Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Thales affiche une forte activité et s’attend à un chiffre d’affaires annuel de 17,6 Md€
    L’équipementier Thales s’attend à un chiffre d’affaires annuel proche de 17,6 Md€, après avoir enregistré une croissance d’activités de 8,5% au 3ème trimestre, portée par la demande de systèmes de cybersécurité. Les commandes se sont élevées à 4,24 Md€ au 3ème trimestre, en hausse de 36%, grâce, entre autres, à un contrat de systèmes de divertissement à bord de la future flotte d’Airbus A350 d’Emirates et à une commande de radars navals Sea Fire. Le groupe a expliqué qu’il faisait encore face à plusieurs obstacles comme les tensions sur les chaînes d’approvisionnement, le manque d’effectifs, l’inflation et les retombées sur ses activités de l’invasion russe de l’Ukraine, estimées à 100 M€. Pascal Bouchiat, Directeur financier du groupe, a toutefois indiqué que Thales continuerait de profiter de la faiblesse de l’euro par rapport au dollar.

    Les Echos du 27 octobre
  • Industrie
    Boeing annonce des pertes 3,3 Md$ au 3ème trimestre, pénalisé par ses programmes militaires
    Malgré la reprise de l'aviation commerciale, le groupe Boeing a dévoilé une nouvelle perte nette de 3,3 Md$ pour le seul 3ème trimestre, essentiellement due à 2,8 Md$ de nouvelles charges exceptionnelles sur plusieurs programmes militaires. Les pertes de Boeing se sont aggravées sur les 9 premiers mois de l'année, avec une perte nette qui atteint 4,39 Md$, soit l'équivalent de la perte de l'année 2021, pour un chiffre d'affaires de 46,628 Md$. Même la branche aviation commerciale reste dans le rouge, avec une perte de 643 M$ au 3ème trimestre et de 1,744 Md$ sur 9 mois. L'avionneur américain reste, malgré tout, sur la voie du redressement avec des livraisons d'avions civils en hausse de 32% et une génération de cash en nette augmentation au 3ème trimestre, à 3,19 Md$ contre 81 M au 2ème trimestre. Dave Calhoun, CEO du groupe, s'est fixé pour priorité de stabiliser la production, alors que des dysfonctionnements de la chaîne de sous-traitants qui pénalisent aussi la branche aviation civile. Boeing n'a livré que 15 Dreamliner au 3ème trimestre sur la centaine en attente à Seattle. La chaîne d'assemblage de Charleston tourne encore au ralenti et Boeing ne prévoit pas pour l'heure d'aller au-delà de 5 appareils par mois. La prudence est la même pour le B737, qui constitue de nouveau la principale source de revenus de Boeing commercial aviation, avec 88 exemplaires livrés au 3ème trimestre, la cadence de production reste limitée à 31 appareils par mois.

    Ensemble de la presse du 27 octobre
  • Industrie
    Dassault Systèmes annonce un bénéfice net en hausse de 20% au 3ème trimestre
    Dassault Systèmes a confirmé pour son exercice 2022 son objectif de croissance du chiffre d'affaires entre +15 à +16%, soit entre 9 et 10% à données constantes et prévoit d'être totalement désendetté à la fin de l'année. Son bénéfice net a bondi de 20% au 3ème trimestre à 214,5 M€ et a confirmé ses objectifs annuels. Sur la période, le chiffre d'affaires total du groupe a atteint 1,4 Md€, soit une progression de +18% et de +8% à données constantes, compte tenu de l'important effet de change. La marge opérationnelle a toutefois fléchi sur la période de 1,2 point à 19,3%. Les ventes restent pénalisées en Chine par les confinements, et sont en baisse de 5% sur la période. La solution de traitement de données 3DEXPERIENCE, vendue comme une plateforme « tout en un », a largement accéléré avec une croissance de 15% des ventes du logiciel, et de +21% sur le cloud. Le groupe a annoncé durant le trimestre l'acquisition de StyleSage, une plateforme d'analyse comparative de la concurrence, d'optimisation des prix et de prévisions commerciales grâce à l'intelligence artificielle.

