Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    595 postes à pourvoir dans l’industrie aéronautique et spatiale à l’occasion d’un job dating à Toulouse
    Le groupe Randstad organise la première édition de l’AéroDay, une journée de job dating consacrée à la filière aéronautique et spatiale, le jeudi 16 juin 2022. Durant cette journée, ce sont 595 postes qui seront à pourvoir en Occitanie. 200 profils sont recherchés par l’agence Randstad de Colomiers, en tant qu’intégrateur cabine, électricien, ajusteur-monteur, préparateur méthodes, 320 par l’agence Expectra de Toulouse, comme rédacteur technique, acheteur technique, et chef de projet, et 75 seront basés à Figeac, dans le Lot, pour être ajusteur, monteur ou contrôleur qualité. « Les offres proposées couvrent un large spectre de qualifications : de l’ajusteur à l’ingénieur qualité, en passant par le chef de projet, ajoutent-ils. Elles sont ouvertes aux hommes comme aux femmes, aux jeunes comme aux plus expérimentés, ainsi qu’aux personnes en situation de handicap. » précise le communiqué de l’évènement.

    Actu.fr du 13 juin
  • Emploi
    Interview de Philippe Dujaric, directeur des Affaires sociales et de la Formation du GIFAS
    Philippe Dujaric, directeur des Affaires sociales et de la Formation du GIFAS, a répondu aux questions de Julien Pearce, le vendredi 10 juin sur Europe 1. Ensemble, ils sont revenus sur la forte reprise du secteur aéronautique, qui renoue avec la croissance et cherche à attirer de nouveaux profils. Pour faire face au regain d’activité, l’industrie aéronautique et spatiale a besoin de bras et connait en effet une tension sur la main d’œuvre et les ressources humaines. Ce sont 15 000 recrutements qui sont prévus cette année, pour plus de 75% de CDI, dans un secteur qui compte environ 200 000 personnes. En outre, ces recrutements représenteront plus de postes que les départs en retraite, ce qui revient à une création nette d’emplois pour le secteur. Afin de soutenir ces recrutements, le GIFAS a notamment lancé la campagne « L’AÉRO RECRUTE », avec un site internet dédié pour attirer les bons profils auprès de ses adhérents. En plus des recrutements, Philippe Dujaric rappelle que les entreprises ont de plus en plus recours à la formation de jeunes aux métiers de l’aéronautique, comme au lycée d’Airbus en Occitanie. « Tous les métiers de notre secteur sont accessibles aux femmes », souligne-t-il, alors que la filière s’est donnée pour objectif de se féminiser encore plus.

    Europe 1 du 11 juin

Environnement
  • Environnement
    « Une action immédiate est nécessaire de la part des gouvernements » pour décarboner le transport aérien, selon l’ONG ICCT
    Selon l'ONG International Council on Clean Transportation (ICCT), qui a publié un rapport jeudi 9 juin, des actions publiques sont impératives afin que le rythme de décarbonation du secteur aérien soit compatible avec les objectifs de limitation du réchauffement climatique prévus dans les accords de Paris 2015 (atteindre la neutralité carbone en 2050). « Les nouvelles technologies en cours de développement peuvent réduire le CO2 de l'aviation à près de zéro en 2050, mais une action immédiate est nécessaire de la part des gouvernements » pour infléchir la trajectoire du secteur de l'aviation, estime l'ICCT. De très ambitieuses mesures prises en faveur de carburants plus propres (comme le recours massif aux carburants d'aviation durables (les SAF pour Sustainable Aviation Fuel) élaborés à partir de biomasse, ou, à terme, de combinaison de CO2 et d'hydrogène décarboné) permettraient de réduire le « budget carbone » de l'aviation en 2020-2050 à 22,5 gigatonnes, compatible avec un réchauffement de 1,75°C, estime l'ICCT. Dans cette modélisation, le groupe de réflexion préconise « des interventions rapides, agressives et soutenues » des gouvernements pour « déclencher des investissements massifs dans les appareils et carburants à zéro émission », comme par exemple de futurs avions électrifiés ou à hydrogène. Dans ce cas, en 2050, « les émissions de CO2 (de l'aérien) chuteraient de 94% par rapport aux niveaux de 2019 ».

