Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Le gouvernement prévoit de porter le budget des armées à 43,94 Md€ en 2023
    Conformément à la trajectoire financière définie par l’actuelle Loi de programmation militaire [LPM], le budget de la mission « Défense » augmentera de 3 Md€ en 2023, ce qui portera son montant à 43,9 Md€. « Des engagements importants sont prévus, notamment pour le développement du programme Rafale, la conception du futur porte-avions de nouvelle génération [PA-NG] ou encore le déploiement du Système de lutte anti-mines futur [SLAMF] », précise le ministère de l’Économie et des Finances. La loi de finances évoque 13 avions Rafale à livrer en 2023, ainsi que 3 avions ravitailleurs A330 MRTT Phénix, 2 A400M « Atlas », un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] de type Barracuda, un satellite de télécommunications Syracuse IV, 18 chars Leclerc modernisés et 280 blindés du programme Scorpion. Il est aussi prévu de notifier des marchés pluriannuels concernant le maintien en condition opérationnelle [MCO] des A400M, des avions légers de surveillance et de reconnaissance « Vador » et des frégates de défense et d’intervention [FTI]. Le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé à une nouvelle réflexion sur une « économie de guerre », afin de comprendre comment la base industrielle de Défense pourrait produire plus et plus vite en cas de conflit. Une nouvelle Loi de programmation militaire (2024-2030) est en préparation. Elle devrait être axée sur la possibilité pour l'Armée française de s'inscrire dans un conflit de « haute intensité ».

    Les Echos et Opex360.com du 27 septembre
  • Défense
    L’Espace et la Défense européens : entretien avec Thierry Breton
    En visite vendredi 23 septembre sur le site d'ArianeGroup à Vernon (Eure), le commissaire européen Thierry Breton a accordé une interview à La Tribune. Il a souligné l'importance du lanceur Ariane 6 dans la souveraineté européenne et dans le programme spatial européen comme garantie de l'autonomie de l'accès à l'Espace. Thierry Breton a précisé les objectifs de la Commission européenne portant sur les lanceurs et les constellations : « Nous visons trois dimensions dans les constellations européennes, dont deux fonctionnent déjà : la surveillance de la Terre (Copernicus) et le positionnement par satellite (Galileo). Et puis nous souhaitons avoir une constellation souveraine et autonome au niveau européen, dont la vocation originelle et prioritaire est la sécurisation des communications intergouvernementales, y compris dans le domaine de la Défense ». Cette constellation, qui « contribuera au service de l'Europe à la protection, à l'autonomie et à la souveraineté de l'Espace », est une priorité. Elle vise aussi à supprimer les zones blanches en Europe, à apporter une redondance nécessaire aux réseaux terrestres afin que l'Europe reste connectée quoiqu'il arrive, ainsi qu'à fournir une solution de connectivité à l'Afrique. Le commissaire européen revient aussi sur les résultats des appels à projet dans le cadre du Fonds européen de Défense : « Nous avons vraiment eu de très bons retours d'expérience. Nous avons investi pour cette première année 1,2 Md€ d'argent européen dans 61 projets, avec en moyenne 18 entités de 8 pays différents par projet. 43% des entités sélectionnées sont des PME. Cela veut dire que les PME sont très associées et les grands groupes ont bien compris quelle était notre philosophie. Nous recréons un écosystème industriel de Défense dont l'Europe a besoin et qui est réparti sur l'ensemble du continent européen en fonction des compétences. Nous allons continuer et nous montons en puissance. Ce qui est très important pour moi, c'est que nous ayons ce spectre complet et que nous créions un affectio societatis [une volonté de s’associer] pour les industries de Défense en Europe ».

    La Tribune du 27 septembre
  • Défense
    Armement de l’Ukraine : rassemblement à Bruxelles des alliés occidentaux
    Du 27 au 29 septembre, à Bruxelles, un rassemblement doit avoir lieu entre les principaux responsables des acquisitions d’armement des pays occidentaux, d’abord au siège de l’OTAN entre alliés, le 27 septembre, puis sous l’égide des Etats-Unis entre pays du « groupe de contact » qui coordonne la logistique des livraisons d’armes à l’Ukraine, le 28 septembre, et, enfin, sous la houlette de l’Union européenne (UE) le 29. L’objectif est la meilleure coordination des achats d’armes en commun, notamment pour réapprovisionner l’Ukraine. 60% des acquisitions de l’UE sont aujourd’hui réalisées hors d’Europe, rappelle Le Monde. « Il ne faut pas se cacher qu’il y a une vraie rivalité industrielle [entre l’Europe et les Etats-Unis], nous devons jouer de tous nos atouts européens sans querelles institutionnelles », estime Claude-France Arnould, ancienne directrice de l’Agence européenne de défense (AED), conseillère au sein de l’Institut français des relations internationales. Toutefois, « Les Etats-Unis poussent l’UE à renforcer les capacités industrielles [usines et personnels] de la Défense européenne, car ils sont inquiets du tarissement actuel des armements en Ukraine », nuance une source diplomatique du quotidien. La Commission européenne pourrait mettre en place un mécanisme d’achat en commun d’armements, baptisé European Defence Industry Reinforcement Through Common Procurement Act (Edirpa), en débat depuis le 19 juillet et que la France pousse à adopter.

