Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Royal Jordanian Airlines choisit la famille A320neo
    La compagnie aérienne Royal Jordanian Airlines a finalement annoncé le 2 octobre qu'elle avait conclu un accord avec Airbus pour acquérir 20 appareils de la famille A320neo. Ils viendront remplacer la flotte d'avions moyen-courriers de la compagnie jordanienne qui comprend 13 appareils de la famille A320neo aujourd'hui (4 A319, 7 A320 et 2 A321). Les livraisons sont attendues à partir de mi-2024. Le choix concernant la motorisation n'a pas été avancé. « Un atout qui a influencé le processus de sélection est le large soutien technique et logistique dans la région et dans tous les aéroports où la compagnie aérienne exploite ce type d'avion », a indiqué la compagnie, qui exploite des Airbus depuis 35 ans. Le transporteur national jordanien poursuit également les négociations avec Boeing, en vue d'ajouter dans les prochaines années 4 B787 supplémentaires à sa flotte gros-porteur qui compte déjà 7 B787-8. Royal Jordanian Airlines évalue les versions B787-9 et -10. Cette modernisation de la flotte s'inscrit dans le plan de développement de la compagnie qui vise à faire augmenter sa taille de 24 appareils aujourd'hui à plus de 40 appareils dans les 3 à 5 prochaines années.

    Le Journal de l’Aviation et Aviation Week du 4 octobre
  • Industrie
    Groupe Reel reprend Cnim Systèmes Industriels
    Groupe Reel a été désigné comme le repreneur de Cnim Systèmes Industriels, l’une des filiales du groupe toulonnais dont l’activité consiste à produire des systèmes et composants complexes de grande dimension à destination de grands industriels de pointe, dans l’aéronautique ou le nucléaire. Avec cette acquisition, Groupe Reel se renforce dans ces domaines en développant des synergies avec le reste du groupe, tout en préservant l’identité et la richesse de compétences de Cnim Systèmes Industriels. Basé en France, Groupe Reel est un groupe industriel international, familial et indépendant, fondé il y a plus de 75 ans, et spécialisé dans les systèmes de levage et de manutention complexes et dans les solutions de systèmes intégrés en environnements difficiles. Le groupe emploie désormais 3300 employés.

    Les Echos du 4 octobre
  • Industrie
    Un concours pour dessiner la future livrée de l’A350F
    Airbus lance ce mardi 4 octobre un jeu-concours ouvert à tous, professionnels comme amateurs, pour dessiner la future livrée de l’A350F : les projets devront être envoyés d’ici le 28 novembre. Le design gagnant sera dévoilé le 15 mars 2023, avant d’être présenté en juin lors du salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget. Les soumissions « peuvent être dessinées à la main ou créées par tout autre médium au choix de l’artiste, peuvent être simples ou complexes, utilisant une ou plusieurs couleurs », avec deux restrictions : les logos Airbus et A350F doivent rester inchangés, tout comme le cockpit et son « masque ». Sur les quelque 1 000 m2 disponibles, comme le déclare Airbus, « le ciel est littéralement la limite ». Le 1er vol de l’A350F est à ce jour prévu en 2024, avec donc cette nouvelle livrée. Le gagnant du concours aura droit à 2 voyages, vers le Salon du Bourget où il recevra une maquette de l’appareil avec son design, et vers Toulouse où il visitera la ligne d’assemblage final et assistera au vol inaugural. Lancé en juillet 2021, le nouveau gros-porteur cargo A350F a accumulé depuis décembre dernier 31 commandes de la part de 6 clients, dont Air France, CMA-CGM, Singapore Airlines, Silk Way West Airlines, la société de leasing Air Lease Corporation (ALC) et plus récemment Etihad Airways.

    Air Journal du 4 octobre

Formation
  • Formation
    La Cité des savoirs aéronautiques et spatiaux verra le jour à Mérignac dans 3 ans
    La Cité des savoirs aéronautiques et spatiaux devrait voir le jour en 2025, afin de constituer un outil d’attractivité des métiers du secteur. Portée depuis fin 2020 par l'Association de préfiguration Tarmaq, le projet est soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine, Bordeaux Métropole, la Ville de Mérignac et le GIFAS, mais aussi des acteurs majeurs du secteur dans la région (Dassault Aviation, Thales, Sabena technics, Airbus, ArianeGroup et l'armée de l'Air et de l’Espace). « La filière néo-aquitaine mérite Tarmaq », explique Jérôme Darsouze, Directeur général du projet. « Le secteur aéronautique et spatial doit pouvoir disposer, d'ici trois ans, de ce lieu qui sera une vitrine des technologies, mais aussi des métiers qui les servent ou les mettent au point », ajoute-t-il. La Cité des savoirs aéronautiques et spatiaux sera un outil de valorisation des parcours professionnels qu'offrent les filières ASD (aéronautique, spatiale, défense) de la Nouvelle-Aquitaine, qui connaissent des tensions en matière de recrutement. Ce travail débutera avant même l'érection des premiers murs de Tarmaq. « Nous allons faire un Tarmaq hors les murs, avec des propositions de visites industrielles, des programmes de découverte des métiers, etc. » précise Jérôme Darsouze.

