Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    L’examen de la loi de programmation militaire débute à l’Assemblée nationale
    L’examen de la loi de programmation militaire 2024-2030 commence ce lundi 22 mai à l’Assemblée nationale. Avec 413 Md€ sur 7 ans, l’enveloppe mise sur la table par le gouvernement est en nette hausse par rapport à celle adoptée sous le précédent quinquennat : 295 Md€ pour 2019-2025. Le gouvernement a choisi une procédure accélérée pour l’examen du texte, devant permettre l’adoption définitive de la loi avant le 14 juillet. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, défendra donc pendant 2 semaines la copie de l’exécutif à l’Assemblée et au Sénat. L’objectif affiché est de moderniser l’armée, notamment sa dissuasion nucléaire, d’améliorer le traitement des troupes, de renouveler du matériel mais aussi d’investir dans le cyber, le spatial et la maîtrise des fonds marins. Une trentaine de milliards d’euros doivent aussi servir à couvrir l’inflation. Si les oppositions comptent démontrer que l’objectif des 2% de PIB consacrés à la Défense, l’engagement de la France en tant que membre de l’OTAN, ne sera pas atteint, en commission, le ministre a affirmé qu’il était prévu de l’atteindre avant « la fin du quinquennat » en 2027, alors que le texte initial prévoyait une date butoir en 2025.

    Ensemble de la presse du 22 mai
  • Défense
    Reportage sur le site d’assemblage des radars Ground Master de Thales à Limours
    Libération publie un reportage sur le site de Thales à Limours, en Essonne, où sont assemblés les radars de haute technologie Ground Master. C’est sur ce site, utilisé depuis 1953 pour des essais radioélectriques, que le ministre de la Défense ukrainienne est venu signer en février, le contrat pour la livraison d’un radar moyenne portée Ground Master 200. Avec une portée de 250 km en mode surveillance et 100 en mode combat, il s’ajoutera aux quelques 300 radars de toutes sortes que l’Ukraine possède. Un groupe électrogène offre à chaque radar 24 heures d’autonomie, et un local permet d’abriter 2 opérateurs. L’ensemble, opérationnel en un quart d’heure, peut être replié en 10 minutes. L’acquisition, qui s’effectue dans le cadre du fonds de soutien de 200 M€ à l’Ukraine, porte autour de 30 M€, selon Sébastien Lecornu, ministre des Armées. En mai 2023, le seuil des 200 Ground Master vendus en 10 ans est presque atteint. 4 d’entre eux viendront renforcer la Défense aérienne française. « Le marché mondial des radars est en croissance importante depuis au moins 5 ans, et notre part de marché augmente », assure Marie Gayrel, responsable de l’activité Ground Master. Pour répondre aux demandes, l’industriel cherche à réduire le temps entre le contrat et la livraison et augmenter la cadence de production. Thales s’appuie sur des technologies développées par ses nombreux sous-traitants, majoritairement français pour des questions de souveraineté. La gamme Ground Master a nécessité 200 M€ de recherche, et un millier d’ingénieurs conçoivent, assemblent et règlent les centaines d’antennes cachées derrière le panneau rayonnant du radar.

    Libération du 22 mai

Environnement
  • Environnement
    Comment le secteur aérien prépare sa décarbonation
    La feuille de route ambitieuse d’une aviation neutre en carbone en 2050 mobilise l’ensemble des acteurs de l’aéronautique mondiale. Avant d’atteindre la neutralité carbone dans l’aviation, autrement dit le « Net Zero », le secteur travaille activement à la limitation de son empreinte via 2 grands axes : consommer moins et consommer mieux. Il s’agit de faire gagner les appareils en « efficacité » en limitant la consommation de carburant grâce à des ailes plus larges, mais aussi en augmentant la puissance des moteurs, tout en limitant la dépense énergétique. La recherche travaille aussi sur l’optimisation du système de contrôle et la coordination de la trajectoire de l’avion. Ces avions du futur pourraient voir le jour dans la prochaine décennie. Aujourd’hui, les appareils de la famille A320neo permettent déjà une baisse d’émissions de CO2 de 20% par rapport aux générations précédentes. Un autre axe important de la décarbonation concernera la production de carburant alternatifs durables, produits à partir de matières premières recyclées. Les avions actuels sont autorisés à utilisés jusqu’à 50% de ce type de carburant, avec pour objectif de passer à 100% avant 2030. Les avions volants à l’hydrogène, conçu à partir d’électricité décarbonée, sont encore à l’étude aujourd’hui. Ces solutions technologiques seront à l’honneur lors du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris le Bourget du 19 au 25 juin prochain, sur l’espace du Paris Air Lab.

