Synthèse de presse

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Transport aérien : Guillaume Faury (GIFAS) et Willie Walsh (IATA) optimistes sur la pérennité de la reprise
    Guillaume Faury, Président du GIFAS et Président exécutif d'Airbus, et Willie Walsh, Directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), interrogés à ce sujet lors du Paris Air Forum, le 7 juin dernier, ont fait part de leur optimisme sur le caractère durable de la reprise du transport aérien. « Pour le moment la « pent-up demand » (la demande en suspens, NDLR) est très forte. Elle est tellement forte que le problème est d'arriver à offrir des vols et des sièges en quantités suffisantes. Toutes les compagnies aériennes, les aéroports, souffrent du manque de bras, d'avions, de personnels au sol, d'équipages... Nous sommes passés d'une crise de la demande à une crise de l'offre », a indiqué Guillaume Faury. Il indique que la reprise semble s'accélérer malgré les perturbations encore présentes en Asie et particulièrement en Chine : « Selon les données fournies par nos clients, la reprise arrive plus vite et plus fort que prévu. Y compris sur les vols business, ce qui était très incertain ». De son côté, Willie Walsh estime « qu’il y a clairement des demandes en suspens de la part de personnes qui ne pouvaient pas voyager mais, de façon intéressante, l'analyse que nous avons faite suggère que même si cela peut avoir un certain impact, il est en fait minime. Si nous regardons à plus long terme, l'inflation, le PIB, si nous prenons tout cela en compte, je pense que la demande d'aviation sera toujours assez forte ».

    La Tribune du 16 juin

Défense
  • Défense
    Taxonomie européenne : « ce qui menace la Défense, c'est le suicide par la vertu » (Jean-Louis Thiériot, LR)
    Lors du Paris Air Forum organisé par La Tribune le mardi 7 juin, Antoine Bouvier, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Airbus, Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau ACE Capital, Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, Alexandre Lahousse, chef de service des Affaires industrielles et de l’Intelligence économique à la DGA, ainsi que Solenne Lepage, directrice générale adjointe à la Fédération bancaire française, se sont exprimés lors d’une table ronde intitulée « Taxonomie/ESG : l’industrie aérospatiale et de défense est-elle finalement vertueuse ? ». « Ce à quoi nous assistons depuis plusieurs années, ce sont des contraintes croissantes qui s'accumulent sur les éléments de financement. Il y a de plus en plus de gestionnaires d'actifs en Europe qui se sont fixés des règles de non-intervention dans un certain nombre de secteurs », explique Antoine Bouvier ». Alexandre Lahousse appelle à la vigilance : « Des travaux techniques se poursuivent dans un certain nombre de groupes d'experts », indique-t-il. « Attaquer la défense est choquant. Les textes sur la taxonomie tels qu'ils sont préparés comportent une exclusion qui n'est pas acceptable. L'industrie de l'armement devrait être traitée sur la façon dont elle pilote ses entreprises au même titre que les autres secteurs », juge-t-il. « Ce qui menace notre base industrielle et technologique de défense (BITD) et notre défense globale, c'est le suicide par la vertu », renchérit le député (LR) de Seine-et-Marne, Jean-Louis Thiériot, auteur d'un rapport à l'Assemblée nationale sur le sujet. Marwan Lahoud évoque quant à lui une « aversion assez ancienne » en Europe, qui freine l'investissement dans les industries de Défense, en particulier « dans certaines sociétés de l'Europe du Nord ».

    La Tribune du 16 juin
  • Défense
    La DGA commande un prototype de laser anti-drones à Cilas
    La Direction générale de l'armement (DGA) a annoncé, mercredi 15 juin, avoir passé commande auprès de la PME Cilas, basée à Orléans (Loiret). La DGA indique avoir attribué à Cilas le marché L2AD, qui prévoit notamment l’achat d’un prototype opérationnel de système laser capable d’identifier, poursuivre et neutraliser des micro-drones (de 100g à 25kg). Le système Helma-P, développé par Cilas, dispose d'une puissance de deux kilowatts, peut détecter un appareil à trois kilomètres de distance et le neutraliser à moins d’un kilomètre, même lorsque sa vitesse dépasse les 50 km/h. Le laser peut également éblouir le drone, en saturant ses capteurs optiques. Une technologie que compte utiliser le ministère des Armées « afin notamment de renforcer la protection des sites militaires sensibles et des opérateurs d’importance vitale », précise le communiqué. D'un montant maximal de 10 M€, ce contrat s'inscrit dans un programme plus vaste de lutte anti-drones, pour lequel les armées prévoient d'investir 300 M€ sur 10 ans.

