Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Dassault Aviation présente ses résultats 2023
    Dassault Aviation a dégagé au titre de son exercice 2023 un résultat net ajusté de 886 M€, contre 830 M€ en 2022, soit une hausse de 6,7%. Son résultat opérationnel ajusté s’établit à 349 M€, contre 572 M€ en 2022. Le chiffre d'affaires est à 4,8 Md€, contre 6,95 Md€ en 2022. La marge nette ajustée s’établit ainsi à 18,5% en 2023, contre 12% en 2022. Le carnet de commandes continue d’augmenter, porté par le succès commercial du Rafale. Au 31 décembre 2023, il s’établit à 38,5 Md€ (295 avions - 141 Rafale Export, 70 Rafale France et 84 Falcon). Postérieurement à la clôture des comptes 2023, ce carnet s’est enrichi avec l’entrée en vigueur en janvier 2024 de la 3ème tranche de 18 Rafale du contrat Indonésie. Ainsi, depuis le début du programme Rafale, ce sont au total 495 Rafale qui ont été commandés, précise Dassault Aviation. La certification du Falcon 6X par l’EASA et la FAA (certificat de type) a été obtenue le 22 août 2023, l’entrée en service incluant l’application des améliorations post-certification a eu lieu le 30 novembre 2023 ; la première livraison a eu lieu en février 2024. 13 Rafale et 26 Falcon ont été livrés en 2023, contre une prévision de 15 et 35, en raison de difficultés au niveau de la supply chain et de l'entrée en service décalée du Falcon 6X. « En 2023, la situation internationale s'est détériorée, marquée par la persistance de la guerre en Ukraine et l’état de guerre au Proche-Orient », relève le groupe, rappelant que la France a promulgué une Loi de Programmation Militaire (LPM) qui prévoit notamment la poursuite des livraisons de la 4ème Tranche Rafale, l’entrée en vigueur des 42 avions de la 5ème Tranche dont 20 sont livrables entre 2027 et 2030, la livraison du standard F4 du Rafale d’ici 2027, la négociation puis le lancement du standard F5, qui devrait être accompagné d’un drone de combat. « Les difficultés des chaînes d’approvisionnement débutées avec la crise Covid affectent durement les sous-traitants de l’industrie aéronautique qui n’arrivent pas toujours à livrer avec la qualité et dans les délais requis. Les défaillances de certains fournisseurs, ainsi que des manques capacitaires, principalement en aérostructure, se sont traduites pour le groupe par des retards de mise en production ». Dassault Aviation a mis en œuvre un plan de pilotage centralisé afin de réaliser les plans de correction, d’apporter le soutien nécessaire à certains des sous-traitants et de développer le « Make in India ».

    Ensemble de la presse du 6 mars
  • Industrie
    Figeac Aéro remporte 3 nouveaux marchés auprès de clients nord-américains
    Figeac Aéro annonce avoir remporté 3 nouveaux marchés de pièces d’aérostructures auprès de clients nord-américains. Ces marchés « représenteront en vitesse de croisière un chiffre d’affaires annuel cumulé d’environ 6 M€, sans nécessiter d’investissements capacitaires », indique Figeac Aéro. Ils couvrent un large éventail d’activités, telles que l’usinage, la tôlerie et le traitement de surface. Les pièces sont destinées à différents composants, allant de la voilure à la nacelle, de programmes de jets d’affaires ainsi que des monocouloirs A220 et de la famille A320. Thomas Girard, directeur général adjoint de Figeac Aéro, commente : « Dans le cadre de notre nouveau plan stratégique PILOT 28, l’un de nos points de focalisation en matière de développement commercial est l’Amérique du Nord. Le gain de ces nouveaux marchés nous conforte sur le fait que nous avons une offre industrielle particulièrement pertinente ». La durée des contrats s’étale entre 3 et 5 ans, avec une valeur totale combinée de près de 20 M€.

    La Dépêche du Midi du 6 mars
  • Industrie
    JEC World 2024 : Daher prépare l'arrivée des composites dans les avions de demain
    Au Salon JEC World 2024, dédié aux composites, qui se tient au parc des expositions de Villepinte du 5 au 7 mars, Daher et sa filiale KVE présentent leurs dernières réalisations R&D pour la prochaine génération d’avions. Une représentation grandeur nature en composites thermoplastiques du stabilisateur de l’empennage d’un TBM est ainsi présentée. « Ce démonstrateur met en œuvre un ensemble de procédés d’avant-garde – placement de fibres automatisé (AFP), estampage direct, co-consolidation – pour la fabrication des éléments qui le composent ainsi que pour leur assemblage, réalisé avec le procédé exclusif de soudure par induction de KVE », explique Dominique Bailly, directeur R&D de Daher, également à la tête du centre d’innovation Shap’in dédié aux aérostructures du futur à Nantes. Les matériaux composites permettent de réduire le poids à vide de l'avion de près 20%, et de réduire sa consommation de kérosène, précise La Tribune.

