accord pour commander jusqu’à 25 A321XLR. « Icelandair et Airbus ont signé un protocole d’accord pour l’achat de 13 A321XLR avec des droits d’achat pour 12 appareils supplémentaires », a annoncé la compagnie aérienne. Les livraisons sont prévues pour 2029, mais Icelandair prévoit de commencer à exploiter des monocouloirs Airbus dès 2025 « avec le leasing de 4 monocouloirs A321LR, qui devrait être prochainement finalisé », précise Air Journal.

    La Tribune et Air Journal du 8 avril
  • Industrie
    Le gouvernement veut une « éco-contribution » revue à la hausse pour l’aviation d’affaires
    Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a réitéré la semaine dernière, devant l'Assemblée nationale, son opposition à toute interdiction des jets privés. Il a toutefois proposé devant les députés de revoir à la hausse l'« éco-contribution » pour l'aviation d'affaires en 2024. « L'interdiction générale donne bonne conscience mais ne fait pas progresser la transition écologique en pratique », a-t-il déclaré, en ajoutant que le nombre de cas qui justifieraient une dérogation serait trop nombreux. Mais « atteindre la neutralité carbone suppose de changer des pratiques choquantes, souvent décalées, parfois inacceptables », a-t-il fait observer. Le gouvernement entend donc renforcer la taxation des jets l'an prochain. Après avoir relevé « de 70% la taxe sur les carburants de l'aviation privée » dans la dernière loi de finances, « Nous irons plus loin, si vous en êtes d'accord, dans le budget pour 2024 en proposant que l'aviation commerciale privée fasse l'objet d'une contribution supplémentaire, une « éco-contribution » revue à la hausse, qui permettra de tenir compte de ces comportements », a indiqué le ministre.

    Les Echos du 7 avril

Espace
  • Espace
    La mission Juice, destinée à l’exploration des lunes glacées de Jupiter, sera lancée le 13 avril
    La sonde spatiale Juice (JUpiter ICy moons Explorer) doit quitter la Terre le 13 avril, à bord d’une fusée Ariane 5 d'ArianeGroup, pour s’installer 3 ans en orbite autour de Jupiter. Son objectif est d’étudier 3 des satellites de la planète : Europe, Ganymède et Callisto. Conçue par l’Agence spatiale européenne (ESA), avec Airbus Defence and Space comme maître d’œuvre, cette mission à 1,6 Md€ arrivera à destination en juillet 2031. Depuis les mesures faites par Galileo, les scientifiques ont la conviction que de l’eau sous forme liquide est présente sous la croûte glacée des satellites. « La philosophie de Juice, c’est de caractériser les océans sous la surface des lunes glacées et de comprendre s’il peut y avoir des endroits habitables », résume Olivier Witasse, responsable scientifique de la mission à l’ESA. Pendant plus de 3 ans, qui représenteront la première phase de sa mission, Juice effectuera 35 survols des 3 satellites – 2 pour Europe, 12 pour Ganymède et 21 pour Callisto – qu’elle inspectera à l’aide de ses 10 instruments. Ceux-ci sont « très complémentaires », souligne François Poulet, astronome à l’Institut d’astrophysique spatiale d’Orsay (Essonne) et responsable scientifique du spectromètre Majis (Moons And Jupiter Imaging Spectrometer), fourni par la France. « Ils vont à la fois étudier la composition des matériaux de surface, évaluer les activités passées et présentes sur ces satellites, et déterminer les relations entre la surface et les océans. L’idée est aussi de comprendre pourquoi on a une telle diversité alors qu’on se trouve dans le même système ». Juice est aussi équipée, notamment, du radar Rime (Radar Sounder for Icy Moons Exploration) de Thales Alenia Space, qui a également développé l’antenne grand gain de la sonde.

    Le Monde du 11 avril
  • Espace
    Jupiter : la NASA vise l’exploration de la lune Europe
    Avec sa sonde Europa Clipper, dont le départ est programmé pour la fin 2024, la NASA espère déterminer si des environnements propices à la vie existent sous la surface de la lune glacée Europe. Assez proche de Jupiter, celle-ci évolue dans ses ceintures de radiation, une zone où le champ magnétique de la planète géante emprisonne des particules électriquement chargées et dotées d’une énergie considérable. Un environnement qui soumet les machines à rude épreuve, en particulier leur électronique. C’est notamment pour cette raison que l’ESA, avec sa mission Juice, cible de préférence Ganymède, plus éloignée de Jupiter et donc moins exposée. « Europa Clipper est une rupture technologique », souligne Francis Rocard, chargé des programmes d’exploration du Système solaire au Centre national d’études spatiales (CNES), « avec beaucoup de composants électroniques « durcis » pour résister aux radiations. » Europa Clipper et Juice « sont deux missions indépendantes mais complémentaires », note Olivier Witasse, responsable scientifique de la mission Juice à l’ESA : « On a des groupes de travail communs pour savoir comment faire des mesures ensemble ».

    Le Monde du 11 avril
  • Espace
    Le Starship est prêt pour son vol inaugural
    SpaceX et Elon Musk ont déclaré sur Twitter que le lanceur Starship est prêt pour son vol d'essai, qui devrait avoir lieu ce mois-ci. Un essai au sol, avec remplissage des réservoirs, est prévu sur le site de Boca Chica, d'où décollera le lanceur. Il sera suivi du vol de test. Il y a quelques jours, la FAA a émis une interdiction de vol au-dessus du site de Boca Chica durant la matinée du 17 avril afin de permettre la réalisation du lancement. L'avis précise que cette interdiction de vol pourrait être prolongée jusqu'au 21 avril en cas de report de tir. Cet avis a toutefois été émis alors que la FAA n'a pas encore délivré de licence de lancement.

