Synthèse de presse

Innovation
  • Innovation
    Thales intègre le Campus Cyber à La Défense
    Thales annonce l'arrivée de ses équipes au sein du Campus Cyber à Paris (La Défense), devenant ainsi le 1er groupe à rejoindre cette structure et à mettre son expertise au service de ce nouvel écosystème. Ce Campus Cyber, inauguré le 15 février dernier, a pour objectif de rassembler les talents dans le domaine de la cybersécurité et créer des synergies au sein de l'écosystème cyber composé d'acteurs publics et privés. « Thales apporte ainsi son expertise au sein de cette plateforme de collaboration et entend contribuer aux projets de sensibilisation et de formation aux enjeux de la cybersécurité, dont la société a tant besoin », résume Patrice Caine, président-directeur général de Thales. Depuis le début du mois, une soixantaine de collaborateurs de Thales, ingénieurs, consultants et chefs de projet en cybersécurité, se sont installés au sein du Campus Cyber, dans un contexte marqué par la forte augmentation des menaces cyber.

    La Tribune du 14 avril
  • Innovation
    Création de la chaire Aeroseal avec pour objectif la maîtrise du fonctionnement des systèmes d’étanchéité aéronautiques
    L’Institut Pprime (une Unité propre de recherche du CNRS), Safran Aircraft Engines, Safran Transmission Systems et Cetim lancent la chaire industrielle Aeroseal, dédiée à la tribologie pour les étanchéités dynamiques des moteurs aéronautiques. Portée par des acteurs majeurs publics et privés de la recherche en aéronautique, la chaire Aeroseal, annoncée par Cetim le 14 avril, aura pour objectif l’approfondissement et la maîtrise du fonctionnement des systèmes d’étanchéité aéronautiques. Les travaux porteront sur la maîtrise de la durée de vie et sur la performance d’une étanchéité en termes de débit de fuite et de puissance dissipée. Pour cela, la chaire se concentre sur deux thématiques de recherche : l’usure et la dégradation des contacts, et les régimes spéciaux d’écoulement. Les résultats contribueront ainsi à l’amélioration de la compétitivité des moteurs aéronautiques, à la réduction de leurs émissions et au développement d’innovations dans ce domaine. Yves Desvallées, responsable des partenariats R&T chez Safran Aircraft Engines, déclare « Il y a effectivement une grande ambition sur le moteur du futur et sur l’avion du futur qu’on imagine aujourd’hui autour de 2035 (mise en service) ».

    L’Usine Nouvelle du 15 avril

Industrie
  • Industrie
    ATR revoit son plan de vol à la hausse
    L’avionneur toulousain boucle l’année avec 31 livraisons et 35 commandes, un rebond impressionnant. « Nous anticipons une croissance continue de notre activité ces prochaines années, avec une cinquantaine de livraisons prévues en 2024 » indique Stefano Bortoli, le PDG de l’avionneur. Leader mondial de l’aviation régionale avec 1 800 avions vendus depuis 1981, ATR a un modèle industriel bien rodé : le fuselage et l’arrière de l’appareil sont conçus par Leonardo à Pomigliano, près de Naples, les ailes sont fabriquées par Airbus Atlantic près de Bordeaux, le moteur Pratt et Whitney est canadien avec des hélices fabriquées dans le Lot par Ratier Figeac, la ligne d’assemblage, elle, est à Toulouse. Par ailleurs, le groupe ne relâche pas ses efforts sur le fret « C’est un énorme relai de croissance : nous estimons le marché de cette gamme d’appareils à 460 appareils sur les vingt prochaines années » indique Fabrice Vautier, directeur commercial. ATR travaille également à rendre ses avions compatibles avec des carburants durables issus de la biomasse. « L’objectif est de certifier un avion pouvant intégrer 100% de biocarburants en 2025 précise Stefano Bortoli. Le nouveau moteur, le PW127XT de Pratt&Whitney affiche une consommation inférieure de 3% et des coûts de maintenance 20% plus bas que la génération actuelle. Sur sa gamme d’avions passagers, les premières livraisons sont prévues dès novembre 2022.

