Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    OACI : accord pour atteindre la neutralité carbone en 2050
    Un accord pour atteindre la neutralité carbone en 2050 dans l’aviation civile mondiale a été conclu vendredi 7 octobre, a annoncé l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI). Les représentants des 193 États réunis pour l’assemblée de l’organisation (basée à Montréal) sont parvenus à « un accord historique sur un objectif collectif ambitieux à long terme de zéro émission de carbone d’ici 2050 », a annoncé l’OACI. L’Association internationale du transport aérien (IATA), qui avait entériné le même principe en assemblée générale l’année dernière, s’est dite « fortement encouragée » par le vote. Willie Walsh, directeur général de l’IATA, a déclaré s’attendre à « des politiques publiques bien plus solides en faveur de la décarbonation, comme des incitations à augmenter la capacité de production des carburants d’aviation durables (SAF) ». Selon l’IATA, l’objectif fixé représente 1 550 Md$ d’investissements entre 2021 et 2050. « C’est un tournant dans les efforts pour décarboner le secteur aérien, avec des gouvernements et des industriels qui se dirigent désormais dans la même direction, au sein d’un cadre réglementaire commun », a estimé Luis Felipe de Oliveira, directeur général du Conseil international des aéroports (ACI-World). « La France se félicite de l’adoption par l’Assemblée de l’Organisation de l’Aviation civile internationale de la neutralité carbone en 2050 comme objectif climatique pour l’aviation civile internationale. Cela constitue un résultat démontrant l’engagement des acteurs de l’aviation et des États qui avaient adopté, en février 2022, la déclaration de Toulouse pendant la Présidence française de l’Union européenne. La France est déjà pleinement engagée dans la mise en œuvre de cette transition de l’aviation civile vers la neutralité carbone en 2050 », a réagi le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports, Clément Beaune.

    Ensemble de la presse du 10 octobre
  • Environnement
    Un fonds de 2 Md€ pour l'hydrogène décarboné
    Le fonds Hy24, lancé en octobre 2021 et dédié au développement d'infrastructures pour l’hydrogène décarboné, a annoncé ce lundi un closing de 2 Md€, bien au-delà de ses objectifs. Il réunit de grands industriels français, dont Airbus, Air Liquide, Aéroports de Paris, TotalEnergies, CMA-CGM, Vinci… et des financiers (Caisse des Dépôts, Société Générale, Crédit Agricole, notamment). Des acteurs internationaux sont aussi présents, comme les américains Baker Hughes, Chart Industries et Plug Power, la banque japonaise Norinchukin ou l'allemand Schaeffler. Situé en France, ce fonds financera entre 15 et 30 projets industriels, et espère susciter des investissements de 20 Md€ au total au cours des six prochaines années. « La course est lancée », affirme Pierre-Etienne Franc, cofondateur et directeur général de Hy24. « Les grands schémas de soutien public sont là. La présence à nos côtés d'industriels va apporter de la visibilité aux projets. La seule question désormais, c'est la vitesse de déploiement et de savoir quels seront les segments qui basculeront les premiers ».

    Les Echos du 10 octobre

Industrie
  • Industrie
    Safran inaugure le Safran Additive Manufacturing Campus, son pôle d’excellence en fabrication additive
    Le Safran Additive Manufacturing Campus, nouveau site du groupe Safran, a été inauguré vendredi 7 octobre au Haillan, près de Bordeaux, en présence de Ross McInnes, Président du Conseil d’administration de Safran, d’Olivier Andriès, Directeur Général de Safran, de Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’Industrie, et d’Alain Rousset, Président de la région Nouvelle-Aquitaine. Entièrement dédié à la fabrication additive, selon la technologie de fusion laser sur lit de poudre, ce site permet de produire en 3D des pièces plus légères, plus complexes et à moindre coût. « Ce nouveau site de 12 500 mètres carrés rassemble en un seul lieu l’ensemble des processus nécessaires à la réalisation de pièces en fabrication additive, de la Recherche et Technologie jusqu’à leur production en passant par l’industrialisation », précise Safran. La fabrication additive permet la réalisation de pièces auparavant impossibles à obtenir par les autres méthodes de fabrication. Elle limite fortement la consommation de matières premières et d’énergie et allège significativement le poids des pièces, contribuant ainsi à la décarbonation de l’industrie aéronautique. Elle permet également une réduction des temps d’usinage, ce qui se traduit par des gains de compétitivité. 1 000 premières pièces de série produites en fabrication additive sur le site de Safran Additive Manufacturing Campus ont été livrées à Safran Helicopter Engines depuis juin 2022, précise le groupe. Le site a pour objectif d’en livrer 4 000 cette année et de doubler cette quantité en 2023. « La création de ce pôle d’excellence est une décision stratégique pour fédérer l'expertise de Safran dans la fabrication additive et accélérer l’utilisation de cette technologie de rupture. Nous serons à même d’exploiter les atouts de cette technologie pour rendre nos nouveaux produits plus performants et en particulier plus légers. Ce qui est clé pour atteindre l’objectif de réduction de l’impact environnemental de notre industrie. », souligne Olivier Andries, Directeur Général de Safran, « A terme, 25% des pièces de certains de nos moteurs pourront être produites en fabrication additive », ajoute-t-il. La fabrication additive représente l’une des « technologies clés pour réussir le moteur ultra-sobre des futurs Airbus et Boeing zéro net CO2 », soulignent Les Echos.

