Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    La Chine annonce officiellement des commandes pour 140 Airbus, A320neo et A350
    La Chine a officiellement annoncé, vendredi 4 novembre, des contrats pour des avions Airbus d’une valeur de 17 Md$ (17,4 Md€), à l’occasion de la visite du chancelier allemand Olaf Scholz. L’agence d’État chinoise chargée des achats, China Aviation Supplies Holding (CASC), a déclaré avoir signé un accord global portant sur 140 appareils Airbus, dont 132 A320 et 8 A350. Un porte-parole d’Airbus a indiqué que l’annonce chinoise couvrait des contrats déjà inscrits dans ses livres, y compris une partie d’un contrat de 292 avions, conclu en juillet dernier.

    Air Journal et La Tribune du 5 novembre
  • Industrie
    Dans le Lot, une forte reprise pour Ratier Figeac
    Après avoir bien résisté à la crise sanitaire, Ratier Figeac connaît une forte reprise de son activité, en particulier grâce à son savoir-faire dans la production d’hélices et dans la fabrication d’équipements de cockpit. « Pendant la crise, on a pu bénéficier d’une bonne activité de l’aviation militaire. Elle reste très forte et cela sera d’actualité pour au moins deux ans » souligne le PDG du groupe, Jean-François Chanut. Fin octobre, le groupe Collins Aerospace, dont fait partie Ratier Figeac, a annoncé la conclusion d’un nouveau contrat avec l’armée de l’Air chilienne pour équiper les avions militaires C130 d’hélices NP 2000. Jean-François Chanut explique : « On continue de livrer les hélices pour l’US Air Force, et ce pendant deux ans. En parallèle on démarche d’autres opérateurs de C130. Le Chili devient le premier client international non américain qui a décidé de rétrofiter sa flotte avec les hélices NP 2000, ce qui est très intéressant pour nous. Cela ouvre des perspectives avec d’autres pays d’Amérique du Sud, d’Europe et de tout le pourtour méditerranéen qui pourraient suivre ». La croissance concerne aussi l’activité civile. « Depuis le début de l’année, on voit une forte remontée en particulier de l’activité hélices », indique Jean-François Chanut. « L’activité des rechanges est également importante même si elle est temporaire : beaucoup de compagnies aériennes remettent en service des avions. Il y a une forte demande ». Depuis le mois de septembre, Ratier a par ailleurs qualifié son usine implantée au Maroc pour y réaliser des mises à jour d’équipement et des réparations. « Cela vient compléter l’activité qu’on a à Figeac », explique le PDG, qui mise aussi « sur de très bonnes perspectives en Asie. Nous nous préparons à avoir un centre logistique, probablement en Malaisie, afin d’assurer une réponse rapide directement aux constructeurs d’avions et opérateurs ».

    La Dépêche du Midi du 4 novembre
  • Industrie
    Aubert & Duval : la cession sera finalisée en 2023
    À l’occasion de la présentation de ses comptes trimestriels, le groupe Eramet a indiqué que la cession de sa filiale Aubert & Duval serait repoussée de quelques semaines. « Certaines autorisations réglementaires restent à obtenir, avec des délais qui pourraient décaler la finalisation de cette opération en début d’année prochaine », précise le groupe. Pour rappel, Eramet a signé l’année dernière un contrat de cession d’Aubert & Duval avec un consortium composé d’Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital.

    La Dépêche du Midi du 7 novembre
  • Industrie
    Bruno Le Maire : « Le vrai risque pour l'Europe, c'est le décrochage industriel »
    Le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno le Maire, accorde une interview à quatre médias européens, dont Les Echos. Il appelle à « la fermeté » de l'Union européenne face aux Etats-Unis qui subventionnent massivement leurs entreprises, et se dit favorable à des sanctions financières pour les Etats qui ne respecteront pas le nouveau pacte de stabilité budgétaire européen. « Le vrai risque pour l'Europe, c'est le décrochage industriel », souligne-t-il, expliquant : « L'Union européenne représente désormais 17% de l'économie mondiale. C'était 25% en 1990. La Chine représente elle aussi 17% de l'économie mondiale aujourd'hui. C'était 3% en 1990. Le véritable risque européen, c'est le décrochage technologique, industriel et économique, qui laisserait le champ libre aux Etats-Unis et à la Chine. Donnons-nous les moyens de réindustrialiser l'Europe pour rester une grande puissance industrielle mondiale ». « Nous attendons de la Commission européenne des propositions fermes et proportionnées. Cela peut passer par une affirmation plus stricte de nos intérêts environnementaux, par des dispositifs de préférence européenne ou par l'accélération de l'utilisation des instruments de réciprocité que nous avons mis en place sous présidence française du Conseil de l'Union européenne, comme le règlement de contrôle des aides d'Etat des pays tiers ». Le ministre souligne également la nécessité de faire baisser les prix de l'énergie en Europe. « Prenez par exemple une entreprise française comme Safran, qui produit des freins carbone. L'énergie représente 40% de ses coûts de production. Le prix de l'énergie a été multiplié par 5 en France alors qu'il est resté stable aux Etats-Unis ou en Asie. L'entreprise a donc reporté sa décision de construction d'une nouvelle usine de freins carbone à côté de Lyon ».

