Synthèse de presse

Espace
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    Thales Alenia Space et le CNES signent un contrat pour la prochaine génération de satellites
    Thales Alenia Space a signé un contrat avec le Centre national d’études spatiales (CNES) pour le développement d’un prototype de système d’augmentation satellitaire (SBAS) multi-constellations et multifréquences (DFMC), destiné à la prochaine génération de SBAS comme EGNOS, le système européen de navigation par satellite. Le nouveau SBAS vise à améliorer la précision des systèmes GNSS de navigation et d'aide à l'atterrissage. Le prototype qui sera développé par Thales Alenia Space et le CNES complètera les deux systèmes GPS et Galileo. Cette nouvelle évolution du système d’augmentation satellitaire (SBAS) tirera parti des signaux de positionnement par satellite des deux constellations, transmis en fréquences multiples, pour améliorer les performances, en particulier pour la navigation et l’aide à l’atterrissage. « Avec ce prototype, Thales Alenia Space poursuivra le développement de solutions DFMC pour ses clients. Une fois déployé, il deviendra le premier système SBAS de l’histoire à émettre un signal DFMC dans l’espace au-dessus de l’Europe et de l’Afrique », a déclaré Benoit Broudy, vice-président de l’activité Navigation au sein de Thales Alenia Space. « Au travers de ce contrat, le CNES continuera d’appuyer l’industrie, et Thales Alenia Space en particulier, pour développer et démontrer des capacités DFMC », a ajouté Jean Maréchal, responsable des programmes Navigation & Localisation au CNES.

    Aerobuzz du 8 février
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    CLS commercialise une balise pour soutenir la pêche artisanale
    CLS (Collecte Localisation Satellites), filiale du CNES, a développé une balise, baptisée « Nemo », dédiée à la pêche artisanale. Il s’agit d'aider les Etats et les pêcheurs artisanaux à gérer les ressources de façon durable. La balise s'appuie sur les données de géolocalisation des nouvelles charges utiles de la constellation Argos. Elle s’appuiera également sur les instruments embarqués à bord des 25 nanosatellites de la nouvelle constellation Kinéis, qui seront déployés entre mi-2023 et 2024, en orbite basse. L'objectif de CLS est de déployer 10 000 balises d'ici fin 2022, puis 100 000 d'ici à cinq ans. « Les États souhaitent mieux piloter leur zone économique exclusive et veulent mettre en place des réglementations afin de mieux gérer leurs ressources côtières. Ils ont besoin d'un instrument de suivi et de surveillance pour avoir une image complète des opérations de pêche artisanale et savoir combien de bateaux sont engagés, où, quand, et si les zones protégées sont bien respectées », explique Hervé Galabert, directeur des activités de gestion durable des pêches chez CLS. Les données collectées sont ensuite combinées avec celles de la pêche industrielle, ce qui permet de mieux modéliser le milieu marin et de voir quel est son état de santé dans l'optique d'une gestion durable de la ressource.

    Le Figaro du 8 février
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    En 2022, le renouveau de la conquête de la Lune
    Le Monde consacre un article aux nombreuses missions lunaires prévues en 2022. La mission américaine Artemis-1 pourrait décoller au printemps. Première étape du programme Artemis de la NASA, qui a pour objectif le retour des humains sur la Lune en 2025, Artemis-1 marquera le premier vol du nouveau lanceur lourd Space Launch System [SLS], qui, dans sa première version, pourra envoyer une trentaine de tonnes en orbite lunaire. « En parallèle du développement du vol habité, la NASA débute son programme de missions robotiques CLPS [Commercial Lunar Payload Services] », explique Jean Blouvac, responsable du programme Exploration et vols habités au Centre national d’études spatiales (CNES). « Cela consiste à acheter, auprès de sociétés privées, des services d’atterrisseurs transportant des charges scientifiques ou technologiques d’une centaine de kilos. » Les trois premières missions CLPS, fournies par les sociétés américaines Astrobotic Technology et Intuitive Machines, pourraient avoir lieu en 2022. La Russie lancera quant à elle Luna-25, un petit atterrisseur censé se poser dans la région du pôle Sud de la Lune. L’Inde prévoit aussi de se poser sur l’astre, avec Chandrayaan-3 (un atterrisseur et un rover), de même que le Japon avec son atterrisseur SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), et les Emirats arabes unis avec Rashid, un petit rover dont les deux caméras de navigation sont françaises.

