Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran Aerosystems veut reprendre les activités aéronautiques d’oxygène et d’azote d’Air Liquide
    Safran Aerosystems a annoncé jeudi 1er juin commencer des négociations exclusives avec Air Liquide pour la reprise des activités aéronautiques oxygène et azote du groupe, spécialiste des gaz industriels. L’opération ne devrait pas être finalisée avant début 2024, et sa valeur envisagée n’est pas divulguée pour le moment. Elle porte sur un ensemble regroupant 218 salariés et représentant un chiffre d’affaires de plus de 40 M€ en 2022. Ces activités, tout comme les salariés concernés, sont implantées sur le Campus Technologies Grenoble d’Air Liquide, à Sassenage, en Isère, et seront maintenues sur le site. Le groupe français spécialiste des gaz industriels ne dispose pas d’autres actifs de ce type dans le monde. De son côté, l'activité Systèmes oxygène de Safran Aerosystems représente un chiffre d’affaires annuel d’un peu plus de 200 M€ et regroupe 500 salariés, principalement sur ses sites de R&D et de production à Plaisir, dans les Yvelines, et à Lancaster, dans l’Etat de New-York. En revanche, le projet exclut la reprise des activités d’Air Liquide dans le domaine de la cryogénie d’hydrogène pour l’aéronautique. Cette acquisition permettrait à Safran Aerosystems de venir compléter ses gammes d’équipements de sécurité utilisés par les équipages, les pilotes et les passagers d’avions civils et militaires, ainsi que d’hélicoptères.

    Ensemble de la presse du 2 juin
  • Industrie
    Thales confirme ses bonnes tendances de long terme et recrute plus d’ingénieurs
    A l'occasion de son assemblée qui s'est tenue mi-mai 2023, Thales a confirmé les bonnes tendances de long terme dont il bénéficie dans ses 3 pôles, Aérospatiale (aéronautique civile et spatiale), Défense et sécurité, et Identité et sécurité numériques (DIS). Pascal Bouchiat, directeur général finance et systèmes d'information, a souligné que la croissance était toujours là, avec des hausses des prises de commandes de 14% au 1er trimestre, dépassant les 3,4 Md€ et de 9,4% du chiffre d'affaires, à plus de 4 Md€, tiré particulièrement par l'aéronautique civile et par les DIS. Les objectifs annuels n’ont cependant pas été relevés, Thales vise une croissance organique comprise entre 4% et 7%, soit un chiffre d'affaires entre 18 et 18,5 Md€. « Le groupe a gagné beaucoup de commandes et prévoit de croître. Or, dans nos métiers, la croissance est corrélée au nombre d'ingénieurs, nos cerveaux », a souligné Patrice Caine, PDG de Thales. Plus de 11 500 personnes ont rejoint le groupe l'an dernier, et ce devrait encore être environ 12 000 personnes cette année. Le groupe met l'accent sur la France, qui représente encore la moitié des effectifs, et a lancé des campagnes auprès des écoles pour séduire des jeunes et notamment des femmes. Thales compte ainsi 33 000 ingénieurs sur 80 000 salariés.

    Boursorama du 2 juin
  • Industrie
    Airbus reçoit une commande d'Air Algérie pour 7 gros porteurs
    Airbus a annoncé jeudi 1er juin que la compagnie aérienne Air Algérie lui avait passé une commande ferme pour 7 avions gros porteurs. Ce contrat, dont le montant n'a pas été dévoilé, porte sur 5 A330-900 et 2 A350-1000. Les appareils lui permettront de moderniser sa flotte long-courrier, actuellement composée de 8 A330-200. Ils augmenteront ses capacités par la même occasion. Ils lui permettront surtout de se renforcer sur les dessertes régionales et de proposer un programme élargi de destinations transcontinentales. Le choix de ces 7 avions avait déjà été arrêté en avril, lorsqu'Air Algérie avait indiqué qu'elle se tournerait vers Boeing pour le renouvellement de sa flotte moyen-courrier, soit 8 B737-9, dont le contrat d'acquisition a été signé en mai, et vers Airbus pour celui de sa flotte de gros-porteurs. Elle a également acquis 10 appareils en leasing pour moderniser sa flotte à plus court terme. A la fin du mois d'avril 2023, les familles A330 et A350 avaient enregistré respectivement 1 775 et 967 commandes fermes, a précisé Airbus dans un communiqué de presse.

