Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Guillaume Faury a prévenu lors de « l’Airbus Summit » que les progrès en matière de développement durable n’étaient pas assez rapides
    A l’occasion de « l’Airbus Summit » qui s’est tenu du 30 novembre au 1er décembre à Toulouse et à Munich, Airbus a présenté sa stratégie et particulièrement ses objectifs pour améliorer ses références environnementales et se positionner comme le moteur des efforts de durabilité du secteur. Les équipes d’Airbus explorent notamment toutes les possibilités pour le projet phare ZEROe, comme les piles à combustible ou la combustion directe pour le moteur à hydrogène, et cherchent à résoudre de potentielles fuites d’hydrogène grâce à des catalyseurs. La plupart des initiatives lancées par le secteur, comme le ZEROe, ne devrait pourtant avoir des effets qu’à moyen terme. Guillaume Faury, PDG d'Airbus, a prévenu lors du sommet Airbus que les choses n'allaient pas assez vite. « L'ambition ne s'accompagne pas encore d'actions », a-t-il déclaré. « Mais l'heure tourne. Il est difficile de surestimer l'ampleur du défi énergétique. Le temps des excuses est terminé, le temps de l'action est maintenant ». Il a indiqué, pour la 1ère fois, que l'incertitude concernant l'approvisionnement en hydrogène « pourrait être une raison de retarder le lancement du programme, même si les technologies pour l'avion sont prêtes ». Les avions d'Airbus sont désormais certifiés pour une utilisation de 50% de SAF, les carburants durables, mais le mandat de l'Union européenne ne porte que sur 5%. « Je suis impressionné par la façon dont ce secteur s'est rassemblé, mais dans l'ensemble, le tableau est mitigé », explique Guillaume Faury. « Nous devons avoir 10% de SAF d'ici 2030 ».

    Aviation Week du 7 décembre

Industrie
  • Industrie
    Airbus n'atteindra pas son objectif de 700 livraisons en 2022
    Dans un communiqué, Airbus a reconnu ne pas être en mesure d'atteindre son objectif d'environ 700 livraisons d'avions civils cette année. « Sur la base de ses livraisons de 68 avions commerciaux en novembre et de l'environnement opérationnel complexe, Airbus considère que son objectif d'atteindre environ 700 livraisons d'avions commerciaux en 2022 est désormais hors d'atteinte indique le communiqué. Le chiffre final ne devrait pas être sensiblement inférieur à l'objectif d'environ 700 livraisons ». Airbus avait livré 565 appareils fin novembre, ce qui rendait l'objectif des 700 difficile à atteindre. Le groupe aéronautique précise néanmoins que les objectifs financiers restent d'actualité. Le Directeur exécutif de Safran, Olivier Andriès, qui fournit notamment avec GE une partie des moteurs de l’A320, avait également indiqué que les retards de livraisons, bien que stabilisés, se prolongeraient en 2023 du fait de problèmes d'approvisionnements sur la chaîne de sous-traitants, fragilisée par 2 années de fonctionnement à cadence réduite et certaines pénuries de composants. Airbus maintient son objectif pour 2023 et 2024 de monter les cadences de production de l'A320, à 65 appareils par mois, et de 75 appareils par mois « vers le milieu de la décennie ».

    Ensemble de la presse du 7 décembre
  • Industrie
    Airbus Corporate Jets ajoute Citadel Completions LLC à son réseau de centres de services
    Airbus Corporate Jets (ACJ) a profité du salon MEBAA qui se tient à Dubaï jusqu'au 8 décembre pour annoncer un accord de partenariat avec Citadel Completions LLC, une société américaine spécialisée dans l'aménagement intérieur et implantée sur l'aéroport de Chennault en Louisiane. Citadel Completions LLC fournira ainsi aux clients d'ACJ un large éventail de capacités, y compris des services de maintenance, d'ingénierie, de modification et de mise à niveau de leurs appareils, notamment au niveau de la connectivité. ACJ s'appuie déjà sur les compétences de Sabena technics à Bordeaux, de Jet Aviation à Bâle et à Dubai, de Comlux à Indianapolis et d’HAECO à Xiamen.