    La Tribune du 10 juin

Défense
  • Défense
    Le président de la commission de la Défense du Sénat, Christian Cambon, intervient sur le futur de l’Europe de la Défense
    Le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées, Chistian Cambon, s’est livré lors du Paris Air Forum sur l’avenir de l’Europe de la Défense et sur l’état des projets en cours. Le sénateur Les Républicains du Val-de-Marne a rappelé sa déception dans le dossier du Rafale suisse, Berne ayant annoncé sa volonté d’acheter 36 appareils F-35 du fabricant américain Lockheed Martin pour un montant de l’ordre de 4,6 Md€, et a reconnu les limites des pouvoirs des parlementaires français en comparaison de leurs homologues allemands par exemple. Le Bundestag sait rester indépendant du gouvernement allemand et du chancelier, quand il s’agit de voter les financements des grands programmes d’armement. Par ailleurs, le conflit en Ukraine marque une bascule et nécessite que les logiciels en matière de politique de Défense soient remis à zéro. Le président de la commission de la Défense du Sénat déplore les retards pris par le programme SCAF (système de combat aérien du futur). « Il y avait des accords qui avaient été conclus d’un équilibre entre le SCAF et le MGCS (programme franco-allemand de char de combat du futur). Le MGCS étant plutôt piloté par l’Allemagne, le SCAF plutôt par la France. Le pilier 1 (associant Dassault et Airbus autour de l’avion de combat) pose des problèmes techniques et technologiques et qui font l’objet véritablement d’une grande difficulté ». Le Royaume-Uni est alors désigné comme un partenaire potentiel : « Le Brexit ne doit pas tirer un trait définitif sur la coopération avec nos amis britanniques qui eux-mêmes proposent un autre projet, le Tempest avec les Italiens ». Christian Cambon cite finalement en exemple le programme CAMO, de la modernisation franco-belge des blindés légers, en partenariat avec la Belgique, qui est pour lui « un vrai sujet de satisfaction ».

    L’Usine Nouvelle du 13 juin
  • Défense
    Michael Schoellhorn, président d'Airbus Defence and Space, interrogé par Les Echos
    Michael Schoellhorn livre un entretien au quotidien Les Echos où il revient sur les projets en cours et futurs d’Airbus Defence and Space. Satisfait des hausses de commandes depuis deux ans, les hausses des budgets militaires confirment les ambitions du groupe à moyen terme. Le fonds spécial allemand de 100 Md€ va notamment permettre de financer des programmes qui attendaient de l'être depuis des années. Pour l'heure, Airbus se voit confirmer la commande de 15 Eurofighter dédiés aux missions de guerre électronique actuellement assurées par les Tornado et devrait se voir confier le remplacement progressif des 43 autres Tornado vieillissants dédiés aux missions d'attaque au sol. Parmi les 41 Md€ alloués aux forces aériennes, outre l’achat des F-35 américains, le fonds spécial servira au développement du SCAF. Malgré une divergence d'interprétation entre Airbus et Dassault sur le partage des tâches sur les commandes de vol et la furtivité, Michael Schoellhorn plaide pour une nouvelle impulsion dans les discussions : « Si nous voulons réussir à pérenniser une offre et une industrie européenne, il nous faut surmonter les méfiances pour trouver une solution gagnante pour tous. Et ceci est précisément ce qui constitue l'ADN d'Airbus ». L’entretien revient également sur l’Eurodrone, le projet pour la surveillance à moyenne altitude et longue endurance, et plus généralement sur le rôle croissant des drones aériens dans la guerre de haute intensité. Finalement, le président d’Airbus Defence and Space annonce que la feuille de route de la production et des capacités opérationnelles de l'A400M est désormais stabilisée : « L'excellente coopération avec la DGA et l'armée de l'Air française a permis d'atteindre l'actuel niveau de capacité opérationnelle de l'appareil ».

