Synthèse de presse

Espace
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    Thales Alenia Space dirige le consortium du projet SCOPS
    Thales Alenia Space prend la tête depuis l'Espagne du consortium du projet SCOPS (Scalable COntroller for Power Sources). Ce projet s'inscrit dans le cadre du programme de Recherche et Innovation Horizon Europe de la Commission européenne, dont l'un des piliers est l'autonomie européenne dans l'Espace. Alors que l'industrie spatiale européenne dépend essentiellement de pays non-européens comme les Etats-Unis, où sont produits la plupart des ASIC (circuits intégrés à signaux mixtes spécifiques à une application), l'objectif de SCOPS est de fournir à la communauté spatiale européenne un système de contrôle évolutif pour les sources d'alimentation en énergie, autrement dit un ASIC qui permettra de contrôler plusieurs sources d'alimentation en parallèle.

    Ensemble de la presse du 31 mai
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    Avec le tir inaugural de sa petite fusée Miura-1, l’Espagne veut devenir une nation spatiale
    Miura-1, la 1ère petite fusée développée en Espagne, devait décoller ce mercredi 31 mai au matin, des vents en altitude ont finalement contraint la startup espagnole PLD Space à annuler le vol inaugural prévu sur la base de lancement de Huelva, dans le sud-ouest de l’Andalousie. La future Miura-5 apportera des services de lancement complémentaires de ceux qui existent déjà, explique Ezequiel Sanchez, président exécutif de la startup. Elle espère obtenir un peu plus de 40 M€ de financements publics. PLD Space a déjà levé 65 M€ auprès d’investisseurs privés. « Il s’agit d’un démonstrateur technologique, qui doit nous permettre de valider notre capacité à voler aux frontières de l’espace, à 80 km d’altitude, et de tester 70% des technologies qui seront utilisées pour Miura-5, la mini fusée opérationnelle qui aura une capacité d’emport de 500 kg en orbite basse », précise-t-il. Miura-5, qui doit voler en 2025, a été qualifiée par le CNES pour avoir comme port d’attache l’ancien pas de tir Diamant, à Kourou en Guyane, qui a été rénové pour accueillir des micro et mini-lanceurs. La startup prévoit 6 missions commerciales à partir de 2026 puis une cadence de 15 tirs par an. Cette fusée est avant tout un symbole de l’ambition affichée par l’Espagne de devenir, elle aussi, une nation spatiale. Madrid ne veut plus seulement être partenaire des programmes de l’Agence spatiale européenne (ESA) au budget de laquelle elle contribue à hauteur de 5,5%, pour 939 M€ de 2023 à 2025. La filière représente 1,2% du PIB espagnol et 150 000 emplois directs et indirects.

    Le Figaro du 31 mai
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    Les 3 astronautes chinois ont décollé vers la station spatiale Tiangong
    La mission Shenzhou-16, ou « Vaisseau divin », a décollé mardi 30 mai du centre de lancement de Jiuquan, dans le désert de Gobi, au nord-ouest de la Chine. A bord de la fusée Longue-Marche 2F, 3 astronautes dont, pour la première fois, un civil, professeur spécialiste des sciences et de l'ingénierie spatiale, vont séjourner durant 6 mois sur la station spatiale Tiangong, « Palais céleste », où ils remplaceront leurs 3 collègues de la mission précédente, Shenzhou-15, qui redescendront sur Terre d'ici quelques jours. Composée de 3 modules, la station chinoise a été achevée à la fin de l'année dernière après 11 missions, avec et sans équipage. Désormais opérationnelle, elle est semblable en taille à l'ex-station russo-soviétique Mir mais plus petite que la Station spatiale internationale (ISS). Actuellement en forme de T, un nouveau module viendra s’amarrer à la station dans le futur pour créer une structure en forme de croix. La Chine devrait lancer une autre mission avec équipage vers la station orbitale plus tard dans l'année. D’ici à la fin de 2023, la Chine devrait lancer un télescope spatial, connu sous le nom de Xuntian, « Arpenter les cieux ». Le télescope orbital offrira un champ de vision 350 fois plus large que celui du télescope spatial Hubble, lancé il y a 33 ans. Ce lancement confirme les ambitions spatiales de la Chine, alors que la concurrence avec les Etats-Unis s'intensifie dans l'Espace. Pékin a par ailleurs confirmé vouloir achever une mission pour faire atterrir une personne sur la Lune d'ici à 2030.

