Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 60 avions et enregistré 177 commandes en octobre
    Airbus a enregistré le mois dernier 177 commandes brutes, et remis 60 avions à 38 clients. Avec 495 livraisons en net depuis le début de l’année, le groupe se rapproche de son objectif annuel de 700 appareils à livrer en 2022. En octobre, l’avionneur a enregistré 177 commandes : IAG a confirmé 31 A320neo et 28 A321neo, Air Canada a acquis 15 A220-300 supplémentaires, Xiamen Airlines a acquis 25 A320neo et 15 A321neo, et Jet2 35 A320neo. 28 autres A321neo sont également comptabilisés pour un ou des clients non identifiés.

    Air Journal du 9 novembre
  • Industrie
    « La souveraineté est devenue un enjeu de premier ordre » pour Olivier Andriès, directeur général de Safran
    Olivier Andriès, le directeur général de Safran, s’est exprimé, mardi 8 novembre, dans le cadre des Assises de l’Industrie organisées par L’Usine Nouvelle. Il a évoqué les difficultés d’approvisionnement, la hausse du coût de l’énergie ainsi que les pénuries de main-d’œuvre auxquelles l’industrie fait aujourd’hui face. « Ce qui rythme les cadences des avionneurs, ce n’est plus la demande, c’est l’offre », a-t-il souligné. « Tout l’enjeu de la chaîne de fournisseurs, c’est sa capacité à suivre la montée en cadence », a-t-il expliqué. « La résilience et la souveraineté sont devenues des enjeux stratégiques de premier ordre ». Le dirigeant évoque aussi la guerre en Ukraine et ses conséquences sur le marché de l'énergie et celui des matières premières. « On sentait déjà des tensions, mais le conflit les a exacerbées. Aujourd’hui, les problèmes d’approvisionnement concernent les métaux, comme le titane, essentiel pour certaines parties des moteurs d’avion, mais aussi le nickel et l’aluminium ». Les produits chimiques sont également en tension. « Il n’y a pas de souveraineté et de compétitivité si nous ne disposons pas d’une énergie à un prix compétitif », insiste Olivier Andriès. « La crise en Ukraine n’a fait qu’exacerber le différentiel de compétitivité entre l’Europe d’une part, et les Etats-Unis et l’Asie d’autre part ». Le dirigeant s’est félicité de l’acquisition imminente d’Aubert et Duval, la filiale du groupe Eramet spécialisée dans le titane, une opération menée avec Airbus et le fonds Tikehau ACE Capital. Une acquisition qui tient à des enjeux de souveraineté : Aubert et Duval élabore des superalliages stratégiques pour l’aéronautique, utilisés par exemple pour des pièces situées dans les parties chaudes des moteurs d’avion. Un rôle central notamment pour le SCAF, le futur avion de combat européen.

    L’Usine Nouvelle du 9 novembre
  • Industrie
    Le gouvernement promet 5 Md€ pour la décarbonation de l’industrie
    « Nous allons consacrer 5 Md€, issus du plan France 2030, pour décarboner notre industrie », a annoncé le Président de la République, Emmanuel Macron. 4 Md€ viseront les grands projets, qui concernent plus particulièrement les sites les plus émetteurs. 1 Md€ ciblera les entreprises plus petites ou les startups. 200 M€ seront également mobilisés dans la recherche. « Si, dans les dix-huit mois, vous êtes capables de garantir 10 millions de tonnes d’économies supplémentaires, nous doublerons l’enveloppe, avec 5 Md€ supplémentaires », a promis Emmanuel Macron aux industriels. Les filières devront faire valider des feuilles de route ambitieuses pour avoir accès à ces financements complémentaires. Au total, l’État envisage donc de consacrer 10 Md€ à la décarbonation de l’industrie.

    Ensemble de la presse du 9 novembre
  • Industrie
    DRF Luftrettung commande 2 Airbus H145 et un pack de services connectés
    Lors du salon European Rotors, qui a lieu à Cologne (Allemagne) du 8 au 10 novembre, l'opérateur allemand de services médicaux d'urgence par hélicoptère DRF Luftrettung a commandé 2 hélicoptères H145 supplémentaires et signé un contrat couvrant l'ensemble de la flotte avec un pack HDataPower sur mesure, un ensemble de services numériques conçus pour améliorer la disponibilité des vols et la sécurité opérationnelle. Les 2 H145 s'ajoutent à la flotte actuelle de 15 H145 et de 3 H135 déjà commandés en 2020. Les 20 hélicoptères seront livrés d'ici la fin de 2024. Propulsé par 2 moteurs Safran Arriel 2E, le H145 « est équipé d'un système de régulation numérique à pleine autorité du moteur (FADEC) et de la suite avionique numérique Helionix ». Au total, plus de 1 500 hélicoptères de la famille H145 sont en service, totalisant plus de 6 millions d'heures de vol, indique Airbus Helicopters.