    Les Echos du 13 juin
  • Défense
    Eurosatory 2022 : la Marine déclare une 1ère capacité sur le SMDM d'Airbus
    Le drone Airbus SMDM revient d’une campagne couronnée de succès en Méditerranée, à bord du patrouilleur Commandant Bouan, ce qui va ouvrir la voie à une 1ère capacité opérationnelle dès ce mois de juin, pour une admission au service actif d’ici la fin de l’année. Depuis 2018, la force d’action navale dissémine des micro-drones sur ses navires, mais en 2022 et pour la première fois, elle va pouvoir faire durer des drones en vol. Le SMDM, envoyé par une catapulte, dure trois heures en vol. La récupération se fait dans un imposant filet placé en quelques minutes sur la plateforme arrière. Le drone offre ainsi une capacité de levée de doute dans un rayon supérieur à 50 km autour du navire. Il faudra un vivier de 5 marins sur un équipage d’à peine une centaine : trois télépilotes et deux pour gérer le filet au retour de vol. Pour l’instant, le SMDM s’est seulement frotté aux pêcheurs illégaux de thon rouge dans le golfe du Lion, sa prochaine étape sera de suivre le PHM dans le cadre de l’opération Irini (trafic d’armes et d’êtres humains au large de la Libye) et Corymbe, dans le golfe de Guinée.

    Air & Cosmos du 13 juin

Espace
  • Espace
    La révolution spatiale au service de la guerre au sol
    Les principales leçons que tirent les armées du conflit en Ukraine portent sur la nouvelle donne spatiale, devenue la clé des combats au sol. Le général David Thompson de l'US Space Force a récemment insisté sur le rôle essentiel que jouent désormais les satellites commerciaux et les nouvelles constellations en orbite basse de petits satellites. Starlink a déployé en Ukraine près de 11 000 kits de connexion à son réseau depuis le début de la guerre. Avec plus de 2 300 satellites en orbite, une telle constellation semble pour l'heure indestructible, la perte de quelques satellites ne suffisant pas à la mettre hors d'usage, même si à l’avenir, les petits satellites de la constellation pourront être détruits ou brouillés, par exemple avec des armes laser. Dans l'armée française, on souligne que la connectivité et les réseaux sociaux ne changent pas la donne seulement sur le plan opérationnel, mais aussi sur le plan informationnel et de la propagande. Si l’Union européenne souhaite se doter d’une telle constellation, aucun pays européen ne peut se payer seul une telle infrastructure spatiale, évaluée à un minimum de 6 Md€ pour une constellation de quelque 300 satellites déclinés sur différents plans orbitaux. « L'Europe est déjà très en retard, chaque jour compte, il faut faire vite », souligne le patron d'Airbus Defence and Space, Michael Schoellhorn.

    Les Echos du 13 juin
  • Espace
    Les startups spatiales ont gagné la confiance des pouvoirs publics
    Dans le cadre du Paris Air Forum 2022, il a été constaté que les acteurs institutionnels investissaient de plus en plus d'argent et de temps au profit des startups. Aujourd'hui, la Commission européenne met de plus en plus d’argent sur la table pour demander aux nouveaux acteurs de se pencher sur des problématiques jusqu'alors réservées aux grands systémiers européens. « C’est une vraie marque de confiance », selon Clément Galic, le PDG et fondateur de la startup rennaise Unseenlabs. Si les premières marches de financement sont désormais plus aisées à franchir, les étapes suivantes restent difficiles. Pour Louis de Gouyon Matignon, président et fondateur de Gama : « A partir du moment où on passe en série A (levée de fonds pour accélérer son développement), on veut industrialiser la société, ça va devenir un petit peu plus complexe ». L'Agence spatiale européenne (ESA) et la DGA ont désormais intégré les startups pour soutenir leurs besoins mais ils reconnaissent qu'il y a encore du chemin à faire. « L'Europe représente 15% du financement public du spatial dans le monde », souligne Géraldine Naja, directrice de la commercialisation, de l'industrialisation et de l'approvisionnement de l'ESA. L'enjeu est de permettre aux startups de trouver leur place sur le marché et de ne pas être dépendantes d'un seul client. « C'est toute la base du plan France 2030 », souligne finalement Jean-Baptiste Paing, ingénieur en chef de l’armement à la DGA.