    Le Figaro du 27 octobre
  • Industrie
    Trescal fait l’acquisition du laboratoire tunisien Méditerranée d’Expertise et Mesures (MEM)
    Trescal, le spécialiste des services de métrologie, a annoncé l’acquisition du laboratoire tunisien Méditerranéenne d’Expertises et Mesures (MEM) qui est basé à Tunis. Il s’agit de la 47ème acquisition réalisée par Trescal depuis son rachat par la société d’investissement Omers en avril 2018. MEM fournit des services de métrologie pour tous types d’équipements de mesure dimensionnelle aux industriels locaux de l’aéronautique, de l’électronique et du transport. Ce laboratoire est un des rares à être à la fois accrédité TUNAC en mesures dimensionnelles ainsi qu’en mesures tridimensionnelles (3D). « Les salariés de MEM sont désormais réunis dans les locaux de Trescal à Tunis afin de bénéficier de synergies techniques entre les équipes », a déclaré François Moïse, le Directeur général de Trescal France et Afrique du Nord.

    Actutem du 27 octobre

Défense
  • Défense
    Le Président devrait présenter la nouvelle Loi de programmation militaire le 9 novembre à Toulon
    Annoncée le 13 juillet dernier par le président de la République, la nouvelle Loi de programmation militaire (2024-2030) est en cours d'élaboration avec l’objectif d’une promulgation mi-2023. Emmanuel Macron prononcera un important discours le 9 novembre à Toulon et présentera les grands axes de sa politique de Défense. La « revue nationale stratégique » (RNS) devrait être rendue publique à cette occasion, les états-majors et les industriels de l’armement attendent particulièrement « le pied de colonne », c’est-à-dire le montant total des crédits. Pour les 7 années de la LPM, le volume des dépenses pourrait tourner autour de 410/420 Md€, soit en moyenne 60 Md€ par an. C’est une forte augmentation par rapport au budget 2023 qui s'élève à 44 Md€, déjà en hausse de 25% depuis 2017. Rédigé uniquement au sein des instances gouvernementales, le texte a été présenté en début de semaine à certains députés et sénateurs. La 1ère partie de la RNS, essentiellement rédigée par la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées, est un vaste tour d’horizon de l'état du monde, et la 2ème formule « dix objectifs stratégiques ». Leur finalité sera de garantir les grands programmes d’armements, tels qu’ils sont prévus depuis plusieurs années, sans ruptures majeures et quel que soit le contexte économique : la modernisation de la dissuasion nucléaire, l’avion de combat du futur SCAF, le renouvellement des capacités de l’armée de Terre (Scorpion) ou la construction d’un nouveau porte-avions. En attendant, ce jeudi 27 octobre, Emmanuel Macron se rendra dans le Cher, où il visitera plusieurs sites liés à la Défense, notamment un lié à la production des canons Caesar.

    L’Opinion du 27 octobre
  • Défense
    Les promesses du fonds spécial allemand pour la Défense se heurtent à l’inflation
    Avec l'annonce d'un fonds spécial de 100 Md€, l’Allemagne pensait avoir les mains libres pour moderniser la Bundeswehr et rompre avec des décennies de sous-investissement. Un 1er découpage de cette enveloppe évoque un investissement de 33,4 Md€ pour l'armée de l'Air, de 20,7 Md€ à la modernisation des systèmes de commandement et de contrôle, 8,8 Md€ au renforcement de la Marine, 16,6 Md€ pour l'armée de Terre. S'ajoutent à cette enveloppe une ligne de 1,9 Md€ pour l'équipement individuel du combattant, plusieurs centaines de millions d’euros pour la recherche et la technologie, et enfin une enveloppe de 18,1 Md€ est réservée pour des projets divers, notamment de cyberdéfense ou de sécurité globale. Cependant, depuis ces annonces en février dernier, aucune commande n'a encore été passée et l'industrie n'a toujours aucune visibilité sur l'emploi des fonds. Les industriels allemands sont particulièrement maltraités, puisque l'essentiel des projets les plus immédiats annoncés par le ministère des Armées porte sur l'achat de matériel américain. Selon un article du « Handelsblatt » paru le 24 octobre, la Cour des comptes fédérale a même averti le gouvernement d'Olaf Scholz qu'au vu de l'inflation et de la durée moyenne des projets d'acquisition, qui s'étaleront sur 5 à 7 ans, sa liste des équipements militaires souhaités ne rentre pas du tout dans l'enveloppe des 100 Md€. Ainsi, des discussions seraient en cours sur les programmes prioritaires et ceux à abandonner.