    Le Monde du 8 février

Industrie
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    Nouvelle convention collective pour le secteur de la métallurgie
    L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), et les fédérations syndicales CFDT, FO et CFE-CGC de la branche ont signé ce lundi la nouvelle convention collective qui régira l’ensemble des droits applicables pour les salariés du secteur. Jusqu’ici, la métallurgie était couverte par 76 conventions collectives territoriales, auxquelles s’ajoutaient une convention propre à la sidérurgie et une autre, de portée nationale, pour les ingénieurs et cadres. Un tel « empilement » ne correspondait plus aux « attentes » des dirigeants de société ni à celles des salariés, et devenait source d’« insécurité juridique », comme l’a expliqué Eric Trappier, le président de l’UIMM, lors d’une cérémonie qui s’est tenue, lundi, au siège de l’organisation, à Paris. Le nouveau texte est issu de négociations engagées en 2016. Il régira les droits des 1,6 million de travailleurs du secteur. Présente lors la cérémonie à l’UIMM, la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, Elisabeth Borne, a salué l’accord, y voyant la démonstration d’un « dialogue social vertueux » susceptible de « servir d’exemple à d’autres secteurs ». Des pourparlers doivent se poursuivre à l’échelon territorial pour régler des points qui n’ont pas été abordés par la convention nationale.

    Le Monde et Sud-Ouest du 8 février
  • Industrie
    Sogeclair signe un nouveau contrat-cadre avec Airbus
    La société toulousaine Sogeclair, spécialisée en ingénierie, vient de remporter un nouveau contrat-cadre de cinq ans auprès d’Airbus. La société a été sélectionnée comme fournisseur stratégique d’engineering, de manufacturing engineering et de customer services. Ce contrat prendra effet au 1er avril 2022. Il offre un périmètre qui augmente sensiblement par rapport au précédent référencement puisqu’il inclut l’ingénierie de fabrication. « Sogeclair pourra être consulté par Airbus dans le monde entier, pour toutes ses filiales, tant pour les nouveaux produits que la R&T, l’amélioration de produits existants ou le support de l'avion une fois livré » précise Giuseppe Fiorentino, directeur commercial de Sogeclair Aerospace, cité par La Dépêche du Midi.

    La Dépêche du Midi du 8 février
  • Industrie
    Souveraineté numérique : feuille de route de la présidence française du Conseil de l'Union européenne
    En ouverture de la conférence « Construire la souveraineté numérique de l'Europe », organisée à Paris les 7 et 8 février, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, et le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, ont présenté la feuille de route de la France pour sa présidence de l'UE jusqu'à fin juin. « La première condition pour que l'Europe dispose de sa souveraineté numérique est qu'elle retrouve le goût de l'innovation », a déclaré Bruno Le Maire. Est notamment prévue la présentation, ce mardi 8 février, d'un investissement d'1 Md€ dans les startups européennes, via l'initiative Scale-Up Europe. La présidence française de l'UE vise aussi à développer des secteurs industriels stratégiques pour la souveraineté numérique, notamment celui des semi-conducteurs, avec le Chips Act, un plan à hauteur de 50 Md€, présenté également ce mardi à la Commission européenne. L'objectif est de multiplier par deux la part de l'industrie européenne des semi-conducteurs dans la production mondiale de puces, pour la porter à 20% en 2030, contre 10% environ actuellement. Un autre grand plan technologique européen en cours concerne le cloud : « Un projet important d'intérêt européen commun (PIIEC) sur le cloud est en cours à Bruxelles » a indiqué Bruno Le Maire. La présidence française de l'UE veut également faire avancer la réforme de la directive Network and Information System Security (NIS), dont le but est d'assurer un niveau de cybersécurité élevé pour les réseaux et les systèmes d'information européens.

