Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Décarbonation de l’aérien : « nous sommes à la veille d’un nouvel âge d’or de l’aéronautique », pour Marwan Lahoud
    Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, accorde une interview à Air & Cosmos. Il rappelle que la sécurité et la mobilité représentent deux besoins vitaux pour l’humanité : « la demande sera toujours là », insiste-t-il. Evoquant la décarbonation de l’aviation, il fait le bilan des défis à relever pour développer l’avion à hydrogène : la production d’un hydrogène à faible empreinte carbone, et la capacité à brûler cet hydrogène dans un moteur d’avion en toute sécurité. « Il n’y a pas de problème que les ingénieurs ne puissent pas résoudre », estime-t-il. Les aspects logistiques représentent aussi un enjeu essentiel. « Notre industrie a pris le taureau par les cornes », se réjouit Marwan Lahoud : « elle fixe les standards : il n’est plus question de lancer un avion qui ne soit pas un avion décarboné. La dynamique est enclenchée ». Pour le dirigeant, « nous sommes à la veille d’un nouvel âge d’or de l’aéronautique ».

    Air & Cosmos du 18 mars

Industrie
  • Industrie
    L'Onera reçoit un prix de la NASA
    Le projet Sunset 2, qui implique une équipe d'ingénieurs de l'Onera issus du DMPE ( Département Multi-Physique pour l'Energétique), du DAAA (Département Aérodynamique, aéroélasticité, acoustique) et de la direction des souffleries, a été récompensé par le prix « Group Achievement Award » de la NASA. Il s’agit d’une des reconnaissances les plus prestigieuses décernées par l’agence américaine. Le projet Sunset 2 porte sur l'étude des effets du givre sur des ailes en flèche. Il s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération entre l’Onera et la NASA, la « Swept-Wing Ice Accretion Characterization and Aerodynamics Research », qui vise à « comprendre et modéliser la dégradation des performances aérodynamiques des avions due à l'accumulation de glace sur les ailes ». Une coopération au long cours entre l'Onera et la NASA a débuté en 2007 avec le projet Sunset 1 et devrait se poursuivre avec le projet Sunset 3, qui visera à étudier les effets du givre sur les ailes en flèche hypersustentées, précise Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 18 mars

Espace
  • Espace
    Mission ExoMars : l'Agence spatiale européenne confirme la fin de sa coopération avec la Russie
    A l’issue de son conseil exécutif, l'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé ce jeudi reconnaître « l'impossibilité de poursuivre la coopération en cours avec (l'agence spatiale russe) Roscosmos pour un lancement de la mission ExoMars en 2022 ». Le conseil de l'ESA a autorisé son directeur général, Josef Aschbacher, « à engager une étude industrielle accélérée pour mieux cerner les options possibles pour faire avancer la mission du rover ExoMars ». Josef Aschbacher a indiqué lors d'un point de presse qu'un « lancement cette année est exclu » et impossible « au moins avant 2026 ». Les autres missions de l'ESA reposant sur l'utilisation du lanceur Soyouz sont elles aussi suspendues, a indiqué l'ESA. Il s'agit notamment de deux satellites destinés à la constellation européenne de localisation Galileo, de la mission scientifique du télescope spatial Euclid, de la mission européo-japonaise d'observation de la Terre EarthCARE et d'un satellite militaire pour le compte de la France. Pour ces missions, Josef Aschbacher déclare avoir « engagé une revue des services de lancement alternatifs », qui « inclut une revue des premiers vols d'exploitation d'Ariane 6 ».

    Sciences et Avenir et Financial Times du 18 mars
  • Espace
    Airbus Defence and Space : la charge utile de la mission SMILE a passé avec succès la commission d'examen des livraisons (DRB)
    Le modèle thermique structurel (STM) du module de charge utile (PLM) de la mission SMILE (Solar wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer) a passé avec succès son comité d'examen des livraisons (DRB), annonce Airbus Defence and Space. SMILE est la première mission conjointe européenne et chinoise. La charge utile SMILE STM est maintenant en route pour le Luxembourg, d'où elle entamera son voyage vers Shanghai. À son arrivée, elle sera intégrée sur la plate-forme chinoise, afin de compléter la qualification du satellite. L'ESA est en charge du module de charge utile, du véhicule de lancement, de l'un des instruments scientifiques et d'une partie des opérations scientifiques, tandis que l'Académie chinoise des sciences (CAS) est responsable de trois instruments scientifiques, de la plate-forme, ainsi que de la mission et des opérations scientifiques. La mission vise à étudier l'environnement magnétique de la Terre (magnétosphère) à l'échelle mondiale, afin de mieux comprendre l'interaction Soleil-Terre, une interaction aussi connue sous le nom de « météo spatiale ». Le lancement de la mission est prévu fin 2024 ou début 2025 depuis Kourou. La mission SMILE durera trois ans et s'appuiera sur les résultats et les études des satellites de l'ESA tels que Cluster et XMM-Newton, également construits par Airbus Defence and Space.