    La Tribune du 6 mars
  • Industrie
    AD Industries bientôt racheté par le groupe indien Motherson
    Le rachat d'AD Industries par le groupe indien Motherson, annoncé en octobre 2023, devrait être officialisé d'ici à la fin du mois de mars 2024. Spécialisé en ingénierie mécanique, hydraulique et composite, AD Industries compte 8 sites industriels en France, dont 3 dans les Pyrénées-Atlantiques. Le groupe développe des pièces techniques et des ensembles de précision pour le secteur spatial (qui représente plus de 80% de ses activités), ainsi que pour la défense, l’énergie, le médical et l’automobile. Le rachat par Motherson, qui atteint plus de 13 Md€ de chiffre d'affaires et 100 000 salariés dans le monde, représente pour AD Industries une opportunité qui lui permettra de consolider son outil de production. « Nous passons d’un actionnaire purement financier à un actionnaire industriel qui partage une vision pluriannuelle. Avec Motherson, nous allons pouvoir sécuriser nos moyens de production, moderniser notre outil industriel, améliorer notre efficience et atteindre nos objectifs de décarbonation », souligne Evrard Willemaers, président d’AD Industries.

    L’Usine Nouvelle du 6 mars

Défense
  • Défense
    La Commission européenne dévoile son plan pour l’industrie de défense
    La Commission européenne a proposé, mardi 5 mars, de renforcer fortement l'industrie de défense de l'UE. Elle propose que d'ici 2030, « 50% des équipements » militaires commandés par les États membres soient fournis par l'industrie européenne. 68% des achats d'armement réalisés dans l'UE au profit de l'Ukraine se font aujourd’hui auprès de fabricants américains, a précisé le commissaire européen Thierry Breton. Bruxelles veut inciter les Etats membres à acquérir ensemble des équipements militaires en créant les conditions favorables pour des programmes d'achat en commun. La nouvelle stratégie de défense européenne sera dotée d'un budget initial de 1,5 Md€. « Le véritable financement viendra des États membres », a expliqué Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. La Commission propose d'utiliser les revenus générés par les avoirs russes gelés en Europe pour augmenter ce budget initial de 1,5 Md€.

    Ensemble de la presse du 6 mars
  • Défense
    Le Sénat adopte une proposition pour faire financer l'industrie de défense par le Livret A
    Le Sénat a adopté, mardi 5 mars, en 1ère lecture (244 voix pour et 34 contre) une proposition de loi visant à orienter l'épargne réglementée gérée par les banques vers le financement de l'industrie de la défense française, en particulier les PME. La proposition de loi prévoit d'affecter une partie des ressources collectées au titre du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) vers les entreprises. Ce fléchage ne doit pas « conduire à diminuer les parts des ressources collectées au titre du Livret A et du LDDS aujourd'hui affectées au financement de la transition énergétique et de l'économie sociale et solidaire », est-il précisé. Par ailleurs, le Sénat a souhaité ajouter le soutien à la base industrielle et technologique de défense (BITD) à la liste des missions de Bpifrance. « Les acteurs institutionnels, au premier titre desquels Bpifrance, doivent être pleinement mobilisés pour remédier aux problématiques de financement rencontrées par les entreprises de la BITD », indique le Sénat. Le ministère de l’Economie et des Finances doit réunir « à l’été » les acteurs financiers, investisseurs et industriels de la défense pour un « événement majeur » sur le financement du secteur, a annoncé la ministre déléguée aux Entreprises, Olivia Grégoire.

    Ensemble de la presse du 6 mars
  • Défense
    L’industrie d’armement française, pour produire plus et plus vite, doit pouvoir compter sur le soutien de l’Europe
    La filière française produit quasiment tous les types d’armes et de véhicules nécessaires aux armées modernes, observe Le Figaro : pour l’armée de l’Air, des avions de combat avec le Rafale, des appareils de transport logistique et stratégique (Airbus A400M, C295 notamment), des ravitailleurs (Airbus MRTT), des hélicoptères de transport (NH 90) et d’attaque (Tigre). Mais aussi des satellites d’observations CSO, d’écoute électromagnétique Ceres et de communications Syracuse, ou encore des armes telles que le missile balistique stratégique M51 (construit par ArianeGroup), les missiles de croisière ASMP-A conçus par MBDA... Après des années de budgets contraints, l’industrie d’armement française doit toutefois produire davantage, plus rapidement. Nexter produit le canon Caesar à raison de 8 par mois, contre 2 par mois en 2022 ; Thales a doublé à 20 exemplaires par an le nombre de radars (Ground Master 200 et 400)... « Des efforts qui doivent trouver un relais au niveau des pays de l’UE, avec des commandes groupées signées par plusieurs États », souligne Le Figaro.

    Le Figaro du 6 mars
  • Défense
    Le Pentagone développe des avions de combat sans pilote
    L’armée de l’Air américaine développe une nouvelle génération d’avions de combat à réaction sans pilote. Appelés « Collaborative Combat Aircraft » (CCA), et pilotés par intelligence artificielle, ces appareils relèvent d’un programme mené par Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman, General Atomics et Anduril Industries. Le Pentagone prévoit de choisir 2 de ces entreprises d’ici à l'été 2024 pour commencer la production des appareils. L’US Air Force souhaite disposer, à terme, d’au moins 1 000 avions de combat de ce type, dont plusieurs centaines d’ici à 5 ans.

