Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space et Space Cargo Unlimited vont concevoir la 1ère usine spatiale fin 2025
    Thales Alenia Space (TAS) et la startup franco-luxembourgeoise Space Cargo Unlimited ont annoncé, vendredi 2 décembre, s’associer pour installer en orbite basse la 1ère « usine flottante spatiale » privée, dotée de capacité de recherche et de production en microgravité. TAS sera le maître d’œuvre du module de service, qui restera en orbite et sur lequel l’usine spatiale, baptisée REV1, également conçue par TAS, viendra se clipser pour des missions de 2 à 3 mois. Puis, REV1 se détachera de ce module pour revenir sur Terre. Ce vaisseau-usine pressurisé sera réutilisable 20 fois. Proposée aux industriels, REV1 sera prête à l’emploi et totalement autonome. Elle sera équipée de plateformes de tests automatisés et de fabrication par impression 3D, de kits de bioréacteurs, dédiés aux laboratoires pharmaceutiques, ainsi que d’unités de simulations robotisées et de systèmes intelligents de stockage de plantes. L’usine aura des salles blanches adaptées à la fabrication de microprocesseurs. Le 1er vaisseau-usine doit être mis en service fin 2025. Space Cargo négocie actuellement avec plusieurs sociétés de lancement pour choisir la fusée qui emportera REV1 pour la placer en orbite basse. Selon une étude publiée en 2021 par Morgan Stanley, le marché naissant du « Made in Space » pourrait peser 10 Md$ d’ici à 2040.

    Le Figaro du 4 décembre

Compétitivité
  • Compétitivité
    Thierry Breton préconise un « fonds européen de souveraineté » face aux subventions américaines
    Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a appelé à la création d'un « fonds européen de souveraineté pour soutenir des projets industriels » et faire face à l'Inflation Reduction Act (IRA) américain. L'Union européenne s'inquiète depuis plusieurs mois des effets de ce plan de 420 Md$ du président américain Joe Biden largement consacré au climat et adopté l'été dernier. Lors de sa visite aux Etats-Unis, Emmanuel Macron a dit vouloir que la question des « exemptions » soit réglée d'ici au 1er trimestre 2023. Le commissaire européen a souligné la nécessité pour l'Europe d'améliorer son attractivité et sa compétitivité en se concentrant sur « la technologie et les secteurs stratégiques pour la réussite de sa transition verte ». Il préconise « un fonds européen de souveraineté pour soutenir des projets industriels », sans oublier les plans nationaux « à coordonner ». Soulignant les conditions d'endettement différentes selon les États, Thierry Breton affirme qu'il « faudrait sans doute envisager un financement autour de 2% du PIB de l'Union européenne, soit environ 350 Md€ ». La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a renchéri, indiquant que l'UE devait prendre des mesures de « rééquilibrage » pour aplanir les « distorsions » de concurrence causées par les massives subventions américaines de Joe Biden.

    Le Figaro du 5 décembre

Défense
  • Défense
    Le B-21 Raider de Northrop Grumman dévoilé par l’US Air Force
    30 ans après le B-2 du même constructeur, l’US Air Force a dévoilé son nouveau bombardier furtif. Le B-21 Raider de Northrop Grumman promet d’être encore plus furtif et plus autonome. Les images diffusées présentent une aile volante, des entrées d’air extrêmement fines positionnées sur l’intrados, avec des veines d’air qui plongent dans l’intérieur de la structure, et un bord d’attaque sans décrochement. Les vitrages du cockpit paraissent également très réduits par rapport à ceux du B-2. Northrop Grumman explique que 6 appareils, destinés aux essais en vol et à la mise au point du système d’arme, sont aujourd’hui à différentes étapes de la production. L’US Air Force ambitionne de recevoir au moins 100 appareils de série, peut-être même plus, qui remplaceront les B-1B et B-2 actuellement en service. Des travaux d’infrastructure ont déjà commencé sur les bases sélectionnées pour accueillir les nouveaux appareils, à savoir Ellsworth et Dyess Air Force Base au Texas et Whiteman Air Force Base dans le Missouri.

    Ensemble de la presse du 4 décembre

Industrie
  • Industrie
    Les bonnes prévisions d’Airbus des activités de services
    Les activités de services chez Airbus, si elles sont encore réduites actuellement, sont promises à un bel avenir. Le groupe a récemment détaillé ses prévisions en la matière, incluant la maintenance, la formation des personnels et la rénovation des appareils. Le marché devrait ainsi plus que doubler en 20 ans et passer de 95 à 232 Md$ en 2041, selon Airbus. En 2022, avec un montant de 95 Md$, le marché des services se situe encore en deçà de son niveau de 2019, où il avait culminé à 105 Md$. Mais il devrait connaître une croissance annuelle de 3,7% pour la période 2019-2041. Il faut dire que la flotte d’avions devrait passer de 22 900 à 46 900 appareils. A lui seul, le marché de la maintenance, qui garantit le maintien en opération des avions, pourrait bondir de 78 à 189 Md$ d’ici à 2041. Alors que les activités de services du transport aérien représentent 11 millions de personnes, elles nécessiteront l’emploi de 2 millions de personne supplémentaires.