    BFM Bourse du 18 mars

Formation
  • Formation
    Anne-Catherine Guitard prend la direction d’Aerocampus Aquitaine
    Le centre de formation Aérocampus Aquitaine, créé en 2011 à Latresne (Gironde), annonce la nomination d'une nouvelle directrice générale, Anne-Catherine Guitard, qui prend la suite de Jérôme Verschave. Jusque-là directrice des opérations et relations internationales de l'école de commerce Kedge BS, Anne-Catherine Guitard a auparavant assumé des fonctions de direction au sein de l'école de commerce Antaxia et de l'école d'ingénieurs Junia. Elle a également travaillé pendant trois ans, il y a une vingtaine d'année, chez Zodiac Nautic. Elle est membre de l'International Advisory Board d'Aston Business School, du CBSOA (Club Bordeaux Sud-Ouest Afrique), et d'Eurocham (Conseil des investisseurs européens au Sénégal). « Ses expertises et son parcours durant ces 20 dernières années tant dans l’industrie que dans le monde académique en France et à l’international l’ont amenée à exercer différentes fonctions de direction exécutive », précise Aerocampus Aquitaine. La nouvelle directrice a reçu pour mission de « piloter le projet de l’association, garantir sa mise en œuvre et asseoir son développement tant en France qu’à l’international ».

    La Tribune et Aerobuzz du 18 mars

international
  • international
    Le groupe Textron va acquérir Pipistrel
    Le groupe américain Textron (propriétaire des marques d’aviation Cessna, Beechcraft et Bell) annonce qu’il va racheter le slovène Pipistrel, seul constructeur aéronautique à ce jour à avoir certifié un avion électrique. La transaction devrait être conclue au cours du deuxième trimestre 2022. « Avec Textron, Pipistrel aura accès à des ressources plus importantes, à une expertise technique et réglementaire et à un réseau mondial de vente et de support d’avions, ce qui lui permettra d’accélérer son développement et sa certification d’avions électriques et hybrides. À la clôture de la transaction, Textron prévoit de former un nouveau segment commercial, Textron eAviation, axé sur le développement d’avions durables, qui inclura Pipistrel », indique Textron.

    Aerobuzz du 18 mars

Ukraine
  • Ukraine
    Les pays de l’OTAN livrent de plus en plus d'armes à l'Ukraine
    Les Etats-Unis et ses alliés de l'OTAN livrent de plus en plus d'armes à l'Ukraine. Ces livraisons proviennent aussi de Suède et de Finlande, deux pays habituellement neutres. L'accent est mis sur la défense contre l'artillerie et l'aviation, avec des armes qui doivent être utilisables immédiatement, donc simples d'emploi ou déjà pratiquées par les Ukrainiens : missiles portables Stinger, ou missiles sol-air Strela, notamment. La défense aérienne ukrainienne bénéficie de plus du renseignement par satellite ou radars des Etats-Unis.

    Les Echos du 18 mars
  • Ukraine
    Guerre en Ukraine : l’OTAN souhaite renforcer son front oriental
    Les ministres de la défense des pays membres de l’OTAN étaient réunis à Bruxelles mercredi 16 mars, rejoints par leurs homologues finlandais, suédois et géorgien et, en visioconférence, par le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov. « Nous avons la responsabilité d’assurer que ce conflit, cette guerre, ne s’étende pas au-delà de l’Ukraine », a indiqué le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, évoquant une position « unanime » des alliés. Le secrétaire général de l’OTAN a récusé l’idée, lancée mardi à Kiev par le vice-premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski, d’une « mission de paix » de l’OTAN « protégée par des forces armées » et qui devrait fournir une aide humanitaire à l’Ukraine ». L’OTAN souhaite néanmoins un renforcement de sa présence militaire sur son flanc oriental, avec des forces terrestres plus nombreuses, mieux équipées et mieux entraînées, notamment. Jens Stoltenberg a souligné que les 2% de la richesse nationale que chaque pays membre devrait consacrer à la défense représentent un « minimum ». En 2021, vingt pays membres étaient en dessous de ce seuil (la France se situe à 2,04 %). Un sommet extraordinaire doit se tenir au siège de l’Alliance, à Bruxelles, jeudi 24 mars.