    L’Usine Nouvelle du 16 juin

Industrie
  • Industrie
    Entretien avec Jean-François Chanut (Ratier-Figeac)
    Jean-François Chanut, Directeur général de Propeller Systems pour Collins Aerospace et Président de Ratier-Figeac, est l’invité du podcast du Journal de l’Aviation. Dans le cadre du salon Eurosatory 2022, il revient sur les activités du groupe, qui connaît une bonne reprise après la crise de la Covid-19. Equipant notamment les ATR dans le secteur civil, Collins Aerospace, dans le secteur militaire, est présent aussi bien sur l’A400 M, sa « plateforme phare », que sur les Casa C-295 ou les C-130 H, pour lesquels un programme de rétrofit a été lancé à travers le monde avec la NP2000, nouvelle hélice en composite, « plus légère, plus performante et plus silencieuse, qui permet un temps de maintenance divisé par deux ». Le dirigeant évoque la transition écologique, qui s’accélère : « le groupe Collins Aerospace s’engage pour l’aviation décarbonée », souligne-t-il, « nous sommes là pour développer des hélices plus économes en carburant et en émissions, plus performantes et plus silencieuses ». 32 M€ ont ainsi été investis en 2019, afin d’édifier un nouveau centre d’excellence dédié aux hélices du futur.

    Le Journal de l’Aviation du 16 juin
  • Industrie
    L'A321XLR décolle pour la première fois
    Le premier A321XLR (Extra Long Range) d'Airbus a accompli avec succès son premier vol. L'avion a décollé de l'aéroport de Hambourg-Finkenwerder pour un vol d'essai qui a duré environ 4h35. Pendant le vol, l'équipage a testé les commandes de vol, les moteurs et les systèmes principaux de l'avion, y compris les protections de l'enveloppe de vol, à haute et basse vitesse, précise Airbus. Philippe Mhun, directeur Programmes et Services d'Airbus, a déclaré : « Il s'agit d'une étape majeure pour la famille A320 et ses clients dans le monde entier. Avec l'entrée en service de l'A321XLR, les compagnies aériennes seront en mesure d'offrir un confort long-courrier sur un avion monocouloir, grâce à sa cabine unique Airspace. L'A321XLR ouvrira de nouvelles routes avec des performances économiques et environnementales imbattables ». L'entrée en service est prévue pour le début de 2024. L'A321XLR, prochaine étape évolutive de la famille d'avions monocouloirs A320neo, « offrira un rayon d'action sans précédent pour un avion monocouloir, allant jusqu'à 4 700 nm (8 700 km), avec une consommation de carburant par siège inférieure de 30% à celle des avions de la génération précédente, ainsi qu'une réduction des émissions de NOx et du bruit », souligne Airbus. À la fin du mois de mai 2022, la famille A320neo a accumulé plus de 8 000 commandes de plus de 130 clients dans le monde. Les commandes d'A321XLR s'élèvent à plus de 500, provenant de plus de 20 clients.

    Ensemble de la presse du 16 juin
  • Industrie
    Les ETI résistent à la hausse des taux de crédit
    Les dirigeants des entreprises de taille intermédiaire (ETI) prévoient, cette année, une hausse de leur activité et des embauches. La hausse des taux de crédit n’a pas réellement d’incidence sur les projets d’investissement de ces entreprises, selon l’enquête annuelle de conjoncture ETI de Bpifrance Le Lab. Ces sociétés indiquent que l’accès au financement reste facile, et elles prévoient de continuer à investir au même rythme qu’en 2021. « Les ETI françaises ont démontré leur capacité de résilience pendant la crise et leur appétit pour des financements de projets reste important, note Clotilde Quilichini, directrice de la clientèle Entreprises de la Banque commerciale en France de BNP Paribas, citée par Le Figaro. « De plus, même s’ils ont doublé en début d’année, les taux des crédits bancaires restent très abordables et largement inférieurs à l’inflation ».

    Ensemble de la presse du 16 juin
  • Industrie
    L’Onera travaille à la sécurisation des aéroports contre la menace des drones
    L'Onera participe depuis 2020 à un projet européen de lutte anti-drone sur les plateformes aéroportuaires, baptisé ASPRID (Airport System Protection from Intruding Drones). Un exercice a eu lieu en Espagne du 7 au 9 juin, visant à valider l'intégration du dispositif de lutte contre les menaces des intrusions de drones dans le trafic d'un aéroport. ASPRID entre dans le cadre du programme européen SESAR (Single European Sky Air Traffic Management Research), qui entend doter l’union européenne d’outils performants et moderniser les systèmes de trafic aériens. L’Onera « participe à toutes les tâches et contribue tout particulièrement à la veille et l’analyse des réglementations drones/aéroports/U-space ainsi qu’à la définition d’une méthodologie d’analyse de risques », souligne Aerobuzz. Le consortium constitué autour d’ASPRID comprend, outre l’Onera, AENA, Aerospace Laboratory for Innovative Components (ALI Scarl), Centro Italiano Ricerche Aerospaziali (CIRA), ENAIRE, National Institute of Aerospace Technology (INTA), et SoulSoftware SRL.