    Challenges du 13 avril
  • Industrie
    Y aura-t-il une pénurie d’avions électriques ?
    Le fondateur de Green AeroLease, Charles Cabillic, dans une interview accordée à Aerobuzz.fr, fait un bilan de l’exploitation de la flotte de Velis Electro de Green AeroLease qui atteint bientôt la barre des 2 000 heures de vol et qui bénéficie d’une nouvelle génération de batteries. Charles Cabillic est convaincu que d’ici un an, Pipistrel, la société de production d’avions ultralégers, ne sera plus en mesure de faire face à la demande qui selon lui, va continuer à croitre en Europe et surtout exploser aux USA. Bien qu’il estime qu’une quarantaine de projets d’avions électriques de 4 à 19 places pourraient aboutir entre 2023 et 2026, pour lui Pipistrel sera encore seul, longtemps, sur le créneau. Nous sommes en train de faire l’inventaire de l’avancement réel de tous les constructeurs, en passant par Bye Aerospace, ZeroAvia, Aura Aero, Voltaero, etc. Force est de constater que tous ont sous-estimé le temps de certification et le temps d’industrialisation. » déclare le dirigeant. Il encourage les aéro-clubs français à se décider rapidement avant que le marché américain se mette à aspirer la production de Velis Electro.

    Aerobuzz.fr du 14 avril

Défense
  • Défense
    L’Académie de l'Air et de l'Espace (AAE) organise un forum sur les hélicoptères militaires au salon Eurosatory 2022
    Le 15 juin prochain dans le cadre du salon Eurosatory 2022, L'Académie de l'Air et de l'Espace (AAE) organise un Forum international ayant pour thématique, "Vers de nouveaux programmes d'hélicoptères militaires européens". Les Experts de l’AAE ont réalisé une analyse sur l’évolution des besoins, des menaces et des spécifications à considérer pour une nouvelle génération d’appareils VTOL (Vertical Take-Off and Landing), ainsi que les bonnes méthodes d’une coopération européenne. Le forum arrive à point nommé, alors qu'une 1ère copie doit être rendue par les cinq pays membres de l'OTAN et fondateurs du programme du futur hélicoptère polyvalent NGRC pour "Next Generation Rotorcraft Capability" sur le cahier des charges de ce qui pourrait être le remplaçant de trois modèles d'hélicoptères européens à l'horizon 2035-2040 : AgustaWestland AW101 Merlin, Airbus Helicopters Caracal et NH Industries NH90 TTH Caïman. A l’heure du renouvellement des flottes, il est urgent pour les pays européens de mettre en place les moyens de le faire en coopération interarmées en procédant à l’harmonisation des besoins.

    Air &Cosmos du 14 avril
  • Défense
    Israël teste avec succès son système laser de défense
    Le ministère de la Défense israélienne a annoncé le 14 avril publiquement qu'il avait testé lors de plusieurs scénarios un laser à haute puissance. Voilà plusieurs années que le pays essayait de se doter de systèmes anti-projectiles/drones. Des essais avaient été effectués, mais seules les interceptions contre des drones avaient été réussies. A l'inverse, cette nouvelle campagne de test a démontré l'efficacité du système contre les drones, obus de mortiers et roquettes antichars. Il s'agirait alors du premier système C-RAM opérationnel à grande échelle. Il doit venir renforcer les différentes défenses sol-air protégeant les zones habitées en Israël.

    Air & Cosmos du 15 avril

Environnement
  • Environnement
    TotalEnergies s’associe à Eneos Corporation pour développer du carburant aérien durable
    Si les carburants aériens durables (SAF) restent marginaux en raison d'une production encore embryonnaire, le marché pourrait s’avérer porteur. TotalEnergies et le pétrolier nippon Eneos Corporation se sont associés pour la création d‘une unité de production de carburant d’origine non fossile à destination des avions et le déploiement d’une chaîne d’approvisionnement d’ici 2025. Cette unité serait implantée au sein de la raffinerie de Negishi, au sud de Tokyo, et disposerait d'une capacité de production de 300 000 tonnes, soit autant que l'ensemble de la production de TotalEnergies en France. La création d'une coentreprise entre les deux partenaires pour porter ce projet est à l'étude. « Les carburants aériens durables sont une des solutions disponibles pour une réduction significative des émissions de CO2 et répondent à une demande forte du secteur aéronautique pour réduire son empreinte carbone », a précisé le communiqué commun des deux pétroliers. L’annonce de ce projet intervient une semaine après la décision du ministère japonais de l'Aménagement du territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme de fixer un objectif d'incorporation de 10 % de SAF d'ici 2030.

