Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Aura Aéro signe 130 intentions d'achat pour son avion régional électrique
    La startup toulousaine Aura Aéro a annoncé mercredi avoir signé des lettres d'intention en vue de l'achat de plus de 130 exemplaires de son futur avion de transport électrique régional de la part de 9 compagnies. « Les équipes techniques du constructeur prendront en compte les recommandations des compagnies dans le développement de l'avion, dont l'entrée en service est prévue en 2027 », affirme la société dans un communiqué. L'ERA (Electrical Regional Aircraft) est un projet d'avion tout électrique de 19 places, dont le 1er vol est prévu en 2024. L'appareil est équipé de 6 moteurs électriques fixés sur des ailes surélevées. La compagnie française Twinjet a signé une intention d'achat pour 25 appareils, la maltaise Elitavia et la brésilienne DUX pour 20 appareils chacune tandis que les sociétés française Flying Green, suisse FMS et gabonaise Afrijet se sont engagées pour 10 avions chacune. Des lettres d'intention de 3 autres compagnies doivent être « annoncées prochainement », selon Aura Aéro. Avec les 200 exemplaires déjà signés avec le loueur irlandais Amedeo, l'avion régional électrique ERA totalise plus de 330 intentions de commandes.

    Ensemble de la presse du 6 octobre
  • Industrie
    Le réacteur GTF Advantage aux essais sur un A320neo d'Airbus
    Le motoriste américain Pratt & Whitney vient d'annoncer que son GTF Advantage venait de démarrer ses essais en vol de développement sur l'un des appareils de la famille A320neo. Le but de cette campagne d'essais est de poursuivre le mûrissement du moteur dans divers environnements opérationnels, notamment par temps chaud et par temps froid ainsi que depuis des aéroports situés à haute altitude. Cette évolution du PW1100G-JM sera capable de fournir 34 000 livres de poussée au décollage au niveau de la mer, soit une augmentation de 4%. Il offrira aussi une augmentation (jusqu'à 8%) de la poussée au décollage à des altitudes plus élevées. Il affichera également une diminution de la consommation en carburant par rapport à la génération actuelle de l'ordre de 1%. Particulièrement adapté à l'A321XLR, le GTF Advantage deviendra à terme l'offre standard du GTF pour l'ensemble de la famille A320neo d'Airbus. Pratt & Whitney précise que la certification de la nouvelle évolution du moteur se poursuivra durant le 1er semestre 2023. Le GTF Advantage a déjà effectué plus de 2 400 heures et 7 800 cycles d'essais, dont un test réussi sur du carburant d'aviation durable (SAF). Le moteur sera d'ailleurs compatible avec une utilisation à 100% de SAF dès son entrée en service.

    Le Journal de l’Aviation du 6 octobre
  • Industrie
    Les tensions sur l’approvisionnement de métaux se poursuivent
    La chaîne d’approvisionnement aéronautique fait face à de fortes tensions au niveau de l’approvisionnement de certains métaux, notamment le titane. « Le prévisionnel de la hausse des besoins n’est plus en phase avec la réalité du terrain » résume un expert cité par l’Usine Nouvelle. En raison des exigences de qualité requises, la filière ne fournit des agréments aux fournisseurs de matière et à leurs usines qu’au compte-goutte, impliquant un coûteux suivi de chaque instant. Une méthode efficace pour garantir la sécurité des pièces, mais qui trouverait aujourd’hui ses limites dans un contexte économique et géopolitique explosif. « A cause du trop faible nombre d’acteurs agréés, l’aéronautique a accès à une quantité trop restreinte de matière » selon cet expert. Récemment, une grève chez un fournisseur américain a provoqué des tensions d’approvisionnement au niveau d’un alliage base nickel. Les rallongements de livraisons actuels pourraient se faire encore davantage ressentir en 2024, en raison de la durée des cycles de production. Mais la principale source d’inquiétude reste l’approvisionnement du titane. Le producteur russe VSMPO est toujours l’un des principaux fournisseurs de l’industrie aéronautique européenne. Le risque d’une escalade des sanctions contre la Russie conduisant à un arrêt de ses exportations n’est pas à écarter. Or, Airbus et Safran restent très dépendants de cet industriel. La possible arrivée sur le marché aéronautique d’un acteur chinois, Baoji Titanium Industry, pourrait donner un peu d’air et l’acquisition prochaine d’Aubert et Duval par Airbus et Safran, et de sa filiale EcoTitanium en particulier, suscite beaucoup d'espoir. Chez Safran, on assure que de nouvelles sources pourraient prendre le relais dès le début de 2023. Aux échelons inférieurs de la chaîne d’approvisionnement, c’est la couverture des achats et la contractualisation entre sous-traitants qui pourraient rendre la filière plus robuste.

