Synthèse de presse

Espace
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    Le président de la République affirme une nouvelle ambition pour le secteur spatial
    A Toulouse, le président de la République, Emmanuel Macron, a regretté l’absence d’unité européenne et revendiqué une compétition accrue dans le secteur spatial. « On va se battre, on sera les meilleurs et on reconsolidera autour de nous. Sur les lanceurs comme les constellations », a-t-il déclaré. Le plan France 2030 prévoit une enveloppe de 1,55 Md€ pour les nouveaux lanceurs, constellations et applications spatiales. Il recense à ce jour 8 projets français de micro-lanceurs, portés par The Exploration Company, Space Cargo Unlimited, Dark, HyPrSpace, Latitude, MaiaSpace, Sirius Space et Exotrail. Le président de la République a aussi mentionné 4 projets de constellations soutenues par France 2030, qui « doivent offrir des applications inédites », dont la constellation hyperspectrale Hyp4Uses de Sophia Engineering. « Nous devons nous lancer dans cette compétition des cargos spatiaux », a insisté Emmanuel Macron. Au-delà de l'enjeu de souveraineté, ces nouveaux vaisseaux spatiaux représentent « un marché considérable pour les besoins civils et militaires ». Hélène Huby, PDG de The Exploration Company, s’est également exprimée. Elle a annoncé un 1er vol de la capsule spatiale Nyx, un vaisseau cargo permettant d'atteindre les futures stations spatiales privées, dès le 1er semestre 2024. Elle a rappelé avoir déjà obtenu des commandes de la compagnie américaine Axiom, et a annoncé la signature prochaine d'un nouvel accord avec le CNES pour développer un moteur de forte poussée.

    La Tribune, Le Figaro et Les Echos du 12 décembre

Industrie
  • Industrie
    Ascendance Flight Technologies : à Toulouse, le prototype d’ATEA en cours d'assemblage
    La production du 1er prototype d’ATEA, l’avion à décollage et atterrissage vertical de la startup toulousaine Ascendance Flight Technologies, a démarré. ATEA doit réaliser son 1er vol d’essai à Muret fin 2024 ou début 2025. La startup totalise plus de 550 intentions d’achat, et prévoit une commercialisation en 2027. « La structure du prototype est en production, on a réceptionné les premiers moteurs électriques, et tout le système propulsif est à l’essai », explique Jean-Christophe Lambert, à la tête d’Ascendance Flight Technologies. « Dans nos bureaux de Montaudran, nos pilotes d’essai sont actuellement en train de tester sur simulateur les lois de commande et l’interface homme-machine ». ATEA sera équipée de 10 moteurs électriques alimentés par du kérosène ou par une batterie Lithium-ion. Ce système de motorisation hybride développera une puissance globale de 800 kW. Il pourra transporter 4 passagers en plus du pilote sur une distance de 400 km, pour une vitesse de croisière de 200 km/h. Par rapport à un hélicoptère classique, ses émissions sonores doivent être divisées par 4 et ses émissions de CO2 réduites jusqu’à 80%.

    La Dépêche du Midi du 11 décembre
  • Industrie
    Occitanie : Domusa acquiert Technic Aviation
    Le groupe Domusa, qui fabrique et assure la maintenance d'équipements électroniques pour les grands avionneurs et équipementiers aéronautique civils et militaires, a acquis la société Technic Aviation (basée à Manosque, Alpes-de-Haute-Provence), spécialiste MRO Roues & Freins et Hélices & Régulateurs. Domusa est accompagné par Oaklins France et soutenu par les fonds Galiena Capital et Irdi Impulsion depuis juin 2023, précise le groupe. Domusa avait déjà racheté en juin 2023 le Gersois Equip’Aero (équipements aéronautiques et maintenance), après avoir aussi repris en 2021 All Precision System (APS : électronique aéronautique) auprès du groupe Meggitt. « Porté par une équipe managériale et actionnariale renforcée, Domusa représente, à l’issue de cette opération, un groupe de plus de 300 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires de 40M€, multiplié par 2 en 1 an », se félicite Domusa.