    La Tribune du 8 février
  • Industrie
    La France et l’Allemagne créent des groupes de travail pour leurs projets industriels communs
    Des groupes de travail destinés à « accélérer les projets industriels » communs à la France et à l'Allemagne seront prochainement créés, ont annoncé, ce lundi à Paris, le ministre français de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, et le ministre allemand de l'Économie et de la Protection du Climat, Robert Habeck. « Nous avons des projets industriels communs sur les batteries électriques, les semi-conducteurs, le cloud, l'Espace », a détaillé Bruno Le Maire. Ces groupes « seront mis en œuvre au cours des jours à venir », a précisé Robert Habeck, soulignant : « Nous devons reconnaître que les équilibres ont changé au niveau mondial. Les pays qui fonctionnaient comme des ateliers ont leurs intérêts propres aujourd'hui. L'Europe doit accroître sa souveraineté en fabriquant des batteries, des semi-conducteurs et elle doit avoir une stratégie commune, car les sujets industriels et commerciaux ont des implications stratégiques fortes ». Les deux ministres ont annoncé par ailleurs l'ouverture d'un nouveau chantier industriel commun sur la connexion des réseaux électriques des États européens.

    Ensemble de la presse du 8 février

Défense
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    Les projets d’aérostats, militaires et civils, se multiplient
    Air & Cosmos observe que les projets d’aérostats militaires et civils se multiplient ces dernières années. En novembre 2021, l’armée de l’Air israélienne a présenté son programme « Sky Dew », un ballon équipé d’un radar de haute précision qui doit être déployé dans le nord du pays. En France, l’entreprise A-NSE produit des aérostats au profit du Bataillon de Marins Pompiers de Marseille, qui a utilisé un appareil (le T-C60L) pour surveiller le risque d’incendie sur le Parc national des Calanques. Frontex a employé un appareil du même constructeur pour surveiller la frontière entre la Grèce et la Turquie, de même que l'armée allemande au Niger. L’entreprise Flying Whales travaille quant à elle avec l’ONF (Office National des Forêts), pour transporter du bois depuis des régions inaccessibles aux moyens classiques. L’armée française a lancé un contrat d’études, confié à Thales et Thales Alenia Space, pour un dirigeable HAPS (High Altitude Platform System), le Stratobus, doté de quatre moteurs électriques et mesurant 140 mètres de long, qui devrait s’élever à 20 km d’altitude et remplir un rôle d’ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance), tout en étant capable d’établir un réseau de communication d’urgence.

    Air & Cosmos du 8 février

Environnement
  • Environnement
    Boeing achète 7,5 millions de litres de SAF auprès d'EPIC Fuels
    Boeing vient d'acheter 7,5 millions de litres de carburant aviation durable (SAF) auprès de la société EPIC Fuels. Le carburant fourni sera fabriqué à partir de déchets agricoles non comestibles et mélangeant 30% de carburant entièrement durable à 70% de kérosène classique. Pour Boeing, il s'agit d’élargir l’utilisation du SAF « aux vols de production, d’essais et de convoyage, ainsi qu’aux vols du Dreamlifter et aux vols de clients sur les sites Boeing d’Everett, Renton et Seattle (État de Washington) et de North Charleston (Caroline du Sud) ». Air & Cosmos rappelle que Boeing s'est engagé à livrer des avions commerciaux capables d’être propulsés par des carburants 100% durables d’ici à 2030.

    Air & Cosmos du 8 février

Aviation Commerciale
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    Etats-Unis : les low-cost Spirit Airlines et Frontier Airlines fusionnent
    Les low-cost américaines Spirit Airlines et Frontier Airlines ont annoncé ce lundi leur intention de fusionner. A l’issue de ce rapprochement, qui devrait être achevé dans la 2ème partie de 2022, sous réserve du feu vert des autorités de régulation, les deux sociétés deviendront la 5ème compagnie aérienne du pays en termes de nombre de sièges proposés, derrière American Airlines, United Airlines, Delta Airlines et Southwest Airlines. Ensemble, les deux compagnies offriront une flotte combinée de 283 avions, entièrement composée d'Airbus des familles A320 et A320neo. Suite aux commandes passées par Frontier Airlines - au sein du consortium Indigo Partners - et Spirit Airlines, le futur ensemble possède un plan de flotte visant à atteindre 493 avions à l'horizon 2026, précise La Tribune.

    Ensemble de la presse du 8 février