    Air & Cosmos du 9 novembre
  • Industrie
    The Helicopter Company et SAF Aerogroup signent des contrats HCare In-Service
    The Helicopter Company (THC), créée par le Fonds d'investissement public (PIF) et premier fournisseur de services d'hélicoptères autorisé à effectuer des vols commerciaux en Arabie saoudite, a signé un contrat HCare In-Service pour couvrir sa flotte de 20 hélicoptères H145 à cinq pales. La flotte de H145 a été commandée en décembre 2021 et sera déployée à travers le pays pour les services médicaux d'urgence par hélicoptère (HEMS) ; 5 ont été livrés et les 15 autres devraient être achevés d'ici la fin de 2024. SAF Aerogroup a quant à lui signé, via sa filiale Aero Support Force, un contrat de support en service HCare pour couvrir sa flotte de 4 hélicoptères de la famille H215 et 1 hélicoptère H225, exploités par ses filiales Starlite Aviation et SAF International. SAF Aerogroup, toujours par le biais d’Aero Support Force, a également signé un deuxième contrat pour équiper 15 de ses hélicoptères H125 d'un système de carburant résistant aux chocs (CRFS, Crash Resistant Fuel System). « La nouvelle offre HCare a été conçue en tenant compte des besoins uniques et des environnements opérationnels de nos clients. L'offre HCare In-Service est conçue pour fournir à l'ensemble de la flotte de Super Puma de SAF Aerogroup le niveau optimal d'engagement de disponibilité partielle sous la forme d'une solution Part-By-the-Hour (PBH), afin de répondre au mieux à leurs besoins opérationnels spécifiques en un seul contrat », déclare Christoph Zammert, Executive Vice President of Customer Support & Services chez Airbus Helicopters. « Notre mission première est d'aider nos clients à mener leurs opérations de manière efficace, sûre et rentable », ajoute-t-il.

    Air & Cosmos du 9 novembre
  • Industrie
    Safran signe un contrat de support SBH avec The Helicopter and Jet Company
    Safran Helicopter Engines a signé un contrat avec The Helicopter and Jet Company (THC) pour le support des moteurs Arrano et Arriel équipant ses flottes de H160, H125 et H145. Ce contrat de service à l'heure de vol (Support-By-the-Hour ou SBH) formalise un accord de maintenance, de réparation et de révision (MRO) et de services à long terme portant sur plus de 60 moteurs. The Helicopter and Jet Company dispose d’une flotte de 30 hélicoptères offrant une large gamme de services commerciaux en Arabie Saoudite, notamment le transport médical d'urgence (EMS), le travail aérien, le charter privé, la prise de vues aériennes et le tourisme. SBH est le service de maintenance à l’heure de vol de Safran Helicopter Engines. « Il permet de donner de la visibilité sur les coûts d’opération des moteurs et de lisser les flux financiers, tout en rendant plus souples les opérations de maintenance programmées et non-programmées. Aujourd’hui, 50% des heures de vol des moteurs de Safran Helicopter Engines sont couvertes par le service SBH », précise Safran.

    Aerobuzz du 9 novembre

Espace
  • Espace
    Réunion des ministres du spatial européen : focus sur les dossiers à examiner
    La réunion des ministres du spatial européens doit avoir lieu les 22 et 23 novembre à Paris, afin d’adopter le budget de l'ESA pour les trois ans à venir (2023-2025). L'agence a proposé à ses membres de lui allouer une hausse de 25% de ses financements, à 18,7 Md€, par rapport à la période précédente. La préparation de cette réunion ministérielle 2022 « a été fluide », selon Philippe Baptiste, président du CNES. Des sujets font consensus, tels que les programmes qui permettent de surveiller l'évolution du climat, de mesurer l'impact du réchauffement de la planète ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Copernicus, l'infrastructure d'observation de la Terre européenne, devrait bénéficier d'une hausse importante de son budget. L'autonomie d'accès à l'Espace est aussi une priorité reconnue unanimement, grâce à l'achèvement, la mise en vol et la montée en cadence d'Ariane 6 et au succès de Vega C, qui a réussi son vol de qualification en juillet dernier. Une enveloppe de 3 Md€ doit être mise en place pour le transport spatial. Certains sujets sont encore ouverts : celui de la contribution de l'ESA à la future constellation de connectivité souveraine européenne, notamment, ou celui des futurs lanceurs européens, qui prendront la succession d'Ariane 6 et de Vega C. Les vols habités représentent un autre sujet essentiel pour l'Europe. Aucun programme ne sera lancé lors de cette ministérielle. Un petit budget sera toutefois mis en place pour financer un groupe de travail, qui devra remettre ses conclusions fin 2023 lors du prochain sommet européen. « Toute la question est : l'Europe peut-elle se permettre de ne pas être un acteur dans les vols habités ? Cela alors que les États-Unis, la Russie, Chine et l'Inde ont cette capacité souveraine », et que la Station spatiale internationale sera fermée en 2030, souligne Philippe Baptiste.