    Ensemble de la presse du 2 juin
  • Industrie
    Boeing produit désormais 4 B787 Dreamliner par mois
    Après avoir « stabilisé » la production des B787 Dreamliner à 3 exemplaires par mois en avril, contre 14 avant la pandémie de Covid-19, Lane Ballard, vice-président et directeur du programme B787, a déclaré le mardi 30 mai, que le rythme des biréacteurs long-courrier était désormais de 4 avions par mois. l a aussi confirmé que l’objectif de 5 avions par mois devait être atteint d’ici la fin de l’année. Boeing prévoit notamment d’ajouter une 2ème ligne de production B787 à North Charleston, en Caroline du Sud, tout en achevant les modifications réclamées par la FAA. La FAL historique des B787 à Everett participe aussi à ces modifications, a ajouté Lane Ballard lors d’une visite de presse dans les installations de Caroline du Sud. L’objectif affiché de Boeing est de livrer en 2023 entre 70 et 80 B787 Dreamliner. Entre le début de l’année et fin avril, 17 avions de la famille B787 ont rejoint les flottes de leur clients et 533 restent à livrer.

    Air Journal du 2 juin

Environnement
  • Environnement
    L’Occitanie augmente de 50 M€ son plan « Avion vert »
    La région Occitanie va ajouter une enveloppe supplémentaire de 50 M€ pour renforcer son plan « Avion vert », d’un montant initial de 100 M€ pour une durée de 3 ans, afin d’amplifier les investissements industriels en faveur de l’aviation décarbonée. Une décision que la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, vient de dévoiler auprès de quelques médias, avant son officialisation durant le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, qui se tiendra du 19 au 25 juin. « Plus de 45% de l’enveloppe initiale de ce plan a d’ores et déjà été consommée, explique Carole Delga. Nous avons décidé de le compléter notamment pour favoriser les investissements liés à la production de carburants durables ». Ce nouveau coup de pouce favorisera en particulier un projet d’usine de production de carburant de synthèse. Annoncé en juin 2022, le plan « Avion vert » faisait suite à un autre plan de 100 M€, lancé en juillet 2020, qui était destiné pour sa part à soutenir le secteur alors aux prises avec la pandémie de la Covid-19. L’Occitanie cherche à protéger un secteur vital pour son économie, représentant à lui seul 80 000 emplois directs répartis dans plus de 900 entreprises.

    L’Usine Nouvelle du 2 juin

Espace
  • Espace
    Le 1er vol habité de la capsule spatiale Starliner de Boeing à nouveau reporté
    Le premier vol habité de la capsule spatiale de Boeing, Starliner, qui devait avoir lieu en juillet, a de nouveau été repoussé à cause de 2 problèmes techniques identifiés récemment, ont annoncé jeudi 1er juillet l’entreprise américaine et la NASA. Le premier problème concerne les parachutes utilisés pour freiner la capsule lors de son retour sur Terre. Une partie du lien entre la capsule et le parachute lui-même s’est révélée plus fragile que prévu. Le second problème concerne le ruban adhésif utilisé pour envelopper des câbles électriques à l’intérieur de la capsule. Celui-ci s’est révélé inflammable, et pourrait poser un risque en cas d’anomalie, dans des conditions spécifiques. Ce vol test, appelé CFT, pour « Crew flight test », doit transporter 2 astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS). « Nous avons décidé d’arrêter les préparations pour la mission CFT afin de corriger ces problèmes », a déclaré lors d’une conférence de presse Mark Nappi, responsable du programme chez Boeing. Un vol cette année est toujours « faisable », a-t-il estimé, sans vouloir s’engager sur une nouvelle date. La NASA a passé contrat avec Boeing et SpaceX pour que ces entreprises développent chacune une capsule permettant de transporter ses astronautes jusqu’à l’ISS, et les ramener. Après un vol raté en 2019, l’entreprise a finalement réussi il y a un an à atteindre l’ISS, sans équipage à bord. Elle doit maintenant réaliser cet ultime test habité de Starliner pour être certifiée, et commencer ses vols opérationnels. Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce vol habité en 2022, avant qu’il ne soit reporté à février 2023, puis avril, et finalement en juillet.