    Le Journal de l’Aviation du 7 décembre
  • Industrie
    Aura Aero entre au Comité de Pilotage de l’AZEA
    La 1ère assemblée générale de l'Alliance for Zero Emission Aviation (AZEA) s’est tenue le 14 novembre dernier à Bruxelles, autour des différents acteurs du secteur de l’aviation. Aura Aero, concepteur et constructeur d’ERA (Electric Regional Aircraft), un avion européen de transport régional de 19 places à propulsion hybride électrique, a été choisi par l’Union Européenne pour siéger au Comité Directeur de l’AZEA, aux côtés d’Airbus. Les débats de cette assemblée ont mis en évidence l’urgence à définir ce que sera la feuille de route commune pour transformer et décarboner le transport aérien dans les prochaines années. « Nous sommes honorés de représenter, avec Airbus, les constructeurs aéronautiques européens au sein de l’AZEA, une nouvelle mission qui vient renforcer notre engagement en faveur de la décarbonation. Une véritable chance de choisir ensemble les priorités face à l’urgence », a déclaré Jérémy Caussade, co-fondateur et Président d’Aura Aero.

    Aeroweb du 5 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’IATA appelle à développer des engins de soutien au sol de dernière génération
    L'Association internationale du transport aérien (IATA) a appelé, lors de ses « Global Media Days », à développer et généraliser des engins de soutien au sol de dernière génération (Enhanced GSE) afin de réduire les dommages qui sont infligés au sol aux avions. L'association estime dans une étude que, si rien n'est fait, les coûts engendrés par ces accidents pourraient doubler d'ici 2035 pour atteindre un montant global de 10 Md$ annuellement. Les avions long-courriers ont un taux de dommage au sol 10 fois plus important que les appareils monocouloirs, mais les avions régionaux, les turbopropulseurs et les appareils monocouloirs sont 30% plus enclin à subir des dommages sévères. Selon une base de données de l'IATA (IATA Ground Damage Incident Data Base), les engins de chargement de bagages, les engins de chargement cargo, les escaliers et les passerelles mobiles d'embarquement (PBB) causent 40% de la totalité des accidents. La transition vers des flottes d'engins de nouvelle génération, équipés notamment de systèmes anticollision, pourrait réduire de 42% les coûts de dommages au sol infligés aux appareils. Ce développement aurait aussi des implications environnementales et aiderait le secteur à atteindre son objectif général de « zéro émission de CO2 » à l'horizon 2050 grâce à une motorisation électrique.

    Air & Cosmos du 7 décembre
  • Aviation Commerciale
    L’IATA prévoit un retour aux bénéfices du secteur aérien international en 2023
    L'Association internationale du transport aérien (IATA) a, comme chaque année, présenté l'activité et les résultats financiers du secteur aérien mondial, ainsi que ses prévisions pour l’année 2023. Pour l'année 2022, les compagnies aériennes mondiales devraient enregistrer une perte nette de 6,9 Md$, une amélioration par rapport à la dernière prévision de perte faite par l'IATA en juin dernier qui tablait sur une perte annuelle de 9,7 Md$. Le chiffre d'affaires global du secteur aérien mondial devrait atteindre 727 Md$, soit une hausse de 43,6% par rapport à 2021. Selon l'IATA, le trafic passager devrait atteindre à la fin de l'année 82,4% du niveau de 2019. Pour 2023, les compagnies aériennes mondiales devraient retrouver un bénéfice net de 4,7 Md$ pour un chiffre d'affaires global de 779 Md$, et la demande passagers devrait monter à 85,5% du niveau de 2019. Enfin, le trafic mondial devrait dépasser la barre des 4 milliards de passagers lors de l’année 2023.

    Ensemble de la presse du 7 décembre
  • Aviation Commerciale
    Air India annonce la location de 6 A320neo et B777-300ER supplémentaires
    La compagnie aérienne Air India a annoncé le 5 décembre la location de 12 avions supplémentaires, dont des A320neo et des B777-300ER qui devraient être intégrés à sa flotte existante au 1er semestre 2023. En voie de fusion avec Vistara, la compagnie nationale indienne a souligné avoir loué 42 appareils depuis sa privatisation en janvier 2022, afin de renforcer sa flotte à court terme en attendant l’annonce d’une commande qui pourrait porter sur 300 avions. Les A320neo loués seront exploités « sur les liaisons nationales ainsi que sur les liaisons internationales court à moyen-courrier », a souligné la compagnie qui en opère déjà 27. Air India avait annoncé en septembre qu’elle ajouterait à sa flotte 30 avions pris en leasing (21 A320neo, 4 A321neo et 5 B777-200LR) à sa flotte sur une période de 15 mois. En plus de la location d’avions à laquelle elle a recours, Air India a également remis en service 19 appareils immobilisés depuis plusieurs années.

