Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    MBDA : « Nous allons recruter plus de 1 500 personnes en France cette année »
    Marie-Ange Moëc, responsable du Recrutement MBDA France, accorde une interview au Journal de l’Aviation. Pour soutenir sa croissance et préparer l'avenir, le groupe augmente ses effectifs dans tous les domaines. « Le groupe compte plus de 15 000 collaborateurs dans 5 pays : France, Royaume-Uni, Italie, Allemagne et Espagne », précise Marie-Ange Moëc. « En 2023 en France, nous avons connu une évolution nette des effectifs de 10%. Nous avons accueilli plus de 900 personnes en CDI, 80 en CDD et nous avons intégré 500 stagiaires et apprentis. MBDA connaît une croissance exponentielle : nous nous projetons sur une évolution nette similaire des effectifs pour 2024, de 9% à 10%, avec le recrutement de 950 personnes en CDI, 80 CDD et 500 stagiaires et apprentis en France, soit plus de 1 500 personnes ». Les recrutements sont notamment tournés vers la création de postes, pour faire face aux engagements contractuels du groupe auprès des forces armées. « En 2024, nous avons par exemple des besoins très importants sur la direction industrielle, qui va représenter 10% du plan de recrutement ». MBDA travaille avec des associations comme Hanvol et Tremplin Handicap en faveur du recrutement et de l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, précise la dirigeante.

    Le Journal de l’Aviation du 19 avril

Industrie
  • Industrie
    L'aéronautique soutient la croissance et les exportations françaises
    En 2024, l'industrie aéronautique devrait « regagner une grande partie du terrain perdu depuis 2019 en termes d'activité et sans doute de productivité », estime l'INSEE dans sa note de conjoncture du mois de mars. La production est attendue en hausse de 10%, cette année et en 2025. Airbus prévoit des livraisons en hausse de 9% cette année. Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les exportations aéronautiques devraient connaître une progression de 10% à 15% en 2024 et en 2025. Compte tenu du poids du secteur, qui représentait près de 10% du total des exportations hexagonales en 2019, soit environ 3% du PIB, « cela pourrait avoir un effet positif sur la croissance de 0,3 à 0,4 point en 2024 et en 2025 », explique Elliot Aurissergues, économiste à l’OFCE.

    Les Echos du 19 avril
  • Industrie
    Rachat de Spirit AeroSystems par Boeing : comment Airbus s’organise
    Le rachat de Spirit AeroSystems par Boeing est en discussion, comme l’a confirmé Brian West, son directeur financier, le 20 mars dernier. Spécialiste des fuselages, voilures et supports de réacteurs, le groupe travaille aussi pour Airbus, fournissant notamment les ailes des A220, depuis son site irlandais de Belfast. Bombardier, Gulfstream et Sikorsky (groupe Lockheed Martin) comptent aussi parmi les clients de Spirit AeroSystems. « Nous sommes en discussion avec Spirit pour protéger l’approvisionnement de nos programmes et définir une voie plus durable, tant sur le plan opérationnel que financier, pour les différents lots dont Spirit est aujourd’hui responsable », indique Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, cité par Le Figaro. Les discussions en sont à « un stade précoce » et plusieurs options sont sur la table, dont « le rachat de certaines activités que Spirit réalise pour nous ». Spirit AeroSystems pourrait ainsi céder les sites européens de Montoir-de-Bretagne (Pays de la Loire) et de Belfast. Le Figaro relève que « contrairement à Boeing, Airbus s’est renforcé dans les aérostructures, afin d’en faire un pilier positionné au cœur de son système industriel ». Depuis 2022, cette activité, où Airbus est numéro 2 mondial, s’est structurée, avec 2 filiales détenues à 100% : Airbus Atlantic en France (13 000 salariés dans 5 pays) et Airbus Aerostructures (8 400 salariés) en Allemagne.

    Le Figaro du 19 avril
  • Industrie
    Décarbonation : le programme ERA d’Aura Aero franchit 2 jalons majeurs
    Lors du Salon Aero Friedrichshafen, Aura Aero a annoncé que le programme ERA, lancé en 2021 dans le but de participer à la décarbonation du transport aérien, avec un appareil de 19 places dans un 1er temps, a franchi 2 jalons majeurs. D’une part, « une vaste revue du programme a permis de valider le jalon MG4, définissant les différents choix architecturaux des matériaux ou systèmes à retenir ». En conséquence, Aura Aero vient de lancer les 1ers appels d'offres auprès des fournisseurs. D’autre part, en vue de l’obtention de la certification des autorités européennes et américaines pour son avion ERA, dont l’entrée en service est prévue avant 2030, Aura Aero vient de signer avec l’EASA un contrat de PAC (Pre-Application Services Contract). « En amont du processus de certification de l’avion, ceci marque une étape majeure dans le programme ERA, en permettant de préparer le cadre dans lequel l’EASA certifiera l’appareil », précise Aura Aero.