    L’Opinion du 6 mars
  • Défense
    Munitions pour l'Ukraine : la France participera à l'initiative de la République tchèque
    La France participera à l'initiative de la République tchèque pour acheter 800 000 obus en dehors de l’Union européenne, puis les livrer à l’Ukraine, a annoncé le président français, Emmanuel Macron, mardi 5 mars lors d’une conférence de presse avec le président de la République tchèque, Petr Pavel. « Nous avons accéléré et augmenté notre production en Europe, et livré les stocks disponibles. Il faut aller au-delà de ce que nous pouvons produire et chercher vers des pays tiers les capacités restantes pour faire face à court terme », a déclaré le président français.

    Ensemble de la presse du 6 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La gestion des grands aéroports égyptiens va être proposée au secteur privé international
    Le ministère égyptien de l'Aviation civile a annoncé, lundi 4 mars, qu’un processus est en préparation, visant au lancement d’un appel d'offres international pour la gestion des principaux aéroports du pays. Ce projet avait été annoncé en novembre 2023. Le ministère a notamment mentionné l'aéroport international du Caire, le plus grand du pays, qui sert également de hub dans la région. L’Egypte dispose de 13 aéroports internationaux, dont 6 sont répertoriés par les autorités comme les plus importants. Les aéroports égyptiens étaient jusque-là gérés par l'Egyptian holding company for airports and air navigation (EHCAAN).

    La Tribune du 6 mars
  • Aviation Commerciale
    Flyadeal s'associe à Safran pour optimiser la maintenance de sa flotte de nacelles d’A320neo
    Lors du Salon MRO Middle East de Dubaï, flyadeal, compagnie aérienne low-cost, filiale du groupe Saudia, a signé un accord à long terme avec Safran Nacelles, concernant le support complet des nacelles de la flotte de la compagnie. La flotte de flyadeal est composée d’A320neo équipés des moteurs LEAP-1A de CFM International. En vertu de cet accord, « flyadeal bénéficie d'un accès total à la vaste gamme d'équipements de Safran Nacelles, ce qui lui garantit la disponibilité des matériels nécessaires pour répondre rapidement à tout événement en service », précise Safran. Flyadeal bénéficiera en outre des solutions OEM (Original Equipment Manufacturer) de maintenance, réparation et entretien (MRO) de Safran Nacelles dans sa station de réparation AMES (société commune à 50/50 entre Safran Nacelles et Air France Industries KLM Engineering & Maintenance) à Dubaï.

    Le Journal de l’Aviation et Boursier.com du 6 mars
  • Aviation Commerciale
    Les voyages d’affaires ont repris
    La dynamique du voyage d’affaires est bonne, selon les acteurs du secteur (hôteliers, plateformes…). Navan, spécialisé dans la gestion des voyages d'affaires, fait ainsi état d'une augmentation de 4% en un an. Le transport aérien est toutefois en recul de 5%, alors que les voyages en train progressent. Selon une enquête de la Global Business Travel Association, « près de 60% des acheteurs s'attendent à davantage de voyages au cours de l'année à venir, et les deux tiers d'entre eux anticipent une augmentation des dépenses liées aux voyages d'affaires ». L'association estime que le marché mondial du voyage d'affaires atteindra 414 Md$ en 2025, contre 391 Md$ en 2019.

    Les Echos du 6 mars

Espace
  • Espace
    La NASA présente sa nouvelle promotion d’astronautes et lance un appel à candidatures
    Après 2 ans d'entraînement, 10 Américains sont officiellement devenus astronautes mardi 5 mars, et sont donc éligibles pour les missions spatiales de la NASA. Ils avaient été sélectionnés en 2021 sur plus de 12 000 candidats. 2 citoyens des Émirats arabes unis s'étant entraînés à leurs côtés ont également été officiellement diplômés, lors d'une cérémonie à Houston (Texas). L’agence spatiale américaine a annoncé ouvrir les candidatures pour sa prochaine promotion.

    Le Figaro du 6 mars

Sécurité
  • Sécurité
    Le centre d'innovation d'Eurocontrol va déménager à Paris-Saclay
    Le centre de recherche et développement d'Eurocontrol quittera, en 2027, l'ancienne base aérienne 217 à Brétigny-sur-Orge pour rejoindre le plateau de Saclay, sur la ZAC de Corbeville. Le site a recueilli récemment le vote favorable des 41 Etats membres d’Eurocontrol (dont le siège est à Bruxelles). L’objectif du déménagement est, selon la direction d'Eurocontrol, d’impulser au centre « une nouvelle dynamique ». Plusieurs Etats, notamment la Belgique et les Pays-Bas, s'étaient portés candidats pour accueillir le centre de R&D. Les Etats membres ont estimé que le cluster Paris-Saclay présentait le contexte le plus favorable pour moderniser et adapter le centre aux nouveaux défis de l'aviation : croissance du trafic aérien, augmentation des besoins militaires, arrivée des drones et respect du « zéro émission net » d'ici à 2050.

    Les Echos du 6 mars