    Les Echos du 7 novembre
  • Industrie
    Portrait d’Emilie Herny, directrice technologique de l'IRT Saint-Exupéry
    L’Usine Nouvelle consacre un portrait à Emilie Herny, directrice technologique de l'IRT Saint-Exupéry, détachée de Safran, nommée aux Trophées des femmes de l'industrie 2022 décernés par le magazine, dans la catégorie « Femmes de R&D ». Émilie Herny s’assure que les projets de recherche, liés aux matériaux et aux procédés innovants, correspondent aux besoins de l’aéronautique, en particulier des grands donneurs d’ordres, soit « 14 M€ d’activités, assurées par 90 personnes via trois centres de recherche, entre Toulouse et Talence », précise L’Usine Nouvelle. « Le fait d’avoir alterné tout au long de ma carrière des postes de R & D amont et des postes proches de la production m’a permis de continuer à développer mes connaissances scientifiques en étant proche des applications et du produit », explique la dirigeante.

    L’Usine Nouvelle du 7 novembre

Espace
  • Espace
    Safran acquiert la PME Syrlinks et conforte son leadership dans les équipements de communications Terre-Espace
    Safran Electronics & Defense a conclu l’acquisition de Syrlinks, une PME française basée à Cesson-Sévigné, près de Rennes, spécialisée dans les radiocommunications et les radionavigations, principalement pour le secteur spatial et le PNT (Position Navigation Temps). Safran Electronics & Defense complète ainsi son portefeuille de solutions grâce aux systèmes de communication embarqués pour satellites de Syrlinks, et renforce sa maîtrise de l’ensemble de la chaîne de communication bord et sol. Le groupe « poursuit sa démarche d’un positionnement toujours plus solide dans l’espace et le PNT Résilient », se félicite Martin Sion, Président de Safran Electronics & Defense. Syrlinks possède également une expertise en matière de GNSS résilient et d’horloges atomiques miniatures, complémentaire de celle de Safran Electronics & Defense, ce qui vient « renforcer l’offre unique de Safran Electronics & Defense pour répondre aux enjeux de positionnement, de navigation et de synchronisation intègres, quand les systèmes de navigation par satellite sont perturbés accidentellement ou intentionnellement, dans des environnements civils ou de Défense », indique Safran.

    Capital Finance du 7 novembre
  • Espace
    Les constellations en orbite basse, enjeu crucial pour l’Europe
    Le Journal du Dimanche consacre un article à l’essor des constellations en orbite basse, cruciales pour l’accès à du très haut débit, avec des enjeux en matière de cybersécurité et de souveraineté, notamment. « Pour se faire une place en orbite basse, l’Europe peut compter sur une solide ressource industrielle grâce à deux des plus grands fabricants mondiaux de satellites, Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (TAS) », souligne l’hebdomadaire. TAS a notamment signé un contrat avec l’opérateur Télésat pour la maîtrise d’œuvre de Lightspeed, un réseau « ultraperformant » qui s’appuie sur une flotte initiale de 298 satellites. Airbus est de son côté le fournisseur de la constellation lancée par OneWeb, forte de près de 400 satellites. La France possède en outre un réseau de startups dynamique, parmi lesquelles Hemeria, pionnière de la filière des nanosatellites, Exotrail, spécialiste des systèmes de propulsion des objets, ou encore Unseenlabs, spécialisée dans l'interception de signaux radiofréquences depuis l'Espace.

    Le Journal du Dimanche du 6 novembre
  • Espace
    En Espagne, les débris d'une fusée chinoise entraînent la fermeture d'une partie de l'espace aérien
    L'Espagne a fermé brièvement une partie de son espace aérien, vendredi 4 novembre, en raison de la retombée dans l’atmosphère de débris d'une fusée chinoise. Les vols ont été suspendus pendant 40 minutes en Catalogne (nord-est de l'Espagne), ainsi que dans d'autres régions du nord du pays, « en raison des risques associés au passage de l'objet spatial CZ-5B dans l'espace aérien espagnol », a tweeté la protection civile de Catalogne. Ce n'est pas la première fois que la Chine perd le contrôle d'un objet spatial lors d'un retour sur Terre, précise Air & Cosmos. En juillet, les restes d'une fusée chinoise étaient tombés dans la mer de Sulu, aux Philippines. En 2020, des débris d'un lanceur Longue Marche s'étaient écrasés sur des villages en Côte d'Ivoire, sans faire de blessés.

