Synthèse de presse

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    Thales Alenia Space mènera le projet TeQuantS de l’ESA
    Thales Alenia Space a signé un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA) en tant que maître d'œuvre du projet TeQuantS, qui vise à développer les technologies de communications quantiques entre l'Espace et la Terre. Ce contrat, qui s'inscrit dans le cadre de la composante 4.0 Core Competitiveness du programme ARTES de l'ESA, est soutenu par le Centre national d'études spatiales (CNES) et l'Agence spatiale autrichienne (ASA). Le projet TeQuantS prévoit le développement des technologies quantiques nécessaires aux applications de cyber-sécurité et au développement du futur réseau Internet Quantique. Ces technologies permettront à Thales Alenia Space et ses partenaires de réaliser des satellites et stations sols optiques d'ici fin 2026. TeQuantS contribuera ainsi à démontrer les performances des liens de communications quantiques longue distance par satellite. Les fibres optiques terrestres ne pouvant transmettre directement une information quantique qu'à environ 150 kilomètres, l'emploi de satellites est actuellement considéré comme la meilleure option pour effectuer ces communications quantiques longues distances.

    Le Figaro du 23 janvier
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    Comat lance la production en série d'antennes pour la constellation Kinéis
    La PME toulousaine Comat vient de livrer la 1ère antenne déployable, appelée à voler sur la constellation française Kinéis. D'ici le mois de mai, Comat aura produit et livré en tout 25 antennes pour équiper chacun des nanosatellites Made in France destinés à fournir des services d'Internet des objets. Fondée en 1977, Comat s'est d'abord développée autour de l'exploration spatiale. La société a par exemple réalisé le boîtier mécanique de la caméra Supercam du rover Perseverance sur Mars. La colonne vertébrale de l'entreprise reste les satellites télécoms et d'observation de la Terre avec notamment un contrat de plus de 10 M€ avec Airbus pour livrer des mécanismes pour la famille Onesat et ses 24 satellites entièrement reconfigurables en orbite. Dans les prochaines années, Comat anticipe un vrai essor de sa 3ème activité, la production d'équipements à destination des petits satellites. L'entreprise investit donc 8 M€ pour construire cette année un nouveau bâtiment afin d’accompagner son essor. Situé sur son site de Flourens, à l’est de Toulouse, le bâtiment de 1 500 m2 dont 700 m2 de salles blanches et 800 m2 d'espaces d'industrialisation, comprendra toutes les facilités d'intégration, de test et surtout de travail collaboratif. « Nous avons l'habitude de faire du co-working sur le développement et l'innovation. L'idée, c'est de l'appliquer sur la partie industrialisation, c'est-à-dire que des startups pourront venir produire en série des équipements NewSpace dans notre usine », développe Ludovic Daudois, le Directeur général de Comat. La PME, qui compte passer de 13 M€ de chiffre d'affaires en 2022 à 18 M€ dès 2025, emploie aujourd’hui 105 collaborateurs et prévoit de recruter 30 personnes dans les 3 prochaines années.

    La Tribune du 24 janvier
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    Discussions autour des lanceurs Soyouz laissés à Kourou
    Depuis plusieurs mois, l’Europe tente de récupérer auprès de la Russie un lot de satellites OneWeb, bloqué sur la base spatiale russe de Baïkonour, au Kazakhstan. 36 satellites OneWeb, arrivés par avion-cargo Antonov le 15 février 2022, étaient en train d’être préparés avant d’être intégrés sous la coiffe de Soyouz, au moment l’invasion de l’Ukraine. Le décollage était prévu pour la nuit du 4 au 5 mars 2022. Mais le tir n’a jamais eu lieu et Roscosmos avait saisi les 36 satellites, suspendant toutes ses coopérations spatiales avec l’Occident, à l’exception de l’ISS. Arianespace a ensuite accompagné la société OneWeb afin qu’elle poursuive le déploiement de sa constellation. 3 missions ont été confiées à SpaceX et 2 autres à NewSpace India, la filiale commerciale de l’agence spatiale indienne ISRO. L’Europe souhaiterait ainsi échanger les lanceurs russes, l’équivalent de 2,5 fusées Soyouz (sous forme d’étages, de coiffes, etc.), abandonnées en Guyane par les équipes de Roscosmos. L’Europe aimerait également récupérer les installations construites spécialement pour Soyouz, à quelques km du village de Sinnamary, au nord du Centre spatial guyanais (CSG). France, Allemagne, Belgique, Suisse, Espagne, Union européenne et Arianespace ont contribué au budget de 340 M€ pour construire le pas de tir et les bâtiments et installer les équipements. « C’est une affaire entre gouvernements, donc entre Paris et Moscou, pour les fusées Soyouz. Il y a des échanges là-dessus. Mais l’ESA est aussi bien coordonnée avec le gouvernement français et Arianespace », ont expliqué, lundi 23 janvier, Josef Aschbacher, le Directeur général de l’ESA, et Daniel Neuenschwander, le Directeur des lanceurs de l’ESA.