    L’Usine Nouvelle du 11 avril
  • Espace
    Lancement de TEMPO, un nouveau satellite pour mesurer la pollution de l'air en Amérique du Nord
    Le satellite TEMPO, équipé par la NASA, a décollé dans la nuit de jeudi à vendredi à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX. Le satellite est destiné à analyser la pollution au-dessus du continent nord-américain, heure par heure et quartier par quartier. Jusqu'ici, les satellites qui servaient à faire ce type de relevés atmosphériques volaient à 700 kilomètres au-dessus des Etats-Unis et faisaient le tour de la Terre une quinzaine de fois par jour. TEMPO, en revanche, sera en orbite à 35 000 kilomètres de la Terre, rattaché à un satellite stationnaire. Il pourra effectuer des relevés presque en permanence. « Pour la première fois, nous allons pouvoir faire des mesures toutes les heures au-dessus de l'Amérique du Nord », s'est félicitée Caroline Nowlan, physicienne spécialiste de l'atmosphère au Center for Astrophysics.

    Les Echos du 11 avril

Défense
  • Défense
    La guerre en Ukraine incite les armées à accélérer la limitation de leurs dépendances énergétiques
    Le Monde observe que les projets se multiplient au sein de l’armée française pour limiter la consommation en carburant et en électricité. La question de la dépendance énergétique est « devenue incontournable pour l’armée française comme pour d’autres armées du monde depuis la guerre en Ukraine », relève le quotidien. L’armée de l’Air et de l’Espace est celle qui consomme le plus de carburants au sein des armées : 70% du total. La solution privilégiée à ce stade réside dans les carburants de synthèse, que ce soit pour la marine ou pour l’aviation. Au Royaume-Uni, la Royal Air Force porte un projet de carburant de synthèse avec une société dénommée Zero Petroleum et a réussi en novembre 2021 un premier vol d’appareil. Le 3 février, la DGA a également effectué, dans le sud de la France, un premier vol d’essai avec un hélicoptère militaire NH90 de l’armée de Terre, dont un des deux moteurs était alimenté par un réservoir rempli à 84% de carburant d’aviation à base d’huile de cuisson usagée, et ce, « sans modification de l’aéronef ni du moteur », une « première mondiale », selon la DGA. « De manière générale, les efforts concernant l’énergie dite « non opérationnelle », qui concerne notamment les bâtiments et la mobilité courante, ne sont pas différents de ceux observés dans le monde civil, mais elle ne représente que 25% de la consommation énergétique des armées », résume Nicolas Regaud, conseiller climat du major général des armées. « En revanche, la marche est très haute et très compliquée pour l’énergie liée aux opérations et à la préparation opérationnelle », ajoute-t-il, d’autant que les systèmes d’armes sont de plus en plus énergivores, du fait notamment de l’accroissement des systèmes électroniques embarqués.

    Le Monde du 11 avril

Environnement
  • Environnement
    Décarbonation : la stratégie de Safran Helicopter Engines
    La stratégie de décarbonation de Safran Helicopter Engines prévoit une réduction des émissions de CO2 des moteurs de 50% d'ici 2030, pour moitié grâce à une moindre consommation et pour moitié grâce aux carburants durables (SAF). Le groupe s'est aussi fixé des objectifs structurants d'efficience énergétique, de développement des énergies renouvelables en autoconsommation et d'émancipation du gaz naturel. Au-total, Safran Helicopter Engines vise une baisse de 50% de ses émissions annuelles de carbone en 2025 par rapport à 2018, soit l'équivalent de 10 500 tonnes de CO2 évitées. Cet indicateur, qui correspond aux scopes 1 et 2, c'est-à-dire les émissions directes de l'entreprise et de son activité, atteint déjà -25 % fin 2022. Le scope 3, qui couvre l'ensemble de la supply chain, implique d’entraîner dans le mouvement plus de 400 entreprises. « La décarbonation est un enjeu éminemment stratégique en termes de compétitivité face à la concurrence, c'est un motif clair de satisfaction client. Mais notre supply chain pèse près de la moitié de notre empreinte carbone totale sur les trois scopes. Nous avons donc l'obligation d'embarquer tout le monde dans notre trajectoire », souligne Frédéric Bugeon, executive vice president Strategy au sein de Safran Helicopter Engines. Le groupe travaille notamment avec Metron, une startup française pionnière dans les systèmes de gestion de l'énergie dans l'industrie.

    La Tribune du 11 avril
  • Environnement
    Demgy équipe son site de Saint-Aubin-sur-Gaillon d’une centrale photovoltaïque
    Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, Demgy, qui conçoit et fabrique des solutions plastiques et composites hautes performances, équipe son site de Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure) d’une centrale photovoltaïque. « En tant qu’acteur industriel français engagé dans la décarbonation, nous sommes sans cesse à la recherche de solutions nouvelles pour contribuer à la transition énergétique. Nous sommes ravis d’avoir pu réaliser ce projet de centrale photovoltaïque avec TEAMSun, une entreprise innovante également implantée en Normandie », explique Pierre-Jean Leduc, président du groupe Demgy. Demgy Normandie a investi 300 000 € dans ce projet. Sur la base d’1 mégawattheure à 240 € (tarif 2023), l’entreprise réalisera 1 600 000 € d’économies au cours des 25 prochaines années (hors inflation du coût de l’énergie).

    L’Usine Nouvelle du 7 avril