    Ensemble de la presse du 10 octobre
  • Industrie
    Safran inaugure ExceLAB, un laboratoire « 4.0 » dédié aux essais de ses systèmes d’atterrissage et de freinage
    Safran Landing Systems a inauguré le 5 octobre, à Vélizy-Villacoublay (78), ExceLAB, un laboratoire d’essais dédié aux tests des systèmes assurant les fonctions de freinage, d’extension/rétraction des trains, d’orientation des roues, de contrôle de l’état de santé global des systèmes ou encore de roulage électrique. Ce laboratoire « 4.0, parmi les plus avancés au monde », a été inauguré en présence d’Alexandra Dublanche, Vice-Présidente de la région Ile-de-France, de Ross McInnes, Président du Conseil d’Administration de Safran, d’Olivier Andriès, Directeur Général de Safran et de Cédric Goubet, Président de Safran Landing Systems. Ce projet permettra de réduire les émissions de CO2 liées aux déplacements au sol des avions en minimisant leur consommation de carburant, souligne Safran. « Grâce à ExceLAB, Safran Landing Systems accroît et modernise sa capacité à tester, puis à qualifier, de nouveaux concepts de systèmes d’atterrissage et de freinage. Au premier rang de ces innovations, nous pouvons citer la solution « EHA » d’électrification du train avant ou encore le roulage électrique « e-taxi ». Par cet investissement, Safran Landing Systems renforce sa capacité à offrir à ses clients les meilleures solutions, pour une aviation toujours plus sûre, innovante et durable », déclare Cédric Goubet, Président de Safran Landing Systems.

    Aerobuzz du 10 octobre
  • Industrie
    Les ressorts de la consolidation du secteur aéronautique
    La Tribune consacre un article à la consolidation du secteur aéronautique, qui s’accélère depuis un an. Pour financer cette consolidation, l'Etat a créé en 2020 un fonds en faveur de l'aéronautique avec le soutien des quatre grands industriels de la filière (Airbus, Safran, Dassault Aviation, Thales). « Sur les 750 M€ de ce fonds, 500 M€ ont déjà été engagés », rappelait fin août Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, qui gère ce fonds. Mecachrome est ainsi devenu, après les rachats successifs de Hitim (en 2021), et de WeAre Group (en août dernier), puis en devenant actionnaire majoritaire de Rossi Aero, un leader des pièces aéronautiques, avec l'objectif d'atteindre 750 M€ de chiffre d'affaires et un effectif de 6 000 personnes d'ici à 2025. Latécoère a également mené une série d'acquisitions, avec l'ambition d'accroître son emprise internationale notamment en Amérique du Nord. Nexteam a annoncé en octobre 2021 son rapprochement avec Ventana. Figeac Aero donne quant à lui la priorité au redressement économique, maintenant son ambition de devenir le numéro un mondial de la sous-traitance de pièces aéronautiques métalliques.

    La Tribune du 10 octobre

Défense
  • Défense
    Salon Euronaval 2022 : dossier d’Air & Cosmos, « La Marine face à ses défis »
    Le magazine Air & Cosmos consacre un dossier au salon Euronaval 2022, qui doit se tenir au Bourget du 18 au 21 octobre. Le magazine souligne l’importance de programmes clés, tels que le SCAF, le MAWS (Maritime Airborne Warfare System), ou les missiles antinavires et de croisière futurs, pour répondre aux opérations de plus en plus complexes auxquelles la Marine est amenée à faire face. Un article est notamment consacré à l’ATL2 de Dassault Aviation, dont le Standard 6 a « redonné du potentiel à la patrouille maritime », et dont la succession doit être envisagée.