    La Lettre M du 19 avril
  • Industrie
    Portrait de Damien Marc (JPB Système)
    Air & Cosmos consacre un portrait à Damien Marc, Président de JPB Système. Diplômé de Polytech Nantes, l’ingénieur est depuis 2006 à la tête de l’entreprise, spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions auto-verrouillantes. Très présent à l’international, avec des implantations en Pologne et aux Etats-Unis, JPB Système a fortement misé sur l’innovation, notamment avec le lancement d’un chantier autour de l’intelligence artificielle (IA), et l’investissement dans l’impression 3D métallique MBJ (Metal Binder Jet), grâce à une prise de participation dans la startup toulousaine Addimetal.

    Air & Cosmos du 18 avril
  • Industrie
    Les ETI françaises sont fortement exportatrices, un soutien pour la balance commerciale
    Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a publié, jeudi 18 avril, sa 1ère étude sur l'activité des ETI à l'étranger. Ces 6 200 sociétés, qui emploient entre 250 et 4 999 salariés et réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 Md€, « sont fortement exportatrices et très présentes à l'international », souligne Sylvie Grandjean, vice-présidente du METI et dirigeante du producteur de machines-outils Redex (Loiret). Selon le « baromètre des dynamiques internationales des ETI » remis à Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité, 86% des ETI françaises ont une activité d'export (contre 10% des PME), 1 sur 2 réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires à l'export, et 9 sur 10 ont une implantation à l'étranger. L’Europe constitue le 1er marché à l'export pour près des trois quarts des ETI exportatrices et reste la 1ère zone d'implantation internationale (62%). Le METI demande des mesures pour « un réalignement compétitif de la France sur la moyenne européenne », y compris concernant le prix de l’énergie. La mise en œuvre du plan « Osez l'export » entend permettre de passer de 150 000 à 200 000 entreprises françaises exportatrices, PME et ETI, d'ici à 2030.

    Les Echos du 19 avril

Défense
  • Défense
    Sébastien Lecornu appelle entreprises et collectivités à faciliter la mobilisation de réservistes dans l’armée
    Lors d’un déplacement, mercredi 17 avril, à Guyancourt (Yvelines), à l’occasion de la signature par Renault d’une convention de mise à disposition de réservistes, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a invité les employeurs à signer des conventions de partenariat avec la garde nationale pour faciliter la mobilisation des réservistes des armées. « La plupart des crises que nous avons à gérer ne sont plus des crises courtes, mais des menaces qui vont nécessiter une capacité à durer dans le temps et donc à relayer les forces », a expliqué le ministre des armées, appelant à « une forme de patriotisme du capitalisme français ». En 2022, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir doubler le nombre de réservistes des armées d’ici à 2030, pour atteindre 80 000 personnes. Actuellement, un peu plus de 41 000 civils, dont 23% de femmes, font partie de la réserve opérationnelle. La nouvelle loi de programmation militaire 2024-2030, adoptée à l’été 2023, a déjà porté de 5 à 10 jours la durée de mise à disposition des salariés à laquelle les entreprises ne peuvent s’opposer.

    Le Monde du 19 avril
  • Défense
    Les drones, nouvelle menace protéiforme qui transforme les conflits
    Les Echos consacrent un article à la multiplication de l'utilisation des drones, qui « révolutionnent les conflits modernes ». Employés par les forces russes et ukrainiennes, ou encore par Israël et l’Iran, leur prolifération « change les guerres », explique Charles Beaudouin, ancien général de l'armée de Terre et aujourd'hui président de COGES Event, qui organise Eurosatory, le salon mondial de la défense et de la sécurité qui aura lieu cette année du 17 au 20 juin au parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Moins chers à fabriquer que des missiles, les drones sont protéiformes, « de la taille d'une souris à celle d'un avion ». On peut distinguer 3 familles : les drones d'observation, qui servent à recueillir des informations, les drones de combat, équipés de munitions, et les drones « suicides » ou « kamikazes » qui se jettent sur leur cible. Les drones deviennent cependant de plus en plus multifonctions. Début mars 2024, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé la commande de 2 000 munitions télé-opérées de conception française, des drones kamikazes, pour un coût unitaire inférieur à 20 000 €. Des investissements qui « participent à un effort de rattrapage important pour nos armées », a-t-il déclaré.

    Les Echos du 19 avril