    Le Figaro du 24 janvier

Environnement
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    La course au kérosène de synthèse est lancée en Europe
    Pour atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050, le transport aérien devra faire massivement appel aux nouveaux carburants durables. Le plus prometteur de ces carburants est le kérosène de synthèse, ou e-kérosène, produits à base d'hydrogène (H2) et de dioxyde de carbone (CO2). « L'e-kérosène détient l'une des clés pour la décarbonation de l'aviation », estime l'ONG bruxelloise Transport & Environnement, à condition d'être fabriqué avec de l'hydrogène vert, produit à base d'électricité de sources renouvelables, ainsi que de CO2 capté dans l'atmosphère. « S'il est produit en masse en Europe, il représenterait une opportunité sans précédent en termes de réduction de l'impact climatique de l'aérien, de création d'emplois et d'autonomie stratégique ». Néanmoins, sa production, même élargie à d'autres sources de CO2 que celui capté dans l'air, reste encore limitée à quelques sites expérimentaux à travers le monde. Le projet de règlement européen RefuelEU, qui devrait déboucher cette année sur un taux d'incorporation obligatoire de 2% d'e-kérosène dès 2030, a suscité des vocations chez les producteurs d'énergie et les fonds d'investissement. Notamment pour le fonds parisien Swen Capital Partners, qui vient d'investir 26 M€ dans le projet Arcadia de production de carburant de synthèse au Danemark, dont l'ambition est de livrer jusqu'à 75 000 tonnes en 2027. Une trentaine de projets de sites de production d'e-kérosène sont déjà lancés en Europe, dont une douzaine devraient être en capacité de produire environ 25 000 tonnes en 2025. En 2030, cette production d'e-kérosène devrait atteindre 1,85 million de tonnes par an, ce qui permettrait de couvrir jusqu'à 3,69% des besoins de carburant du transport aérien en Europe. De quoi réduire les émissions de CO2 d'environ 5 millions de tonnes par an, l'équivalent des émissions de 30 000 vols transatlantiques.

    Aviation Week et Les Echos du 24 janvier

Industrie
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    Airbus recherche des investissements extérieurs pour son programme de drone Zephyr
    Airbus a déclaré lundi 23 janvier rechercher des investissements extérieurs pour son programme de drones de surveillance et de communication à haute altitude Zephyr, dans le but d'étendre ses activités et d'accélérer sa commercialisation. Le drone Zephyr est conçu pour se maintenir à une altitude d'environ 21 km pendant des mois à des fins de surveillance ou pour renforcer temporairement les communications. Fonctionnant à l'énergie solaire, avec des batteries secondaires chargées en plein jour, il sera capable d’assurer des vols de nuit. En plus de trouver des partenariats externes pour la société qui fonctionnera sous la marque « Aalto », Airbus envisage de scinder sa division de drones dans le but de lancer des opérations commerciales d'ici fin 2024.

    Ensemble de la presse du 24 janvier
  • Industrie
    Avion Systems fait l’acquisition de 4 A330-300 pour les démonter
    Avion Systems, fournisseur mondial de pièces détachées pour l'aéronautique et le spatial et MRO (Maintenance, Rerpair and Overhaul) approuvé par la FAA et l’EASA, a annoncé l'acquisition de 4 A330-300 précédemment exploités par American Airlines. Les appareils, qui étaient équipés de moteurs PW4168A, ont été envoyés au démontage à Roswell, au Nouveau-Mexique. Cette acquisition, ainsi que les récents démontages de 2 A330-200 supplémentaires, répondent à la stratégie d'Avion Systems de se positionner comme l'un des principaux fournisseurs de pièces détachées pour A330. Cela permettra à la société d'accroître la distribution de pièces détachées à sa clientèle nationale et internationale de MRO, de compagnies aériennes et de partenaires commerciaux. « Notre accès aux stocks d'avions bi-couloirs nous permet de pénétrer de nouveaux segments de marché parmi les opérateurs et les MRO de niveau 1 et 2 qui sont traditionnellement desservis par les OEM (Original Equipement Manufacturers) », a déclaré Ron Sever, PDG d'Avion Systems.