    Air & Cosmos du 7 octobre
  • Défense
    La LPM 2024-2030 en préparation
    Avec le budget 2023 de la Défense, les parlementaires voteront la dernière hausse de crédits alloués aux armées prévue par la loi de programmation militaire (LPM) 2017-2023. La LPM 2024-2030 est quant à elle en préparation, rappelle le Journal du Dimanche. D’ici à la fin octobre, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale remettra une revue stratégique nationale au président de la République. Celle-ci devra faire état des menaces et des enjeux et recommander un renforcement des postures, notamment dans les domaines du cyber, du renseignement, du spatial militaire et de la confrontation informationnelle. Puis les experts, les élus et les chefs militaires seront consultés avant que la LPM ne soit présentée au Parlement au printemps 2023. Cette nouvelle LPM, « décisive », souligne le JDD, intervient alors que la guerre en Ukraine a mis en évidence la nécessité accrue de parer à tous les scénarios de la guerre hybride, devenue le propre des conflits modernes.

    Le Journal du Dimanche du 9 octobre
  • Défense
    Tribune : « Défense : face aux projets de l’Allemagne, la France doit garder son indépendance »
    Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort et vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, et Bruno Alomar, économiste, publient une tribune dans Le Figaro, dans laquelle ils appellent à conserver les moyens de l’autonomie militaire et à protéger les savoir-faire industriels français. Ils observent que la politique de Défense de l’Allemagne a connu un changement radical suite à la guerre en Ukraine. À Prague, le 29 août, le chancelier Olaf Scholz a prononcé un discours présentant la vision européenne de l’Allemagne, notamment dans le domaine de la Défense. « En fait de construction d’une Europe de la défense autonome, maîtresse de ses choix, l’Allemagne - elle n’est pas la seule - n’envisage rien d’autre que le renforcement du pilier européen de l’OTAN. C’est le cas au plan décisionnel. C’est aussi le cas au plan capacitaire », alertent Cédric Perrin et Bruno Alomar. « Au cours des vingt dernières années, la France n’a pas su empêcher l’Allemagne d’imposer sa vision énergétique à l’UE. Les Français, et les Européens avec eux, y compris le peuple allemand, vont payer très cher cette erreur. Il est urgent, pour ceux qui tiennent à la construction européenne et à l’avenir de la France, particulièrement liés en l’espèce, de ne pas commettre la même erreur en matière de Défense », concluent-ils.

    Le Figaro du 10 octobre
  • Défense
    Aide militaire à l'Ukraine : Emmanuel Macron crée un « fonds spécial » doté de 100 M€
    Emmanuel Macron a annoncé vendredi, à Prague, la création d'un « fonds spécial » doté initialement de 100 M€ pour que l'Ukraine puisse « acheter directement auprès [des industriels français] les matériels dont elle a le plus besoin pour soutenir son effort de guerre ». Les Ukrainiens pourront acquérir auprès des industriels français des équipements militaires qui ont déjà été livrés par la France. « Nous continuons dans la même catégorie d'armes, c'est-à-dire défensives », a précisé le chef de l’Etat.

    La Tribune du 10 octobre

Sécurité
  • Sécurité
    « Sur le cloud de confiance, on ne parle pas de souveraineté absolue » (Guillaume Poupard, ANSSI)
    Le directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) s’est exprimé mercredi 5 octobre lors d’une audition au Sénat. Il a notamment abordé la question du « cloud de confiance ». Guillaume Poupard estime que les acteurs français du numérique ne sont « pas capables de développer un cloud de haut niveau avec des technologies exclusivement françaises ». Les opérateurs français ont donc la possibilité de s'associer à des entreprises américaines. L'ANSSI s'appuie sur son référentiel SecNumCloud pour certifier le niveau de sécurité des solutions de cloud de confiance. Guillaume Poupard confirme ainsi que des solutions mixtes entre des opérateurs français tels que Thales, Capgemini, Orange, associés à des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ne sont pas rédhibitoires à condition de respecter plus de 270 critères fixés par l'ANSSI, qui exige entre autres une protection juridique. « Il est clairement dit que le contrôle, notamment au-delà de toutes les règles de sécurité techniques et opérationnelles, le contrôle des sociétés qui opèrent ces services, ne doit pas être extra-européen. Il y a de nombreuses initiatives en cours qui permettent d'apporter [cette protection] », explique Guillaume Poupard.

    La Tribune du 8 octobre