    La Dépêche du Midi du 12 décembre
  • Industrie
    « On n’avait pas connu une telle dynamique depuis 10 ans » : entretien avec Cédric Goubet (Safran Helicopter Engines)
    Cédric Goubet, le PDG de Safran Helicopter Engines, accorde un entretien à Sud-Ouest. Il se félicite d’une année record en termes d’activité et d’embauches, sur un rythme qui devrait perdurer au moins jusqu’à 2025. « On a fait mieux que retrouver les niveaux d’activité qui étaient les nôtres avant la Covid. En réalité, on n’avait pas bénéficié d’une telle dynamique de croissance depuis plus de 10 ans », déclare-t-il. « Nous allons produire plus de 1 000 moteurs par an d’ici à 2025 », annonce-t-il, « contre un peu plus de 500 unités en 2022. La marche la plus haute sera franchie en 2024 avec plus de 900 moteurs sortis de l’usine de Bordes, près de Pau, et la montée en cadence doit permettre de retrouver les niveaux historiques de 2009 ».

    Sud-Ouest du 11 décembre
  • Industrie
    Entretien avec Benoît Schultz, PDG d’Airbus Canada
    Benoît Schultz, PDG d’Airbus Canada, accorde un entretien à L’Usine Nouvelle. Il évoque l’A220, qui gagne en maturité industrielle. « Le carnet de commande s’élevait à près de 340 A220 au moment de l’acquisition par Airbus et il dépasse les 800 avions à ce jour. Quant à la cadence de production, elle est passée de 3 appareils par mois quand Bombardier pilotait le programme à environ 6 cette année ». Aujourd’hui, près de 300 A220 sont en service. « Le moteur de l’A220, le PW1500G, possède de très bonnes performances. La réduction de consommation de l’A220 en particulier est au rendez-vous, de l’ordre de 25 % par rapport aux avions de la génération précédente ». Issu de l’acquisition du CSeries de Bombardier en 2017, le programme devrait parvenir à l’équilibre au milieu de la décennie et pourrait alors être décliné en une plus longue version, selon Benoît Schultz.

    L’Usine Nouvelle du 12 décembre

Emploi
  • Emploi
    Tribune : 124 PDG s'engagent « pour la réussite du lycée professionnel »
    124 cheffes et chefs d'entreprise, parmi lesquels figurent notamment Eric Trappier, Président de l’UIMM et PDG de Dassault Aviation, Patrick Martin, Président du MEDEF et du Groupe Martin Belaysoud Expansion, Cédric Gautier, CEO d'Airbus Atlantic, Ilham Kadri, PDG de Solvay, et Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP, appellent à la mobilisation pour les lycées professionnels. « Il y va de notre dynamisme économique. Comment réussir la réindustrialisation et la transition écologique sans préparer de nouveaux opérateurs ou techniciens ? », relèvent-ils entre autres. « Nous demanderons beaucoup. Une carte des formations qui réponde aux besoins de l'économie. Des cursus et des formations actualisés pour tenir compte de l'évolution rapide des métiers, pour mieux préparer les futurs salariés. Un équilibre entre enseignements généraux et formation professionnelle en alternance. Nous sommes prêts à apporter beaucoup. Des stages de meilleure qualité. Plus de contrats d'apprentissage. Plus d'attention aux diplômés des premiers niveaux de qualification. Moins de préjugés qui éloignent encore trop souvent les filles des métiers industriels », indique le texte.

    La Tribune du 12 décembre
  • Emploi
    « La réforme des lycées professionnels est vitale pour l'industrie », selon Alexandre Saubot
    Alexandre Saubot, directeur général du groupe Haulotte et président de France Industrie, accorde un entretien aux Echos. La réforme des lycées professionnels souhaitée par le gouvernement est à ses yeux « indispensable pour notre secteur. Derrière la réussite de la formation professionnelle se cache notre capacité à nous, industriels, à trouver les compétences pour répondre au formidable défi de recrutement que doit relever notre secteur. On estime à plus de 1 million le nombre de personnes à recruter dans l'industrie dans les 10 ans à venir. Une nécessité si l'on veut relever les défis de la réindustrialisation, la décarbonation et l'électrification ». Le dirigeant se réjouit qu'une ligne du plan France 2030, « autour de 1 Md€, soit fléchée vers les investissements des lycées professionnels ». Afin d’améliorer le taux d'emploi à la sortie des lycées professionnels, « il est aussi essentiel que l'on implique davantage le monde économique », déclare-t-il : « tant que le contenu des formations n'est pas discuté avec les entreprises, et adapté à leurs besoins, on ne fera pas remonter » le taux d'emploi, insiste le dirigeant.