    Le Journal de l’Aviation du 24 janvier

Ukraine
  • Ukraine
    L'Europe débloque 500 M€ d'aides supplémentaires pour l'Ukraine
    Aux demandes pressantes de Kiev de fournir des chars aux armées ukrainiennes pour repousser l'armée russe, l'Union européenne préfère encore répondre par des moyens financiers. L'UE a ainsi accordé ce lundi un nouveau financement de 500 M€ pour des fournitures d'armements à l'Ukraine. En plus, elle a alloué 45 M€ pour la formation des militaires ukrainiens. Pour 2023, l'Union avait déjà budgété 18 Md€ d'aides, après 19 Md€ déjà versés depuis le début du conflit. Ce dernier montant porte en tout cas à 3,6 Md€ l'aide financière militaire à l'Ukraine financée avec la Facilité européenne pour la Paix (FEP) auxquels s'ajoutent les financements bilatéraux des Etats membres sur lesquels tous ne communiquent pas. Ce nouveau paquet financier vient aussi s'ajouter aux 33 Md€ d'aides débloquées par les Etats-Unis pour l'armement de l'Ukraine en 2022. En octobre dernier, la France a elle aussi créé un fonds spécial de 100 M€ visant à donner à Kiev un accès facilité aux industriels français de l'armement. Depuis plusieurs semaines, Kiev réclame désormais des armes plus lourdes, à l'image des chars, pour prendre un net avantage dans un conflit qui s'enlise. Alors que les Occidentaux, l’Allemagne en tête repoussaient cette implication plus importante, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a jugé dimanche 22 janvier que l'Allemagne était disposée à autoriser Varsovie à fournir des Leopard 2, dont le prix est estimé à 5M€ pièce. De son côté, l'Estonie a déclaré jeudi vouloir augmenter son soutien en le portant à plus de 1% de son PIB, soit 370 M€. Le pays a également expulsé l’ambassadeur russe, une première depuis le début du conflit.

    Ensemble de la presse du 24 janvier

Défense
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    La France réfléchit à augmenter sa commande d’A400M Atlas
    Alors qu’à peine la moitié des A400 M Atlas prévus a été livrée pour l’instant (20 appareils sur 50 prévus, avec 25 livrés en 2025), la France vient d'engager les discussions avec Airbus et les principaux partenaires du programme, Espagnols et Allemands, afin d’aller au-delà des commandes prévues, sans encore le quantifier précisément. Il s’agit du résultat à la fois des succès opérationnels de l’avion, et du triptyque qu’il forme désormais avec le chasseur Rafale et le tanker Phénix, de l’enveloppe dévoilée promise par Emmanuel Macron dans le cadre de la prochaine Loi de programmation militaire, mais aussi de la haute intensité et du fait que l’appareil est construit en Europe. L’A400M, vrai couteau suisse utilisé par les forces spéciales, possède aussi un potentiel encore peu exploité pour l’emport de charges. L’appareil peut alors être un réservoir à « remote carriers », une capacité qui peut aussi être utilisée pour l’emport de drones et de munitions destinées à des tirs d’opportunité. Enfin, même s'il a encore été peu utilisé pour cela en France, il a aussi des capacités à ravitailler en vol des chasseurs et désormais, les Caracal des forces spéciales Air (BFSA). Ces questions doivent être tranchées dès maintenant, car les créneaux de livraisons auront un impact sur les facturations, sans rater non plus le coche de la fin d'activité de la chaîne.

    Air & Cosmos du 24 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Les A350 de StarLux Airlines entrent en service
    La compagnie aérienne taïwanaise StarLux Airlines a mis son A350-900 en service commercial pour la 1ère fois, entre Taipei et les aéroports de Bangkok et de Macao. L’appareil remplace un A330neo pour 2 vols quotidiens. La compagnie aérienne a reçu 2 des 18 Airbus A350-900 commandés et compte recevoir 2 autres A350 cette année, 4 en 2024 et les 10 derniers d’ici 2027. Outre ces A350, la compagnie aérienne opère 4 A330-900, (4 autres sont attendus), et les 13 A321neo commandés. Sa rivale la compagnie nationale China Airlines opère déjà des A350 dans l’île.

    Air Journal du 24 janvier