Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Maldivian commande deux ATR 72-600 et un ATR 42-600
    La compagnie nationale des Maldives, Maldivian, vient d’acquérir deux ATR 72-600 et un ATR 42-600 pour remplacer sa flotte de turbopropulseurs vieillissants. Les trois avions seront livrés courant 2022. Ils seront équipés des nouveaux moteurs PW127XT, plus économes en carburant, permettant de réduire de 3% la consommation de carburant et de 20% les coûts de maintenance, ainsi que d’utiliser des carburants d’aviation durables (SAF), précise ATR, qui rappelle que les ATR « sont déjà les appareils avec la plus faible consommation de carburant et les émissions de CO2 les plus basses parmi les avions régionaux » : un ATR 72-600 consomme jusqu’à 40% de carburant de moins qu’un jet régional de même capacité. « Nous sommes convaincus que la nouvelle génération d’ATR, équipée des moteurs XT, offre ce que nous cherchions pour la modernisation de notre flotte : une avancée en matière de développement durable, tout en gardant les coûts opérationnels sous contrôle, et en améliorant la modernité de la cabine et le confort passager », souligne Mohamed Mihad, Directeur exécutif de Maldivian. Stefano Bortoli, Président Exécutif d’ATR, s’est félicité : « ce contrat est un symbole fort de la résilience du secteur aéronautique ». « Nos avions ont fait leurs preuves reliant les îles de nombreux archipels pendant près de quatre décennies », ajoute-t-il. ATR avait enregistré 29 commandes fermes en 2021, relève La Tribune, dont 26 pour des ATR 72-600, de la part de huit compagnies : Sky Express (6 ATR 72-600), TAROM (3 ATR 72-600), Binter Canarias, (4 ATR 72-600), Air Corsica (5 ATR 72-600), un client non révélé (5 ATR 72-600), et Afrijet (3 ATR 72-600) ont passé commande. Japan Air Commuter, et un autre client non révélé, ont commandé des ATR 42-600. Ce qui porte le carnet de commandes du constructeur franco-italien à 200 appareils, avait précisé Stefano Bortoli lors du salon aéronautique de Dubaï en novembre dernier.

    La Tribune du 19 janvier
  • Industrie
    Airbus et ses partenaires vont créer un centre de recyclage d’avions en Chine
    Airbus a signé un protocole d'accord (MOU) avec la ville de Chengdu et Tarmac Aerosave pour le développement du premier centre de service durable du cycle de vie des avions en Chine. Cet accord couvrira un éventail d'activités allant du stationnement et du stockage des avions aux services de maintenance, de mise à niveau, de conversion, de démantèlement et de recyclage pour différents types d'avions. Un accord formel visant à établir et à encadrer cette coopération industrielle devrait être signé entre les partenaires à la mi-2022, avec une entrée en service du nouveau centre prévue pour la fin de 2023. « Tarmac Aerosave apportera au projet ses 15 années d'expertise éprouvée dans le démantèlement éco-efficace des avions. Située dans le même centre, Satair, filiale d'Airbus, acquerra des avions vieillissants, négociera et distribuera les pièces usagées qui en résulteront pour compléter l'éventail des services liés au cycle de vie », indique Airbus. L'installation couvrira une surface de 690 000 m² et une capacité de stockage de 125 appareils. « Il s'agit d'une autre contribution concrète à la quête de durabilité de l'industrie aéronautique, soutenant le principe de l'économie circulaire, conformément à l'objectif d'Airbus d'être le pionnier de l'aérospatiale durable. Ce centre unique soutiendra l'expansion des services aéronautiques d'Airbus tout en permettant la mise en œuvre de la stratégie de l’« industrie verte » de la Chine », a déclaré Klaus Roewe, SVP Airbus Customer Services. « Le retrait progressif des avions en Chine devrait connaître une croissance exponentielle au cours des 20 prochaines années. Airbus s'est engagé à investir dans la région et ce guichet unique - une première en Chine et en dehors de l'Europe - permettra à Airbus d'être bien positionné sur le marché chinois des services de « seconde vie » des avions », a-t-il ajouté.

    Ensemble de la presse du 19 janvier
  • Industrie
    Le Gouvernement lance un plan pour favoriser l'industrialisation des startups
    Le Gouvernement annonce un plan de soutien aux startups industrielles qui développent des technologies de rupture et choisissent de fabriquer leurs produits en France. « 2,3 Md€ additionnels leur seront consacrés, sur cinq ans », indique Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie. Une enveloppe qui s’inscrit dans le cadre du plan France 2030 et dont l’objectif est « d’aider ces startups à passer du projet à la production industrielle de masse », précise Cédric O, secrétaire d’État au Numérique. Dans le détail, ce plan comporte une enveloppe de 550 M€ de subventions et d’avances remboursables, selon Le Figaro. Un premier appel d’offres sera lancé ce mercredi pour identifier des projets d’usine pouvant en bénéficier. 1 Md€ doit être apporté au fonds d'investissement SPI (Sociétés de Projets Industriels) de Bpifrance, afin d’être fléché vers les financements en fonds propres. « Cette stratégie incarne parfaitement l’esprit du plan France 2030 : nous faisons le pari des acteurs émergents et de l’excellence technologique pour relever les défis de notre temps et contribuer à notre réindustrialisation », déclare Cédric O.