    La Tribune du 13 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Entretien avec Ben Smith, directeur général d’Air France-KLM, pour le JDD
    Arrivé il y a bientôt quatre ans à la tête du groupe Air France-KLM, Ben Smith a multiplié les décisions pour restructurer le capital, le réseau, la flotte du groupe et repositionner la marque Air France, alors que la compagnie finalise mardi 14 juin l’entrée du géant du maritime CMA-CGM au capital. Cette opération « va renforcer nos fonds propres et donc nous aider à rembourser ces prêts, dans le cadre très précis fixé par Bruxelles » déclare le directeur général de la compagnie. CMA CGM avait l’ambition de se diversifier dans l’aérien et Air France a de l’expertise et surtout une flotte dans ce secteur. S’associer avec le troisième groupe mondial dans le maritime, qui est français, nous donne un avantage incontestable » explique-t-il. Air France-KLM a fait le pari d’une reprise forte et préparé cette période depuis des mois en assurant le recrutement suffisant pour accueillir un maximum de clients dans les meilleures conditions. « Nous avons décidé dès l’automne dernier d’embaucher 300 pilotes. Nous avons aussi repositionné sur le transatlantique une partie de nos avions assurant les liaisons vers l’Asie ». Et les efforts donnent de vrais résultats, au 1er trimestre, le groupe affiche de meilleurs chiffres que Lufthansa ou British Airways. Du coté de Transavia, la flotte passera à 61 appareils cet été, contre 38 avant la crise, pour monter à 100 dans les prochaines années. En parallèle, le groupe Air France-KLM a pris des engagements environnementaux très forts. « En 2050, nous serons à zéro émission nette. Pour cela, nous explorons absolument toutes les pistes, car chaque effort compte : les carburants durables, les nouveaux avions, qui sont déjà moins polluants et moins bruyants. D’ici à 2030, nous aurons réduit de 30% nos émissions de CO2 par passager/km, soit -12% d’émissions nettes par rapport à 2019 » se réjouit Ben Smith.

    Le JDD du 13 juin

Industrie
  • Industrie
    Safran présente ses nouveautés à l’Aircraft Interiors Expo de Hambourg
    A l’occasion du salon Aircraft Interiors Expo qui se tient du 14 au 16 juin 2022 à Hambourg, les fabricants mondiaux présentent leurs sièges et équipements pour les cabines d’avion. Safran Seats, du groupe français Safran, y dévoilera plusieurs nouveautés en matière de sièges, parmi lesquelles le « VUE », le « Unity », l’« Interspace », ou encore l’« Euphony ». Par ailleurs, Safran Cabin expose les cabines, coffres à bagages, cuisines et équipements de service qui ont récemment été sélectionnés par de grandes compagnies aériennes mondiales. Le container coupe-feu présenté au salon, qui permet de transporter sans risque des produits inflammables, est notamment finaliste du concours des Crystal Cabin Awards 2022. Pour compléter cette offre, les dernières innovations en matière de divertissement à bord sont disponibles pour des démonstrations avec l’ensemble des technologies développées par Safran Passenger Innovations pour une connectivité et un accès à des services numériques personnalisés et fluides.

    Air Journal du 13 juin