    L’Usine Nouvelle du 5 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le terminal 1 de Roissy-CDG rénové et agrandi rouvre après 2 ans de fermeture
    48 ans après sa mise en service, le terminal 1 de Roissy-CDG a réouvert ses portes le 1er décembre après 2 ans de fermeture. Il est doté d'un nouveau bâtiment de 36 000 m2, reliant les satellites 1 et 3, soit un agrandissement de 18% doublé d'une rénovation et d'une modernisation complète, qui lui permettront d'accueillir, dans de bien meilleures conditions, 10,2 millions de passagers par an, soit 1,2 million supplémentaire, par rapport à 2019. La réouverture du terminal marque le retour en activité de la dernière infrastructure encore fermée des aéroports parisiens. Le nouvel ensemble conserve les caractéristiques du terminal originel, avec son puit central et ses tubes d'accès en zone d'embarquement et les tunnels menant aux satellites, mais y gagne une zone d'inspection filtrage élargie, une grande zone commerciale et une nouvelle zone d'embarquement de 5 600 m2, ainsi que de nombreux équipements supplémentaires, comme 90 dépose-bagages et 130 bornes libre-service. A l'issue d'une seconde phase de travaux, le terminal 1 devrait également s'enrichir, entre 2024 et 2025, d'une nouvelle salle de contrôle aux frontières. Au total, 36 compagnies aériennes devraient progressivement réintégrer ce terminal 1 au cours des prochaines semaines, dont la totalité des membres de la Star Alliance de Lufthansa, au premier rang desquels l'américain United et la japonaise ANA.

    Les Echos du 4 décembre
  • Aviation Commerciale
    La Commission européenne valide la suppression des vols courts en France
    La Commission européenne a validé la mesure de suppression des vols intérieurs courts en cas d’alternative en train de moins de 2h30 dans le cadre de la loi climat de 2021, selon un communiqué publié le 2 décembre dans le Journal officiel de l’Union européenne. La suppression des liaisons aériennes courtes avait été contestée par l’Union des aéroports français (UAF) solidairement avec la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe), qui avait saisi Bruxelles. Le règlement européen sur les services aériens précise toutefois que ces mesures doivent être « non discriminatoires », ne pas provoquer « de distorsion de la concurrence entre les transporteurs aériens », ne pas être « plus restrictives que nécessaire » et doivent avoir « une durée de validité limitée, ne dépassant pas 3 ans, à l’issue de laquelle elles sont réexaminées ». Des discussions auront lieu entre la Commission européenne et le gouvernement français pour assurer la conformité du projet à la législation européenne. L’interdiction des vols courts en France sera donc réexaminée au bout de 3 ans, avec des révisions intermédiaires tous les 6 mois, pour vérifier qu’elle est toujours justifiée, selon la Commission européenne.

    Ensemble de la presse du 5 décembre
  • Aviation Commerciale
    Les aéroports seront-ils impactés par les délestages d’électricité ?
    Après l’annonce du plan du gouvernement de couper l’électricité en dernier recours pour faire baisser la pression sur le réseau d’électricité, Le Parisien tente de faire le point sur les différents secteurs qui pourraient être impactés. Il est difficile à ce stade de savoir avec certitude si les aéroports seront touchés, mais les concernés l’envisagent d’ores-et-déjà et prennent leurs dispositions. L’aéroport de Nice a notamment fait savoir qu’il disposait d’un mécanisme de production d’électricité autonome. « Nous avons déjà dû répondre par le passé à une demande de délestage et nous sommes prêts à y répondre de nouveau ». L’aéroport, qui dispose de 2 pistes, se dit également capable de passer en « monopiste » pour économiser de l’énergie. Une demande a été formulée auprès des autorités pour que l’aéroport soit considéré comme une infrastructure prioritaire. Une requête qui ne concernera pas ADP, puisque le gestionnaire des sites franciliens a indiqué avoir été inclus dans l’arrêté préfectoral comme « opérateur d’importance vitale ».