    Les Echos du 27 septembre

Espace
  • Espace
    Le rapport « Ambition NewSpace 2027 » propose des pistes pour aider la filière spatiale française
    Le rapport « Ambition NewSpace 2027 », fruit des premières assises du NewSpace, auxquelles a participé le GIFAS et qui se sont tenues en juillet à Paris, a été publié cette semaine et fait une série de 24 propositions, réparties en 6 chapitres. Si de nombreux entrepreneurs, aux côtés des acteurs historiques, ont tiré parti de la diversification des applications commerciales de l'Espace et de l'abaissement des barrières d'entrée techniques et financières pour lancer des nouveaux produits et services ces dernières années, ce rapport entend permettre aux startups tricolores de jouer les premiers rôles au niveau mondial. L'écosystème rassemble en France un peu moins de 200 sociétés, qui évoluent dans le domaine des lanceurs (Latitude, Dark, Hybrid Propulsion), des systèmes orbitaux (U-Space, UnseenLabs, Prométhée), de l'exploration (Zephalto, Share MySpace) ou des services en aval (Kayrros, Space Sense). Les auteurs préconisent notamment la création d'un fonds souverain national (de l'amorçage à la série C) de 1 Md€, en liaison avec l'initiative Cassini de l'Union européenne. Ils souhaitent également la mise en place d'un mécanisme de type « pour un euro privé investi, un euro public », dont l’objectif serait de donner des garanties aux investisseurs privés. La réussite française dans le spatial passera aussi par un effort accru dans la formation des ingénieurs et une collaboration plus étroite entre les chercheurs et les startups. Enfin, le rapport préconise la création d'un Conseil national de l'espace (CNE), qui serait rattaché au Premier ministre et faciliterait l'organisation de la stratégie spatiale française.

    Les Echos du 27 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air Canada convertit ses options sur 15 A220
    Air Canada a annoncé qu'elle a converti des options visant 15 appareils A220-300 en commande ferme, ce qui porte à 60 le nombre total de ces appareils construits au Canada. La compagnie avait passé sa 1ère commande d’appareils A220 en 2016, lorsque le biréacteur ne s’appelait pas encore Airbus, mais CS300 et appartenait à la gamme C Series de Bombardier. Le 1er appareil est entré en service sous les couleurs d’Air Canada en janvier 2020. La compagnie canadienne exploite une flotte de 31 A220 à l’heure actuelle et 2 autres livraisons sont prévues en 2022. 6 autres appareils seront livrés en 2024, puis en 2025, et 15 autres appareils seront livrés en 2026. Les activités de développement et de production des appareils A220 restent basées à Mirabel, au Québec. À l’heure actuelle, Airbus assure un emploi à plus de 2 500 personnes à son siège social et à son usine de production de l’A220. Ce chiffre devrait passer à plus de 3 000 personnes dans un avenir proche, souligne Air Canada. À la fin du mois de septembre, plus de 25 clients avaient commandé plus de 770 A220, confirmant ainsi « le solide positionnement de cet avion sur le marché des petits monocouloirs », se félicite Airbus.