    L’Usine Nouvelle du 6 octobre
  • Industrie
    Rahul Domergue nommé Secrétaire général d'ATR
    Rahul Domergue a été nommé le 1er octobre nouveau Secrétaire général et Directeur juridique d’ATR, le groupe détenu à parité par Airbus et l'Italien Leonardo. Il succède à Frédéric Torrea, qui a beaucoup œuvré pour connecter le leader mondial de l'aviation régionale avec son écosystème toulousain. Frédéric Torrea a lui été nommé Responsable du contrôle des exportations chez Airbus Helicopters. Rahul Domergue rejoint le comité exécutif d’ATR et rapporte directement à la nouvelle Présidente exécutive, Nathalie Tarnaud Laude. En tant que Secrétaire général, il prend la tête des équipes juridique, éthique et conformité, environnement & affaires publiques et moyens généraux.

    La Dépêche du 6 octobre
  • Industrie
    La flambée des prix de gaz pourrait remettre en cause le projet d'usine de Safran près de Lyon
    L’usine de disques de freins carbone de Safran à Feyzin (Rhône) pourrait être compromise face à l’explosion du prix du gaz. Cet investissement, qui pourrait peser 250 M€ et quelque 200 emplois à terme, avait obtenu l’appui direct du ministre de l’Economie, Bruno le Maire et servi d'exemple de projet de réindustrialisation au Président de la République, Emmanuel Macron, lorsqu’il avait visité le site de l’équipementier aéronautique à Villeurbanne en 2019. « Si les conditions de réalisation de ce projet débouchaient sur un retard, ou si les conditions économiques prévisibles à cet horizon n’étaient plus réunies, cela pourrait nous amener à investir ailleurs », a annoncé Cédric Goubet, le Président de Safran Landing Systems, mercredi 5 octobre, en marges de l’inauguration, à Vélizy (Yvelines), d’un laboratoire d’essais dédié aux systèmes d’atterrissage et de freinage du groupe. Chaque année, l’industriel produit entre 1500 et 1700 tonnes de carbone par an, via 3 usines : Villeurbanne, Walton (Kentucky) et Sendayan (Malaisie). Le site de Feyzin doit permettre à Safran de passer le cap des 2 000 tonnes de carbone produites par an, un niveau adapté aux prévisions de croissance du trafic aérien d’ici la fin de la décennie. La compétitivité du futur site français était assurée grâce à un procédé de fabrication inédit (beaucoup moins de gaz grâce à un système de recyclage) en mesure d’assurer une grande partie de la compétitivité de cette future installation française. « Avec ce nouveau procédé, le rendement peut être amélioré d’un facteur 4 ou 5, ce qui entraîne une importante baisse du coût de production et des émissions, précise Cédric Goubet. C’est ce qui permet de maintenir cette production en France ». Il précise finalement : « Nous sommes en train de réengager l’ensemble des parties prenantes, la métropole, le conseil régional, l’État, la préfecture et RTE. Ce projet dépend de cette mobilisation et de la tenue des engagements des différents protagonistes ».

