Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    En Haute-Garonne, la filière se mobilise pour attirer les talents
    En Haute-Garonne, la filière aéronautique recrute massivement pour faire face à la remontée des cadences. « Les cadences dans l'aéronautique vont devenir de plus en plus fortes dans les prochains mois et si nous n'arrivons pas à recruter rapidement du personnel qualifié cela va bloquer notre production », alerte Alexia Albert, responsable des ressources humaines chez Kep Technologies (Montauban), qui produit notamment des ensembles métalliques pour Airbus, Safran et Liebherr Aerospace. « L'augmentation des besoins est extrêmement forte, +113% dans la filière aéronautique contre +37% tous secteurs confondus dans le département », observe Olivier Jalbert, directeur territorial en Haute-Garonne de Pôle emploi. Airbus Atlantic, filiale d’Airbus dédiée aux aérostructures, avait annoncé 700 recrutements en CDI pour 2022. Afin d'attirer de nouveaux profils sans référence au CV, Pôle emploi a développé une méthode de recrutement par simulation (MRS) pour tester les habiletés des candidats. Beaucoup d'entreprises de la filière ont par ailleurs créé leur propre centre de formation. C'est le cas notamment de Satys, leader mondial de la peinture d'avions. « Nous devons recruter 50 peintres par an sur trois ans. Nous avons mis en place une formation qui dure 3 à 6 mois avec un formateur pour 3 peintres avec des cours théoriques et une mise en application sur avion avant une mise en pratique sur le cycle complet de peinture avec un accompagnant », indique Tiphany Bacqué, responsable recrutement chez Satys. Chez Airbus, le recrutement se conjugue avec l'ambition de féminiser les effectifs, dès la formation : l'avionneur s'est fixé pour objectif de passer à 30% de femmes au sein du Lycée Airbus à Toulouse à la rentrée 2023.

    La Tribune du 10 novembre
  • Emploi
    Cybersécurité : des stratégies de recrutement qui mettent l’accent sur la formation
    L’Usine Nouvelle consacre un article de son Hors-série de novembre aux stratégies déployées par les grandes entreprises pour assurer leurs recrutements dans le secteur de la cybersécurité, malgré la pénurie d’experts, en s’impliquant dans les formations. Airbus a créé en septembre, à Toulouse, un diplôme de niveau licence focalisé sur la cybersécurité dans l’aéronautique. Les 24 étudiants de cette première promotion recevront 550 heures de cours, dispensées en partie par des salariés d’Airbus. Thales développe quant à lui des partenariats avec les écoles, d’autant plus fructueux qu’ils sont mis en place près de « fortes implantations régionales », comme le souligne Pierre-Yves Jolivet, directeur général et vice-président des activités cyberdéfense du groupe.

    L’Usine Nouvelle, hors-série de novembre 2022
  • Emploi
    « C’est ici, chez Safran, que vous pourrez faire changer les choses » : entretien avec Lydie Jallier, directrice du Recrutement et du Développement des talents chez Safran
    Lydie Jallier, directrice du Recrutement et du Développement des talents chez Safran, accorde un entretien au Journal de l’Aviation. Le groupe, qui compte aujourd’hui plus de 76 000 collaborateurs, recrute 12 000 personnes dans le monde en 2022, dont 3 200 en France, et prévoit un même volume de recrutement sur les 4 prochaines années, « avec des profils plus diversifiés pour accompagner les transformations engagées sur le digital et la décarbonation de l’aviation ». « La reprise du trafic montre que les gens ont besoin de rester connectés. Safran s’engage en faveur de l’aviation décarbonée et nous avons besoin de tous les talents pour construire le moteur et les avions du futur : entrer chez Safran, c’est venir relever ce défi, c’est contribuer à une aviation neutre en carbone à l’horizon 2050 », souligne-t-elle.

