Synthèse de presse

Espace
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    Ariane 5 réalise avec succès son dernier lancement de 2022
    Le lanceur Ariane 5 a placé en orbite, mardi soir, trois satellites, le satellite météorologique MTG-I1, produit sous maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, ainsi que les satellites de télécommunications Galaxy 35 et Galaxy 36, après avoir décollé du Centre spatial guyanais. La charge utile totale était de 10,9 tonnes, ce qui en fait le second lancement le plus performant de toute l'histoire de la fusée Ariane 5. Cette 115ème mission d'Ariane 5 est également l'une de ses dernières. Deux autres tirs sont prévus pour le premier semestre de l'année prochaine avant qu’Ariane 6 ne prenne le relais au dernier trimestre 2023. Le carnet de commandes de celle-ci « est plein comme un œuf », s'est réjoui le président d'Arianespace, Stéphane Israël.

    Les Echos du 14 décembre
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    Focus sur le satellite météorologique MTG-I1, lancé à bord d’Ariane 5
    Le satellite météorologique MTG-I1, dont Thales Alenia Space est le maître d’œuvre, est le premier satellite imageur du programme Meteosat Troisième Génération (MTG) dédié à l’amélioration des prévisions météorologiques en Europe et en Afrique. Il doit permettre de détecter rapidement et prévoir à l'avance les épisodes météorologiques extrêmes. Destinée à prendre la relève de la série Meteosat Seconde Génération (MSG), la constellation de 6 satellites MTG est une coopération entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et Eumetsat, afin d’assurer la continuité de la veille météorologique à haute résolution au-delà de 2040. Les satellites MTG, fabriqués par Thales Alenia Space en coopération avec OHB, évolueront en orbite géostationnaire, à 36 000 km de la Terre, et auront une durée de vie de 8,5 ans. « Le satellite MTG-I1 est équipé d’un instrument imageur (FCI) de nouvelle génération, permettant d’améliorer la fiabilité des bulletins météo, allant de quelques minutes à quelques heures d’échéance. Cet instrument fournit une photographie complète de la Terre (16 bandes spectrales) en seulement 10 minutes, contre 15 minutes pour la génération précédente […]. Il est doté d’une résolution spatiale comprise entre 500 m et 1 km ». De plus, il embarque « un instrument ultrasophistiqué, premier du genre en Europe, capable de détecter les éclairs », précise Thales Alenia Space.

    Ensemble de la presse du 14 décembre
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    Sur le marché des constellations de satellites, une concurrence acharnée
    Le Monde consacre plusieurs articles aux constellations de satellites, un marché crucial sur lequel les projets de Starlink, Eutelsat et Amazon, notamment, sont en concurrence. La guerre en Ukraine a révélé l’importance de la diffusion à travers l’espace de l’Internet haut débit quand les infrastructures terrestres sont détruites ou inexistantes. « Aujourd’hui, en dehors des Chinois qui travaillent sur quatre constellations, dont le système Guo Wang et ses 12 992 satellites, cinq projets se trouvent à des stades divers. L’américain Starlink propose déjà des services dans 40 pays, le français OneWeb est opérationnel au nord du 55e parallèle à partir de la frontière des Etats-Unis et du Canada jusqu’au Groenland. Plusieurs fois retardés, les premiers satellites de Kuiper, la filiale d’Amazon, le groupe de Jeff Bezos, doivent être lancés début 2023, suivis en 2026 par ceux de Lightspeed du canadien Telesat, tandis que la constellation européenne Iris² devrait être opérationnelle un an plus tard », détaille le quotidien. Starlink s’est tourné vers le grand public et revendique 700 000 abonnés, principalement aux Etats-Unis. OneWeb a choisi les entreprises, les transports aérien et maritime ou les besoins des gouvernements, estimant ce domaine plus porteur et plus rentable.

    Le Monde du 14 décembre

Industrie
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    La filière aéronautique se prépare au risque de coupures d'électricité
    Face au risque de coupures d'électricité en janvier, plusieurs dirigeants de la filière aéronautique, en pleine remontée des cadences, alertent sur les retards de production et les surcoûts que peuvent engendrer ces coupures dans une période très tendue pour le secteur. « Évidemment, nous ne sommes pas, au même titre que les hôpitaux, une activité vitale, mais une coupure d'énergie pourrait nous pénaliser très fortement », prévient Grégory Mayeur, directeur général de Satys Aerospace, sous-traitant aéronautique toulousain leader mondial de la peinture d'aéronefs. « Il est très important que ce soit bien anticipé et que nous ne soyons pas prévenus à la dernière minute, parce que passer deux heures sans électricité dans une usine, cela s'organise, au grand maximum 24h avant, idéalement une semaine en amont », souligne Clémentine Gallet, présidente de Coriolis et présidente du Comité Aéro-PME du GIFAS. « Ce risque de coupures va rajouter de la désorganisation et des surcoûts potentiels à un moment où nous n'avons ni une heure ni un euro à perdre. Nous sommes déjà en difficulté pour livrer les clients à l'heure avec des contraintes économiques colossales au vu de la flambée du coût de l'énergie », ajoute-t-elle. « La première chose qui est importante pour nous, c'est d'avoir un prévisionnel suffisant et fiable. À partir du moment où les coupures sont prévues, nous serons en mesure d'engager un dialogue social avec nos salariés pour décaler les horaires de travail », indique Christian Cornille, président de Mecachrome.