    Le Monde du 27 septembre
  • Défense
    Exportations d'armes : un tournant en Allemagne ?
    Dans un dossier consacré à l’Allemagne et sa politique de Défense, La Tribune revient sur les déclarations récentes de la ministre de la Défense, Christine Lambrecht, concernant les exportations d’armes. Dans un discours prononcé le 12 septembre sur la stratégie de sécurité nationale de l'Allemagne, elle a paru préconiser un assouplissement pour faciliter les coopérations européennes. « Nous compliquons encore les projets de coopération en insistant sur des réglementations spéciales en matière d'exportation d'armes ». « Ma question est la suivante : comment pouvons-nous attendre de nos partenaires qu'ils investissent dans des projets communs avec nous s'ils doivent s'inquiéter que nous gênions les exportations, gênions le refinancement ? Avec nos réserves morales, nous nous plaçons au-dessus de nos partenaires européens. Mais que signifient même les valeurs européennes si nous disons à nos partenaires que leur moralité n'est pas assez bonne ? Après tout, nous ne parlons pas de ventes d'armes à des régimes voyous. Nous parlons d'exportations que, disons, la France, l'Italie et l'Espagne jugent acceptables - comment pouvons-nous alors justifier de faire notre propre politique ? Je ne pense pas que nous le puissions ». Une position en rupture avec celle de la coalition gouvernementale au pouvoir en Allemagne.

    La Tribune du 27 septembre

Espace
  • Espace
    Mission DART : l’astéroïde percuté avec succès
    Tôt ce mardi matin, la sonde DART (Double Asteroid Redirection Test) de la NASA a percuté, comme prévu, l'astéroïde Dimorphos. La NASA a rappelé que son satellite était de la taille d'un « distributeur automatique de boissons », tandis que sa cible, située à 11 000 kilomètres de la Terre, n'était pas plus grande qu'un « stade de football ». La mission DART était la première « mission de défense planétaire ». Elle visait à tester la capacité à dérouter un objet géocroiseur. Il faudra toutefois attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour savoir si l’impact a permis de faire dévier l’astéroïde de sa trajectoire.

    Ensemble de la presse du 27 septembre
  • Espace
    Mission Artemis-1 : le lancement vers la Lune est reporté sine die
    Le lanceur Artemis-1 de la NASA va rentrer dans son hangar afin d’être mis à l’abri d’un ouragan, a déclaré l’agence spatiale américaine lundi 26 septembre. Une opération qui repousse sine die le décollage de la mission, déjà plusieurs fois reporté. Les responsables de la NASA « se sont réunis lundi matin et ont pris cette décision en s’appuyant sur les dernières prévisions concernant l’ouragan Ian », a indiqué l’agence. La NASA n’a donné aucune indication concernant une future date de décollage. La période de tir suivante s’étendra du 17 au 31 octobre, avec une possibilité de décollage par jour (sauf les 24, 25, 26 et 28 octobre). Puis ce sera du 12 au 27 novembre (sauf les 20, 21 et 26 du mois), précise Le Monde.