    Le Figaro et Les Echos du 19 janvier
  • Industrie
    L’Onera se dote d’une nouvelle installation d’essai pour la sécurité aérienne incendie
    L'Office national d'études et de recherche aérospatiales (Onera) construit la plateforme d'essais PyCoFiRe (Pyrénées Composite Fire Research) près de Toulouse, afin d’évaluer la performance environnementale et le comportement au feu de nouveaux matériaux d’avions, et de tester les futurs produits d'extinction qui remplaceront le gaz halon, interdit dans les nouveaux programmes d'avions car il troue la couche d'ozone. La plateforme, qui sera opérationnelle début 2023, représente un investissement de 14 M€, financé à hauteur de 10,3 M€ par le fonds européen Feder utilisé par la région Occitanie, de 1,55 M€ par l'Onera et de 2,15 M€ par les industriels Airbus, Safran et ArianeGroup. « Nous avons vu avec Airbus et Safran que les laboratoires sont équipés pour les essais à l'échelle réduite, mais il nous manquait une brique pour les effectuer à l'échelle réelle », explique Gillian Leplat, chef de projet PyCoFiRe à l'Onera. Les nouveaux matériaux composites et thermoplastiques, plus légers, qui entrent pour moitié dans la composition de l'A350, doivent notamment être testés au feu. PyCoFiRe sera une alternative à la plateforme américaine Fire engine simulator de la Federal aviation administration (FAA), la seule agréée jusqu’ici pour qualifier l'efficacité des agents d'extinction d'incendie.

    Les Echos du 19 janvier

Emploi
  • Emploi
    Airbus va recruter 6 000 personnes dans le monde en ce début d'année
    Airbus annonce son intention de recruter environ 6 000 personnes dans le monde entier au cours de la première partie de l'année 2022. « Airbus a fait preuve de résilience tout au long de la crise de la Covid-19 et a jeté les bases d'un avenir audacieux pour l'aviation durable. Cela ne peut se faire qu'en acquérant les bons talents dans les différents domaines d'expertise qui nous aideront à développer nos activités au sortir de la crise, tout en préparant la transformation à long terme de l'entreprise », a déclaré Thierry Baril, Chief Human Resources & Workplace Officer d'Airbus. « Non seulement nous chercherons à acquérir les nouvelles compétences dont Airbus a besoin dans le monde post-Covid, mais nous ferons également tout notre possible pour renforcer la diversité au sein de l'entreprise, en favorisant une culture sûre et inclusive renforçant l'équipe Airbus pour qu'elle soit prête à être la pionnière de l'aérospatiale durable », a-t-il ajouté. Environ un quart des recrutements prévus devrait se concentrer sur l'acquisition de nouvelles compétences pour soutenir les projets et l'ambition à long terme de la société, notamment dans les domaines de la décarbonation, de la transformation numérique et de la cybertechnologie. Un tiers du total des recrutements sera alloué aux jeunes diplômés.

    France Bleu du 19 janvier

Défense
  • Défense
    MCO : les contrats verticalisés augmentent la disponibilité des aéronefs des armées
    La nouvelle stratégie de soutien des matériels aéronautiques des armées « commence à porter ses fruits », relève La Tribune. Lors d'un point presse en ce début d'année, le ministère des Armées a communiqué sur les succès de la stratégie de contrats verticalisés. En 2017, pour le MCO d'un aéronef, le ministère pouvait passer jusqu'à 30 contrats de maintenance différents, là où il y a désormais pour chaque flotte un maître d'œuvre de la maintenance, avec un guichet unique pour la logistique, explique La Tribune. La durée des contrats a également été allongée (jusqu'à 14 ans pour la flotte Mirage 2000). « L'industriel a tous les leviers en main. Il dispose de la visibilité, de la durée, il a l'ensemble de la chaîne à sa responsabilité. Il peut donc planifier, il peut donc recruter, il peut investir, il peut innover, il peut anticiper les obsolescences techniques. Il a une rémunération incitative qui est fondée majoritairement sur le nombre d'heures de vol, ce qui lui donne une motivation à ce que nos forces puissent voler », a fait valoir Monique Legrand-Larroche, directrice de la DMAé (Direction de la Maintenance Aéronautique).

    La Tribune du 19 janvier
  • Défense
    Six premiers avions de chasse Rafale livrés mercredi à la Grèce
    Un an après la commande passée par la Grèce pour 18 avions de chasse Rafale de Dassault Aviation à la France, les six premiers appareils doivent atterrir ce mercredi 19 janvier sur la base militaire de Tanagra, à 40 kilomètres au nord d’Athènes. Une cérémonie est prévue à cette occasion. En septembre 2021, Athènes a ajouté six avions de chasse à sa flotte, portant le total de ses commandes à 24 appareils, rappelle Le Monde.