    La Tribune du 14 décembre
  • Industrie
    L'Union européenne instaure une taxe carbone aux frontières – Entretien avec Alexandre Saubot (France Industrie)
    Les législateurs européens ont conclu mardi un accord pour la mise en œuvre d'une taxe carbone aux frontières. Les importateurs vont devoir acheter des certificats d'émission basés sur le prix du carbone qu'ils auraient dû acquitter si les biens avaient été produits dans l'UE. Si le dispositif n'entre en vigueur qu'à partir de 2026 ou 2027, les importateurs devront, dès octobre 2023, déclarer la quantité d'émissions contenues dans les biens reçus. Alexandre Saubot, président de France Industrie, réagit dans Le Figaro. « Nous partageons pleinement l’objectif de décarbonation et nous pensons que l’industrie a les moyens de se décarboner davantage. Mais nous sommes très attentifs à ce que la réduction des émissions de l’industrie européenne ne soit pas d’abord le résultat de notre désindustrialisation. Nous ne sommes pas convaincus que les dispositions annoncées nous protègent de ce risque », alerte-t-il. « Nos sujets d’inquiétude n’ont pas été suffisamment pris en compte. La méthode pour évaluer le contenu carbone d’un produit n’est pas clairement définie, et le risque de contournement reste élevé. C’est notamment le cas de la prise en compte du mode de production de l’énergie - qui joue considérablement sur l’empreinte carbone finale d’un produit. Est-ce que les pays d’origine pourront affecter les moyens de production les moins carbonés à leurs exportations ? Ou le mix énergétique moyen sera-t-il pris en compte ? La différence peut être énorme pour des pays dont le mix est très carboné, comme les États-Unis ou la Chine. Et si rien n’est fait pour clarifier ces points, les produits européens renchéris par la taxe carbone seront immanquablement concurrencés par des produits importés, plus compétitifs car plus carbonés ».

    Le Figaro du 14 décembre
  • Industrie
    American Airlines signe un partenariat avec Safran pour réduire son empreinte environnementale grâce à des freins plus légers et performants
    Dans le cadre de ses engagements visant à réduire l’impact environnemental du transport aérien, American Airlines a sélectionné Safran Landing Systems pour moderniser sa flotte de B737NG avec des freins carbone, en remplacement des actuels freins aciers. Au total, plus de 300 appareils en service sont concernés. Plus légers que les freins aciers, les freins carbone de Safran Landing Systems permettent d’alléger la masse de l’avion jusqu’à 320 kg. Cette nouvelle configuration contribuera à ce qu’American Airlines puisse tenir ses engagements en matière de développement durable en lui offrant la possibilité de réduire ses émissions de CO2 jusqu’à 77 tonnes par an et par appareil. « Grâce à leur capacité à absorber l’énergie produite par le freinage et leur endurance deux fois supérieure à celle des freins aciers, les freins de Safran Landing Systems, qui équipent aussi bien les B737NG que les B737MAX, offrent aux compagnies aériennes une amélioration significative de leur performance opérationnelle et le coût d’exploitation le plus faible du marché », souligne Safran.

    Air & Cosmos du 14 décembre
  • Industrie
    Eric Trappier récompensé à Toulouse par l’Académie de l’Air et de l’Espace
    L’Académie de l’Air et de l’Espace a décerné cette année son Grand Prix à Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, pour son « remarquable parcours d’ingénieur et de dirigeant ». Cette remise de prix a été l’occasion pour Eric Trappier de souligner les trois champs d’action sur lesquels travaille le groupe qu’il dirige, à savoir : la défense de la France, la nécessité de conforter la base industrielle et technologique de défense par l’exportation, et l’aviation civile. Il a rappelé que Dassault Aviation a lancé deux nouveaux jets d’affaires, le Falcon 6X et le Falcon 10X. Il s’est par ailleurs montré confiant sur la décarbonation du secteur pour 2050.