    Le Monde du 27 septembre

Environnement
  • Environnement
    EasyJet va moderniser sa flotte d’A320 pour améliorer encore l'efficacité, les économies de carburant et les émissions sonores
    EasyJet va moderniser sa flotte d'A320 en les dotant de la fonction « Descent Profile Optimisation » (DPO) d'Airbus, qui permet d'améliorer la base de données des performances du système de gestion de vol (FMS) embarqué, et de la fonction « Continuous Descent Approach » (CDA), afin de réduire l'impact sonore au sol. La compagnie deviendra le plus grand opérateur mondial utilisant ces solutions combinées. Les fonctions DPO et CDA permettent aux avions de descendre de l'altitude de croisière en utilisant uniquement la poussée du moteur au ralenti. Cela permet de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 et de NOx (oxydes d'azote) associées, ainsi que le bruit. Pour améliorer encore la réduction de la consommation de carburant et l'impact sonore, les fonctions DPO et CDA maximisent le temps passé au niveau de croisière efficace - en n'amorçant pas la descente trop tôt et en supprimant l'étape de « mise en palier » au bas de la descente, lorsque les moteurs de l'avion génèrent une poussée pour maintenir le vol en palier dans un air dense avant l'approche de l'atterrissage final. EasyJet a dévoilé ce lundi une nouvelle feuille de route vers la neutralité carbone à l'horizon 2050, qui traduit un changement de méthode. La compagnie affiche des objectifs plus ambitieux, avec la volonté de réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 35 % dès 2035 et de 78 % en 2050. Des objectifs qui vont au-delà de la neutralité carbone pour 2050 visée par l'ensemble des compagnies aériennes internationales, puisqu'il s'agirait, dans le cas d'easyJet, d'éliminer et non pas de compenser ses émissions de CO2. « Si notre ambition ultime est de parvenir à des vols sans émission de carbone, nous devons continuer à nous concentrer sur la réduction des émissions de carbone dans notre exploitation, chaque jour. C'est pourquoi cet investissement de plusieurs millions de livres constitue une étape importante dans la réalisation d'une réduction permanente à court terme, qui nous permettra d'exploiter la plus grande flotte d'avions équipés de DPO et de CDA au monde. Mais un élément crucial pour réduire les émissions de carbone dès maintenant ne peut pas être réalisé par l'industrie seule, et c'est pourquoi nous appelons également les gouvernements à introduire la modernisation de l'espace aérien dès maintenant, y compris la mise en œuvre finale du Ciel unique européen », a déclaré le Capitaine David Morgan, COO par intérim d'easyJet. « La réduction des émissions dans le secteur de l'aviation est le fruit d'un travail d'équipe - les constructeurs d'avions joignant leurs forces à celles des compagnies aériennes et de la gestion du trafic aérien. En combinant l'utilisation de DPO et de CDA, easyJet réduira encore sa consommation de carburant tout en optimisant la trajectoire de tous ses vols », a déclaré Wouter Van Wersch, vice-président exécutif, région et ventes Europe au sein d’Airbus.

    Ensemble de la presse du 27 septembre

Emploi
  • Emploi
    « L’Aéro Recrute » au salon Paris pour l’emploi
    L’aéronautique sera représentée lors de la 20ème édition du salon « Paris pour l’emploi », les 6 et 7 octobre prochains, qui se tiendra place de la Concorde et regroupera 400 employeurs. Pour la première fois, une quinzaine d’entreprises du secteur aéronautique seront présentes, dans le cadre de la campagne « L’Aéro Recrute » du GIFAS. L’objectif est de « faire connaître et promouvoir des métiers de pointe et de passion auprès de candidats de tous horizons », du CAP au bac + 8, qu’ils soient jeunes diplômés, expérimentés ou en reconversion. ArianeGroup et Safran y seront notamment présents, précise Le Parisien Economie.

    Le Parisien Economie du 27 septembre

Industrie
  • Industrie
    A Toulouse, l’essor de Mecachrome
    Le Monde revient sur les ambitions de Mecachrome, qui a annoncé, lundi 19 septembre, prendre une participation majoritaire dans le capital de Rossi Aero, une PME toulousaine spécialisée dans la production à la demande de pièces et équipements en petites et moyennes séries. Cette manœuvre s’inscrit dans le cadre d’une stratégie industrielle : « Cette entreprise est capable de produire des pièces en cycle court et donc très vite », estime Christian Cornille, président de Mecachrome. « Son apport est significatif pour nous, car il permet de compléter notre offre de services ». Cette opération de consolidation n’est pas la première de l’équipementier, qui a officialisé, le 29 août, son mariage avec WeAre Group (Montauban), né en 2016 du rachat de plusieurs entreprises pour produire des pièces mécaniques. Mecachrome avait aussi racheté Hitim (spécialisé dans les axes de trains d’atterrissage et arbres de moteurs d’avion), à l’été 2021. « Les donneurs d’ordre parlent depuis longtemps de la consolidation du secteur. Il fallait franchir le pas », souligne Christian Cornille. « La pandémie a été une sorte de révélateur des faiblesses de la supply chain », explique Marwan Lahoud, président de Tikehau Ace Capital. Doté de 750 M€, le fonds Ace Aéro Partenaires a mené 15 opérations depuis son lancement, en juillet 2020, rappelle Le Monde.

    Le Monde du 27 septembre