    Les Echos du 31 mai
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    Echec du lancement d’un satellite espion nord-coréen
    La Corée du Nord a annoncé l’échec du lancement d’un satellite espion, peu après son lancement mercredi 31 mai. « La nouvelle fusée de transport de satellites Chollima-1 s’est abîmée dans la mer de l’Ouest », a précisé l’agence d’Etat KCNA, expliquant que le projectile avait « perdu son élan en raison d’un démarrage anormal du moteur à 2 étages, après la séparation du 1er étage pendant un vol normal ». L’administration a fait savoir « qu’elle enquêterait de manière approfondie sur les graves défauts révélés lors du lancement du satellite, et qu’elle effectuerait le 2ème lancement dès que possible en procédant à divers essais partiels », a poursuivi KCNA. L’armée sud-coréenne a publié des images des débris du satellite et de son lanceur qu’elle a annoncé avoir repêché en mer Jaune, à 200 km de l’île d’Eocheong. Le tir nord-coréen a semé la confusion au Japon et à Séoul. Les sirènes ont retenti, assorties de messages d’alerte « d’urgence critique ». L’alerte a ensuite été annulée, le ministère de l’intérieur invoquant une erreur. Les Etats-Unis ont condamné ce lancement qui utilise « la technologie des missiles balistiques », selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. Le Japon soupçonnait cet essai d’être un tir de missile déguisé, et avait ordonné d’abattre tout projectile dont la chute sur son territoire serait confirmée. La Corée du Nord ne disposerait d’aucun satellite en fonctionnement, malgré 5 lancements dans l’Espace.

    Ensemble de la presse du 31 mai

Environnement
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    Comment Airbus et Safran testent les avions 100% biocarburants
    Airbus et Safran mènent des compagnes de tests visant à rendre les carburants d’aviation durables (CAD ou SAF en anglais) 100% compatibles avec les appareils existants. Safran à Villaroche, en Seine-et-Marne, ausculte des moteurs via 10 bancs d’essais hébergés des bâtiments, et depuis peu il teste les CAD. Ces carburants de nouvelle génération constituent le principal levier d’action pour réduire l’empreinte carbone du secteur, représentant environ 3% des émissions mondiales de CO2. La certification, assurée par l’organisme américain ASTM, ne permet aujourd’hui qu’un taux d’incorporation de 50% de kérosène et de 50% de CAD. D’où les travaux de l’industrie aéronautique pour pousser ce taux au maximum, quand bien même le manque de ressources représente en amont un frein à leur déploiement. « Les constructeurs et les motoristes travaillent de concert pour pouvoir incorporer 100% de CAD dans les moteurs entre 2024 et 2025, souligne Jean-François Locufier, directeur des essais au sol et en vol à la direction technique chez Safran. C’est TotalEnergies qui achemine le CAD dit HEFA, la filière valorisant les huiles usagées par hydrogénation. « En 2022, le taux d’incorporation était en moyenne de 10% », chiffre Christophe Baudoin, responsable des carburants alternatifs à la direction technique. En 2023, il sera de 20% et de 35% en 2025. « De 2022 à 2023, cela se traduira par une augmentation de 1 à 3 millions de litres de CAD ». Les essais en vol menés par Airbus sont aussi au cœur de l’enjeu. « Nous avons volé avec 100% de CAD mais aussi avec un mix 84% CAD / 16% aromatiques et 92% CAD / 8% aromatiques », explique Emiliano Requena Esteban, ingénieur navigant d’essai chez Airbus, responsable des essais en vol CAD. Ces 3 dernières années, Airbus a mené au total 3 campagnes d’essais en vol pour évaluer les CAD, impliquant, Safran, Rolls-Royce et Dassault Aviation. Pour les essais d’émissions, un Falcon « renifleur » du DLR, le centre de recherche allemand en aéronautique, est mis à contribution : il enregistre la nature et les quantités d’émissions que l’avion génère, avec du kérosène ou du CAD.

