Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Le brevet européen unitaire entrera en vigueur le 1er juin
    Le brevet européen à effet unitaire va entrer en vigueur le 1er juin 2023, avec une décennie de retard sur le calendrier initial, notamment en raison du Brexit. A ce jour, 17 pays membres de l'Union européenne dont la France, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, le Portugal, les Pays-Bas ou le Danemark ont ratifié l'accord de coopération renforcée signé en février 2013 pour créer la juridiction unifiée qui sera chargée de statuer en cas de litiges. A terme, le brevet unitaire devrait permettre d'obtenir la protection d'une innovation dans 25 Etats membres par le biais d'une seule demande déposée à l'Office européen des brevets (OEB). Les Echos relèvent que le brevet unitaire « n'est pas, pour l'instant, aussi attractif qu'il y paraît pour les grands déposants français ». Safran, champion de France de l'innovation, ne prévoit d’y recourir que rarement en l'état actuel du dispositif. « Le Royaume-Uni et la Suisse n'en font pas partie, ni l'Espagne et la Pologne qui sont quatre pays importants dans l'industrie aéronautique et pour notre politique de protection », explique Jean-Marc Brunel, directeur de la propriété intellectuelle de Safran. « Tant qu'on ne peut pas couvrir le Royaume-Uni, l'intérêt du brevet à effet unitaire est extrêmement diminué pour notre groupe. Si un accord bilatéral entre l'Union européenne et le Royaume-Uni permettait d'y étendre les effets unitaires de ce brevet européen, cela en relancerait l'intérêt », estime-t-il.

    Les Echos du 20 mars
  • Industrie
    Airbus au service des athlètes paralympiques des Jeux de Paris 2024
    Airbus et l'Agence nationale du Sport (ANS) annoncent collaborer pour accompagner les fédérations sportives françaises et développer des innovations technologiques permettant d'améliorer les performances des parathlètes, avant les Jeux Paralympiques qui commencent dans moins de 500 jours. Le pôle haute performance de l'ANS a sollicité l'expertise d'Airbus sur 19 projets financés par l'agence, qui répondent aux besoins exprimés par la Fédération Française Handisports et les fédérations françaises d'aviron, de triathlon, de badminton et de tir. Airbus mettra ses capacités d'innovation et les technologies issues du monde aéronautique au service des parathlètes afin d'optimiser leurs équipements sportifs, par exemple via des matériaux composites ou des systèmes mécaniques innovants. « Il peut s’agir d'améliorer l'aérodynamisme et de générer des gains de masse des prothèses, mais aussi de travailler sur de l'instrumentation d'essai, des capteurs à utiliser lors des entraînements pour améliorer les performances », détaille Christophe Debard, à la tête du ProtoSpace Toulouse au sein d’Airbus et fondateur de l’Airbus Humanity Lab, un laboratoire dédié à l’utilisation de la compétence d'ingénierie d'Airbus pour des applications sociétales.

    Ensemble de la presse du 20 mars
  • Industrie
    Reportage au sein de l'usine Airbus de Hambourg
    Les Echos consacrent un reportage à l’usine d’Airbus à Hambourg. Principal site de production de l’A320 (devant Toulouse, Tianjin et Mobile), l’usine doit tenir les objectifs de montée en cadence et gérer le succès de l'A321, qui représente aujourd'hui 60% du carnet de commandes de l’avionneur, tout ​en préparant l'entrée en service, au deuxième trimestre 2024, de l'A321XLR, nouvelle version long-courrier, qui sera capable de relier sans escale la plupart des lignes long-courriers (jusqu'à 8 700 km). « Hambourg est le centre de gravité de la famille A320 et le seul site spécialisé dans les configurations complexes, ce qui explique qu'il ait été choisi pour fabriquer le XLR », souligne André Walter, directeur général d'Airbus Aerostructures. Airbus a décidé la construction, à Hambourg, d’un bâtiment consacré à l'installation des équipements intérieurs des tronçons de fuselage d'A321. Il devrait être inauguré en septembre. De plus, après avoir recruté 3 500 personnes en Allemagne l'an dernier, Airbus prévoit d'en embaucher encore autant cette année, dont 1 300 pour Hambourg.

    Les Echos du 20 mars
  • Industrie
    Premier vol de l’AW09 propulsé par le moteur Arriel 2K
    La société suisse Kopter, acquise en 2020 par Leonardo Helicopters, a effectué la première sortie de son dernier prototype AW09, le premier à être équipé du moteur Arriel 2K de Safran Helicopter Engines. Le vol, qui s'est déroulé le 17 mars à Mollis (Suisse), a duré environ 20 minutes. L’Arriel 2K possède une puissance de 1000 shp. Dernière évolution des moteurs Arriel 2, il constitue « la référence dans sa catégorie de puissance », souligne Safran.