    La Tribune et Sud-Ouest du 15 avril

Emploi
  • Emploi
    Airbus recherche des milliers de recrues
    Les cadences de production étant reparties à la hausse, Airbus a déjà annoncé recruter quelques 2 000 salariés à temps plein en France cette année, ainsi que 1 500 intérimaires et 1 500 apprentis. Dans le détail, l’avionneur recrute 600 personnes pour la branche « avions commerciaux », essentiellement à Toulouse, 400 pour les hélicoptères à Marignane et au Bourget et plus de 500 pour la division « Defense & Space », à Elancourt et Toulouse. Mais face à la difficulté de trouver les bons profils, Airbus va devoir former lui-même. En outre l’annonce du lancement de sa licence spécialisée dans la cybersécurité en septembre prochain, et l’augmentation de 20% des effectifs de son lycée devenu une véritable institution sur le site de Saint-Eloi, Airbus a lancé la formation de 250 personnes en reconversion, dans le cadre des certificats de qualification professionnelle. Plus classiquement, Airbus propose également à ses salariés en intérims des contrats en CDI. Le directeur des Ressources Humaines d'Airbus en France, Mikaël Butterbach, se veut optimiste : « Il y a beaucoup d'interrogations sur l'impact de l'aéronautique sur l'environnement, mais la communication d'Airbus sur les moyens de parvenir à la neutralité carbone a eu un véritable effet, en offrant aux jeunes la perspective d'être les pionniers de l'aviation décarbonée ».

    Les Echos du 15 avril
  • Emploi
    La campagne de recrutement de l’association Hanvol dure jusqu’au 30 avril
    2022 est une année de reprise des recrutements dans l’industrie aéronautique et spatiale, et à ce titre, en collaboration avec le GIFAS, l’association Hanvol recherche des candidats pour les préparer à intégrer des contrats en alternance auprès des acteurs de la filière. Créée en 2010 sous l'égide du GIFAS et à l'initiative de la profession, elle a pour objectif la formation et l’insertion de personnes en situation de handicap. La campagne de recrutement qui dure jusqu’au 30 avril, recherche des candidats pour des postes variés : ajusteur-monteur, chaudronnier, technicien usinage, mécanicien aéronautique, dessinateur-projeteur, technicien méthodes, technicien de maintenance industrielle, ingénieur développement logiciel, ingénieur en électronique embarquée, ingénieur systèmes, ingénieur structure, ingénieur mécanique, etc.

    Presslib.com du 15 avril

Espace
  • Espace
    Thomas Pesquet évoque les menaces sur la coopération spatiale internationale
    Dans un entretien au journal Libération, Thomas Pesquet revient notamment sur les conséquences du conflit en Ukraine et les menaces qui pèsent sur la coopération spatiale internationale. L ’Agence spatiale européenne, qui prévoyait notamment d’envoyer un orbiteur autour de la Lune mais également de poser un robot mobile capable de forer le sol lunaire, a suspendu sa coopération avec Roscosmos le 13 avril. « Cela fait déjà quelques années que la coopération est devenue plus rigide et formelle entre les centres de contrôle. Il y a moins de velléités de coopérer de chaque côté et ça ne date pas de l’offensive russe en Ukraine » rappelle l’astronaute. La soudaineté des évènements en Ukraine a surpris « Tout a commencé à se crisper davantage. On a arrêté les coopérations, tous les ingénieurs russes en Guyane française ont été rapatriés par la Russie ». De même, une astronaute italienne devant décoller pour une mission de six mois, en entraînement en Russie, a été rapatriée. « Les nouveaux équipages pourraient se retrouver dans l’Espace avec des presque inconnus. Désormais, ça risque d’être compliqué pour nos collègues russes d’aller travailler aux Etats-Unis et vice-versa. A terme, il risque d’y avoir Américains, Canadiens et Européens d’un côté, Russes et Chinois de l’autre. Il ne faudrait pas que ça se polarise trop. » prévient finalement Thomas Pesquet.

    Libération du 15 avril