    Le Journal de l’Aviation du 9 novembre

Défense
  • Défense
    Emmanuel Macron a présenté la Revue nationale stratégique
    Emmanuel Macron s’est rendu mercredi à Toulon pour présenter la Revue nationale stratégique fixant les ambitions des armées pour l’horizon 2030. Dans un monde plus dangereux, la France veut être « pourvoyeuse de sécurité », a-t-il insisté, soulignant que la France représente un « rocher » en Europe, parce qu’elle est désormais la seule nation de l’Union européenne à disposer de la dissuasion nucléaire. Celle-ci « nous prémunit de toute agression d’origine étatique contre nos intérêts vitaux, d’où que vienne cette agression et quelle qu’en soit sa forme », a-t-il poursuivi en rappelant « qu’aujourd’hui encore plus qu’hier, les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne ». Le chef de l’État assure vouloir « renforcer les liens » avec l’Allemagne, et a annoncé un sommet bilatéral avec le Royaume-Uni au premier trimestre 2023. Il a souligné l’importance des partenariats avec d’autres États européens ou africains, et a défendu « un ancrage fort » au sein de l’Alliance atlantique, où la France entend être en mesure d’assumer le rôle de « nation cadre ». Le président a enfin insisté sur le besoin de développer une nouvelle fonction stratégique d'influence, afin de mieux contrer les campagnes de dénigrement de la France à l'œuvre dans plusieurs pays. « Nous ne serons pas des spectateurs patients » assistant à la propagation de fausses informations ou de narratifs hostiles à la France, a déclaré le président. « L'influence sera désormais une fonction stratégique, dotée de moyens substantiels ». La France devra savoir « détecter sans délai » ces formes de guerre hybride. Emmanuel Macron a aussi évoqué la nécessité de se doter d'une force de mobilisation. C'est l'objet du dialogue avec les industriels de la Défense pour passer à une économie de guerre, ainsi que des projets de doubler le nombre de réservistes en France et de généraliser à une classe d'âge entière le service national universel.

    Ensemble de la presse du 10 novembre
  • Défense
    Les verrous à lever pour une remontée en cadence de l'industrie de Défense française
    Convoqués, mardi 8 novembre, au ministère des Armées pour une réunion de travail sur « l'économie de guerre », les industriels de la Défense français ont rappelé les obstacles à lever pour « produire davantage, plus vite et à des coûts contrôlés », comme le leur a demandé, en juin dernier, le président de la République, au Salon Eurosatory. Ils ont notamment demandé des commandes et de la visibilité à long terme, afin d’augmenter les cadences de production : « On a une industrie axée sur la recherche et le développement et une production faible pour assurer la continuité d'un savoir-faire, avec une production de matériel très technologique mais à un niveau minimum et une politique de zéro stock. A présent, au vu du retour de la guerre en Europe, on souhaite redonner de la « masse » aux armées […] Avoir des stocks et remonter en puissance ne se fera pas en un claquement de doigts », explique le GICAT. La guerre en Ukraine a mis en évidence des lacunes dans l'équipement des forces françaises (en munitions, artillerie, défense sol-air, logistique, renseignement), qu'il faut financer en plus des programmes de modernisation déjà en cours. « Le retour de la guerre en Europe a ajouté de nouveaux besoins sans en retrancher aucun », note le député LR Jean-Louis Thiériot. Aux pénuries de matières premières et de main-d'œuvre, qui concernent tous les secteurs industriels, s’ajoutent des difficultés propres à la Défense ; une bureaucratie excessive de la Direction générale de l'armement (DGA) est par exemple relevée. 6 groupes de travail ont été constitués entre les grands maîtres d'œuvre de la Base industrielle et technologique de Défense (BITD), les industriels Airbus, Dassault Aviation, MBDA, Naval Group, Nexter, Safran, Thales, ainsi que les représentants des états-majors des armées et la DGA, pour rechercher des remèdes.

    Les Echos du 10 novembre
  • Défense
    MBDA teste avec succès pour la première fois le laser DragonFire au Royaume-Uni
    MBDA et ses partenaires du consortium DragonFire ont réalisé avec succès le premier tir laser statique de haute puissance d'une capacité souveraine du Royaume-Uni, sur le champ de tir du DSTL (Defence Science and Technology Laboratory), l'agence exécutive du ministère de la Défense du Royaume-Uni, à Porton Down, le 17 octobre. À l'aide d’un démonstrateur de laser de QinetiQ, générant une puissance de l'ordre de 50 kW, les essais ont montré que DragonFire pouvait contrôler et focaliser en toute sécurité un laser de forte puissance sur un point extrêmement précis à longue distance. Le tir s’inscrivait dans une deuxième série d'essais visant à prouver la précision et la puissance de la nouvelle arme laser DragonFire. Les premiers essais, annoncés en juillet 2022, ont démontré la capacité de DragonFire à suivre et atteindre des cibles aériennes et maritimes avec une précision exceptionnelle. La prochaine étape consistera à combiner les résultats de ces deux premiers essais, en engageant des cibles dans des scénarios représentatifs sur le plan opérationnel.