    Sud-Ouest du 3 octobre
  • Formation
    La Fab’Academy de Saint-Nazaire déménage sur le campus d’Heinlex
    Les besoins en effectif de l’industrie du bassin de Saint-Nazaire restent considérables. L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) des Pays de la Loire souhaite donner une nouvelle dimension à sa Fab’Academy, son centre de formation aux métiers industriels. La structure est aujourd’hui installée sur 6 500 m2 dans le quartier Gavy-Océanis, au bord de l’estuaire où elle accueille apprentis, adultes en formation continue et demandeurs d’emploi. Elle devrait être relocalisée en 2024 sur le campus d’Heinlex, sur un terrain de 16 800 m2 proposé par la ville de Saint-Nazaire et sa communauté d’agglomération. Le budget consacré à la construction et à l’équipement du bâtiment est de 25,7 M€. Le nouveau bâtiment devrait offrir 8 700 m2 de surface, dont près de 5 000 m2 de plateaux techniques, contre 3 200 m2 actuellement. De quoi accueillir en 2024 près de 230 apprentis des filières chaudronnerie, soudage, usinage et bureaux d’études, contre 120 aujourd’hui. L’effectif de formation continue sera stable, à un total de 1 400 personnes. La nouvelle Fab'Academy aura aussi pour vocation de rehausser l’attractivité des métiers industriels aux yeux des jeunes. Pour ce faire, l'équipement est replacé au cœur d’un campus. Cette initiative s’inscrit plus largement dans le regroupement à l’horizon 2025 des structures de formation, d’enseignement supérieur et de recherche de Saint-Nazaire sur le campus d’Heinlex, dans le cadre d’un projet de 14,5 M€ cofinancé par l’État, la région et Nantes université. Un 1er bâtiment universitaire est d’ailleurs en cours de construction sur le site, avec une livraison attendue en 2023.

    La Tribune du 4 octobre

Environnement
  • Environnement
    Textron Aviation et ZeroAvia partenaires pour le Cessna Grand Caravan version hydrogène
    Textron Aviation et ZeroAvia annoncent la signature d’un partenariat portant sur le développement d’un moteur hydrogène-électrique de 600 kW destiné au Cessna Grand Caravan. La startup britannique, qui a développé un moteur électrique alimenté par une pile à combustible à hydrogène, malgré la perte de son démonstrateur en avril 2021 liée à un problème d’alimentation, continue de susciter l’intérêt. Le contrat signé avec Textron Aviation en est la preuve ZeroAvia développera son système de propulsion ZA600 pour le Grand Caravan avec les données, l’ingénierie et le support de certification fournis par Textron Aviation. ZeroAvia vise à obtenir la certification pour le groupe motopropulseur de 600 kW dès 2025, permettant ainsi aux clients d’effectuer des vols à zéro émission. Cet accord avec Textron Aviation fait suite aux engagements déjà signés avec des avionneurs et des opérateurs. ZeroAvia a entrepris l’installation de son système sur un avion Dornier 228 de 19 places. Il annonce les premiers vols d’essai dans les prochaines semaines. Le projet entre dans le cadre du programme HyFlyer II, soutenu par le ministère britannique des affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle (BEIS), l’Aerospace Technology Institute (ATI) et Innovate UK par le biais du programme ATI.

    Aerobuzz du 4 octobre
  • Environnement
    Innovation dans l’aviation : des jets privés plus durables
    Le secteur de l’aviation a pris des engagements forts pour la décarbonation, NeozOne revient sur les innovations qui permettent aux jets privés d’atteindre les objectifs fixés de réduction d’émissions de CO2. Dans les faits, de 1990 à 2020, les jets privés ont atteint 54,3% de CO2 en moins par passager-kilomètre. Dans les prochaines années, l’apparition d’avions hybrides, complètement électriques, puis à hydrogène à l’horizon 2035 est attendue. De plus dans les innovations, il y a également la réduction de poids, qui permet de faire de réelles économies dans les émissions de gaz à effet de serre. Le poids des sièges a déjà été réduit de 20 %, notamment grâce à l’utilisation de certains matériaux. De même, l’optimisation du poids d’un jet outre les sièges est importante dans la conception plus écologique de ce transport. Dans la même lignée de la volonté d’optimisation, il y a des changements réalisés sur les ailes, pour une meilleure portance et un meilleur aérodynamisme. Il y a aussi des changements à faire sur les infrastructures au sol comme pour les passerelles d’embarquement ou les véhicules sur le tarmac. On peut également désormais réaliser des trajets plus efficaces et moins polluants comme avec le principe d’éco piloting, qui permet au pilote de s’adapter à la météo, pour effectuer un vol moins gourmand en énergie, mais aussi plus confortable avec moins de perturbation. Le procédé permet de faciliter le pilotage en fonction de son environnement direct, pour gagner en énergie et en confort.