    L’Usine Nouvelle du 31 mai
  • Environnement
    Airbus cherche à alléger l’empreinte carbone de ses cabines
    À une semaine du salon Aircraft interiors expo de Hambourg, Airbus a dévoilé sa stratégie pour réduire l'empreinte carbone de ses cabines. Ces dernières représentent 10 à 20% de l'impact environnemental d'un avion sur l'ensemble de son cycle de vie, principalement en raison de leur contribution au poids de l'aéronef. Airbus a ainsi travaillé avec 10 compagnies aériennes (dont Lufthansa Group, Air Baltic, Japan Airlines) auprès de 8 entreprises partenaires (dont de grands groupes comme Siemens ou SAP, mais aussi des startups) pour imaginer un nouveau concept de cabine plus « soutenable ». Sa filiale Tarmac Aerosave se charge déjà de donner une seconde vie à certains matériaux en aluminium ou en titane, et certaines housses ou tissus des avions servent à générer de l'énergie par exemple pour des centrales thermiques. Pour entrer dans une nouvelle étape de recyclage, le groupe envisage d'utiliser notamment des polymères recyclés pour habiller ses cabines. L'avionneur s'intéresse aussi à des procédés bioniques, s'inspirant du vivant, qui pourraient permettre de réaliser jusqu'à 40% d'économies de poids au sein de l'avion. Un concept mimant la structure en croissance d'un champignon devrait notamment être étayé lors du salon allemand. Une autre piste avancée est de repenser la restauration à bord des avions. « Lors des vols court-courriers, l'idée est de proposer aux passagers de précommander leur nourriture sur Internet et de récupérer leur boîte à repas à l'aide d'un QR Code à proximité de la porte d'embarquement dans une boîte réutilisable qui sera rendue à l'issue du vol. L'avantage est de proposer un repas frais et cela permet aussi de réduire les déchets et le poids du galley, la partie de la cabine qui abrite la cuisine de l'avion », explique Ingo Wuggetzer, responsable du marketing de la cabine chez Airbus. Cette organisation pourrait réduire de 35% les trolleys utilisés pour acheminer la nourriture aux passagers sur les long-courriers. Cette personnalisation du trajet pourrait commencer dès le choix du billet en livrant aux clients une empreinte carbone individualisée de leur vol selon les options choisies (type de siège, de restauration, etc.).

    La Tribune du 31 mai

Industrie
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    Figeac Aero étend son partenariat avec Safran Nacelles sur les A320neo en Leap-1A
    Figeac Aero a annoncé la signature d'un nouvel accord avec Safran Nacelles sur la production en France et au Maroc de pièces métalliques pour les nacelles des A320neo, équipés de moteurs Leap-1A. Safran Nacelles conçoit, intègre et assure le support et le service après-vente des nacelles pour les principaux avionneurs : Airbus, Comac, Dassault Aviation, Bombardier ou Gulfstream. L'accord prévoit un schéma industriel multi-sites, permettant d'accompagner les cadences de production de Safran Nacelles : en France, avec une part significative de la production à Figeac, et au Maroc, à Casablanca, où une cinquantaine d'emplois qualifiés seront créés, sur un nouveau site de production dont la construction a déjà commencé. Il s’agit de l’extension d'un contrat existant, dont la valeur totale représente un montant de près de 140 M€ sur une durée de 10 ans, soit un chiffre d'affaires additionnel d'environ 80 M€ par rapport à l'accord initial. Bénéficiant d'un approvisionnement sécurisé, les premières livraisons sont prévues au cours du 2ème semestre de l'exercice 2023-2024.