    Aerobuzz du 16 juin

Espace
  • Espace
    Mission Artemis : vers une économie lunaire ?
    Lors d'une table ronde « Objectif Lune : quels sont les enjeux de ce retour ? », qui s'est tenue dans le cadre du Paris Air Forum organisé par La Tribune, Elodie Viau, directrice à l’ESA en charge du programme Moon Light, Massimo Claudio Comparini, PDG de Thales Alenia Space Italia, Franck Poirrier, PDG de Sodern, et Yohann Ballot, responsable du développement commercial d’Erems, ont échangé au sujet de la création d'une économie lunaire. « Nous allons fournir un écosystème pour que les astronautes puissent vivre, travailler et se reposer dans un environnement difficile. C'est un peu plus qu'une série de conteneurs pressurisés », explique Massimo Claudio Comparini. L’ESA s'est penchée sur les besoins de télécommunications et de navigation des missions dans le milieu martien et propose une constellation dédiée autour de la Lune, baptisée Moonlight. « Si les orbiteurs et les atterrisseurs lunaires n'ont plus besoin d'emporter l'ensemble des systèmes nécessaires à leur navigation loin de la Terre et à leurs liaisons avec la Terre, il sera possible d'optimiser leur taille », explique Élodie Viau. Pour Franck Poirrier, la logistique lunaire impose des contraintes particulières : « Jusqu'ici, à l'exception de la Station spatiale internationale, nous avons toujours travaillé sur du consommable. Loin de la Terre, il va nous falloir développer des systèmes plus durables ». Cela impliquera plus de résilience, de robustesse et de simplicité, ainsi que des produits plus génériques, explique-t-il.

    La Tribune du 16 juin

Environnement
  • Environnement
    Aviation décarbonée : focus sur le plan annoncé par l’Occitanie
    Les Echos consacrent un article au plan de 100 M€ de la région Occitanie pour soutenir la transition de l'industrie aéronautique vers l’aviation durable, présenté le 31 mai. Ces moyens, qui s'ajoutent à ceux de l'Etat, permettront d'élaborer des briques technologiques pour les avions hybrides et électriques, et de construire un techno-campus autour de l'avion à hydrogène, réunissant l'université de Toulouse, l'Institut polytechnique, le CNRS, l'Onera, et les industriels Airbus, Safran, Liebherr Aerospace et ATR. La production de carburant durable SAF (« sustainable aviation fuel ») fera l'objet, notamment, d'un appel à projets doté de 10 M€. « Nos moteurs sont déjà certifiés pour fonctionner avec 50% de SAF et nous voulons arriver à 100% d'ici à 2025 », a déclaré Stefano Bortoli, président exécutif d'ATR, « mais il faut sensibiliser l'industrie à produire plus de SAF car il n'y en a pas assez et son prix est élevé. » L'avion décarboné n'a pas encore d'impact sur la production des sous-traitants, « mais beaucoup d'ETI sont impliquées dans la R&D afin d'être prêtes pour le lancement de briques technologiques ou de programmes d'avions en 2025 », indique Bruno Bergoend, président de l'UIMM (métallurgie) d'Occitanie et directeur des programmes Airbus et ATR chez Safran.

    Les Echos du 16 juin

international
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    Emmanuel Macron se rend en Ukraine
    Le président de la République française est arrivé ce jeudi matin à Kiev, en compagnie des premiers ministres allemand et italien, Olaf Scholz et Mario Draghi. Les dirigeants doivent notamment rencontrer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

    Ensemble de la presse du 16 juin
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    Bruno Le Maire : « Nous avons prouvé que la France peut changer l'Europe »
    Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, accorde un entretien aux Echos. Il évoque le bilan de la présidence française de l'Union européenne, marquée par la volonté de renforcer sa souveraineté. « Nous avons apporté la preuve concrète que la France pouvait changer l'Europe. Emmanuel Macron avait fixé une priorité : plus de souveraineté pour l'Europe. La Covid-19, la guerre en Ukraine, la régionalisation des chaînes de valeurs, la transition énergétique prouvent la nécessité absolue de renforcer la souveraineté politique, industrielle, économique et financière de l'Union. Nous avons tenu nos engagements et des avancées concrètes ont été obtenues durant cette présidence », insiste le ministre, citant notamment « les accords sur la taxe carbone aux frontières pour lutter contre le réchauffement climatique et la régulation des géants du numérique (DSA-DMA) pour protéger les consommateurs européens ». « D'importantes coopérations industrielles entre pays européens (PIIEC), décisives pour notre souveraineté, ont également été lancées, par exemple sur les semi-conducteurs, les batteries ou l'hydrogène. Nous avons su réagir vite face aux urgences, la guerre, l'inflation, la crise énergétique, et nous avons commencé à changer le cours de la construction européenne en réinventant son modèle », déclare-t-il. Il ambitionne d'obtenir ce vendredi 17 juin, lors du Conseil « Affaires économiques et financières » (Ecofin) un accord historique sur l'imposition minimale : « Sur l'impôt minimum, je suis déterminé à ce que nous parvenions à un accord ce vendredi. C'est une question de justice fiscale et d'efficacité économique ».

    Les Echos du 16 juin