    Ensemble de la presse du 27 octobre
  • Aviation Commerciale
    Alaska Airlines passe une commande de 52 B737 MAX supplémentaires
    La compagnie américaine Alaska Airlines a commandé 52 B737 MAX supplémentaires, dont 42 MAX-10 et 10 MAX-9. La commande avoisine les 7Md$ au prix catalogue. Si la version MAX-9 d'une capacité de 178 sièges a été certifiée début 2018, les versions MAX-7 et MAX-10 ne le sont toujours pas. Le sort du MAX-10, version la plus grande du moyen-courrier avec 204 passagers, est entre les mains du Congrès américain qui doit décider d'ici à la fin décembre d'accorder ou non une exemption à une loi imposant de nouvelles normes pour le système d'alerte de l'équipage. Le CEO de Boeing, Dave Calhoun, avait laissé entendre cet été, dans un entretien à Aviation Week, que l'entreprise pourrait renoncer au MAX-10 s'il n'obtenait pas de dérogation ou n'était pas certifié avant la fin de l'année. Le mois dernier, c’est la compagnie canadienne WestJet qui avait aussi annoncé la commande de 42 exemplaires du MAX-10 et posé une option pour 22 appareils supplémentaires.

    Le Figaro du 27 octobre

Environnement
  • Environnement
    Les Aéroports de la Côte d’Azur (ACA) s’engagent à réduire immédiatement de 10% leur consommation d’électricité
    Les Aéroports de la Côte d’Azur (ACA) se sont engagés à réduire dès aujourd’hui de 10% leur consommation d’électricité, soit 3,8 gigawattheures d’économisés. Le plan se concentre sur les enjeux énergétiques liés à l’éclairage, intérieur et extérieur, la climatisation et le chauffage, les équipements nécessaires à l’exploitation, la gestion de l’eau ou encore les nombreux éco-gestes que peuvent réaliser les milliers de personnes travaillant chaque jour dans ses terminaux, détaille le communiqué d’ACA. Diverses solutions mises en œuvre serviront pour une grande partie dans la durée à réduire davantage l’empreinte environnementale de ses activités, une version renforcée de ce plan pouvant être déclenchée « en cas de dégradation de la situation énergétique nationale ». Il intègre également « un ambitieux plan de développement de sources de production d’énergie renouvelable ». Au cours des 10 dernières années, Aéroports de la Côte d’Azur a réduit de plus de 85% ses émissions directes, parvenant à la neutralité carbone par compensation dès 2016. Il s’est par ailleurs engagé à parvenir à la neutralité carbone par absorption d’ici 2030 grâce à de nouvelles réduction de ses émissions et à la création de puits de carbone naturel aux abords de ses terminaux.

    Air Journal et Aerobuzz du 27 octobre
  • Environnement
    Universal Hydrogen teste le chargement de modules d'hydrogène à bord d'un ATR à Toulouse
    La société californienne Universal Hydrogen mène actuellement depuis son siège européen de Toulouse des tests pour faire monter des modules d'hydrogène à bord d'un ATR 72. Son ambition est de développer des kits d'hydrogène liquide pour faire voler des avions de transport régional déjà en service de type ATR 72 ou Dash 8 sans kérosène. Alors que son hangar au pied des pistes de l'aéroport de Toulouse était encore vide il y a quelques mois, une trentaine de salariés travaillent désormais dans le bâtiment de 3 000 m2 entièrement rénové. Les modules sont pour le moment testés à vide pour valider leur design et leur intégration dans l'appareil. Chaque module pèsera 500 kg et contiendra une capsule d'hydrogène plus des capteurs pour géolocaliser les modules, connaître leur niveau d'hydrogène disponible, etc. Une configuration avec 2 modules permettra d'atteindre une autonomie de 500 milles marins soit environ 1 000 km. Le 1er vol sur un ATR est espéré en 2024 avec une commercialisation dès l'année suivante. Une demi-douzaine de compagnies ont déjà franchi le cap : Air Nostrum en Espagne, Acia Aero leasing, la startup américaine Connect Airlines, la compagnie cargo ASL, Ravn en Alaska ou encore Icelandair en Islande. Amelia, qui assure actuellement des vols quotidiens pour le compte d'Air France vers Paris, Aurillac, Tarbes-Lourdes et Castres, est devenue en début d'année la première cliente en France. Après une levée de fonds de 20 M$ début 2021, Universal Hydrogen a collecté 60 M$ supplémentaires en fin d'année. Pour accompagner la montée en puissance de la société, Universal Hydrogen prévoit 5 à 10 recrutements supplémentaires d'ici la fin de l'année à Toulouse.

    La Tribune du 27 octobre