    Ensemble de la presse du 2 juin

international
  • international
    Airbus a commencé à livrer des avions depuis Mobile pour des clients basés hors des États-Unis
    Un A320neo a été livré à Volaris, la compagnie low-cost mexicaine, devenant de fait le 1er opérateur non basé aux États-Unis à prendre livraison d'un avion assemblé sur la ligne d'assemblage final de Mobile, en Alabama. Inauguré en 2015 pour l'assemblage des appareils de la famille A320, puis avec des capacités étendues à l'A220 en 2019, le site emploie aujourd'hui plus de 1 600 personnes. Au moins 385 appareils ont ainsi été livrés à 13 clients depuis la FAL de Mobile. L'A320neo livré à Volaris le 24 mai dernier appartient au loueur californien Jackson Square Aviation (SA), via une opération d'achat et cession-bail avec la deuxième plus importante compagnie aérienne mexicaine. Il est motorisé par des moteurs GTF de Pratt & Whitney comme les 80 autres monocouloirs A320neo/A321neo déjà livrés. Volaris attend encore une centaine de monocouloirs remotorisés d'Airbus.

    Le Journal de l’Aviation et Air Journal du 2 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Une nouvelle compagnie transatlantique 100% A380 est née
    James Asquith, PDG et fondateur de Global Airlines, mise sur l’A380 pour lancer sa nouvelle compagnie aérienne. Les premiers vols transatlantiques de la compagnie sont attendus pour le printemps 2024, alors qu’elle vient de faire l’acquisition de son 1er appareil. Gobal Airlines est la 2ème compagnie à se lancer avec des A380 d’occasion. La 1ère a été la compagnie portugaise Hi Fly qui a exploité un A380 de 2017 à fin 2020, auparavant exploité pendant une dizaine d’années par Singapore Airlines. C’est ce même avion que Global Airlines a acquis auprès de son propriétaire Doric Aviation. Depuis son retrait et sa restitution à Doric, l’A380 était stocké par Tarmac Aerosave. Global Airlines a opté pour l’achat plutôt que pour la location, la jeune compagnie en devenir ayant le soutien financier d’investisseurs et de sa maison mère Holiday Swap. « La prochaine étape consistera à réviser et à réaménager l’avion en fonction de nos spécifications élevées, afin d’offrir à nos clients la meilleure expérience dans le ciel d’aujourd’hui », explique le PDG. La compagnie a déjà annoncé que 3 autres acquisitions doivent rejoindre la flotte dans les mois à venir. Les A380 devraient être aménagés avec 471 sièges, et Global Airlines évoque la possibilité d’installer « des équipements plus grands et plus luxueux, tels que des bars à bord, des salons et même des douches dans les classes supérieures ».

    Aerobuzz du 2 juin

Défense
  • Défense
    2 anciens A340 de l’armée de l’Air et de l’Espace vont reprendre du service en Iran
    Après la livraison à l’escadron 3/60 Estérel de 2 des 3 A330-200 commandés dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière aéronautique, l’armée de l’Air & de l’Espace a retiré du service les 2 A340-212 qu’elle exploitait depuis 2007. Ces 2 avions, mis aux enchères, ont alors été acquis par la société française LMO Aero, pour plus de 880 000 €. Immobilisés jusqu’en mai 2022 sur l’aéroport de Châteauroux-Déols, les 2 anciens appareils de l’AAE sont ensuite partis en Indonésie. Par la suite, les 2 appareils ont reçu une immatriculation délivrée par les autorités maliennes, obtenues via une société écran établie en Indonésie et une autre, fictive, censée avoir été créée au Mali, et ont pu rejoindre l’Iran, pour le compte de la compagnie aérienne Mahan Air, proche du Corps des gardiens de la révolution. Les 2 A340 sont donc bien arrivés à la base aérienne de Chabahar, dans le sud-ouest de l’Iran, le 23 mai dernier. L’Indonésie et l’Iran entretiennent de bonnes relations, récemment renforcées par la signature d’un accord commercial peu après le départ des 2 A340 pour l’Iran. En outre, en décembre 2019, le département américain de la Justice avait déjà sanctionné 3 sociétés indonésiennes, pour avoir « exporté illégalement des biens et des technologies d’origine américaine vers l’Iran », notamment au profit de Mahan Air, une compagnie interdite de vol en France depuis 2019.