    Le Monde du 18 mars
  • Ukraine
    Reportage : aux côtés des Rafale, en mission de surveillance sur le flanc Est de l’OTAN
    Un reporter du Figaro est monté à bord du Boeing C-135 qui assure le ravitaillement des Rafale qui, chaque jour, décollent depuis la base aérienne de Mont-de-Marsan pour une mission de surveillance à la frontière entre la Pologne, la Roumanie, la Biélorussie et l'Ukraine, soit le flanc Est de l'espace aérien de l'OTAN. Pour cette mission, les Rafale sont « équipés de bidons de carburant supersoniques » qui, en cas de menace, leur permettent de franchir le mur du son et de manœuvrer rapidement. Ils embarquent quatre missiles air-air Mica, infrarouge et électromagnétique, et le nouveau missile Meteor qui, « depuis l'endroit où ils évoluent, le long de la frontière, leur permet sans problème de cibler le territoire de l'adversaire ».

    Le Figaro du 18 mars
  • Ukraine
    Selon la FRS (Fondation pour la recherche stratégique), la guerre en Ukraine révèle des failles au sein de l'armée russe
    Le Figaro rappelle que la Russie a engagé une grande réforme de son armée, en 2008, après la deuxième guerre d'Ossétie du Sud. L’invasion de l’Ukraine révèle toutefois certaines difficultés persistantes, structurelles, matérielles et logistiques. Dans une tribune au Monde, Isabelle Facon, directrice adjointe de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et spécialiste des politiques de défense et de sécurité russes, estime que « la modernisation de l’outil militaire russe, bien réelle et accompagnée d’un vrai soutien budgétaire, n’a pu être que progressive et sélective ». Des limitations qui « pèsent fortement dès lors que l’engagement des forces russes, probablement espéré court, se heurte à une armée ukrainienne bien renseignée et motivée. Cette guerre expose ainsi la réalité d’une armée russe toujours en cours de réorganisation et qui a, cette fois-ci, mal calibré son engagement », pour la chercheuse.

    Le Figaro et Le Monde du 18 mars

Défense
  • Défense
    Défense : un bilan à l'épreuve de la guerre en Ukraine
    Les Echos, dans le podcast d'actualité « La Story », dressent un bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de Défense. La loi de programmation militaire (LPM) votée pour les années 2019-2025, fixait une augmentation du budget des armées de 1,7 Md€ par an jusqu'en 2022 et de 3 Mds€ par an à partir de 2023. Dans un rapport remis en février, les députés Jean-Louis Thiériot (LR) et Patricia Mirallès (LREM) ont dressé un état des lieux des forces de l'armée française en cas de conflit semblable à celui de l'Ukraine. « Nous étions habitués à des conflits asymétriques », souligne Jean-Louis Thiériot. « Aujourd’hui, un Etat tel que la Russie fait un usage désinhibé de la force », qui place à nouveau face à « un conflit classique entre Etats avec un niveau de violence élevé ». Les champs de confrontation sont aussi, désormais, plus larges qu’auparavant : l’espace et le champ cyber, notamment, constituent des enjeux majeurs.

    Les Echos du 18 mars
  • Défense
    L’Italie va porter son budget militaire à 2% du PIB
    L’Italie a décidé d’augmenter ses dépenses militaires, afin d’accorder 2% du PIB à sa défense, comme prévu par l’OTAN. Mercredi 16 mars, la Chambre des députés a approuvé un ordre du jour qui engage le gouvernement à poursuivre l’effort destiné à moderniser et à mieux équiper les armées, autorisant une hausse des dépenses d’environ 15 Mds€ par an.

    L’Opinion du 18 mars
  • Défense
    L'Inde commence l'assemblage du prototype de l'AMCA, son avion de combat multi rôle de 5ème génération
    L’entreprise d’état indienne HAL (Hindustan Aeronautics Ltd) a annoncé la fabrication du premier bord d’attaque du prototype de l’avion de combat multi rôle indien 5ème génération AMCA (Advanced Medium Combat Aircraft). Le premier vol est prévu « pour 2024-2025 avec une mise en production début 2030 », selon Air & Cosmos. L’AMCA, d’une masse de 25 tonnes, aura une charge utile interne de 1.5 tonne et une charge utile externe de 5.5 tonnes en addition de 6.5 tonnes de carburant. Il sera disponible en version furtive et non furtive. Concernant ses deux moteurs, ses variantes connaîtront deux étapes : une version MK1 équipée des moteurs GE414 qui équipent le LCA Tejas (génération précédente d’avions de combats indiens), puis une version MK2 équipée d’une motorisation plus puissante (110kN, légèrement en dessous du NGF). « Un accord de collaboration devrait être signé prochainement avec Safran ou Rolls-Royce pour le développement de ce moteur », souligne Air & Cosmos, qui rappelle que Safran a déjà travaillé avec HAL sur le développement du moteur Shakti de son hélicoptère ALH.

    Air & Cosmos du 18 mars