    Le Journal du Dimanche du 21 mai

Espace
  • Espace
    La NASA choisit Blue Origin pour construire un nouvel atterrisseur lunaire
    Blue Origin, la société spatiale de Jeff Bezos, a été sélectionnée pour développer un 2ème atterrisseur lunaire pour la mission Artemis V, a annoncé la NASA vendredi 19 mai. Après un 1er contrat octroyé à Space X il y a 2 ans, l'agence spatiale américaine a finalement tranché pour l’alunisseur baptisé « Blue Moon ». « L’objectif est de disposer de 2 modèles distincts d'atterrisseurs lunaires, avec des approches différentes pour répondre aux besoins de la mission de la NASA, qui offrent une plus grande robustesse et garantissent une cadence régulière d'alunissage », a jugé Lisa Watson-Morgan, en charge du projet. Avec ce nouveau partenariat public privé, la valeur totale du contrat à prix fixe est de 3,4 Md$. La société de Jeff Bezos a indiqué que l’investissement global portera autour de 7 Md$. Blue Origin embarque dans le projet une série de partenaires industriels, parmi lesquels Lockheed Martin, Draper, Boeing ou Astrobotic. L’alunisseur sera chargé de transporter les astronautes depuis la station spatiale en orbite « Gateway » jusqu'à la Lune, et retour. Il fonctionnera en 2 versions, l'une pour transporter des astronautes, l'autre pour emporter des matériels. Outre les travaux de conception et de développement, le contrat prévoit une mission de démonstration sans équipage sur la surface lunaire avant une démonstration avec équipage dans le cadre de la mission Artemis V en 2029. Le calendrier des différentes étapes est néanmoins tendu. La première mission habitée avec un atterrissage prévu sur la Lune est à ce stade programmée pour fin 2025.

    Ensemble de la presse du 22 mai
  • Espace
    Les deux premiers astronautes saoudiens ont décollé vers l'ISS
    Une mission privée organisée par l'entreprise Axiom Space a décollé dimanche vers la Station spatiale internationale (ISS), avec à son bord les deux premiers Saoudiens à se rendre dans la station, dont une femme. Rayana Barnawi et Ali Al-Qarni ont donc décollé à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX à 17h37 heure locale depuis le centre spatial Kennedy, en Floride. Ils sont accompagnés de 2 autres membres d'équipage, Peggy Whitson, une ancienne astronaute de la NASA et un entrepreneur américain, John Shoffner, qui fait office de pilote. Ils passeront environ 10 jours à bord de l’ISS, où ils doivent arriver vers 13h30 GMT lundi 22 mai. L'Arabie saoudite a créé en 2018 l'Autorité spatiale saoudienne et lancé l'année dernière un programme destiné à envoyer des astronautes dans l'Espace.

    Le Figaro du 22 mai

Industrie
  • Industrie
    Rolls-Royce réussit les premiers essais de son UltraFan
    Rolls-Royce a réalisé les premiers essais de son UltraFan, sur son Testbed 80 à Derby, au Royaume-Uni. Ceux-ci ont réussi, confirmant le potentiel des différentes solutions technologiques intégrées dans le démonstrateur pour améliorer l'efficacité des futurs moteurs. Cela faisait 54 ans que Rolls-Royce n'avait pas testé une nouvelle architecture de moteur. Si aucun nouveau programme d'avion pouvant intégrer un UltraFan n'est actuellement en développement, Rolls-Royce indique que certaines briques technologiques du démonstrateur pourraient être appliquées aux Trent actuels pour améliorer leurs performances et leur fiabilité. A plus long terme, ces technologies évolutives, pouvant fournir entre 25 000 et 110 000 livres de poussée, pourront être adaptées à différentes plateformes futures, des monocouloirs aux gros-porteurs. Parmi les technologies-phares testées dans l'UltraFan se trouve la nouvelle architecture centrale Advance3 associée au système de combustion à mélange pauvre ALECSys. L'UltraFan est également doté d'une soufflante avec des aubes en carbone et titane et un carter en composites. Il intègre un réducteur de puissance, particulièrement efficace pour les futurs moteurs à forte poussée et à taux de dilution élevé. Les essais ont par ailleurs été réalisés en utilisant 100% de carburant durable d'aviation, fourni par Air bp et produit à partir de biomasse issue de déchets.

    Ensemble de la presse du 22 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    AerCap achève la livraison des A321neo d'Air India
    Le loueur AerCap a annoncé la finalisation de la livraison des 4 A321neo attendus chez Air India, dont le processus avait été entamé en mars 2023. Motorisés par le LEAP-1A de CFM International, ce sont les 1ers du type dans la flotte d'Air India. Alors que la compagnie exploite déjà 14 A321-200, 27 A320neo, 9 A320-200, et 20 A319, elle a signé en février dernier avec Airbus une lettre d'intention pour 210 avions de la famille A320neo (140 A320 et 70 A321) et 40 gros-porteurs A350.