    Zone militaire du 2 juin

Formation
  • Formation
    L’ENAC crée sa fondation et espère lever 10 M€ en 5 ans
    L'École nationale de l'aviation civile (ENAC), formation de référence pour les pilotes de ligne et les contrôleurs aériens, vient de créer sa propre fondation. L'établissement compte sur ce nouveau budget pour financer des bourses pour attirer les meilleurs étudiants alors que la compétition avec les universités américaines et européennes est de plus en plus forte. « L’ENAC disposait déjà d'un fonds de dotation qui a permis de collecter près de 10 M€ depuis sa création en 2012. Mais en passant par une fondation, nous pourrons aller plus loin avec les partenaires industriels », explique Jean-Noël Laval, directeur de la fondation qui est présidée par Sadika Moussaoui, DRH d'ATR. Grâce à ce nouveau statut qui permet de recevoir des subventions publiques et de faire bénéficier aux grands donateurs de déductions fiscales, l'école compte doubler ses ressources avec l'objectif de lever 10 M€ supplémentaires dans les 5 prochaines années. La fondation ENAC servira notamment à financer des bourses avec là aussi l'ambition de doubler les ressources, 1,4 M€ ont déjà été attribués à plus de 400 élèves via le fonds de dotation. « Avec la fondation, nous pourrons aider plus d'élèves et offrir des bourses plus importantes. Nous avons d'autre part un programme soutenu par le GIFAS pour attirer les meilleurs étudiants internationaux dans les formations de l'école », illustre Jean-Noël Laval. 13 étudiants issus de 8 pays (Chine, Inde, Mexique, République du Congo, etc.) ont notamment pu en profiter. Les fonds apportés par les mécènes doivent permettre de financer de nouvelles chaires académiques. L'école a ainsi créé avec le soutien d'Airbus et Sopra Steria une chaire drones et une autre dédiée à la sécurité aérienne, également financée par l'avionneur européen.

    La Tribune du 2 juin

Emploi
  • Emploi
    Les entreprises françaises de la Défense intensifient leurs recrutements
    Certaines des plus grandes entreprises françaises de Défense, dont le fabricant d'avions Dassault Aviation et l'entreprise de missiles MBDA, intensifient leurs campagnes de recrutement alors que le secteur est confronté à une pénurie de main-d'œuvre tout en essayant de répondre aux commandes croissantes à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Or, la recherche de certains emplois qualifiés, tels que les soudeurs et les métallurgistes, est devenue de plus en plus difficile. « Nous avons tous du mal à recruter », a déclaré Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Il a ajouté que Dassault Aviation avait moins souffert que d'autres, les entreprises aéronautiques exerçant encore un attrait sur les jeunes recrues, mais il a précisé que les tensions étaient visibles en Europe ainsi qu'aux États-Unis, où l'entreprise possède des sites de production. « Nous sentons bien que tous nos fournisseurs souffrent de leur difficulté à recruter », a-t-il expliqué. Si la hausse de la demande, y compris en dehors de l'Union européenne, est une aubaine pour le secteur, elle ajoute une pression supplémentaire sur les entreprises à un moment où le président français Emmanuel Macron appelle à la mise en place d'une « économie de guerre ». Après des années de restrictions budgétaires, la France a toutefois augmenté ses dépenses de Défense depuis 2019 et se prépare à une nouvelle hausse significative, avec une nouvelle loi de programmation militaire pour la période 2024-2030 augmentée de 40% par rapport au dernier cycle budgétaire. Dassault Aviation envisage de recruter 1 000 personnes cette année à ses effectifs de 12 000 personnes. De son côté, Éric Béranger, CEO de MBDA, a également déclaré que l'entreprise prévoyait d'embaucher entre 850 et 1 000 personnes rien que cette année pour répondre à la nécessité d'augmenter la production.

    Financial Times du 2 juin