    Le Parisien du 4 décembre
  • Aviation Commerciale
    EasyJet anticipe une demande soutenue pour la saison estivale de 2023
    Les premières réservations pour le printemps et l’été en 2023 s’annoncent positives, et ce malgré des prix de billets d’avion plus élevés, a indiqué easyJet dans ses prévisions. La compagnie aérienne britannique à bas coûts a déclaré que pour les 6 mois de la saison estivale à compter d’avril 2023, sa période la plus rentable, les réservations anticipées s’annonçaient positives, le rendement des billets pour la saison de Pâques 2023 dépassant celui de 2022. Pour la période hivernale, les rendements des billets ont augmenté d’environ 18% dans un contexte de forte demande pour les voyages. EasyJet a également estimé que l’ensemble du transport aérien européen sera confronté à des coûts plus élevés, en raison des prix du carburant, de la hausse du dollar américain et de l’inflation des salaires.

    Air Journal du 5 décembre

Sécurité
  • Sécurité
    La Suisse reprend la réglementation de l’UE sur les drones
    La réglementation européenne a fixé des normes de sécurité en matière de fabrication, de certification et d’exploitation des drones. L’exploitation des drones est désormais classée suivant le niveau de risque de l’opération en 3 catégories : « ouverte », « spécifique » ou « certifiée ». Tout télépilote désirant opérer un drone dans la catégorie « ouverte » devra disposer d’un certificat obtenu après une formation et un examen. La législation adoptée prévoit maintenant la reconnaissance mutuelle des certificats dans l’UE et en Suisse. De nouvelles hauteurs de vol maximales, limites de poids et restrictions géographiques s’appliquent, et des prescriptions en matière de protection de l’environnement, de protection de la sphère privée et de sécurité ont été introduites. La Suisse appliquera donc aussi la réglementation européenne portant sur U-space. Un ensemble de fonctions et de processus numériques et automatisés pourront être mis en œuvre dans un espace aérien défini, pour garantir une cohabitation harmonieuse avec les aéronefs traditionnels. Les pilotes profiteront dès lors d’une meilleure vue d’ensemble de la situation du trafic.

    Aerobuzz du 5 décembre
  • Sécurité
    La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris expérimente le largage de bouées par drone
    La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) a choisi Azur Drones dans le cadre d’une expérimentation de largage de bouées de sauvetage en Seine par drone. Chaque année, la BSPP réalise environ 300 opérations de secours sur la Seine auprès de personnes en difficulté. Afin d’augmenter les chances de survie des victimes, elle étudie l’intégration du drone sans pilote Skeyetech dans son schéma opérationnel. A réception d’un appel aux secours, le drone se déploie automatiquement sur la zone de noyade. Il est le premier à se porter sur les lieux et fournit aux secouristes, à l’aide de ses caméras de jour et de nuit, un retour vidéo intelligent, via une détection automatique de victimes. « Le système Skeyetech permet de gagner un temps considérable sur la durée moyenne de nos interventions grâce à ses automatismes et ses capteurs. Nul besoin de télépilote : les équipes sur le terrain se concentrent sur la part la plus importante de l’opération, à savoir les secours et l’assistance aux victimes », explique le Commandant Mathieu Giroir, initiateur et coordinateur du projet au sein du Bureau Etudes & Prospective de la BSPP.

    Aerobuzz du 4 décembre

international
  • international
    L’Arabie saoudite investit dans un projet d’aéroport international à Ryad
    L’Arabie saoudite a annoncé un projet de nouvel aéroport international à Ryad, dans le cadre de son projet « Vision 2030 » visant à diversifier l’économie de la riche monarchie pétrolière du Golfe. Le futur aéroport international baptisé Roi Salmane, du nom du souverain actuel, devrait accueillir 120 millions de passagers d’ici à 2030 et 185 millions d’ici à 2050. Il devrait être aussi en mesure de traiter 3,5 millions de tonnes de fret d’ici à 2050. Son coût n’a pas été précisé par les autorités saoudiennes. La capitale saoudienne Ryad est aujourd’hui desservie par l’aéroport international Roi Khaled, qui a accueilli plus de 26 millions de passagers en 2019. L’aéroport international le plus fréquenté d’Arabie saoudite se trouve actuellement à Jeddah, ville côtière au bord de la mer Rouge, où atterrissent chaque année des millions de pèlerins musulmans se rendant à La Mecque. L’ambition du pays est clairement de concurrencer ses voisins, Qatar et Emirats arabes unis, en équipant Ryad d’un hub aérien international digne de ce nom, face à Doha et Dubaï. Les autorités saoudiennes souhaitent attirer 100 Md$ d’investissements dans le secteur du transport aérien d’ici à 2030, mais aussi créer une nouvelle compagnie nationale, en plus de l’actuelle Saudia, et transporter jusqu’à 5 millions de tonnes de fret par an.

    Air Journal du 5 décembre