    Air Journal du 7 décembre
  • Aviation Commerciale
    Air Greenland réceptionne un A330neo et rejoint le FHS d’Airbus
    Air Greenland a pris livraison d'un A330neo, qui viendra remplacer la génération précédente dans la flotte de la compagnie, réduisant son coût d'exploitation et améliorant l'efficacité environnementale. L’appareil sera premièrement déployé entre l'île arctique et le Danemark, avant de relier des destinations nord-américaines et européennes à une date ultérieure. Intégrant la dernière génération de moteurs Rolls-Royce, de nouvelles ailes et une série d'innovations aérodynamiques, l'avion offre une réduction de 25% de la consommation de carburant et des émissions de CO2. La compagnie a également conclu un accord avec Airbus sur les services d'heures de vol (FHS) couvrant la fourniture de composants et les services de maintenance. Basé sur un modèle d'économie circulaire et de réduction de l'empreinte carbone, le FHS d'Airbus offre plus de durabilité tout au long du cycle de vie de l'avion. Plus de 1 200 avions dans le monde sont actuellement sous contrat dans le cadre du FHS d'Airbus.

    Zonebourse du 7 décembre
  • Aviation Commerciale
    Fin du partenariat entre ADP et Royal Schipol Group
    Royal Schipol Group, l'opérateur de l'aéroport d'Amsterdam, a soldé mardi 6 décembre sa participation résiduelle de 3,9% dans Aéroports de Paris (ADP). Cette opération était prévue depuis l'été 2021, quand les 2 groupes étaient parvenus à la conclusion que leur partenariat n'avait plus d'avenir. Leur collaboration avait démarré en 2008, avec un partenariat conclu pour une durée de 12 ans, puis prolongé d'une année supplémentaire. Schiphol et ADP avaient alors pris des participations croisées de 8% dans leur capital. Au fil des années, ADP a changé d'optique et a préféré miser sur des prises de participation plus importantes dans des opérateurs de pays émergents, où le transport aérien est en pleine croissance. En 2012, l'opérateur français a pris ainsi une participation de 38%, portée depuis à 46,1%, dans le turc TAV, qui gère 15 aéroports dans 6 pays. Puis, il avait annoncé en février 2020, une prise de participation de 49% dans le groupe indien GMR Airports, gestionnaire de 7 aéroports dans 3 pays. Le groupe néerlandais récupère ainsi 514 M€ avec cette cession. Parallèlement, « Schiphol rachètera toutes les actions détenues par ADP pour un montant d'environ 420 M€, ce qui marquera la fin du processus de dénouement des participations croisées », a précisé l'opérateur néerlandais dans un communiqué.

    Ensemble de la presse du 7 décembre

Espace
  • Espace
    La dernière fusée Ariane 5 prête à quitter son usine des Mureaux pour la Guyane
    Le dernier exemplaire de l’étage principal de la fusée Ariane 5 vient d’être assemblé sur le site ArianeGroup des Mureaux, à 35 km au nord-ouest de Paris. Haut d’une trentaine de mètres, il est passé, lundi 5 décembre, de la position verticale à l’horizontale pour être chargé dans un conteneur spécialement fabriqué. Il sera transféré sur une barge qui partira bientôt pour Le Havre puis Kourou, au terme d’une traversée de l’Atlantique de presque 3 semaines. La dernière Ariane 5 devrait décoller au 1er semestre 2023, après 25 ans de service et 117 lancements. Sa petite sœur, Ariane 6, demandera un tout autre protocole, et sera assemblée en position horizontale afin de diviser ses coûts de production par deux. La fusée sera capable d’emporter 12 tonnes de charge utile contre 10 pour Ariane 5.

    Le Parisien du 7 décembre

Innovation
  • Innovation
    GKN Aerospace et l’IAAPS s’associent pour développer des systèmes de propulsion à l’hydrogène
    GKN Aerospace et le centre de recherche et d'innovation en matière de propulsion avancée (IAAPS) ont annoncé un partenariat stratégique visant à développer et à valider de nouvelles solutions technologiques à base d'hydrogène pour la décarbonisation de l'industrie aéronautique. L'IAAPS soutiendra le programme H2GEAR de GKN Aerospace pour développer un système d'entraînement électrique cryogénique à l'échelle du mégawatt utilisant des piles à combustible PEM. H2GEAR est une initiative de collaboration britannique pionnière dirigée par GKN Aerospace dans le but de développer un système de propulsion à hydrogène liquide pour les avions régionaux qui pourrait être mis à l'échelle pour des avions plus grands. Le programme est doté d’un financement de 27 M£ de l'Aerospace Technology Institute (ATI). Le projet pluriannuel englobera à la fois les tests au niveau des composants et des systèmes de l'architecture hybride hydrogène et électrique et fera avancer les investissements dans l'infrastructure pour la livraison d'hydrogène gazeux et liquide et le développement de systèmes de refroidissement cryogéniques.

    Air & Cosmos du 7 décembre