    Ensemble de la presse du 31 mai
  • Industrie
    Grâce à Absolute Aviation, Pipistrel renforce sa présence en Afrique
    Avec la nomination d'Absolute Aviation, en tant que distributeur dans 11 pays d'Afrique australe et centrale, Pipistrel renforce son réseau de vente en Afrique. Partenaire de longue date de Textron Aviation en tant que représentant agréé pour la vente, l'entretien et les pièces détachées de Cessna et Beechcraft en Afrique australe et centrale, Absolute Aviation se chargera de la vente, de l'entretien et de la formation pour les avions ultralégers, les avions de sport légers et les avions certifiés de Pipistrel, notamment l'Alpha Trainer, le Velis Electro, l'Explorer et le Panthera. Absolute Aviation, dont le siège se trouve à l'aéroport international de Lanseria en Afrique du Sud, desservira l'Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l'Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.

    Air & Cosmos du 31 mai

Emploi
  • Emploi
    « Aerogame », un escape game pour recruter dans l'aéronautique
    Altytud, le groupement des entreprises de l'aéronautique dans les Hauts-de-France, a organisé un escape game pour recruter des jeunes dans l’aéronautique. Baptisé « Aerogame », le jeu contenant des énigmes à résoudre autour de l’aéronautique, a réuni 140 élèves de 5 établissements scolaires le mardi 30 mai. Sur toute la journée, les jeunes ont pu découvrir une dizaine d’entreprises du secteur aéronautique et spatial de la région. « Nous avons réalisé une vingtaine d'événements durant l'année 2022 et nous continuons cette année avec toujours l'idée de montrer tout l'intérêt que l'on peut porter sur le monde aéronautique ou spatial », rappelle Thierry Masse, vice-président d'Altytud et directeur d'Airbus Atlantic Méaulte. Et les métiers du secteur attirent toujours, détaille-t-il : « Il y a beaucoup de transformations en ce moment. On projette la fabrication d'avions différents, décarbonés donc on a besoin de nouveaux talents et ce type de journée c'est vraiment l'opportunité de montrer tous les métiers, en maintenance, en logistique, ou en développement ».

    France Bleu du 31 mai

international
  • international
    Le Maroc va réceptionner ses premiers hélicoptères H135
    Les images des 5 hélicoptères H135 à destination de l’armée de l’Air marocaine ont été prises au Manching Arbus Center situé à l’aérodrome d’Ingolstadt en Allemagne. Prévus pour les missions de transport, de recherche et de sauvetage, ils sont équipés de moteurs Safran Arrius 2B2 et du système à la formation des pilotes. Le contrat d’achat prend en compte la livraison des appareils et la formation de pilotes ainsi que des équipes de maintenance. La formation permettra à l’armée de l’Air marocaine de s’approprier les multifonctions du H135, comme les NVG (lunettes de vision nocturne). Les hélicoptères de dernière génération remplaceront les Bell 206 utilisés pour la formation des pilotes, devenus aujourd’hui obsolètes. L’Espagne a de son côté réceptionné début mai son 1er H135, affecté à l’Ecole militaire d’hélicoptères.

    Bladi.net du 31 mai

Sécurité
  • Sécurité
    L’Union européenne double ses moyens aériens de lutte en prévision des incendies estivaux
    Dans un contexte de crise climatique, l'Union européenne tente de protéger ses forêts en doublant sa flotte aérienne de lutte contre les incendies pour l'été 2023. Au cours de la dernière décennie, les demandes d'aide au titre du programme RescEU ont augmenté de 350% en moyenne, a précisé Janez Lenarcic, commissaire européen chargé de la gestion des crises. « Les catastrophes se produisent avec une fréquence et une intensité accrues », a-t-il ajouté, évoquant les risques d'incendies dans des zones qui n'étaient pas vulnérables auparavant et les inondations en Belgique, en Allemagne et en Italie. Pour la prochaine saison des incendies, la réserve d'avions de lutte contre les incendies de RescEU comprendra donc 24 avions et 4 hélicoptères provenant de 10 États membres, a indiqué l'UE. En outre, 11 États membres enverront près de 450 pompiers qui seront basés en France, en Grèce et au Portugal. L'Europe du Sud se prépare à un été de sécheresse brutale, certaines régions souffrant déjà de pénuries d'eau et les agriculteurs s'attendant aux pires rendements depuis des décennies.

    Ensemble de la presse du 31 mai