    L’Usine Nouvelle du 6 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le transport aérien poursuit sa remontée malgré l'inflation
    La saison automne-hiver s'annonce sous de bons auspices pour les compagnies aériennes européennes. Le trafic semble se stabiliser à un niveau élevé en ce début d'automne, proche des niveaux d'avant crise, malgré la fin des vacances d'été et l'inflation galopante, qui n'épargne pas le transport aérien. Selon Eurocontrol, les prix des billets ont augmenté de 33,3% en moyenne. En France, la hausse, continue depuis avril, a même atteint 36,3% en août, toutes destinations confondues, et 21,8% en cumul depuis le début de l'année. Cela n’a pas dissuadé les Européens de continuer à prendre l'avion. Le nombre de vols qui était revenu à 88% du niveau de 2019 courant août, s'est maintenu à 87% en septembre, soit 30 278 vols quotidiens en moyenne. La reprise devrait se poursuivre cet hiver, avec plus de 430 millions de sièges en vente, le mois de décembre 2022 serait globalement à seulement 10% du niveau de 2019. De plus, la levée des restrictions d'entrée au Japon et à Hong Kong devraient donner un coup de fouet au trafic asiatique. Les compagnies n’opèrent en revanche qu’à 60% de leurs capacités en Chine continentale. Cette remontée ne s’est pas faite sans difficultés et les retards et annulations ont explosés. De janvier à début octobre, le taux de départs à l'heure n'est que de 65% en moyenne, contre 71% en 2019. Pour Eamonn Brennan, le Directeur d'Eurocontrol, « ceux qui s'étaient bien préparés à la reprise ont fait un très bon été et ceux qui étaient moins bien préparés ont fait un peu moins bien ».

    Les Échos du 6 octobre

Défense
  • Défense
    La France consacrera 2 Md€ à l'achat de munitions en 2023
    La France va consacrer 2 Md€ à l'achat de munitions en 2023 pour ses forces armées, soit un tiers de plus que l'année passée, a affirmé mercredi le ministre des Armées Sébastien Lecornu, évoquant des « adaptations » face à la guerre en Ukraine. Il s’agit d’une « somme exceptionnelle », consacrant « 60% de crédits en plus par rapport à 2019 », a affirmé le ministre en présentant le projet de budget 2023 devant les députés de la commission de la Défense. Comme annoncé à plusieurs reprises et comme cela doit être le cas encore en 2024 et 2025, le budget des armées augmentera de 3Md€ en 2023 pour atteindre 43,9 Md€ (hors pensions), conformément à la Loi de programmation militaire (LPM 2019-2025). Les commandes annoncées porteront notamment sur 200 missiles antichars MMP (missiles moyenne portée), 100 missiles antiaériens SAMP-T (Sol-Air Moyenne Portée de nouvelle génération), mais également de près d'une centaine de missiles air-air Mica équipant les Rafale et Mirage 2000, près de 700 bombes air-sol de 250, 500 et 1 000 kg, 10 000 obus de 155 mm pour les canons Caesar et plus de 50 millions de munitions de petit calibre, a détaillé le ministère. Le « maintien en condition opérationnelle » (MCO), c'est-à-dire l'entretien des matériels, essentiel pour assurer la disponibilité des équipements, bénéficiera lui d'une « enveloppe exceptionnelle de 5 Md€ », selon Sébastien Lecornu. Les avions et hélicoptères des 3 armées bénéficieront de 57% de cette enveloppe.