    Air & Cosmos du 10 novembre

Espace
  • Espace
    SES choisit Arianespace pour lancer le satellite Eagle-1 destiné à la cryptographie quantique européenne
    Le fournisseur de services de télécommunications par satellites SES a annoncé mercredi avoir sélectionné Arianespace pour le lancement du satellite Eagle-1, un système européen de cryptographie quantique destiné aux applications de cybersécurité. Le satellite, qui supportera le système sécurisé de bout en bout de distribution de clés quantiques (QKD) pour l'Europe, sera lancé pour SES par Arianespace sur une fusée Vega C depuis la Guyane française dès le quatrième trimestre 2024. Le satellite sera placé en orbite terrestre basse (LEO). Le projet Eagle-1, qui comprend le satellite et l'infrastructure au sol, est développé par SES et son consortium de 20 partenaires européens, avec le soutien de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de la Commission européenne. Dans le cadre de l'accord récemment signé avec l'ESA, SES et ses partenaires concevront, développeront, lanceront et exploiteront un système QKD de bout en bout basé sur un satellite afin de tester et de valider la transmission sécurisée de clés cryptographiques dans l'Espace. Le premier système QKD européen souverain basé dans l'espace comprendra le satellite Eagle-1 en orbite terrestre basse (LEO) et un centre d'opérations QKD au Luxembourg. Marino Fragnito, directeur de l'unité commerciale Vega d'Arianespace, déclare : « Au cours des 38 dernières années, nous avons effectué 42 lancements pour notre partenaire de longue date, et Vega C va maintenant poursuivre ce succès. C'est un grand honneur pour nous de soutenir les ambitions de nos clients et de participer à cette mission qui vise à mettre en œuvre la technologie européenne de cybersécurité par satellite ».

    AbcBourse du 10 novembre

Industrie
  • Industrie
    Pourquoi Safran développe les matériaux composites céramiques (CMC)
    L’Usine Nouvelle consacre un article au développement par Safran des matériaux composites à matrice céramique (CMC), dont l’usage pourrait bientôt être généralisé dans les moteurs d'avions. Après plusieurs années de travaux et d’essais, le groupe anticipe une première intégration dans le développement d’un moteur entre 2023 et 2024. « Plus légers et plus résistants aux hautes températures que les alliages métalliques, ces matériaux pourraient réduire de 6% la consommation de carburant s’ils étaient pleinement déployés », explique Marc Montaudon, directeur général de Safran Ceramics. Un centre dédié à ces matériaux, ouvert en 2018, est basé au Haillan (Gironde). L’enjeu technologique a consisté à les rendre plus résistants, notamment au moyen d’un procédé consistant à « enrober une préforme en fibres céramiques avec une matrice de carbure de silicium dans un four de densification à 1 000°C, elle-même issue de la réaction de deux gaz, le méthyltrichlorosilane et l’hydrogène pur ». Safran a mené plusieurs essais d’intégration de CMC ces vingt dernières années, notamment au niveau d’une tuyère de l’hélicoptère Tigre lors d’essais en vol entre 2008 et 2022, d’une roue de turbine en 2010 en lien avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), ou d’un cône d’éjection certifié et installé sur un A320 en service d’Air France entre 2011 et 2013. Le groupe mène actuellement des essais pour des anneaux de turbine sur le moteur M88 du Rafale avec la DGA, et pour une tuyère sur le moteur Silvercrest dédié à l’aviation d’affaires.

    L’Usine Nouvelle du 10 novembre
  • Industrie
    Swiss Helicopter signe un accord avec HCare Classics pour ses H120
    Swiss Helicopter a signé un accord pour la mise à niveau des systèmes avioniques de ses hélicoptères H120. La nouvelle avionique modernisera l'appareil, fournira de nouvelles fonctionnalités de sécurité et de performance et l'équipera d'un système plus connecté numériquement. Cette mise à niveau est l'un des programmes d'amélioration continue proposés dans le nouveau pack HCare Classics d’Airbus. « Nous nous engageons à fournir à nos clients qui exploitent des hélicoptères anciens le même niveau élevé de soutien que pour nos hélicoptères de série », souligne Christoph Zammert, vice-président exécutif de l'assistance et des services aux clients chez Airbus Helicopters. « Swiss Helicopter est le premier de nos clients des opérations civiles à profiter de cette offre d'amélioration et de l'approche collaborative pour développer et certifier cette mise à niveau avionique pour le H120. Nous sommes honorés de nous engager dans un tel partenariat et de continuer à les soutenir pour garantir la sécurité, les performances et la capacité de support du système avionique de leur H120 ».

    La Tribune Bourse du 10 novembre
  • Industrie
    La startup Air Captif s’installe dans le Cher
    La startup Air Captif, filiale de Michelin spécialisée dans les structures gonflables, notamment pour l’aéronautique et la Défense, étendra son activité en 2024 sur le site de sa maison-mère, à Saint-Doulchard, dans l'agglomération de Bourges (Cher). Le groupe nourrit de fortes ambitions pour cette filiale, qui prévoit d'atteindre 5 Md€ de chiffres d'affaires dès 2025. Fondée en 2017 et rachetée en 2021 par le groupe Michelin, Air Captif emploie actuellement 50 salariés dans les Yvelines. Elle conçoit des structures ultra légères, résistantes et gonflables, qui présentent en particulier l’atout d’un volume plus faible que celui des modules classiques.

    La Tribune du 10 novembre