    Le Journal de l’Aviation du 22 mai
  • Aviation Commerciale
    Finnair fournira 2 A330 à Qantas
    Qantas a conclu un accord à long terme avec Finnair pour lui louer 2 A330-300. Les appareils seront fournis avec leur équipage durant 2 ans et demi, puis en dry lease à partir de la fin 2025, pour une durée pouvant aller à 3 ans. La période de location du 1er appareil débutera en octobre 2023, celle du second en mars 2024. Il s’agit de la dernière étape de l’optimisation de la flotte long-courrier de Finnair. Avec la fermeture de l'espace aérien russe à la suite de l'invasion de l'Ukraine en 2022, Finnair a en effet dû repenser en totalité sa flotte et son réseau, ses A330 n'ayant pas le rayon d'action nécessaire pour poursuivre la desserte de certaines destinations en Asie sans la route transsibérienne. Un autre volet de l'optimisation de cette flotte A330 est le partenariat avec Qatar Airways pour les vols vers Doha. Les 2 A330-300 réaliseront des vols au départ d'Helsinki vers Singapour et Bangkok, puis poursuivront leur route pour le compte de Qantas vers Sydney, avant de rentrer à Helsinki. Pour Qantas, cet accord participe à une forte augmentation des capacités internationales, estimée à un million de sièges sur 12 mois à partir de la saison hiver 2023.

    Ensemble de la presse du 22 mai
  • Aviation Commerciale
    Air Algérie acquiert 8 B737 MAX 9
    Air Algérie a signé le mercredi 17 mai un contrat portant acquisition de 8 B737 MAX 9. Ces modules devraient être livrés à partir de 2027. Il s'agit là d’un « 1er contrat qui entre dans le cadre de l'acquisition d'une flotte de 15 aéronefs », a précisé Yacine Benslimane, CEO de la compagnie. Un 2ème contrat devrait être finalisé avec Airbus pour 5 A330-900 et 2 A350-1000. Parallèlement, Air Algérie a émis un appel d'offres pour intégrer des avions en dry lease, portant sur 2 B737-800 et 2 B737-9 pour le moyen-courrier et sur 4 A330ceo et 2 A330-900 pour le long-courrier.

    Le Journal de l’Aviation et Air Journal du 22 mai

Emploi
  • Emploi
    Avec 1 100 salariés à Rochefort, Airbus Atlantic retrouve son niveau d’emploi de 2019
    Premier employeur privé du département de Charente-Maritime avec Alstom à Aytré, Airbus Atlantic fait redécoller l’emploi, 3 ans après avoir été « lourdement impacté » par la crise sanitaire, explique Sébastien Debie, DRH du site. « On savait qu’on allait reprendre », assure-t-il, notamment grâce à la montée en cadence de la famille A320. Dans cette optique, les 40 apprentis en contrat d’alternance ont été conservés, et une campagne qui se poursuit jusqu’à mi-juin avec 200 postes à pourvoir. « Un vivier pour les recrutements de demain » a été noué avec 3 établissements : les lycées Dassault et Jamain de Rochefort et l’EIGSI, l’école d’ingénieurs généralistes de La Rochelle. Début 2023, le niveau d’emploi de 2019 a été retrouvé avec 1 100 salariés, « avec une dynamique qui va se poursuivre ». Les recrutements s’effectuent « à tout niveau de diplôme et sur tous les métiers : conception, industrialisation, fonctions support, logistique », détaille le DRH. Côté production, des ajusteurs monteurs pour la branche aérostructure sont recherchés, ainsi que des mécaniciens monteurs et intégrateurs systèmes électriques pour l’activité cabines sont recherchés, ainsi que des fonctions connexes en bureaux d’études et méthode avec des profils d’ingénieurs.

    Sud-Ouest du 22 mai

Ukraine
  • Ukraine
    Les Etats-Unis autorisent les pays tiers à livrer des F-16 à l'Ukraine
    La mise en œuvre de la décision américaine d'autoriser d'autres pays à fournir à l'Ukraine des F-16 de Lockheed Martin était au cœur de la réunion du dimanche 21 mai à Hiroshima au Japon entre Joe Biden et Volodymyr Zelensky, en marge du G7. Le Président américain est désormais prêt à autoriser d'autres pays à fournir à l'Ukraine les avions de combat qu'elle réclame ardemment. Cette décision constitue un tournant dans la guerre en Ukraine à l'heure où les forces ukrainiennes préparent une contre-offensive. Alors que la livraison de ces avions de combat par des pays tiers est soumise à l'approbation préalable de Washington dans un souci de protection de la technologie militaire américaine, les Etats-Unis s'étaient jusqu'ici opposés à donner leur feu vert. Selon un responsable américain, Joe Biden a assuré de son « soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16 », « Pendant que l'entraînement se déroulera ces prochains mois, notre coalition de pays participant à cet effort décidera quand fournir des avions, combien, et qui les fournira », a-t-il poursuivi. « L'entraînement aura lieu hors de l’Ukraine sur des sites situés en Europe et durera des mois ». L’entrainement des pilotes pourrait commencer dans les prochaines semaines.

    La Tribune du 21 mai