    Le Monde du 19 janvier
  • Défense
    Industrie de l'armement : la taxonomie, un enjeu pour l’investissement
    La Tribune rappelle les enjeux liés à la taxonomie en matière de financement des industries de défense. Le quotidien évoque une note de la Banque de France sur la finance durable, datée d'octobre dernier, qui estimait que « les stratégies d'investissements responsables peuvent revêtir plusieurs formes », dont « des stratégies d'exclusion », et que « certaines entreprises sont exclues en raison de la nature de leur activité (par exemple : tabac, alcool, armement, jeux d'argent) ». Une telle classification avait suscité la réaction de la ministre des Armées, Florence Parly : « J'ai constaté, non sans une grande surprise, qu'un projet qui sera soumis à l'Union européenne place les industries de défense sur le même plan que les entreprises des secteurs pornographique ou des jeux d'argent », avait-elle indiqué, soulignant :« nous ne pouvons pas laisser faire cela sans réagir. La taxonomie influe sur le traitement réservé à un secteur d'activité selon sa classification ». La Tribune rappelle que Guillaume Faury, président du GIFAS et CEO d’Airbus, a estimé, lors de ses vœux à la presse début janvier, que le financement des activités de défense est « un vrai sujet de préoccupation » : « Il existe un certain nombre de réticences, parfois des grandes, des organismes financiers, pour des raisons qui sont plus ou moins systémiques ». Dans ce contexte, « on attend très clairement un message positif », a-t-il expliqué. Soulignant le rôle positif et sociétal de la défense, le dirigeant a déclaré souhaiter, de la part des pouvoirs publics, « une influence sur les critères de sélection des bons investissements. Un investissement qui va dans la défense permet d'assurer la sécurité, la prospérité, l'équilibre et la stabilité » d'un pays en général, et de la France en particulier. Plus particulièrement, Guillaume Faury attend « un message positif et une direction claire des autorités en général sur tout ce qui est ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et taxonomie », a-t-il insisté. Le président du comité défense du Conseil des Industries de Défense Françaises (CIDEF), Eric Béranger, par ailleurs PDG de MBDA, avait averti également, en juin 2021, lors du Paris Air Forum organisé par La Tribune : « ce qui va sortir du projet de taxonomie de la Commission européenne va être extrêmement important : si les activités de défense sont qualifiées de non durables et, donc, d'une certaine façon non propice à des investissements financiers, ce sera une prescription très importante à destination de tous les investisseurs ».

    La Tribune du 17 janvier

Espace
  • Espace
    L'ESA plaide pour des vols habités européens dans l'Espace
    Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), Josef Aschbacher, a plaidé, mardi 18 janvier, pour une capacité européenne d'envoi des astronautes dans l'Espace. Il s’exprimait lors d'une conférence de presse tenue pour présenter les programmes annuels de l'ESA, qui dispose de 7,2 Md€ de budget pour 2022. Josef Aschbacher a rappelé que l'Europe est désormais la seule grande puissance, en comparaison des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie, à « ne pas avoir l'infrastructure ni le vecteur pour envoyer ses astronautes en orbite autour de la Terre et au-delà », notant que l'Inde, elle aussi, sera « très bientôt capable de faire voler des astronautes en orbite basse autour de la Terre ». Le 16 février prochain, une réunion des ministres en charge de l'Espace en Europe est prévue à Toulouse. La conférence ministérielle de l'ESA arrêtera les programmes et les budgets pour la période 2023-2025 fin novembre 2022, rappellent Les Echos.

    Les Echos du 19 janvier

international
  • international
    Aux Etats-Unis, la mise en place de la 5G près de certains aéroports est reportée
    Les opérateurs de téléphonie mobile AT&T et Verizon ont décidé de retarder temporairement le déploiement de la 5G autour de « certains aéroports » aux États-Unis, à la suite des inquiétudes des acteurs du transport aérien. Cette mesure a été saluée par le Président des Etats-Unis, Joe Biden. Plusieurs compagnies aériennes ont néanmoins annoncé qu'elles suspendraient leurs vols vers les Etats-Unis ou qu'elles n'utiliseraient pas les avions de Boeing pour leurs vols à destination et au départ des Etats-Unis. Parmi elles figurent Emirates, All Nippon Airways, Japan Airlines, Korean Air Lines, China Airlines et Cathay Pacific Airways. « Ce n'est pas un sujet mondial ou européen, c'est vraiment un sujet spécifique sur l'utilisation de la 5G et sa mise en oeuvre aux Etats-Unis en termes de bandes de fréquences et de puissance », avait rappelé le CEO d’Airbus, Guillaume Faury, début janvier. En Europe, la bande-coeur de fréquences pour la 5G a été délimitée entre 3,4 et 3,8 GHz, des fréquences moins proches de celles des radioaltimètres des avions. En France, de plus, des zones de protection ont été mises en place autour de 17 grands aéroports, « appliquant des procédures d'atterrissage de précision par tous les temps afin de limiter la puissance d'émission des antennes 5G à proximité immédiate de ces aéroports », selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), citée par La Tribune.

    La Tribune, Les Echos et Le Figaro du 19 janvier