    La Dépêche du Midi du 14 décembre

Environnement
  • Environnement
    SAF : l'Europe pourrait-elle être distancée par les Etats-Unis ?
    Face aux enjeux du développement des SAF (carburants d’aviation durable), l'Europe possède des atouts : la société finlandaise Neste et la néerlandaise SkyNRG comptent, notamment, parmi les acteurs mondiaux les plus dynamiques. Certains acteurs du secteur alertent toutefois sur la politique menée par l'Union européenne. Guillaume Faury, président du GIFAS et CEO d’Airbus, a évoqué le sujet lors du sommet annuel d'Airbus, ainsi qu'à l'occasion d'une rencontre organisée avec l'AJPAE (Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace). Convaincu du caractère essentiel des SAF, il salue l'Europe et la France « en termes de volonté industrielle et de vision », mais se montre plus critique vis-à-vis de la méthode adoptée dans le cadre du paquet législatif européen « Fit for 55 », et plus précisément au sein de l'initiative dédiée RefuelEU Aviation, en cours de finalisation au Parlement européen. Il note que les façons dont l'Union européenne et les Etats-Unis se positionnent « sur le très gros enjeu énergétique derrière cette transformation ne sont pas du tout les mêmes », faisant l’éloge de la politique incitative de Washington, avec « l'accélération extrêmement forte des subventions et des aides aux investissements dans l'énergie pas chère et dans l'énergie décarbonée ». Pour lui, « il va falloir que l'Europe se repose la question de la façon dont elle veut gérer sa transition énergétique vers le décarboné pour regarder les solutions plus que les problèmes ». Il craint qu'un fossé ne se creuse : « Les États-Unis sont en train d'accélérer très fort dans ce domaine (l'énergie décarbonée). C'est une bonne nouvelle pour l'aviation. C'est une beaucoup moins bonne nouvelle pour l'Europe, qui a choisi une approche plus règlementaire, avec des taxes, des barrières, des empêchements. » Cette critique a également été émise par Willie Walsh, directeur général de l’IATA.

    La Tribune du 14 décembre
  • Environnement
    Comment Satys Aerospace entend diminuer sa consommation d’énergie de 20% d’ici 2025
    La Tribune et La Dépêche du Midi reviennent sur le partenariat, annoncé le 8 décembre, entre Satys Aerospace et l'Agence régionale énergie climat (AREC), afin de diminuer de 20% la consommation énergétique de tous les sites industriels de l’entreprise d’ici 2025. Grégory Mayeur, le directeur général du groupe, explique : « C'est un mécanisme en trois phases. L'AREC apporte, au travers de la société Greenflex (spécialisée dans l'accompagnement de la transition environnementale des entreprises), une expertise technique pour évaluer nos consommations énergétiques actuelles et les déperditions. Deuxième étape, des recommandations seront émises sur des solutions techniques de sobriété. La troisième étape du dispositif, c'est un dispositif de financement par l'organisme Fitteo. Cela va nous permettre d'accélérer notre plan de transition énergétique ». Les investissements seront consacrés dans un premier temps au siège social de Satys Aerospace près de Toulouse ainsi qu’au site de traitement de surface de Cornebarrieu, avant d'être dupliqués à l'ensemble des implantations du groupe en France et à l'étranger. « Quand on parle de décarbonation du secteur, il ne s'agit pas uniquement d'avoir des avions consommant moins de kérosène, il faut que toute la supply chain aéronautique émette moins de CO2 et consomme moins. Nous envisageons de consommer mieux, c'est à dire en utilisant des énergies plus vertes, plus durables, avec par exemple l'installation d'ombrières sur les parkings qui permettront d'assurer une autoconsommation énergétique mais aussi des solutions de récupération de chaleur, puisque nous sommes positionnés sur des activités qui dégagent justement de la chaleur », décrit Grégory Mayeur.

    La Tribune et La Dépêche du Midi du 14 décembre

Défense
  • Défense
    Cholet : comment Thales augmente sa force de frappe dans la guerre électronique
    Le groupe Thales a annoncé, mardi, un investissement de 70 M€ pour l’extension de son site de Cholet (Maine-et-Loire), centre névralgique des équipements de guerre électronique des télécommunications et des radios militaires. Environ 800 emplois hautement qualifiés seront créés sur place entre 2022 et 2025, ce qui portera l’effectif du site à 2 600 personnes. Le groupe a également annoncé un second investissement de 12 M€ dans 7 nouveaux contrats de recherche. Des financements publics s’y ajouteront, à hauteur de 8,5 M€, dont 5,5 M€ apportés par la Région Pays de la Loire, et le solde par les Fonds européens de développement régional (Feder). « Le plus ancien site de Thales, créé en 1936, renforce son leadership au sein du groupe dans les technologies de communications militaires et de cybersécurité, que ce soit en matière de recherche, de développement, de design et de production », souligne Marc Darmon, directeur adjoint communications sécurisées et systèmes d’information du groupe. Thales équipe les armées (terre, aéroportée, mer) de 50 pays et 40 marines dans le monde, avec notamment des contrats signés avec l’US Army et les forces spéciales américaines. En mai dernier, le Pentagone a ainsi signé un contrat de fourniture de radios tactiques « voix et données » avancées, dans le cadre de la modernisation du parc militaire. En France, la Direction générale de l’armement (DGA) a confié à Thales la conception du réseau de communication haut débit des théâtres d’opérations de l’armée de Terre. Le groupe doit livrer 200 stations modulaires et mobiles, conformes aux standards d’interopérabilité avec les pays alliés au sein de l’OTAN, dans le cadre de la première tranche du marché Astride 3, la nouvelle génération du réseau de communications militaires tactiques « haut débit et résilient aux cyberattaques ».