    Le Figaro du 12 décembre

Défense
  • Défense
    À Gémenos, Thales réunit ses activités DMS et DIS sur un seul site
    Le groupe Thales a transféré ses activités de systèmes de mission de Défense (DMS) d’Aubagne à Gémenos (Bouches-du-Rhône) aux côtés de ses installations de production et tests de la division Identité et Sécurité numérique (DIS). 25 M€ ont été investis. « Près de 1 000 personnes sont maintenant rattachées à Gémenos. Ce projet complexe permet de créer de nouvelles synergies », a souligné Ivan Stefanovic, directeur du site, en évoquant entre autres les services généraux et la maintenance. « C’est une transformation en profondeur en particulier pour l’activité sonars et pour les ambitions du groupe dans les 2 activités », ajoute Philippe Duhamel, directeur général adjoint de Thales DMS.

    L’Usine Nouvelle du 12 décembre
  • Défense
    « Défense : mettons à contribution l'épargne des Français »
    Plusieurs parlementaires, dont Thomas Gassilloud, Président de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, Cédric Perrin, Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat, et Jean-Louis Thieriot, Député, Vice-Président de la commission de la Défense nationale et des forces armées, s’expriment dans Les Echos. Alors que le budget de la Défense est en débat à l'Assemblée nationale, ils défendent le droit d'utiliser les placements des Français, comme le Livret A, afin de financer l'industrie de Défense. « Le financement de l'industrie de Défense est une condition essentielle à la préservation de notre souveraineté », rappellent-ils. « Pas de développement durable ou social sans sécurité. Pas de sécurité sans financement de l'économie de Défense. Plus l'épargne des Français y contribuera, plus notre société sera robuste, durable et souveraine ». « À terme, il sera indispensable de trouver des relais au niveau européen, notamment en incitant la Banque Européenne d'Investissement (BEI) à intervenir résolument auprès de la BITD, et en continuant d'alerter les institutions européennes sur la juste définition des critères réglementant les investissements durables et socialement responsables », observent les signataires.

    Les Echos du 12 décembre

Formation
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    L’USAIRE remet ses prix - Bruno Berthet (Aresia), « Personnalité de l'année »
    Le concours des USAIRE Student Awards a remis ses prix vendredi 24 novembre. Organisé depuis 2006 par le club aéronautique USAIRE, ce concours propose chaque année aux étudiants de réfléchir à une problématique en lien avec le secteur. En 2023, le thème retenu était le suivant : « Le Paris Air Show en 2035 ». Le défi a suscité cette année plus de 50 contributions réalisées par 110 étudiants de 32 nationalités différentes. 5 propositions ont été récompensées, le premier prix revenant à Paul Gourtay (Sciences Po Paris) et Laora Malet (Sciences Po Paris). Le prix de la « Personnalité de l'année » a quant à lui été décerné à Bruno Berthet, président d'Aresia, pour son parcours « à la tête d’une entreprise qu'il a transformée en douceur et fait grandir », souligne Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 12 décembre

international
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    Boeing : Stephanie Pope devient « directrice de l'exploitation »
    Boeing a nommé Stephanie Pope, jusque-là dirigeante de l'activité après-vente de la société Boeing Global Services (BGS), au poste nouvellement créé de directrice de l'exploitation. Cette nomination fait d'elle l'une des principales candidates à la succession du directeur général David Calhoun lorsqu'il décidera de quitter ses fonctions, relève la presse. Entrée chez Boeing en 1994, Stephanie Pope a travaillé notamment dans la division des avions commerciaux, comme directrice financière. Elle a également été vice-présidente finance de la branche militaire et spatiale.

    Les Echos et Zonebourse.com du 12 décembre