    Aerobuzz du 20 mars
  • Industrie
    « La France devrait éviter la récession », selon le gouverneur de la Banque de France
    Selon les projections macroéconomiques de la Banque de France, publiées ce lundi 20 mars, l’économie française, qui a crû de 2,6% en 2022, sera proche de la stagnation en 2023 avec une croissance de 0,6%, tandis que l’inflation commencerait à refluer dans la deuxième moitié de l’année. Toutefois, ces projections, finalisées début mars, « sont entourées d’une incertitude accrue du fait des tensions financières depuis le 10 mars », souligne l’institution financière. Dans un entretien au « Monde », François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, assure que « sauf événement mondial majeur, la France va échapper à la récession ». Il se veut par ailleurs rassurant sur la solidité des banques françaises.

    Le Monde du 20 mars
  • Industrie
    Adhetec quitte le groupe Alvest
    La société Adhetec, installée à Tarbes (Hautes-Pyrénées), spécialiste des films adhésifs pour l'industrie aéronautique, se sépare du groupe Alvest, dont elle était une filiale. « Adagia Partners, société européenne de capital-investissement, et Bpifrance annoncent l'entrée en négociation exclusive avec Alvest pour l'acquisition, aux côtés du management, d'Adhetec, leader mondial du secteur des adhésifs techniques pour l'aérospatiale », ont fait savoir les quatre parties concernées, en février dernier. Cette vente permettra à Alvest de dégager des ressources pour ses activités. « Le groupe Alvest a évolué positivement à travers la crise de Covid19, et les ressources financières générées par la vente d'Adhetec permettront d'alimenter le fort rebond de ses activités principales d'équipements aéroportuaires, le développement rapide de ses nouvelles activités de service ainsi que ses investissements continus », commente Antoine Maguin, le directeur général d'Alvest. Quant à Adhetec, son association avec Adagia Partners et Bpifrance doit lui permettre de renforcer sa présence internationale. « Notre ambition, avec Adagia Partners et Bpifrance, est de devenir un champion mondial de nos métiers et l'idée c'est donc de grossir. Avec cette opération, nous avons dès à présent les moyens de mener nos projets par nous-même », explique à La Tribune Alexis Gabillon, directeur général d’Adhetec. La société prévoit de renforcer ses équipes en se concentrant sur trois hubs (Europe, Amérique du Nord et Asie). « Nous allons renforcer particulièrement la Chine. Aujourd'hui, 20% des avions produits sont destinés à l'Asie et cette part va augmenter. Ce marché sera en croissance », précise Alexis Gabillon. « Nous allons mener des opérations de croissance externe. Nous sommes déjà en contact avec un certain nombre d'entreprises. Nous avons des opportunités d'expansion internationale, notamment sur des métiers adjacents aux nôtres », indique-t-il.

    La Tribune du 20 mars

Environnement
  • Environnement
    Aviation décarbonée : les préconisations de l'Académie des Technologies
    L'Académie des Technologies publie un rapport consacré à la décarbonation du transport aérien et à l’usage des carburants durables (SAF). Selon les objectifs de la directive européenne ReFuel EU en cours de finalisation, le besoin en SAF serait pour 2050 de l'ordre de 30 millions de tonnes pour l'Europe, dont 6 millions de tonnes pour la France. Un tiers de ces besoins devra être satisfait dès 2035. « Entre les années 90 et aujourd'hui, les progrès techniques ont permis de réduire de moitié la consommation de carburant des avions. Et on estime que d'ici 2050, il sera encore possible de gagner encore 30% sur la consommation des appareils. Néanmoins, il faut trouver une solution pour les 70% restants et la solution, c'est la décarbonation, grâce notamment aux carburants durables. Ces derniers pourraient permettre de diviser par dix les émissions d'ici 2050 », explique Daniel Iracane, directeur du pôle Énergie de l'Académie des Technologies. « Il y a dans notre rapport deux défis majeurs et critiques. À partir du moment où on ne recourt plus aux énergies fossiles, il va falloir substituer une énergie. Il y aura la biomasse et l'électricité bas carbone », poursuit Daniel Iracane. Le rapport souligne l’intérêt stratégique d’une politique publique soutenant l'émergence rapide d'un secteur des carburants durables. Il y a quelques semaines, le GIFAS, la FNAM (Fédération nationale de l'Aviation et ses Métiers) et l'UAF (Union des Aéroports Français) ont présenté une feuille de route aux ministres de la Transition écologique, de l'Industrie et des Transports, rappelle Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 20 mars
  • Environnement
    Le GIEC publie son « rapport des rapports »
    Les experts climat de l'ONU doivent présenter ce lundi la synthèse des travaux qu'ils ont menés depuis 2016. Ce rapport concentre les informations contenues à la fois dans le rapport principal (dont les trois volets ont été publiés entre 2021 et 2022) et dans les trois opus spéciaux produits en parallèle, sur l'impact d'un réchauffement de 1,5 °C, son effet sur les océans et la cryosphère, ainsi que sur les terres émergées. En avril 2022, le GIEC indiquait que sans un renforcement des politiques climatiques actuelles, le monde se dirigeait vers un réchauffement de +3,2 °C d'ici à la fin du siècle.