    Le Figaro du 6 octobre

Innovation
  • Innovation
    La FAA publie des directives provisoires sur la conception des vertiports
    La Federal Aviation Administration (FAA) a publié fin septembre des normes de conception des vertiports et de vertistops pour soutenir l'introduction d’aéronefs à mobilité aérienne avancée (AAM) à décollage et atterrissage verticaux électriques (eVTOL). Le document EB 105 de 51 pages décrit les dimensions physiques des aires d'atterrissage et de décollage (TLOF) et d'approche finale et de décollage (FATO) des vertiports, fournit des lignes directrices pour l'éclairage, le marquage et les aides visuelles, et introduit des normes de sécurité initiales et des lignes directrices pour les batteries d'aéronefs et les équipements de charge. Il contient également des exigences pour les opérateurs qui cherchent à ajouter des vertiports aux aéroports commerciaux et aux structures existants. « Notre pays entre dans une nouvelle ère de l'aviation », a déclaré Shannetta Griffin, administratrice associée de la FAA pour les aéroports, en annonçant la publication de la norme EB 105. « Ces normes de conception de vertiports fournissent les bases nécessaires pour commencer à construire des infrastructures en toute sécurité dans cette nouvelle ère », selon elle. Les orientations de la FAA en matière de conception de vertiports font suite à la publication en mars 2022 d'orientations de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).

    Aviation Week du 6 octobre

Environnement
  • Environnement
    TotalEnergies envisage le planeur marin pour acheminer des travailleurs vers ses plateformes offshore
    Le planeur marin électrique en est à ses balbutiements, mais il récolte un soutien de choix : TotalEnergies y voit un moyen de réduire l'empreinte carbone de l'acheminement de ses travailleurs vers des plates-formes offshore. L'une des sources de pollution engendrés par ces sites industriels provient du mode de transport de leurs travailleurs, le plus souvent acheminés par hélicoptère, ou via des navires de transfert d'équipages. TotalEnergies vient de signer un partenariat stratégique avec l'entreprise américaine Regent afin d'explorer la possibilité du planeur marin 100% électrique. Il est « plus rapide, plus rentable et plus durable » que les modes de transport actuels, et particulièrement adapté pour les déplacements courts dans les zones côtières, selon l’entreprise Regent. Ses planeurs marins seront capables de couvrir des distances de 290 km, à une vitesse de pointe de 290 km/h, avec les technologies de batterie actuelles. Regent a fait voler un démonstrateur à échelle réduite pour la 1ère fois mi-septembre. L'entreprise américaine multiplie les signatures de partenariats et pré-commandes mais doit encore prouver la robustesse de sa solution. Elle vise en tout cas un vol à échelle réelle en 2024 et une mise en service commercial en 2025.

    L’Usine Nouvelle du 6 octobre

Espace
  • Espace
    Décollage réussi pour SpaceX, une cosmonaute russe en route vers l'ISS
    Une cosmonaute russe a décollé ce mercredi vers la Station spatiale internationale (ISS) depuis les Etats-Unis, à bord d'une fusée de l'entreprise américaine SpaceX. La mission revêt un caractère particulièrement symbolique en pleine guerre en Ukraine. Anna Kikina, seule femme cosmonaute russe actuellement en service actif, fait partie de l'équipage Crew-5, également composé de deux Américains et d'un Japonais, Nicole Mann et Josh Cassada, représentant la NASA et la Jaxa, et Koichi Wakata pour l'agence spatiale japonaise. Il s'agit de la 5ème mission régulière vers l’ISS assurée par SpaceX, via sa fusée Falcon 9 et son vaisseau Crew Dragon, pour le compte de la Nasa. Un Américain avait décollé il y a 2 semaines à bord d’une fusée Soyouz vers l'ISS. Ce programme d'échange d'astronautes, prévu de longue date, a été maintenu malgré les très fortes tensions entre les deux pays. Après un voyage d'environ 30 heures, le vaisseau s'amarrera jeudi à la Station Spatiale internationale, qui évolue à environ 400 km d'altitude. Les membres de Crew-5 rejoindront les 7 personnes déjà à bord (2 Russes, 4 Américains, et 1 Italienne). Quelques jours de passation sont prévus avec les 4 membres de Crew-4, avant que ceux-ci ne soient renvoyés sur Terre.

    Ensemble de la presse du 6 octobre