    Le Figaro du 9 novembre
  • Espace
    La station spatiale chinoise est désormais complètement assemblée
    Lundi 31 octobre, treize heures après son décollage à bord d’une fusée Longue Marche-5B, le module Mengtian (« rêve des cieux » en mandarin) s’est arrimé à la station spatiale chinoise (CSS) dont il constitue le troisième et dernier élément. La station orbitale chinoise est conçue pour être habitée en permanence par un équipage de trois personnes. Deux hommes et une femme, arrivés en juin, se trouvent actuellement à bord.

    Le Monde du 9 novembre
  • Espace
    Mission Artemis : une tempête repousse le décollage au moins au 16 novembre
    Le décollage de la mission Artemis 1 a été de nouveau repoussé, au mercredi 16 novembre au plus tôt, en raison de la tempête Nicole qui devrait frapper la Floride en milieu de semaine, a annoncé la NASA. Le décollage était jusqu'ici prévu dans moins d'une semaine, le 14 novembre. Le 16 novembre, la fenêtre de tir s'ouvrira à 01H04 du matin heure locale (06H04 GMT), mais cette nouvelle date dépend de « conditions sûres pour les employés pour retourner au travail, ainsi que des inspections après le passage de la tempête », a précisé la NASA. Une autre date de repli est fixée au 19 novembre. La NASA a aussi indiqué travailler à d'éventuelles « opportunités de lancement additionnelles ».

    Le Figaro du 9 novembre
  • Espace
    Près de Toulouse, Zephalto veut développer un tourisme spatial éco-responsable
    La startup Zephalto, installée à Escalquens, près de Toulouse, entend déployer des ballons à l’hélium pour des traversées dans la stratosphère, à 25 km d’altitude. Soutenue par Bpifrance, Airbus Développement, la région Occitanie, et par des investisseurs privés, la startup a noué un partenariat technique avec le Centre national d’études spatiales (CNES) qui a élaboré le design de l’aéronef. Elle souhaite lancer un premier vol avec passagers en 2024. L’aéronef doit toutefois être certifié par les autorités aériennes européennes (EASA). Zephalto entend générer 40 M€ de chiffre d’affaires la première année, en transportant 360 passagers. 500 touristes (fortunés, le billet s’élevant à 120 000 €) se sont pré-inscrits.

    La Dépêche du Midi du 9 novembre

Défense
  • Défense
    Défense : la Revue nationale stratégique (RNS) présentée ce mercredi
    Emmanuel Macron se rend ce mercredi à Toulon pour un déplacement consacré à la présentation de la Revue nationale stratégique (RNS), en présence de Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, et de Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Le Figaro et La Tribune en détaillent certains points. « L’ambition stratégique de la France doit être réaffirmée au prisme de la fracturation de l’ordre mondial, notamment mise en évidence par la guerre en Ukraine », indique la version du texte consultée par Le Figaro. « Ce contexte questionne le modèle d’armée français actuel, conçu dans une logique principalement expéditionnaire. Ce modèle en 2030 devra fournir à la France les capacités de faire face à un éventuel retour d’un conflit interétatique de haute intensité et aux stratégies hybrides déployées par nos compétiteurs ». Il reposera sur trois piliers : la dissuasion nucléaire, des capacités conventionnelles, et une mobilisation de la société, pour une « résilience mutuelle » armées-nation. « L’autonomie stratégique européenne » figure toujours parmi les objectifs stratégiques de la France. « L’accélération du risque de conflictualité et l’élargissement rapide des champs de confrontation confirment la nécessité des alliances stratégiques et du principe de solidarité qui les structure », indique le texte. La Chine est désignée : « La modernisation de l'appareil militaire chinois se poursuit et permet à l'Armée populaire de libération (APL) d'appuyer une stratégie de plus en plus affirmée, y compris sur le plan militaire, que ce soit dans la région indo-Pacifique, en particulier s'agissant du statu quo dans le détroit de Taïwan, mais aussi dans les autres régions du monde où sa diplomatie lui crée des clientèles, notamment en Afrique », explicite la RNS.