    Air & Cosmos du 7 novembre
  • Espace
    Boeing : le premier vol habité de la capsule Starliner vers l'ISS encore repoussé
    La NASA a annoncé, jeudi 3 novembre, que le vol de la capsule Starliner, initialement prévu en février prochain, n'interviendra pas avant avril 2023. Selon l'agence spatiale américaine, ce nouveau report répond à la nécessité de réguler le trafic vers la Station spatiale internationale (ISS). Boeing avait dans un premier temps espéré pouvoir réaliser son premier vol habité en 2022. Ce vol habité avait été repoussé une première fois à février 2023. Ce vol test, appelé CFT (pour « Crew flight test »), doit transporter deux astronautes de la NASA, qui devraient rester environ deux semaines dans l'ISS. En cas de succès de la mission, la capsule de Boeing pourra être certifiée et commencer ses vols opérationnels, à une date qui reste à déterminer. La NASA souhaite ainsi disposer d'un deuxième moyen de transport vers l’ISS pour ses astronautes. Pour l'heure, seule la capsule de SpaceX, déjà en service, assure cette mission.

    Les Echos du 4 novembre

Environnement
  • Environnement
    Climat : ouverture de la COP27
    La vingt-septième conférence mondiale sur le climat s’est ouverte dimanche à Charm El-Cheikh, en Egypte. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a évoqué, à l’occasion de la publication, jeudi 3 novembre, du rapport sur l’adaptation climatique du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), des efforts « désespérément nécessaires pour planifier, financer et mettre en œuvre l’adaptation aux risques croissants », météorologiques, climatiques ou hydrologiques. Sont en cause, notamment, l’impuissance à endiguer le réchauffement du climat, mais aussi l’inaction en matière d’adaptation à la hausse des températures et à la multiplication des extrêmes climatiques. Intitulé « Trop peu, trop lentement, l’échec de l’adaptation climatique met le monde en danger », le rapport alerte sur l’urgence à agir, sur le déficit de financement et sur les limites de la stratégie des « petits pas ». « Le changement climatique représente le plus grand défi auquel est confrontée l’humanité, et nous n’avons qu’une très petite fenêtre de tir pour réduire les impacts et les souffrances. Nos enfants vivront les conséquences de l’inaction », souligne Henry Neufeldt, chercheur au PNUE et auteur principal du rapport. Dans un entretien aux Echos, Mahmoud Mohieldin, économiste, directeur exécutif au FMI et envoyé spécial de l'ONU pour le financement de l'Agenda 2030, plaide pour que l'action climatique offre des solutions à la gestion de l'énergie, de l'eau ou de l'alimentation. « Davantage d'investissements doivent venir du secteur privé », estime-t-il.

    Ensemble de la presse du 7 novembre
  • Environnement
    Tribune : transport aérien durable et crise énergétique
    Julien Etchanchu, directeur du développement durable chez Advito, filiale conseil de BCD Travel, publie dans Le Monde une tribune consacrée au transport aérien. S’il souligne qu’en matière de durabilité, « les initiatives sont là, de même qu’une certaine volonté politique », il estime que « les obstacles restent majeurs et la contrainte énergétique largement sous-estimée ». Dans son plan de décarbonation, le secteur mise sur des technologies telles que les carburants synthétiques (e-fuel), qui vont requérir « des quantités colossales d’énergie décarbonée pour être produits ». L’avion à hydrogène, zéro carbone, nécessitera également une énergie considérable. « Entre l’urgence climatique, désormais perceptible au quotidien, et une crise énergétique dont on voit seulement les premiers balbutiements […], le secteur aérien se trouve à la croisée des chemins. Et la décroissance doit désormais être considérée comme une possibilité sérieuse, sinon probable, pour le secteur ». « Laissons-nous une chance d’amortir le choc et de créer un modèle post-croissance, car rien ne serait pire qu’une décroissance subie pour un secteur qui doit urgemment changer de paradigme », conclut Julien Etchanchu.

    Le Monde du 7 novembre

Défense
  • Défense
    Thales renforce sa position de leader dans l'industrie de la Défense indonésienne
    A l’occasion du salon IndoDefence 2022, Thales et la holding Defend ID (Defense Industry Indonesia) ont signé plusieurs accords réaffirmant leur volonté de soutenir la modernisation et la digitalisation en cours du secteur de la Défense indonésien. Un protocole d’accord avec l’entreprise publique PT Len Industrie, cheffe de file de Defend ID, prévoit notamment la création d’une joint-venture (JV) qui assurera des services de maintenance, réparation et révision (MRO) pour les radars en service au sein de l’armée de l’Air indonésienne. D’autres sujets de coopération seront envisagés, notamment les radars, les systèmes de contrôle-commande, les satellites militaires et les systèmes de combat. Thales a également signé un contrat portant sur la rénovation de quatre corvettes Diponegoro, qui seront équipées de systèmes de combat et de capteurs « de toute dernière technologie » afin d’améliorer leurs performances opérationnelles.

    Zone-Bourse.com du 4 novembre