    Le Figaro du 14 décembre
  • Défense
    En Europe et aux États-Unis, les stocks de munitions sont bas
    Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères de l’Union européenne, a souligné la semaine dernière, lors d’une réunion de l’Agence européenne de défense, le risque d’épuisement des stocks de munitions à l’Ouest. La guerre en Ukraine n’est pas seule responsable : « Tout le monde est d’accord pour dire que ces stocks (militaires) ont été rapidement épuisés, parce qu’ils étaient presque vides », a déploré le dirigeant, en exhortant les Européens à investir. Selon le chercheur Leo Peria-Peigné, spécialiste des questions de Défense, « L’armée de Terre a un besoin criant de renforcement de ses stocks de munitions, tant pour son propre usage que pour soutenir des alliés en difficulté. L’armée de l’Air et de l’Espace manque de munitions avancées », écrit-il dans une note de l’Ifri (Institut français des relations internationales) consacrée à la problématique des stocks militaires. Le budget 2023 des armées prévoit un effort de 2 Md€ pour la commande de munitions. Le conflit ukrainien incite les armées à repenser leur organisation. « La question du stockage de munitions est peut-être l’élément le plus saillant de tous les retours d’expérience capacitaires ukrainiens », souligne Leo Peria-Peigné. Les conditions de stockage de munitions doivent en effet être régulièrement contrôlées pour répondre aux normes de sécurité.

    Le Figaro du 14 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa relève ses prévisions pour 2022
    Lufthansa a annoncé mardi relever ses prévisions pour 2022, anticipant un résultat opérationnel (EBIT) de 1,5 Md€, contre « plus d’1 Md€ » auparavant, grâce à une hausse du trafic passagers. Lufthansa « continue d'enregistrer une forte demande de voyages aériens. Les recettes moyennes de l'activité passagers sont nettement supérieures au niveau d'avant la crise », a indiqué le groupe. « L'évolution des résultats au cours des mois d'octobre et de novembre a dépassé les attentes. L'état des réservations pour les mois à venir laisse présager une poursuite de l'évolution positive dans le secteur passagers », est-il précisé. De juillet à septembre, Lufthansa a déjà réalisé un chiffre d'affaires de 10,1 Md€, contre 5,2 Md€ sur la même période il y a un an.

    Le Figaro du 14 décembre

international
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    United Airlines commande 200 B787 Dreamliner
    La compagnie américaine United Airlines a commandé 100 exemplaires fermes du 787 Dreamliner, assortis d'options pour 100 appareils de plus. La compagnie commande également 100 exemplaires de B737 MAX supplémentaires, dont une partie provient de l'exercice d'options existantes. United Airlines se réserve le droit de ventiler sa commande entre les versions B787-8, -9 ou -10 « offrant ainsi la flexibilité nécessaire pour prendre en charge un large éventail de liaisons. » C'est la plus importante commande de long-courriers jamais passée par une compagnie américaine, et la plus importante commande de l'histoire du B787. United Airlines devient le plus gros client de l'appareil. Les B787 commandés doivent arriver en flotte entre 2024 et 2032.

    Ensemble de la presse du 14 décembre
  • international
    Les exportations d'armes allemandes atteignent des records
    Selon le rapport de la Conférence commune Eglise et Développement (GKKE), publié mardi, le gouvernement fédéral allemand a autorisé l'exportation de 4,14 Md€ d'armes au premier semestre 2022, soit une augmentation de 80% en un an. Un record qui tient à la guerre en Ukraine, mais pas uniquement : dès avant le début du conflit, les pays tiers hors UE et OTAN étaient destinataires de plus de 60% de ces livraisons. L'Egypte figurait l'an dernier en tête des pays destinataires, avec 4,4 Md€ d'équipements, loin devant les Etats-Unis et les Pays-Bas. Les auteurs du rapport rappellent le gouvernement à son engagement de mener une politique d'exportations d'armes restrictive, y compris en matière de production européenne. Selon Anne Gidion, coprésidente de GKKE, l'uniformisation des normes nationales à laquelle aspire la Commission européenne pour garantir le modèle commercial de l'industrie européenne de l'armement « revient à ce que la politique d'exportation d'armes la moins restrictive devienne la référence ».

    Les Echos du 14 décembre