    NeozOne du 4 octobre
  • Environnement
    Blue Spirit Aero veut produire des centaines de petits avions à hydrogène près de Toulouse
    La jeune société Blue Spirit Aero développe depuis Toulouse un avion à hydrogène de 4 places. Plutôt que d'avoir un seul moteur électrique alimenté par une grande pile à combustible qui reçoit l'hydrogène, la propulsion à puissance sera répartie sous la forme de 12 petits moteurs dispatchés sur les 2 ailes de l'aéronef. Ce design renforce la robustesse de l'appareil face à la panne. L'avion pourra continuer à voler avec jusqu'à 8 moteurs sur 12 en panne. « L'avantage de la pile à combustible est de fournir 3 fois plus d'énergie qu'une batterie. Cela permettra à notre appareil de voler 700 kilomètres à 230 km/h avec autrement dit près de trois heures d'autonomie, soit beaucoup plus que de petits avions électriques alimentés par des batteries », détaille Olivier Savin, le fondateur de Blue Spirit Aero. L’entreprise compte installer sa première chaîne de production dans le futur campus hydrogène de Francazal pour atteindre un rythme de fabrication de 150 avions par an à l'horizon 2030. « Ce lieu accueillera notre première chaîne de production destinée à fabriquer l'avion de démonstration. Ensuite, nous nous agrandirons pour avoir en 2025 une capacité de production d'une dizaine d'avions par an et atteindre jusqu'à 150 à 200 avions par an à l'horizon 2030 », explique Olivier Savin. Avant le 1er vol prévu fin 2024, Blue Spirit Aero va tester les différentes composantes de l'appareil et faire voler sa pile à combustible sur un avion de voltige du basque Aéro Mécanic's avec le soutien de la Région Occitanie.

    La Tribune du 4 octobre

Emploi
  • Emploi
    Focus sur un métier qui recrute : peintre aéronautique
    Un avion en chaîne d’assemblage final est de couleur verte et a besoin d’être peint aux couleurs de la compagnie aérienne avant d’être livré. C’est le travail du peintre aéronautique. Après avoir effectué des opérations de préparation et de traitement des surfaces en utilisant différents procédés (décapage, ponçage, trempage, polissage), le peintre aéronautique va appliquer sur ces surfaces préparées des couches de peinture à l’aide le plus souvent d’un pistolet. Viendra ensuite le temps de poser les décorations et les marquages spécifiques à chaque compagnie aérienne avant d’appliquer le vernis. Le peintre aéronautique, équipé de gants, d’un masque pour ne pas inhaler les odeurs de peinture, d’une combinaison intégrale et d’un harnais de protection pour parer à toute chute, mettra en moyenne 6 jours pour peindre un avion de moyenne taille, et plus de 10 jours pour un gros porteur. Quant à la quantité de peinture, elle varie en fonction de la taille de l’avion : de 130L à 500L pour un avion de ligne. L’épaisseur de la peinture sur un avion est infime : entre 0.15 et 0.35mm pour un total de 3 couches : une couche d’accrochage, une couche d’anticorrosion et enfin la couche finale aux couleurs de la compagnie aérienne. Pour accéder à ce métier, il faut un CAP/BEP peinture en carrosserie ou un certificat de qualification paritaire à la métallurgie (CQPM) d’opérateur en traitement de surface, galvanoplastie ou peintre aéronautique.

    Capital du 4 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le tribunal administratif de Marseille valide l’extension de l’Aéroport de Nice
    Alors que plusieurs associations estimaient que l'étude d'impact était insuffisante et réclamaient l'annulation de l'arrêté préfectoral accordant un permis de construire pour l'extension du Terminal 2, le tribunal administratif de Marseille a rejeté lundi 3 octobre leur recours. L'aéroport de Nice, deuxième hub international de France après Paris, qui a accueilli 14,5 millions de passagers en 2019, aura « une capacité d'accueil de 18 millions de passagers, soit les prévisions pour la fin de la décennie », a indiqué l'aéroport. En 2019, avant la crise, l'aéroport évoquait un objectif de 21 millions de passagers d'ici 10 ans. Le projet de 25 000 m2 prévoit la construction de 6 salles d'embarquement supplémentaires, d'une salle d'enregistrement des bagages et de livraison de bagages. L’augmentation du nombre de passagers se fera surtout par une optimisation du taux de remplissage des avions et une augmentation de leurs capacités, estime la direction de l'aéroport.

    Le Figaro du 4 octobre