    Le Figaro et La Tribune du 9 novembre
  • Défense
    Tribune : « L'Europe doit investir davantage dans la Défense collective »
    Dans une tribune publiée par Les Echos, un groupe de chercheurs et d’universitaires français, spécialisés dans la Défense, estiment que les Etats européens doivent être en mesure d'adopter une perspective collective de plus long terme, s’ils veulent renforcer à la fois leurs fondations industrielles et technologiques de Défense, et leur politique de sécurité et de Défense commune. « Trop souvent, les Etats européens ont revu leur politique d'équipement dans un cadre exclusivement national, avec une vision à court terme au détriment du long terme », déplorent-ils. « Ils doivent mieux coopérer entre eux ainsi qu'avec leurs partenaires de l'OTAN, et pour cela l'UE doit les y aider grâce aux mesures incitatives de sa politique financière. Sans quoi, les nouvelles ressources mises à la disposition des Etats membres risquent d'être utilisées de manière dispersée, en aggravant ainsi la fragmentation de la BITD ». Les signataires de la tribune rappellent que la Commission européenne et l'Agence européenne de Défense (AED) ont proposé de créer de nouveaux outils financiers pour encourager les pays de l'UE à procéder à des acquisitions conjointes d'armement. Le premier de ces outils, l’European Defence Industry Reinforcement through Common Procurement Act (EDIRPA), est axé sur le court terme et devrait disposer d'un budget de 500 M€ pour deux ans (2023-2024). Son adoption est prévue pour la fin de l'année 2022. L'EDIRPA sera par la suite remplacé par l'European Defence Investment Programme (EDIP), qui se concentrera quant à lui sur le long terme avec un budget plus important. L'EDIP devrait être adopté en 2023 pour être utilisé à partir de 2024. « Si adoptés, l'EDIRPA et l'EDIP seraient les seuls mécanismes financiers en Europe permettant aux Etats de procéder à des acquisitions en commun ». « Les Etats membres doivent s'accorder urgemment sur l'EDIRPA, l'EDIP et le FEDEF (le Fonds européen de Défense), et il serait souhaitable dans ce cadre que le moteur franco-allemand reprenne du service. Enfin, les pays européens doivent également profiter de ces initiatives pour lancer immédiatement un processus commun de programmation et d'acquisition de Défense de l'UE qui soit lié aux planifications nationales des capacités et qui réponde aux besoins militaires nationaux, de l'UE et de l'OTAN ».

    Les Echos du 9 novembre
  • Défense
    Selon le commandant du Stratcom du Pentagone, la guerre en Ukraine « n'est qu'un échauffement avant un grand conflit »
    L'amiral Charles Richard, qui dirige le Commandement stratégique (Stratcom) du Pentagone, alerte sur la baisse de la capacité de dissuasion des Etats-Unis face à la militarisation rapide de la Chine. A ses yeux, « la crise ukrainienne actuelle, ce n'est qu'un échauffement ». « Le grand conflit arrive. Et il ne faudra pas longtemps avant que nous [les Etats-Unis] soyons testés comme nous ne l'avons pas été depuis longtemps », a-t-il déclaré la semaine dernière lors d'une conférence à la Naval Submarine League, selon des propos rapportés par le Wall Street Journal et Newsweek. L'amiral estime que l'invasion de l'Ukraine par la Russie a révélé l'affaiblissement du pouvoir de dissuasion militaire américain. « Lorsque j'évalue notre niveau de dissuasion contre la Chine, le navire coule lentement. Il coule lentement, mais il coule, car ils déploient des capacités sur le terrain plus rapidement que nous ».

    Les Echos du 9 novembre

Formation
  • Formation
    Pilotes : Airbus présente le Virtual Procedure Trainer, dont Lufthansa Group est le premier client
    Airbus présente le Virtual Procedure Trainer (VPT), qui permet aux pilotes d'apprendre les procédures à l'aide de la réalité virtuelle. La formation avancée des pilotes est désormais possible sans utiliser de simulateur de vol ni d'entraîneur aux procédures sur site, grâce à cette solution logicielle qui immerge les stagiaires dans un cockpit virtuel et les forme aux procédures opérationnelles standard (SOP) d'Airbus. Lufthansa Group sera le client de lancement de cette nouvelle solution, présentée à l'EATS (European Airline Training Symposium) 2022 à Berlin. « Grâce à notre Virtual Procedure Trainer, les pilotes ont manifestement appris les procédures de manière plus efficace et efficiente, offrant la possibilité de raccourcir leur cours de qualification de type », déclare Fabrice Hamel, vice-président d'Airbus Flight Operations & Training.

    Air & Cosmos du 9 novembre