    Ensemble de la presse du 20 mars

Défense
  • Défense
    L’Union européenne s’accorde pour accélérer la production de munitions
    Les ministres de la Défense doivent valider, ce lundi 20 mars, un plan de 2 Md€ visant à envoyer sous 12 mois un million d’obus et de missiles en Ukraine, par le biais des déstockages des Etats membres et des contrats communs d’achat de munitions. 1 Md€ sera débloqué par la Facilité européenne pour la paix, un fonds abondé par les membres de l’UE, créé en 2021. Depuis le début de la guerre, il a financé pour 3,5 Md€ de transfert d’équipements militaires des Etats membres à l’Ukraine. Sur cette somme, 450 M€ ont déjà permis d’envoyer quelque 350 000 munitions à Kiev. Afin de lancer les appels d’offres communs, les Etats pourront acheter par l’intermédiaire d’une plate-forme d’achat créée par l’Agence européenne de défense (AED). Selon Les Echos, « une vingtaine de pays européens, dont la France, devraient s’engager dès lundi avec l’AED pour ces achats d’obus en commun ».

    Les Echos du 20 mars
  • Défense
    « Comment Nexter se prépare à l’économie de guerre » : entretien avec Nicolas Chamussy
    Nicolas Chamussy, PDG de Nexter, accorde un entretien au Point. L'entreprise, basée sur le plateau de Satory, à Versailles, fabrique le canon Caesar et le char Leclerc, et produit toute la gamme Scorpion des nouveaux blindés dits « médians » de l'armée de Terre : le Griffon, le Serval et le Jaguar. Outre les véhicules, Nexter crée aussi des systèmes de combat, des armements de moyen et gros calibre et des munitions. Le groupe est au cœur des priorités fixées par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu en 2022 : faire entrer la France dans une « économie de guerre » capable de produire vite beaucoup d'armements. « Nous sommes le chef de file de la base industrielle et technologique de défense terrestre française. Ça signifie que nous pilotons ou interagissons avec une base de fournisseurs de plus de 2 000 entreprises de toutes tailles. Se préparer à l'économie de guerre, ça passe d'abord par la revisite de toute cette chaîne d'approvisionnement, de tous nos processus industriels. Pour nous, l'économie de guerre, c'est réduire les dépendances non souhaitées, augmenter les cadences et réduire les durées de production », résume Nicolas Chamussy.

    Le Point du 16 mars
  • Défense
    Le groupe d’armement Rheinmetall enregistre des résultats record
    « Le changement d'ère et la guerre en Europe ont ouvert une nouvelle ère pour Rheinmetall », a déclaré jeudi Armin Papperger, CEO du groupe, lors de la présentation des résultats 2022. Le résultat net du groupe allemand, producteur de munitions et constructeur de chars, s’établit à 469 M€, pour un chiffre d'affaires record de 6,4 Md€, en hausse de 13,25%. Le résultat opérationnel (Ebit hors effets exceptionnels) a progressé de 27%, à 754 M€. « Je m'attends à ce que l'année 2023 soit de loin la meilleure année de l'histoire de l'entreprise en termes de commandes », a annoncé Armin Papperger.

    Les Echos du 20 mars

Emploi
  • Emploi
    Le Lycée Airbus à Toulouse ouvre 20% de places supplémentaires à la prochaine rentrée
    Pour répondre à la reprise de l’activité aéronautique, le lycée professionnel d’Airbus à Toulouse a décidé d’augmenter ses effectifs pour la prochaine rentrée. L’établissement offrira 20% de places supplémentaires dans ses différentes sections. Plus de 170 nouveaux élèves seront ainsi accueillis en septembre prochain. Au total, ce sont plus de 500 élèves qui suivront une formation dans ce lycée professionnel. Le nombre de jeunes filles au sein du lycée ne cesse de croître et devrait représenter 30% des effectifs.

    La Dépêche du Midi du 20 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Aides d’Etat : Air France-KLM a remboursé assez pour pouvoir faire des acquisitions
    Après avoir achevé le remboursement des 4 Md€ de son prêt garanti par l'Etat (PGE) mercredi, Air France-KLM a passé une nouvelle étape dans le solde des 3 Md€ d'aides à la recapitalisation accordés par le gouvernement français. Le groupe a annoncé vendredi avoir versé 300 M€ sur les 600 M€ d'obligations hybrides perpétuelles qui lui restaient à rembourser. L'objectif est d'arriver au remboursement total à compter du 19 avril 2023. Ce remboursement permet au groupe de passer la barre des 75% de remboursement, ce qui lui permet de recommencer à investir. En contrepartie des aides perçues, Bruxelles avait en effet imposé plusieurs contraintes dont l'interdiction de réaliser toute opération capitalistique importante avant d’avoir atteint le seuil de 75% de remboursement.

    La Tribune du 20 mars